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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'Homme de Constantinople est publié depuis 2013 en portugais et il a fallu attendre 2019 pour qu'une version française soit éditée. José Rodrigues Dos Santos raconte la vie de Caloust Gulbekian, appelé Kaloust Sarkisian dans le roman. On le suit de sa plus tendre enfance à son lit de mort. C'est un vrai roman historique qui traite de nombreux sujets politiques et sociaux. La première partie se passe en Turquie et nous présente la rivalité qui divise les Turcs et les chrétiens arméniens. Ces derniers sont persécutés à cause de leur religion et l'on comprend les fondements du génocide de 1915-1917. Pour ses études, les parents du jeune Kaloust l'envoient en Europe.  Il passe d'abord par Marseille avant d'atterrir à Londres. Là-bas, il se lance dans les affaires et s'assure le mariage qu'il veut grâce à des manigances bien pensées. Kaloust est un homme auquel rien ne résiste. Son intelligence et sa perception du monde lui ouvrent les portes de la réussite : mariage, affaires, politique. 

La deuxième partie du roman aborde des thèmes plus économiques : Kaloust investit dans le pétrole, l'or noir qui fait sa fortune, en même temps qu'il développe une sensibilité à l'art. On fait la connaissance de grands noms de l'époque, tel que Winston Churchill, alors Premier Lord de l'Amirauté. Comme Ken Follett, Dos Santos fait parler d'augustes personnages, ce qui rend le récit réaliste. Les interminables discussions politiciennes sur le pétrole et les capitaux des compagnies pétrolières sont très intéressantes et nous plongent au coeur des problématiques nationalistes de l'époque car le but de l'Angleterre est d'évincer l'Allemagne de la scène internationale. 

C'est un roman aux thèmes différents, des descriptions de Constantinople aux modes de vie londoniens, en passant par les politiques commerciales du début du siècle dernier. Laissez-vous happer par le style à la fois romanesque et journaliste de Dos Santos, et dévorez L'Homme de Constantinople

Seul regret que j'ai eu pendant ma lecture : que l'attrait de Kaloust pour l'art ne soit pas davantage développé. Mais une suite est prévue...

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Mais comment me suis-je retrouvé à lire la biographie romancée de Calouste Gulbenkian ?
C'est très simple, Babelio est passé par là. Merci à Masse Critique Littératures et les éditions Hervé Chopin pour l'envoi de cet excellent bouquin :)
Maintenant, j'attends avec très (très) grande impatience la traduction de O Setimo Selo et La Mano del Diablo !

Oubliez le Dos Santos sur la couverture, L'Homme de Constantinople n'a pas plus à voir avec les Tomàs Noronha qu'avec les Harry Potter (même si on reconnait les accents historiques du codex 632).
Ici, point de course-poursuite avec le Big Bang ou la bombe atomique en toile de fond, mais l'ascension fulgurante de Kaloust Sarkisian, jeune homme que personne ne connaissait, qui voit sa carrière décoller après s'être découvert une étrange passion pour l'argent (et sa prof de français), jusqu'aux plus hauts sommets de la géopolitique mondiale.
Toute ressemblance avec un président s'arrête là, puisque les seuls projeeeeets de Kaloust sont d'avoir main-basse sur le pétrole et les plus grands chefs-d'oeuvre artistiques. En deux volumes, J.R.Dos Santos compte bien retracer avec précision l'épopée Sarkisian.

Amoureux de livre d'action, passez votre chemin. le bouquin fait presque 500 pages mais il ne se passe RIEN. le seul moment où le suspense décolle un peu, c'est quand l'Orient-Express a une heure de retard par rapport au planning prévu. Mais qu'a-t-il bien pu se passer ?? Il a déraillé ?? Quelle catastrophe !!! (vérifiez par vous-même si vous ne me croyez pas, c'est vers la page 250). Dès que Kaloust ouvre la bouche, c'est pour parler pétrole, pétrole, pétrole ou art. D'ailleurs, le bouquin ouvre une perspective de réponse très intéressante sur la question Peut-on apprécier les oeuvres d'un auteur lui-même imparfait ? Et clore enfin le débat Céline ou pas Céline.

Personnellement, j'ai adoré ce livre. le pétrole, d'habitude je m'en bats l'oeil et le flanc gauche, mais comme c'est Dos Santos qui est aux manettes, ça change tout. C'est frais, pétillant et délicieux, et c'est plus sain que du Coca. Que ceux qui reprochent à l'auteur sa prose peu talentueuse dans Tomas Noronha lisent L'Homme de Constantinople ! Moi-même, j'ai été étonné, les métaphores ne sont pas forcément la tasse de thé de l'auteur dans les oeuvres précédemment éditées. Je souhaite qu'il poursuive dans cette voie d'écriture, c'est génial !

