En juin 1794 l'armée d'Italie est en position de porter un coup décisif au royaume de Piémont-Sardaigne et plusieurs plans sont préparés à cet effet. Augustin Robespierre, représentant en mission auprès de cette force, quitte Nice pour faire approuver le projet d'une progression dans la péninsule à Paris. Toutefois son ambition s'oppose à celle du membre du Comité de salut public Carnot...
L'historiographie postule généralement que l'instauration du Gouvernement révolutionnaire aurait été suivie de la suppression du droit des citoyens d'élire et de révoquer les fonctionnaires publics. Or, l'étude de la politique menée par la Commune de Paris et en particulier par son maire Jean-Nicolas Pache infirme ces interprétations.
Le décret du 21 mai-27 juin 1790, voté par l'Assemblée constituante avait réglementé l'administration de Paris. La Commune était divisée en quarante-huit sections dans lesquelles les citoyens qui y habitaient se réunissaient en assemblée primaires ou générales. Il s'agissait d'assemblées électorales censitaires.
Au mois de mars 1793, la situation militaire, l'incertitude politique et la montée des tensions intérieures conduisent à l'adoption de mesures d'exception.