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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les auteurs abordent ici un sujet difficile : le suicide d'un enfant de sept ans, mais plus encore la manière dont la famille se délite après ce drame. La fille née ensuite ne se sent pas aimée et accumule les "bêtises", les parents finissent par se séparer...

C'est un sujet important à mettre en lumière, mais c'est tellement triste, surtout que la jeune femme au centre du récit découvre les circonstances de la mort de son frère lorsque son père décède. La mort est omniprésente et la touche d'optimisme des dernières pages ne suffit pas à éclaircir l'atmosphère.

Même si on ne peut qu'être touché par cette histoire, je ne suis pas tout à fait conquise notamment à cause des dessins aux couleurs un peu voilées...
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Zidrou n'avait jamais été personne d'autre pour moi que le père de cet adorable Elève Ducobu que je prenais plaisir à lire lorsque j'étais enfant. le voir impliqué dans une réalisation à destination d'un public plus âgé a donc forcément éveillé ma curiosité. Zidrou s'exprime-t-il différemment lorsqu'il met l'enfance de côté ? Zidrou et moi avons-nous fait évoluer notre façon de penser d'une manière similaire depuis que je ne lis plus L'élève Ducobu?


Soit que j'aie perdu ma capacité d'enchantement, soit que Zidrou s'exprime en effet différemment lorsqu'il s'adresse à des adultes, le Beau voyage n'est pas parvenu à susciter mon adhésion. Entre les deux époques qui m'auront vue lire cet auteur, je n'ai pas dû être assez biberonnée à son langage. Résultat : je suis sevrée.


Ici, Zidrou arrache totalement son costume de faiseur-de-trublions à la manière de Ducobu. Il devient d'une gravité presque pathétique lorsqu'il évoque l'histoire de Léa. Cette jeune fille a connu une enfance difficile : gamine de substitution, née pour « remplacer » son frère Léo mort noyé dans une piscine, elle ne reçoit ni l'affection de son père, trop occupé par sa profession de médecin généraliste, ni de sa mère, trop attristée par la disparition de son précédent enfant. L'amour la déçoit également, qui se conclut tantôt par un avortement, tantôt par la lâcheté, et s'il trouve un remède auprès d'une femme, il lui faudra toutefois investir encore énormément d'énergie pour lui permettre de s'épanouir malgré le regard des autres. La mère meurt, bientôt le père. Bon débarras ? C'est ce qu'on dit… mais en ouvrant le tiroir du bureau de son père, Léa découvre tous les dessins qu'elle avait adressés à son père lorsqu'elle était enfant. Elle découvre aussi des dessins de Léo et finit par dévoiler les secrets familiaux de son enfance.


Le beau voyage ne ment pas et cherche réellement à permettre la progression du personnage vers une plus grande quiétude en passant par le pardon. Toutefois, aussi beau qu'il soit, ce voyage se fait avec le mal de mer, un débordement de larmes, de cris et de pathétique qui donne le tournis. On n'en sort pas particulièrement distrait, pas grandi ni enrichi non plus. C'est une histoire passionnée parmi tant d'autres, qui donnera éventuellement envie de relire les aventures plus bigarrées de L'élève Ducobu.

Lien : http://colimasson.over-blog...
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La mort d'un père, une jeune fille rebelle et un peu paumée, de la nostalgie...voilà les ingrédients principaux de cette histoire à laquelle je n'ai pas complètement adhéré.
Je n'ai pas particulièrement aimé le dessin et malgré le thème qui me semblait prometteur, je ne suis pas rentrée dans la quête de cette jeune femme en mal de reconnaissance.
J'ai eu l'impression de survoler les sentiments de Léa mais sans vraiment compatir à sa douleur.
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D'habitude admirative du travail de Zidrou, j'ai un avis plus mitigée sur cette BD. Je n'ai pas vraiment réussi à me plonger dans l'histoire.
Peut-être à cause de Léa, le personnage principal, pas vraiment attachante au départ. Contrairement aux passages où elle était petite avec son père.
Le récit permet de balayer plusieurs aspects de sa vie, des deuils dont elle a du faire faire, elle ou sa famille, et des conséquences sur sa vie. On ne voit pas vraiment le lien parfois. Ca ne m'a pas aidé à plonger dans la vie de Léa.
On n'est pas sans s'émouvoir de certaines situations, même si elles ne sont pas toutes assez détaillées. Il y a une certaine tristesse et nostalgie, mêlées à de l'espoir.
Je ne suis pas fan du tout du dessin. Ni dans le trait ni dans la colorisation.
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J'avoue être perplexe après ma lecture. Ai-je aimé ce livre ou non, je ne suis pas certain de pouvoir avoir une opinion certaine et définitive. Sur un thème aussi dur, Zidrou avait fait bien mieux selon moi avec Lydie, une merveille.

Je trouve le sujet intéressant à traiter, la mort d'un enfant, et qui plus est, la mort par suicide d'un enfant de sept ans. J'ai moi-même un enfant de cet âge, donc forcément difficile de rester de marbre.
Mais l'histoire est amenée de telle manière, que j'ai eu l'impression d'une certaine superficialité, d'un manque de profondeur et au final un sentiment d'inabouti.