En somme, vive Sarkisian, et vive Dos Santos.
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Après Signe de vie paru en France en 2018 chez HC Editions (2017 au Portugal dans la version originale), l'auteur portugais et présentateur vedette du JT José Rodrigues dos Santos revient avec L'homme de Constantinople. Cette fois, l'auteur nous surprend et change tout. Exit son personnage favori, exit les enquêtes historico-scientifico-religieuses. Lettres it be vous dit tout sur ce nouveau livre !

# La bande-annonce

Quelle est cette force qui peut porter un homme jusqu'aux sommets du pouvoir ? Comment un jeune Arménien, né peu avant le déclin de l'Empire ottoman et les prémices du génocide, a-t-il pu devenir l'homme le plus riche du monde, régnant sur le monde naissant du pétrole pendant plus d'un demi-siècle ? Et pour quelle raison cet homme d'affaires intraitable, surnommé « Monsieur 5 % », devient-il le plus grand collectionneur d'art de tous les temps ?

Alors qu'il est sur le point de rendre l'âme, c'est à son fils que ce multimillionnaire si secret va tenter d'expliquer ce qui l'a toujours fait avancer. Cette question qui l'a poursuivi toute sa vie et qu'il pose une dernière fois : « Qu'est-ce que la beauté ? ».

Inspiré de la vie de Calouste Gulbenkian, L'Homme de Constantinople relate le parcours exceptionnel de cet Arménien méconnu qui a pourtant régné sur la géopolitique mondiale – et consacre définitivement J.R. dos Santos comme l'un des grands auteurs contemporains.

# L'avis de Lettres it be

C'est l'un de nos auteurs favoris chez Lettres it be. José Rodrigues dos Santos est un cas à part. Avec La formule de Dieu sorti en 2006 au Portugal et 2013 en France, dos Santos réalisait l'un des plus grands best-sellers de ces 10 dernières années en librairie. Depuis, l'auteur n'a jamais cessé de proposer des textes riches, haletants, fouillés… Une somme incroyable de travail et de recherche pour offrir aux lecteurs une mine d'informations, de curiosités et d'apprentissages. le tout noyé dans des intrigues on ne peut plus rythmées autour du personnage, désormais célèbre, de Tomas Noronha, professeur d'histoire spécialiste en cryptologie qui n'est pas sans rappeler le Robert Langdon de Dan Brown. Et, effectivement, les similitudes sont nombreuses entre les livres de Dan Brown et ceux de José Rodrigues dos Santos. Et si le portugais remportait définitivement la bagarre avec son nouveau livre ?

Une histoire hors du commun, un personnage peu connu du grand public malgré une large empreinte laissée sur son siècle… Dans L'homme de Constantinople, José Rodrigues dos Santos relate de façon fictionnelle la vie du financier arménien Calouste Gulbenkian né en 1869 à Scutari. Comme toujours sous la plume de l'auteur, tout est vrai mais emballé dans un cadre fictionnel extrêmement bien construit. L'auteur quitte ses habitudes pour nous faire découvrir une histoire particulière. Un véritable pari, réussi haut la main !

C'est le retour d'un géant. Un géant du thriller qui montre cette fois une véritable prise de risque en sortant du cadre développé avec plusieurs livres déjà autour de son personnage fétiche Tomas Noronha. Difficile de garder notre objectivité au sujet de J.R. dos Santos après avoir tant adoré Signe de vie, Furie divine ou encore La formule de Dieu. Dans L'homme de Constantinople, José Rodrigues dos Santos change tout en proposant une histoire différente, indépendante de tout le reste. En se concentrant sur l'existence passionnante de Calouste Gulbenkian, l'auteur portugais montre, si cela était encore nécessaire, toute sa maîtrise dans la gestion du rythme, dans la narration et l'enchevêtrement des événements. Une fois n'est pas coutume, on apprend une incroyable quantité de choses au contact de ce livre qui est en vérité un premier volet dont la suite sera à retrouver en librairie l'année prochaine. On a hâte !

Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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L'homme de Constantinople précède Un milliardaire à Lisbonne lu précédemment. On peut lire ces livres séparément sans souci de l'ordre de parution qui est aussi celui du déroulement des histoires.
J'avais beaucoup apprécié Un milliardaire à Lisbonne et me suis donc plongé dans L'homme de Constantinople avec plaisir. Aucune déception. On suit là le jeune Calouste Gulbenkian jusqu'à son ascension dans la fortune. Ce sont des pages de l'histoire des arméniens qui sont la trame de fond du roman. Et l'on s'attache aux personnages de la famille facilement. Il y a le monde des affaires, les relations amoureuses et les autres, la découverte de l'art. C'est tout simplement très bon.
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JR Dos Santos a coutume de rappeler que la fiction est plus puissante que le journalisme pour dire la vérité. Et bien il le prouve sur cette première partie d'une biographie d'un homme qui a bouleversé le marché du pétrole dès la fin du XIXe Siècle et dont le parcours pourrait certainement être passionnant sans même en rajouter.
J'ai pris énormément de plaisir à découvrir ce personnage dont je n'avais jamais entendu parler.
L'histoire de l'histoire : Kaloust Sarkisian a écrit ses mémoires et son fils, au moment où son père va mourir, les découvre avec nous. de sa jeunesse à ses premières affaires, de sa découverte de l'art aux jeux politiques en Arménie, en Angleterre, en Europe et dans le monde, tout enchaîne et le lien que nous tisse JR Dos Santos est tendu juste comme il faut pour avoir un vrai roman accrocheur.
Un roman historique donc, au coeur de l'Histoire et des marchés, qui se finira en 2020 car la vie de cet homme secret est tellement riche qu'il fallait bien plus d'un seul tome pour nous le faire découvrir.
Un excellent 9/10 dans mon échelle de goût, et bien éloigné de mon échelle habituelle de polars sanguinolents.
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Tout d'abord je tiens à remercier les Editions Hervé Chopin et Agnès Chalnot pour leur confiance ! Je dois vous avouer que lorsqu'on m'a proposé ce nouveau roman de J.R. Dos Santos, j'avais pris ma décision avant même de lire le résumé ! Pour moi, cet auteur est une valeur sûr ! Ses romans et sa série Tomas Noronha cartonnent depuis un moment, notamment avec le succès de la formule de Dieu, ils sont même réédités en poche chez Pocket. Pourtant, le résumé de celui-ci ne m'aurait probablement pas attiré venant d'un auteur que je ne connaissais pas, par exemple, je ne suis pas certaine que je me serais penchée spontanément dessus en librairie.

Et ça aurait été une monumentale erreur, vraiment ! Je ne vais pas me cacher que ces quelques opportunités me permettent vraiment de découvrir des ouvrages sur lesquels parfois je n'aurais pas forcément misé et la plus part du temps, c'est une très bonne découverte. Ce nouveau roman de J.R. Dos Santos sort un peu de son registre habituel. Il se classe dans la catégorie des romans historiques, l'auteur s'inspire largement de la vie d'un arménien multimillionnaire: Calouste Gulbenkian. Ce roman raconte sa vie, de son enfance en Arménie puis en Turquie, des études en Europe et de son ascension professionnelle !

J'ai littéralement dévoré ce roman - moins sur les deux derniers jours parce que j'étais débordée à la fac - en une semaine ! Je n'avais qu'une hâte, rentrée chez moi dès que possible et attraper le bouquin pour en savoir plus ! le parcours de cet homme est fascinant, les opportunités qui se présentent à lui, tout autant que son bon sens face aux choix professionnels et "commerciaux" qui se proposent à lui !
On finit par s'attacher à ce personnage qui cherche à s'élever face à un père sévère et déjà très bon en affaire, de gros investisseurs, de fortes personnalités politiques et les enjeux géopolitiques de l'entre-deux siècles !

C'était vraiment immersif et très réaliste, comme d'habitude il y a énormément de travail de la part de l'auteur ! A tel point que j'ai du mal à trouver mes mots pour expliquer le très bon moment que j'ai passé. Au niveau du style, je n'ai rien à redire, comme je vous le disais, j'ai littéralement été happée par l'histoire que l'auteur nous racontait, par cette vie qui se déroulait devant mes yeux d'une façon aussi prenante et passionnante ! L'écriture est fluide, les mots coulent tous seuls, ça se lit très bien !

