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L'élu d'Ikaré tome 1 sur 2
EAN : 9782956010517
424 pages
978-2-9560105 (15/03/2017)
4/5   1 notes
Résumé :
Arion, l’homme Aigle, est l’élu, le dernier membre de l’espèce régnante d’Ikaré et l’unique espoir d’une planète aux portes de la guerre. Jeune et impulsif, il refuse ce destin imposé.
Rêvant d’une vie libre et sans responsabilités, il décide de s’enfuir en secret avec son symbiote. A son insu, sa disparition sèmera le chaos et précipitera l’avènement d’un règne de terreur sur son monde.
D’aventures en épreuves, de rencontres en révélations, pourra-t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un premier roman avec une âme.
Je n'ai pas l'habitude d'acheter des "premiers romans". A l'heure où avec Internet tout le monde s'autoproclame écrivain, musicien, chanteur, artiste de tout poil, il est trop fréquent de tomber sur un ouvrage sans intérêt, bourré de fautes d'orthographe, et plagiant d'autres auteurs.
Ce n'est bien sûr pas le cas de tous les jeunes auteurs, mais du coup, pour faire le tri, je préfère attendre un second ou troisième roman, pour que l'écrivain en herbe ait le temps d'asseoir sa réputation et montrer la constance de son talent.
Pour le coup, j'ai dérogé à ma règle pour ce livre, suite à la recommandation d'un ami qui connait l'auteure.
Je ne regrette pas ce choix car comme je le note dans le titre, ce roman possède un âme, emporte le lecteur dans un monde plaisant et lui donne franchement envie d'y retourner dans le second tome qui ne saurait tarder.
Qu'on ne s'y trompe pas, l'ouvrage n'est pas sans défaut, mais ceux ci ne gâchent à aucun moment la lecture.

Un des gros points positif, est la quasi absence de fautes d'orthographe. Il y en a quelques unes, mais moins que certains ouvrages professionnels anciens (je pense ici aux recueils "Bob Morane") dont le texte a été scanné sans relecture. Les phrases sont bien tournées, et on ne décroche donc pas de la lecture par la faute de tournures incompréhensibles.
Coté positif aussi pour l'univers crée par Muriel Zeutzius, original et maîtrisé, là encore, malgré les deux points négatifs que j'évoquerais plus loin. Rien de révolutionnaire, mais une idée sympathique qui permet de d'apporter un petit plus à une histoire classique d' "Elu" et de tyran a renverser.

Reste les deux points négatifs dont je parlais ci dessus, qui, je le redis, n'altèrent en rien le plaisir de lire ce livre.

Le premier points concerne la notion de taille. On se trouve ici dans un romans qui se passe sur plusieurs planètes, avec quelques voyages spatiaux. Mais à aucun moment on ne ressent vraiment cette immensité.
Les voyages entre les planètes sont assez réduits, en longueur et en description, et surtout chaque planète présente une population au mode de vie quasi uniforme, ce qui donne plutôt l'impression d'avoir des villes et villages plutôt que des planètes.
Ainsi, Ikaré, avec ses habitants au mode de vie mélangeant le "primitif" (utilisation systématique de la Liane et des arbres), et 'chamanique" (coutumes et tradition, mode de vie pacifique), donne plus l'impression d'être une communauté villageoise plutôt qu'une planète. Ceci étant renforcé par la géographie de celle ci, avec ses quelques îles.

Il est intéressant de constater que si cela m'a un peu perturbé au départ, j'y ai ensuite pris goût, car au final, cela permet à la seconde partie du livre d'avoir une action plus resserrée.

Ce qui nous amène à la première partie du livre, seul réel point noir, mais qui est commun à tout ouvrage devant exposer tout un nouvel univers.

Cette première partie sert donc de mise en place et malheureusement, le fait de façon trop rapide.
Beaucoup de personnages, de situations et de lieux a présenter, ainsi qu'un mode de vie inédit, le tout en trop peu de pages.
Du coup il eut fallu développer plus afin de ne pas laisser le lecteur sur sa faim.
Sans spoiler le futur lecteur, je donnerais ici trois exemples.
Tout d'abord le prologue, qui est très riche, aurait, à mon avis, mérité un plus grand nombre de pages. Sans en faire un roman entier (ou un futur spin off comme c'est le cas de certaines séries où des situations de l'oeuvre maîtresse sont développées dans des romans supplémentaires). Ce qui n'est ici qu'utile à poser les fondations du futur récit est passionnant et laisse un goût de "trop peu"
Mes deux derniers exemples seront du même genre, des situations qui auraient mérités d'être étendues, même si je dois rappeler qu'un second tome doit paraître et que rien, donc, ne me permet de dire si l'auteure ne reviendra pas sur celle ci plus tard.
En premier vient la relation entre notre héros et "Le balafré". Les années passées avec celui ci sont traitées en quelques pages, et hop, au revoir ce personnage au potentiel non négligeable. J'ai cependant bon espoir de revoir celui ci dans la suite du récit.
Pareil en ce qui concerne la relation Fanir et sa "Compagne". Leur présentation donne aussitôt envie d'en savoir plus, de prolonger cet antagonisme et...rien. Juste quelques lignes plus loin dans le récit, et donc qui nous amènes plusieurs années plus tard sans que rien ne se soit produit.

Des occasions manquées qui sont sans conséquences sur le récit principal (peut être, après tout, suis je trop exigeant ou pointilleux et un autre lecteur n'aura t'il pas le même ressenti.)

Quoi qu'il en soit j'ai pris du plaisir à lire ce livre, j'attend le second tome afin de connaitre la fin de l'histoire et je félicite l'auteure pour ce premier ouvrage, en espérant en lire de nombreux autres de sa plume.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quelque part, dans une des nombreuses galaxies de l’univers, au sein d’un double système solaire doté de nombreuses planètes marchandes, la planète Ikaré passait inaperçue. Cette petite planète auparavant vierge et inhabitée ne possédait ni minerais rares ni produits recherchés, les premiers colons, exilés de leur ancien monde et en quête d’un refuge paisible, l’avaient d’ailleurs choisie pour ces caractéristiques. La seule particularité digne d’intérêt de ce monde, depuis sa colonisation, était ses habitants, communément appelés les « Hommes Oiseaux ». Ce nom, attribué par les autres races galactiques dès leur arrivée, avait une explication et une légitimité bien réelle. En effet, chaque Ikaréen et Ikaréenne vivait depuis sa naissance en symbiose complète avec un oiseau. Celui-ci vivait la plus grande partie de son existence dans une poche dorsale protectrice - nommée le Nid – morphologiquement indétectable, qui se développait anatomiquement dès la conception de l’enfant. D’apparence humaine, tous les Ikaréens pouvaient cependant être identifiés comme tels par un tatouage caractéristique de taille variable et d’une grande précision. Celui-ci délimitait toute la surface du Nid et représentait avec un réalisme frappant le type d’oiseau accueilli par l’hôte et se nommait la Marque.
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