Le sujet est effleuré, on suit surtout l'enfant de remplacement né quelque mois après la mort et devenu adulte qui regarde en arrière, l'histoire familiale à l'occasion du décès de son père.

Un emprunt à la bibliothèque Lévi-Strauss de Paris qui ne me laissera sans doute pas un souvenir indélébile malgré Zidrou dont j'admire le travail. L'explication de son inspiration pour cet ouvrage était elle tout à fait intéressante.
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"Le beau voyage" est tout de même semé d'embûches très dures, si on considère que la fin positive est l'aboutissement d'un cheminement personnel.
L'album démarre plutôt difficilement, on peut avoir du mal à se repérer dans les différents personnages (entre vies trépidantes et instants graves, intimes), et les "moments" de l'histoire (il y a quelques retours en arrière) Mais rapidement on voit où les auteurs veulent nous emmener. Ils nous font découvrir les empilements d'une histoire familiale lourde qui pèse sur la descendance de manière inéluctable.
Il est difficile de rester insensible au sujet et au dénouement.
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Lu dans le cadre du Challenge Petits Plaisirs 2014-2015

Un beau voyage...
Ce n'est pas vraiment ainsi que j'aurais qualifié la longue découverte de ses origine qu'entreprend de faire Léa, jeune femme riche et jolie à qui tout (ou presque) sourit et qui voit brusquement ses souvenirs refaire surface suite à la mort de son père. Peu à peu, les pièces du puzzle s'emboitent et on finit par comprendre l'histoire.
A lire une deuxième, voire un troisième fois pour mieux apprécier la sombre tragédie que nous livre là Zidrou et Springer. Les dessin ne sont pas vraiment ceux à quoi je suis habitué mais j'ai finit par les apprécier.
Un choc.
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Léa anime une émission de télé autour du hip hop. Jeune femme libérée, elle n'a pas hésité à coucher pour éviter de végéter à la présentation de la météo. Un soir, alors qu'elle est en plein ébats avec son amant d'un soir, elle reçoit un appel : son père vient de mourir. Entre flashbacks et récit de son quotidien, on découvre qui se cache derrière cette jolie femme et quel est le lourd secret qui a pesé sur sa vie.

Zidrou continue sur sa lancée de scénariser des histoires plus réalistes, plus intimistes. le beau voyage est de cette veine et nous emmène dans la vie de Léa, la blonde, qui derrière son apparence de femme forte et enjouée cache quelques blessures. La mort de son père réactive les souvenirs de la jeune femme et nous découvrons que la vie de cette famille tourne autour d'un décès familial qui s'avère fondamental dans l'évolution de Léa.
Le passé se dévoile au fur et à mesure au rythme des flashbacks qui ponctue la narration. Un père peu présent, une mère qui n'a pas su l'aimer et est partie sans se retourner, un absent qui hante la mémoire familiale ont laissés peu de place à Léa qui s'est alors affirmée en opposition avec sa famille : photos de charme, lesbianisme, avortement, etc... Menant une vie libérée et provocatrice, Léa s'émancipe à sa façon afin de se rendre peut-être plus visible. Pourtant, à 25 ans, elle peine toujours à avancer. La mort de son père est un choc mais lui permettra enfin de reprendre en main sa propre vie.

Benoit Springer, dont j'avais énormément aimé Les funérailles de Luce, utilise ici un trait beaucoup plus réaliste, plus sobre qui, hélas, ne m'a pas totalement convaincue. Si le destin de cette jeune femme ordinaire nous touche par sa sincérité et ses difficultés retranscrites de manière subtile et sans pathos par Zidrou, le dessin s'avère assez plat et monotone. C'est clair, propre, ça colle bien à la petite musique du quotidien de cette histoire mais je n'ai pas vibré particulièrement devant cet album tout en sensibilité qui, au final, m'a laissé quelque peu froide.
Une belle histoire donc qui ne m'a pas emporté mais qui mérite malgré tout votre attention.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Le beau voyage est la chanson de Boby Lapointe qui a marqué les départs en vacances de la jeune Léa. le beau voyage est également le long et douloureux trajet qu'elle parcourt entre son enfance fracassée par des drames familiaux et sa vie d'adulte réconciliée avec ses blessures de petite fille.
La bande dessinée de Springer et Zidrou traite donc de la résilience. Thème délicat s'il en est avec son potentiel de pathos et de sensiblerie. Heureusement, ce risque est brillamment déjoué grâce au caractère et aux choix de vie affirmés de l'héroïne, confortés par le coup de crayon vif, expressif et tonique de Benoit Springer.
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Le beau voyage est un one shot dramatique imaginé par Zidrou et Spinger dans lequel Léa, animatrice télé, superficielle et provocatrice découvre et comprend lors de la mort de son père, de nombreux problèmes et secrets familiaux qu'elle ignorait encore. Elle se souvient alors de tous ses moments douloureux qui ont forgés sa personnalité.

Le scénario s'acharne beaucoup sur les personnages, l'illustration m'a moins plu, une bd intéressante mais sans plus.
Mais les allusions à Bobby Lapointe sont plutôt chouettes !
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