Une très bonne découverte ! J'ai hâte de lire la suite !
Lien : https://leboudoirbibliothequ..
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Une biographie prenante et rondement écrite.
Du tout bon Dos Santos.
Le début de la vie riche en rebondissements de Kaloust Sarkisian (Calouste Gulbrnkian). Depuis son enfance en Turquie, l'exil de sa famille en Angleterre et ses débuts dans les affaires entremêlés à la fin du XIX ème siècle, le début de l'utilisation du pétrole et les moteurs à explosion.
L'arrivée de la 1ère guerre mondiale....
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Un homme est en train de mourir, son fils arrive. Sur la commande se trouve un manuscrit que le premier a écrit. Son fils est le premier à le lire. C'est un récit qui relie l'histoire de ces deux hommes : Calouste Gulbenkian (Sarkisian dans le roman) et son fils. Homme d'affaires ayant fait fortune dans le pétrole, c'est aussi un amateur d'art (à qui l'on doit la fondation portant son nom à Lisbonne).
J'ai dévoré ce livre !
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Le moment le plus dur dans d'une vie est lorsque l'on assiste aux derniers instants d'un être cher. C'est l'occasion des dernières confidences. Parfois, l'instant du lever d'un lourd secret. le moment des bénédictions et du pardon. le vieux Sarki se meurt. Son fils découvre qu'il avait un manuscrit secret. Et quel manuscrit! Une sorte de testament voire le récit de sa vie. Un récit riche en évènements historiques.

A la suite des personnages, nous entrons dans l'histoire de l'Empire Ottoman. Dans l'histoire des Arméniens. Dans la rigueur de cet empire envers ce peuple. Quel que soit son statut social. Nous découvrons les rapports turco-arméniens. Des rapports bien déséquilibrés. Des rapports d'oppresseurs à oppressés. A travers l'histoire d'une famille, nous découvrons l'histoire d'un peuple: les Arméniens. Un début d'explication à un génocide en préparation. Un peuple en souffrance. de cette souffrance naitra un homme. Une ambition. L'un et l'autre iront loin. Très loin. Calouste jette un regard pétillant d'intelligence sur la destinée des Arméniens dans l'Empire Ottoman. Et son regard est profond. Très profond.

Les actions turques forgent celles de l'homme de Constantinople. Elles lui forgeront une ambition. Démesurée. Une ambition qui fera sa renommée. Il traversera de nombreux pays. Rencontrera de nombreuses sommités. le Monde répondra-t-il à cette ambition démesurée? A sa soif de découverte? A son besoin de savoir ce qu'est la Beauté? le Monde est-il prêt à le recevoir?
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J'aimerais remercier Babelio et les éditions Hervé Chopin d'avoir proposé ce livre lors de la masse critique de septembre. J'avais ce titre dans mon collimateur vu que j'adore les écrits de JR Dos Santos. Ce fut donc un plaisir de découvrir ce nouveau roman.

L'histoire est celle de Kaloust, un arménien expatrié à Constantinople à la fin du 19ème siècle, qui nous raconte comment il en est arrivé à devenir l'un des hommes les plus influant du monde pétrolier à l'aube du 20ième siècle. Ce récit est inspiré d'un homme assez méconnu, Calouste (voyez la similitude des prénoms entre le vrai et le personnage fictif) Gulbenkian, qui a régné sur la géopolitique mondiale. Je n'avais jamais entendu parler de cet homme avant de prendre le livre en main et suis donc enchantée d'avoir pu apprendre autant via cette publication. Car oui, bien que fictive, cette histoire n'en est pas moins éducative ! Un millionnaire qui a très vite appris à faire des bonnes affaires et qui a profité de ses talents de négociateurs ainsi que ses études en ingénierie pour amasser des fortunes colossales.

L'auteur commence son récit en mettant en scène Kaloust comme un vieil homme sur le point de mourir. Lorsque son fils est appelé pour venir lui dire au revoir, il découvre un manuscrit dans le tiroir de la chambre d'hôpital « L'homme de Constantinople » qui relate la vie de ce grand homme depuis son enfance. Contrairement aux autres romans de Dos Santos que j'ai déjà lu, nous ne sommes pas ici dans le cas d'un livre policier - ésotérique ni religieux mais bien dans un véritable roman historique basé sur des faits. le postulat de départ est esthétique : « Qu'est-ce que la beauté ». Kaloust étant un fin appréciateur de belles choses, son parcours nous aide à comprendre comment il a acquis autant de si jolies et couteuses pièces d'art. Toutefois, l'idée de beauté n'est pas le thème principal de ce livre. Non, c'est celui du pétrole, cet or noir qui lui a permis de faire fortune. le pétrole, la finance, la politique… Kaloust était sur tous les fronts et son histoire est véritablement fascinante.

Spoiler :
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