Les beaux étés, tome 5 : La fugue

« - Eh bien, mon grand, voilà un réveillon de Noël qui restera dans les annales !
- Je… Pardon, Papa. À cause de moi, vous n'aurez pas vu le soleil !
- Ah bon ? Et le sourire de ta maman quand elle t'a retrouvé indemne, c'était quoi selon toi, alors ? »

En cette fin 1979, l'ambiance est un peu maussade chez les Faldérault. Les vacances d'été ont été une catastrophe. Pierre est pieds et poings liés par un contrat qui l'entrave dans sa création. Madeleine n'en peut plus de vendre des chaussures pour une vieille bique aussi acariâtre que ses clients sont pénibles. Quant aux enfants…

Pour finir l'année en beauté et repartir d'un bon pied vers 1980, la décision est prise de tracer la route à bord de cette bonne vieille 4L rouge Estérel, direction le soleil !

Mais Louis, qu'on a connu plutôt réservé jusqu'ici, a bien d'autres projets en tête, comme assister au concert unique des Pink Floyd à Londres. Obligé de suivre le mouvement mais bien déterminé à ne pas renoncer à ses projets, il va profiter d'un arrêt sur la route pour filer à l'anglaise à bord du camion d'une hollandaise…


Se plonger dans un nouvel opus des Beaux étés, c'est un peu comme retrouver des membres de sa famille, des cousins auxquels on est attaché. On est content de les revoir mais on appréhende un peu, se demandant si tout va bien se passer, si le plaisir des retrouvailles sera intact.

Cet été, j'attendais avec impatience ce moment (Le Repos du guerrier) et la façon dont tout s'est terminé m'a plutôt laissé sur ma faim. Cet automne, je les ai retrouvés non sans une certaine appréhension et je referme cet album avec satisfaction.

Des dessins toujours aussi bons, une mimique touchante tellement juste par-ci, des regards qui se croisent rendant dispensable tout commentaire ou dialogue par-là. Et puis tous ces moments bien croqués, bien vus, ces situations et ces dialogues qui sonnent vrais.

Ne boudez pas votre plaisir, retrouver les Faldérault, c'est un peu comme feuilleter un album de famille, regarder des photos, jaunies ou aux couleurs encore vives, faire sien des souvenirs qui ne le sont pas vraiment, se laisser bercer par une petite musique nostalgique.

Les Beaux étés 5, La Fugue… en plaisir majeur !

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Ambiance morose pour la famille Faldérault en cette fin de 1979. Pierre a peu de contrat, Madeleine n'aime pas son travail, et en plus l'été dernier leurs vacances en Bretagne se sont déroulées sous la pluie. Pour essayer de redonner le sourire, c'est décidé la famille part en vacances dans le sud de la France. Sauf qu'il y en a un qui n'est pas content du tout de cette décision : c'est Louis qui avait prévu d'aller au concert de Pink Floyd à Londres.

Encore une nouvelle histoire pour notre petite famille belge. C'est beau, c'est tendre et cela respire les petits problèmes de famille que tout le monde peut avoir à vivre : un boulot pas réjouissant, des difficultés financières, des choix de carrières et des enfants pas toujours sages! En tout cas l'amour et la tendresse qui se dégage de cette série aux touches d'humour ne peuvent que nous réjouir et nous mettre un peu de baume au coeur.

Surprise! Ce tome 5 commence en hiver juste avant Noël.
Et pourtant les Falderault vont quand même mettre le cap au Sud pour oublier une année pourrie : vacances d'été en Bretagne sous la pluie, maladie de Gros Papy, difficultés professionnelles pour Mado et Pierre.
Mais ce n'est pas du goût de Louis qui avait prévu d'aller à un concert des Pink Floyd à Londres, et va faire la fugue qui donne son titre à l'album.
On retrouve dans ce cinquième tome l'humour et la tendresse qui font le succès de cette série, avec en plus en bonus à la fin de l'album un joli conte écrit par la petite Paulette Falderault !

Une fois n'est pas coutume, ce nouveau tome des beaux étés n'est pas consacré aux vacances estivales de la joyeuse famille Faldérault... en tout cas, pas principalement. Car les dernières vacances en août en Bretagne ont été un vrai fiasco... résultat, Mam'zelle Esterel reprend du service pour Noël ! Direction le Sud ! Sauf que le voyage va vite s'interrompre...

J'ai été ravi de retrouver la tribu Faldérault dans ce cinquième tome consacré à l'année 1979. Une famille avec ses petits soucis professionnels, un enfant un peu rebelle... l'histoire, sur une bande-son fréquence Nostalgie (Pink Floyd en vedette), légère et pleine d'humour, se révèle toutefois à mon sens un peu moins pétillante que les tomes précédents. Un début d'essoufflement pour cette série ? J'espère bien que non !

Au bout du cinquième tome, la petite famille est toujours aussi attendrissante. On aime vivre avec eux des aventures du quotidien, avec un peu de nostalgie comme on se souvient de nos propres vacances enfant.
Mais il y a aussi, inévitablement, quelques redondances. Et puis, si l'histoire est très sympathique et touchante, on en voudrait un peu plus. Plus de profondeurs.
Une escapade en hiver, pour ces fêtes de fin d'année. Qui change un peu des ambiances estivaux.
Des personnages hauts en couleurs, drôles, attachants, qu'on aime voir évoluer dans chaque tome, grandir. On les retrouve toujours avec plaisir.
Les dessins sont agréables, avec une certaine simplicité qui va au récit et une colorisation douce.

