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3,98

sur 459 notes
A l'époque j'ai lu ce livre lorsque j'étais ado. On parlait du phénomène ZYKE. La fièvre de l'or est une maladie contagieuse depuis des siècles. Mais cette chasse au trésor s'avère souvent plus néfaste que bénéfique.
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Lire ORO c'est comme boire des rhums avec un pote qui te raconte son dernier voyage en le grossissant à souhait.... Un régal.
On se fout du style littéraire, de savoir si ce type a fait des études ou s'est inspiré de tel ou tel écrivain. Non il ne fait du Jack London ni du D'Ormesson. Il a peut être emprunté un peu de produit à Sagan mais rien à sa plume.

Il fait du Zyke, de la première à la dernière page on dévore ce livre et le pire c'est qu'on en redemande. On en veut encore plus de la crasse, de la baston, de l'esclavage, de la grossièreté, de la drogue.

Je le conseille vivement
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Beaucoup trop de vulgarités et de situations plutôt invraisemblables pour mon gout.
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biographie romancée et hallucinante d'un aventurier des temps modernes
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Après des passages aventureux sur différents continents (Amérique du Nord, du Sud, Afrique...), Cizia Zykë décide de s'arrêter au Costa Rica.
Personnage hors normes, baroudeur égocentrique, il est à la recherche d'une nouvelle aventure pour faire monter l'adrénaline.
Cette aventure, elle débutera aux abords de la réserve naturelle du Corcovado, dans la péninsule d'Osa, avec de menus trafics d'art précolombien et continuera à l'intérieur même de la réserve à la recherche d'or.
D'abord illégale, elle s'avérera prometteuse malgré les embûches et les coups de poing et de flingue nécessaires pour se faire une place au soleil.
Il décide alors de tenter l'expérience d'une concession dans les règles en s'associant à des pointures locales, proches du régime.
Le succès est peut-être au bout du chemin, mais il n'est pas le seul pourri dans ce coin de la planète.

Cizia Zykë, c'est l'aventurier des temps modernes, un personnage incroyable, prêt à tout pour atteindre ses objectifs.
Intolérant, égoïste, brutal, dur à cuir, macho, hors la loi, drogué à l'herbe, à la coke, aux filles, au jeu, à l'adrénaline, c'est aussi un homme généreux, fiable, un homme de parole et qui n'a peur de rien grâce à une confiance inébranlable en lui-même.
Dans cette aventure autobiographique, il nous emmène dans ses bagages et dans la boue costaricienne où l'on comprend vite que ce n'est ni un enfant de choeur ni un bon samaritain. Il avance à coup de feu, en "embobinant" ses interlocuteurs, avec une énergie et une force hors du commun.
Même si Oro date des années 80, il est encore tout à fait d'actualité et pourrait sans doute être vécu aujourd'hui, même si retrouver un personnage comme Zykë serait une gageure.
Qu'on l'aime ou pas (car c'est aussi une belle ordure) on ne peut qu'admirer la volonté et le courage de cet aventurier qui se dévoile au fil de ses succès et ses défaites.
Oro est le premier livre d'une trilogie autobiographie (Oro, Sahara et Parodie). Cizia Zykë est un baroudeur qui a roulé sa bosse sur plusieurs continents. Après cette trilogie, il a prolongé l'aventure littéraire en écrivant d'autres romans sans rencontrer le même succès.
En parallèle, il a poursuivi ses aventures en Australie ou en Asie notamment. Il a finit par s'éteindre à Bordeaux en 2011.
Il laisse un livre culte, à lire absolument.

C'était le dernier véritable aventurier.

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Avant de de critiquer librement « Oro », il faut mettre un visage sur Cyzia Zyke. Cet homme, c'est une brute, un mastodonte vulgaire invité par Bernard Pivot sur « Apostrophe » en 1985 avec la chemise ouverte, une gitane au bord des lèvres, qui arrivait à tenir Olivier de Kersauson en respect en racontant à demi-mot ses viols et ses meurtres. Voilà, vous savez….désormais, à vous de choisir si vous ouvrez la couverture du bouquin pour découvrir, essayer de comprendre, mais attention….vous ne serez plus jamais vraiment la même personne après cette lecture (les critiques binaires en attestent d'ailleurs).

Qui est cet homme ? Un bandit notoire bordelais, habitué des séjours en prison avant sa majorité. Après ses 18 ans, un légionnaire ultraviolent rêvant d'aventures exotiques, après son licenciement de l'armée on le verra pilleur de tombes en Argentine, et il deviendra aventurier orpailleur en Amérique Centrale, une tranche de vie dont il publiera les mémoires dans « Oro ». Par la suite, on le verra roi des mafieux et homme de main à Toronto dont il racontera les anecdotes dans « Parodie », puis passeur clandestin et roi du marché noir automobile africain, épisode passé à la postérité dans « Sahara ». Il continuera ses pérégrinations criminelles jusqu'à son décès en 2011, avec, en fil rouge, une tentative de carrière littéraire concurrençant les SAS de Gérard de Villiers, dont il ne subsiste qu'une dizaine de navets.

