Tu en as lu des conneries depuis 2017.
Les procès d'intentions. Les chicanes, de famille, et pas que. Les fans plus vrais que nature. Si, si. Paraît que t'aimes Hallyday plus fort que les autres si tu l'as vu plus de dix fois sur scène, que tu as canonisé ses mégots de cigarettes et appelé ton chat Tennessee.
Tu les as évitées ces conneries surtout. Autant que possible.
Tu l'as écouté lui, beaucoup, souvent, autant. Que sa voix couvre les pia pia inutiles.
Tu en as entendu des conneries.
Aussi.
Tu pourrais continuer à garder ça pour toi. Quelque part on s'en fout, des mecs que tu admires, et des histoires que tu t'es racontées pour dormir.
Mais là c'est un peu différent. Un peu plus intime. Tu louvoies en général avec l'intime sur les réseaux. Tu atermoies.
Pas cette fois.
Si j'ai fait l'impasse sur les "Ils se sont tant aimés" et autres pisse-copies, racolages morbides et dépeçages médiatiques, cet ouvrage n'a rien à voir. C'est un hommage. A Johnny bien sûr. A la musique aussi. Au spectacle absolument ! le bruit et la fureur !
Les coulisses à travers les mots et le regard de trois géants du spectacle,
Bernard Schmitt,
Jacques Rouveyrollis et
Roger Abriol. Des "familiers" pour certains. Des très familiers !
D'anecdotes en eclats de rire. Des pages pleines de tendresse, de respect, de professionnalisme.
Alors bien sûr, pour ceux qui comme moi ont assisté à quelques spectacles du Grand, comme ils l'appellent, ont bouffé et bu un coup avec les roadies certains soirs (une douce pensée pour Alexander en passant), il y a comme des effluves de nostalgie. Quelques larmes en suspens sur les cils.
Merci Messieurs. Merci pour tous ces soirs où, collée à la barriere, j'en prenais plein les yeux et les oreilles !