Me voici de nouveau bien accompagner avec la famille Faldérault pour ce nouveau voyage à la fin de l'année 1979, c'est toujours un plaisir de retrouvé cette famille!

Ici les fêtes de fin d'années approche et Madeline commence vraiment à saturer de son boulot de vendeuse de chaussures avec sa patronne et ses clients exécrables, de même que Pierre qui se rend à l'hôpital rendre visite à son patron, il se rend de plus en plus compte que ce qu'il fait au niveau de ses dessins ne lui plait pas mais il a besoin d'argent donc il accepte les demandes de son patron par défaut.

Et puis il y a les dernières vacances de la famille qui ont été catastrophiques avec un jour de soleil sur 13 jours, Pierre décide donc sur un coup de tête d'emmener quasiment toute la famille au pied levé dans un nouveau voyage improvisé, sauf Julie qui doit rester pour révisé.

Tout ne va pas se passer comme prévu dans périple et au final la famille va se rendre compte que le plus important dans ces voyages et de rester tous ensemble en famille et plus particulièrement dans cet opus en musique également.

Une fois n'est pas coutume, cet épisode des "Beaux étés" se passent...en hiver.
Les vacances précédentes ayant été catastrophiques, les Faldérault partent vers le Sud en plein hiver pour chercher un peu de soleil mais, comme toujours, tout ne se passe pas comme prévu.
C'est toujours un réel plaisir de découvrir un tome de cette série. C'est beau, c'est touchant, on ressort de la lecture un peu ému et le coeur gros...toutefois je trouve que ce tome n'a plus la fraicheur des premiers. Attention, la dynamique étant bonne il est normal qu'elle soit exploitée et cela reste très très agréable à lire. J'ai juste ressenti un tout petit peu de lassitude.

Souhaitant tirer un trait sur l'année pourrie (vacances pluvieuses) écoulée, et faisant fi des impératifs quotidiens (boulot de merde chez Shoe Shoe, obligation de dessiner la série Zagor...) les Faldérault optent pour le soleil en décembre. Direction le sud pour aller chercher le soleil, donc. Sauf que dans la famille Falderault, je veux le fils... et lui il souhaite aller voir Pink Floyd à Londres... 1979, c'est The Wall...

Alors, bardaf ! c'est l'embardée. Pas celle de la 4L mythique de la famille. Celle du fils qui fugue. Vacances foutues, mais la famille y trouve son compte et Pink Floyd aussi... Hey, teacher, leave those kids alone...

Petit condensé de souvenirs, madeleine proustienne par excellence, cette série est un vrai canalisateur d'ondes positives. Nostalgie quand tu nous tiens. J'ai quand même trouvé que le tome manquait de dynamique et d'homogénéité. Cela patine un peu de temps en temps.

J'ai longtemps attendu pour enfin lire ce 5ème tome.... c'est le petit désagrément des médiathèques : il n'est pas rare que la liste d'attente pour profiter des nouveautés soit assez longue. Et je plains, ceux qui attende que j'en finisse la lecture : il m'a été attribué pendant que j'étais en vacances, donc je ne l'ai récupéré qu'après, et je viens de le lire alors que je suis au chaud à la maison pour lutter contre les vilains microbes de l'hiver qui m'ont attaqués il y a quelques jours.... donc pas de retour prévu à la médiathèques avant la semaine prochaine.
Peut être, si j'ai le temps, j'en profiterai pour le relire. Ce n'est pas que je n'ai pas compris, mais je la trouve bien sympathique cette petite famille. J'avoue que l'ambiance en décembre, n'est pas la même qu'en été, et c'est un peu déstabilisant : Dans les autres tomes il n'est question que du quotidien de Pierre puisque les autres sont déjà en vacances et attendent pour partir. Mais là, on découvre toutes les occupations de chacun, les petits boulots et certainement un peu plus les soucis de la vie.
Bref, ils sont toujours aussi attachants.
Par contre, je m'insurge contre les idées reçues sur la météo Bretonne véhiculées dans cette BD....

1979, une année dont les vacances d'été n'ont pas été dignes de finir entre les pages d'une BD.
C'était la Bretagne … destination choisie … mais après le beau temps … un temps pourri pendant 13 jours … juste une heure de soleil.
Alors les joies du camping, des pic-nic, la pêche au bas de l'eau, le badminton sur la plage … tout ça … c'est sous la pluie!
Nous sommes à la veille de voir finir l'année … enfin !
Papa hésite reprendre son rôle de nègre ? Continuer à essayer de créer ?
Maman n'en peut plus de supporter son rôle de souffre douleur de madame la patronne !
Julie est en pleine révisons, Nicole est en plein régime, Louis veut aller au concert historique des Pink Floyd à Londres !
La famille est au bord de la déprime !
Zidrou et Jordi Lafebre vont eux se mettre en quatre pour faire de la fin de l'année une explosion de bons moments où chacun va pouvoir enfin voir le bout du tunnel !