Dans « Oro », Cyzia Zyke devient orpailleur clandestin au Costa Rica. Il s'entoure d'autochtones, des paysans et bandits locaux, et de quelques fidèles occidentaux. Il s'arme, part dans la jungle, et se lance dans cette incroyable entreprise ! A partir de là, on ne peut plus raconter…je vous laisse seuls, partir à la découverte de ce mythe. il s'agit d'une tranche de vie, pas d'un récit en trois étapes intermédiaires. Des viols aux meurtres, en passant par les épisodes de fortune en découvrant des pépites, aux épisodes les plus lugubres et les pertes de milliers d'euros au tripot, en passant par des visites au bordel, aux rendez-vous avec policiers et militaires corrompus, sans oublier la vie dans la jungle, son univers hostile, ses bêtes, ses maladies, ses hommes….ne cherchez pas, il n'y a pas de morale, pas d'happy ending. le récit est cru et relate les quelques années d'orpaillage avant la fuite du pays….poursuivi par des centaines de militaires armés jusqu'aux dents. Certes, cet homme est une ordure, un fou furieux innomable….et même si on ne lui prête pas les traits d'Indiana Jones, il s'agit quand même d'un des derniers aventuriers français.
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Best seller de tout les esprits aventureux.
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On adore ou on déteste! Cizia ne laisse personne indifférent. Ce que j'ai le plus aimé est l'honnêteté du récit, Cizia évolue dans un monde violent où il adosse le costume à la perfection. Il est brutal, cynique mais vrai. Il le dit lui même, il n'est pas un grand écrivain mais un vrai aventurier qui vit sans limites et avec surtout beaucoup de liberté.
Ce monde corrompu, barbare existe, Cizia Zyke n'a aucune envie de nous mentir, il nous le raconte humour et sincérité.
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L’aventure, c’est l’aventure.

Costa Rica, début des années 80. Un voyou fauché, consommateur de drogue, ancien trafiquant d’art pré-colombien et j’en passe, sillonne le Corcovado pour se lancer dans l’orpaillage. Il est accompagné de sa compagne, Diane, et de camarades de fortune. Le long du fleuve, les « oreros » retirent des paillettes d’or de façon assez artisanale et semblent condamnés à une existence harassante et sans avenir. La troupe se lance dans les affaires et embauche des locaux pour une extraction d’or à grande échelle. Là-bas, les différents se règlent à l’amiable ; si ce n’est pas autour d’un verre, c’est à coup de gifle ou de revolver. Il y a un peu de Pieds Nickelés dans leurs histoires, et c’est même désopilant.

Oro, c'est d'abord cette interview dans Apostrophe par Bernard Pivot d'un gars assez balourd qui scotche tout le monde dans son fauteuil. Ensuite il y a le livre. Entre ce qui est vrai et ce qui est inventé, on s'en fout. Zykë arrache tout sur son passage : il se marre, il prend les filles peu farouches qu'il croise dans la jungle, il négocie des terrains à des paysans décérébrés, il magouille avec plus fort que lui, fait fortune puis finit en taule. C'est Tintin au Costa Rica, avec la dégaine de Rastapopoulos et un joint au coin des lèvres. Avec lui, l'aventure c'est à sec, sauf quand il faut s'enfiler du whisky avant d'aller au bordel.

Zykë raconte cette odyssée menée à travers les délires de la malaria, les fumées de joints, les brumes de l’alcool, la pluie et la faim. On se marre car, avec lui, il n’a aucun interdit à part la bêtise et les bonnes manières. Il dynamite tout sur son passage : la corruption locale, les femmes un peu légères, les amateurs d’aventures, les petits chefs, les serpents, les cochons et les imbéciles. Oubliez tous les codes : c’est macho, brutal, hors norme, indécent …

Cependant derrière le récit rabelaisien de cet aventurier contemporain se cache une faille immense. On la devine à travers quelques lignes où il évoque son amour pour Diane et leur fils défunt.

A quoi rime cette aventure ? Creuser le sol pour fuir la douleur est peut-être la seule solution trouvée par ce jouisseur, dur au mal et intraitable. Trouver un filon aurifère fabuleux pour montrer au monde qu’il est malgré tout le maitre du jeu. Cette aventure serait alors une révolte.

Pour le lecteur, ce livre est aussi une pépite. Qui aujourd’hui oserait écrire un texte aussi incorrect ? Phénomène littéraire, Zykë ne s’embarrasse pas du politiquement correct. A lire au moins une fois dans sa vie.
Lien : https://thomassandorf.wordpr..
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Autour d'un verre chez une amie, la discussion part sur les livres. Un quinquagénaire me dit, avoir lu un temps et me nomme le livre qui l'a le plus marqué : Oro. Je m'empresse donc de me le procurer. Et je le remercie. Il m'a permis de découvrir un grand aventurier français décédé en 2011.
Et quel aventurier ! Quel personnage atypique ! Intrigant, fascinant, charismatisme, misogyne, sans scrupule, cynique, flambeur, addiction aux jeux de hasard, fumeur de chichon, bouffeur de la vie sans foi ni loi, arnaqueur, roi de la gâchette quand on le contrarie. Les qualités ? Homme de parole, respecte l'amitié, libre, non matérialiste, de l'humour, non hypocrite.
Cizia Zykë nous raconte son aventure au Costa Rica en 1983 où il devient, en autre, exploitant d'une mine d'or où il dirige (à sa manière) une trentaine d'ouvriers, après avoir été pilleur de tombes précolombiennes. On le suit dans la brousse où l'on rencontre serpents, pépites, ivrognes, prostituées, trafiquants, flics véreux, etc.
Choquée par sa pédophilie et sa cruauté sur les animaux. La mentalité était-elle à ce point différente en 1983 ?
Je pense, que Cizia Zykë on l'aime ou on le déteste. C'est comme sa vie : il n'y a pas de demi-mesure. Ce monde existe…
Si lecture voir apostrophe avec Bernard Pivot. Autre aventurier de la même espèce : Limonov de Emmanuel Carrère.

Quelques jours plus tard : finalement je baisse ma note. Cause : j'ai fait des cauchemars du viol commandité par Cizia Zykë. Cet homme qui considère que certains humains ne le sont pas.


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