Où fuir ?... Où porter ma honte et mes remords ? Errant depuis le matin dans ces montagnes, je cherche en vain un asile, qui puisse dérober ma tête au supplice... Je n'ai point trouvé d'antre assez obscur, de caverne assez profonde pour ensevelir mes crimes.
Oh ! Mon Dieu, je m'en irai ; mais ce ne sera pas du moins sans vous avoir dit tout ce que je pense... sans vous avoir répété que vous êtes un homme dur, méchant, que vous serez abandonné de tout le monde, que vous traînerez une vie languissante et malheureuse, et que personne ne vous plaindra, parce que vous l'aurez mérité... Oui, monsieur, je vous dirai tout cela... Je vous le répéterai cent fois, et puis je m'en irai.