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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Me revoilà en Islande, en automne, dans un hôtel haut de gamme et isolé sur la Côte ouest, où la famille - le clan pour reprendre le titre - Snæberg se réunit pour fêter les 100 ans du patriarche fondateur aujourd'hui décédé. 

On sait bien que l'argent ne fait pas le bonheur et cette famille richissime en est la preuve éclatante ! 

Entre ceux qui manquent de limites dans leur consommation d'alcool, l'ado qui flirte avec un inconnu sur internet (ne serait il pas bien plus vieux qu'elle ?), l'autre ado qui sirote de la vodka et autres alcools en permanence, les souvenirs et jalousies de jeunesse, les oncles aux mains baladeuses, la mère qui rabroue sa fille de plus de 40 ans, les couples qui se délitent, ceux qui se rapprochent, la serveuse qui les mate ... 

Bref un vrai panier de crabes, bien encombré, où les flash-back incessants brouillent la lecture.

On sait dès le début qu'il y a eu un décès, puisqu'une équipe de police investigue.

On sait rapidement qu'une jeune femme a disparu la première nuit.

Mais on ne saura qu'à la fin ce qui s'est passé et qui est le décédé ....

Un roman de 416 pages que j'ai trouvé extrêmement long et globalement ennuyeux. Quelques coupures dans les états d'âme de Petra, les descriptions architecturales de de cet hôtel connecté auraient permis de concentrer avantageusement le texte.

Dommage.

Je remercie NetGalley et les Editions de LA Martinière qui m'ont adressé cet ouvrage 

#LeClanSnæberg #NetGalleyFrance
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Pour fêter les 100 ans du patriarche fondateur de sa fortune, le clan Snaeberg se réunit dans un luxueux hôtel conçu dans le respect de l'environnement par un architecte écolo. Bloc de béton posé dans un champ de lave où se mélangent le gris de la roche et le vert du lichen, le bâtiment dispose d'un salon d'observation muni de baies vitrées pour admirer les aurores boréales sans se mouiller les pieds. Une application permet aux clients de piloter depuis leurs smartphones les éclairages, portes et fenêtres, températures de l'air et de l'eau. le confort moderne quoi !


L'Islande bénéficie d'un fort capital sympathie ; de nombreux voyageurs rêvent de découvrir cette mystérieuse île à l'avant-poste de l'Europe où le sol se fend au milieu des glaciers pour cracher de la lave en fusion, où les légendes sont encore vivaces et la population rude à la tâche. J'escomptais retrouver dans le clan Snaeberg ce subtil mélange, cette atmosphère si particulière, mais il n'en a rien été. D'un décor de rêve, de cette terre de feu et de glace, l'auteure a fait une morne plaine tiède et insipide.


Manque d'originalité dans tous les registres : l'intrigue banale est traitée superficiellement ; le style est plat ; l'écriture simple sur le mode sujet-verbe-complément ; le découpage donne alternativement la parole à plusieurs protagonistes, qui à la fin de leurs chapitres dédiés, laissent entendre qu'ils ont des secrets à révéler, et qu'on va voir ce qu'on va voir. L'intervention des policiers est cosmétique et ne trouve sa justification que dans une révélation poussive en fin d'ouvrage. Mais surtout, les membres de la smala Snaeberg normalement dysfonctionnelle, ne présentent aucun intérêt. Les femmes en particulier jouent les pauvres-petites-filles-riches, à l'instar de Petra : « Les gens s'imaginent qu'avoir de l'argent et de jolies choses fait le bonheur. Pour moi, ça n'a jamais été le cas. de mon point de vue, notre richesse a toujours été un poids plus qu'autre chose ». Ca, c'est dit en montrant le service minimum de la traduction. Lea quant à elle promène son ennui existentiel sur les réseaux et apprend à ses dépens « qu'il y a beaucoup de gens louches sur internet ». Voilà pour l'analyse sociologique.


Sinon tous les personnages sans exception, mâles ou femelles, picolent comme des trous, de la vodka-cranberry pour la couleur locale, ou du champagne. Rarement j'ai lu un roman où l'on s'arsouille autant, en plein dry-january, c'est une vraie provocation :-). Ils sniffent aussi de la cocaïne et/ou avalent des pilules anti-déprime, ou tout en même temps. Parfois un thé glacé au thym arctique agrémenté de sirop de myrtille, toujours pour la couleur locale, apparaît entre deux vomis. S'il leur reste du temps, ils se douchent, se douchent, se douchent avec gels et shampoings au thym arctique et bouleau, et mettent à jour leurs réseaux sociaux.


Au final, une lecture d'autant plus décevante qu'après quelques brefs chapitres et alors que je ne suis pas le génie des alpages, j'avais reniflé la forte odeur du pot aux roses familial maladroitement masquée par celle du thym arctique ! Je sais désormais que je ne lirai pas la trilogie de l'auteure.
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Un polar scandinave de plus.
Assez amusant et original, la famille Snaeberg fait penser à des héros de Liane Moriarty égarés du côté du cercle polaire; et ça ne leur arrange pas le caractère, le climat étant nettement moins agréable que celui de l'Australie
Rien à dire pour l'intrigue. Une narration.alternee et plurielle, procédé de plus en plus à la mode.
Et le truc de la victime dont on ne connait le nom qu'à la fin, moins original qu'on peut le penser, Ruth Rendell pour ne citer qu'elle l'a utilisé au moins deux fois, dans Vera va mourir et dans l'été de Trappelune, deux de ses meilleurs romans par parenthèse
Mais enfin le clan Sn.. ce n'est pas si mal

Ma fatigue intellectuelle actuelle me rend difficile de lire autre chose que des polars. Alors je vais peut-être en essayer un autre de l'auteur
Ah encore une chose: la présentation de la quatrième de couverture trompe un peu sur la marchandise : elle fait espérer quelque chose dans le genre de Festen, alors que ce n'est pas du tout le cas
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Qui n'a jamais eu l'occasion de goûter au plaisir d'un rassemblement familial digne de ce nom? Cette parenthèse "enchantée" où une fois les premières réjouissances dissipées, peut se jouer une véritable guerre des nerfs ?

Ajouter à cela un décor glacial et épuré, une galerie de personnages tous plus gonflés d'égocentrisme les uns que les autres et une bonne grosse disparition bien flippante... Ca y est vous y êtes : bienvenue au quartier général des Snaeberg pour un week-end qu'on nous promet d'anthologie.

Je remercie les Editions de la Martinière et NetGalley pour cette lecture qui s'annonçait sous les meilleurs auspices, et laisse l'art de maitriser le suspense à Eva Björg AEGISDOTTIR : la mayonnaise n'a pas pris et ce n'est pas faute d'y avoir mis de l'entrain.

Le style est direct et efficace, un peu dépersonnalisé à l'instar du roman lui-même et de ses différentes composantes. Une écriture qui se prête plutôt bien au genre par ailleurs, le polar nécessitant de soutenir un certain rythme. A cet égard, j'ai apprécié sa construction, cette alternance de voix au fil des chapitres faisant progresser avec beaucoup de fluidité l'intrigue, une fois les présentations de cet arbre généalogique hors norme passées. Un choix intelligent, ce va et vient servant à merveille le suspense instillé par l'auteure, laissant libre cours à l'imagination du lecteur qui échafaude mille scénarii.

Une tension qui s'est rapidement relâchée et muée en torpeur, avec ce sentiment constant de "survoler", tenant à la manière de traiter les sujets abordés et surtout à la pauvreté des personnages eux-mêmes. Un comble pour cette famille qui pèse ! Entre discours un brin stéréotypés et larmoyants, j'ai eu la sensation de m'enfoncer dans une sorte d'inertie, là où j'aurais aimé me perdre dans les dédales de leurs cerveaux malades ou du reste, dans la beauté sauvage de ces paysages pour reprendre un bon bol d'air.

Les atrocités incestueuses et les rancoeurs d'hier ne parviennent pas à dépasser le stade de suggestion, on reste à l'état d'ébauche et avec cette image d'esprits tourmentés se remplissant inlassablement d'alcool presque par défaut et passant leur temps à se laver comme s'ils voulaient s'extirper de leur condition ou se laver de péchés que le lecteur n'aura pas le loisir d'approfondir.

Je regrette vraiment de ne pas avoir mieux à livrer, j'attendais peut-être trop de cette lecture mais reste persuadée que l'auteure possède les ressources nécessaires à cette entreprise qui méritait juste d'être plus aboutie.
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"Le polar que vous allez adorer"
Et bien, non, je n'ai pas adoré!
J'ai eu du plaisir à le lire non pour la forme : l'écriture plurielle peut être originale et donner différents points de vue de l'histoire mais cela devient récurrent et "le" modèle du moment, donc plus très originale, ni pour le contexte: la fête de famille privilégiée qui cache ses secrets aux uns et aux autres et où l'argent ne fait pas le bonheur, ni pour la fin qui se termine en quelques brèves explications après un long étalage de la vie privée des Snaeberg bien moins glamour que sa vie publique mais parce que le cadre : les Fjords de l'Ouest, sont magistraux et que l'on s'y promène avec plaisir au fil du week-end des Snaeberg.
Cela fait de ce roman une lecture facile qui nous immerge dans le début de l'hiver islandais sur une côte sauvage entre glace et feu.
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Le résumé était prometteur mais le récit n'a pas été à la hauteur de mes espérances.
J'ai quand même lu jusqu'au bout car je voulais connaître les secrets de famille qui pesaient sur les épaules des narrateurs, que l'autrice a semé au fur et à mesure des pages... Malheureusement, ils n'avaient pas grand intérêt et pour celui d'un des personnages n'apporte rien à l'intrigue.
De même pour l'enquête qui émaille les chapitres. Elle est largement secondaire et finit un peu en eau de boudin, j'ai été déçue par l'intrigue.
Par contre, j'ai apprécié la construction narrative qui alterne les points de vue des narrateurs et les moments de l'intrigue (entre passé et présent). Cela donne une véritable dynamique au roman pour aller jusqu'au bout !
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Fan des premiers opus, j'ai beaucoup moins aimé ce dernier polar, centré sur le secrets d'une famille riche et célèbre, où les protagonistes racontent ce week-end familial riche en fêtes et alcools. Peu de place pour l'enquête des policiers qui n'ont droit qu'à quelques pages...
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J'avais de grandes attentes pour ce livre. En lisant le résumé, je m'imaginais déjà retrouver un peu l'ambiance des Dix petits nègres d'Agatha Christie, le dernier huis clos magistral dont je me souvenais.
Le premier obstacle n'est pas de la faute de l'autrice mais m'a fait certainement bégayer dans ma lecture : les noms des personnages. C'est une orthographe que je ne fréquente pas au quotidien, j'ai donc eu du mal à savoir comment prononcer/lire les prénoms (et je reste persuadée que ma prononciation n'est pas du tout la bonne). Une fois les prénoms appréhendés, je n'ai pas vraiment compris la logique derrière le choix des personnages ayant droit à leur chapitre. Je m'explique : on a une dynastie, les Snaeberg, dont les enfants ont donné des petits-enfants et donc des branches remplis d'oncles, de tantes, de neveux, nièces et ainsi de suite. Sauf que sur la vingtaine de membres présentés, moins d'une dizaine a droit à la parole et encore moins a droit à plusieurs chapitres. Ce qui signifie que j'ai eu l'impression de patiner à certains moments puisque tous les personnages n'ont pas les mêmes infos donc on est loin d'une lecture fluide. Plus surprenant encore, en lisant le résumé, je m'attends à entrer directement dans l'histoire. Après tout, la quatrième de couverture nous dit ceci :

"Alors que le temps se détériore et que l'alcool coule à flots, l'un des membres de la puissante famille disparaît. La menace d'un rôdeur sème le doute parmi les convives. Mais le vrai danger ne se trouverait-il pas… à l'intérieur de l'hôtel ?"

Mais au final, je n'ai pas trop compris si la personne disparue mentionnée ici était


Ensuite, pour ce qui est du danger se trouvant à l'intérieur de l'hôtel, effectivement on apprend beaucoup de secrets sur la famille Snaeberg au point de se rendre compte qu'elle est encore plus minée qu'un morceau de gruyère. Je regrette que tous les fameux secrets n'aient pas été abordés en profondeur. A la fin du roman, seule une partie est réglée et la fin du livre donne l'impression qu'un second tome se profile. Si c'est le cas, ce sera malheureusement sans moi puisque je suis loin d'y avoir trouvé mon compte. Dommage.


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