Comme son titre l'indique, ce livre est une histoire des lieux parisiens où l'on peut se restaurer et se déshydrater, depuis que la mémoire des hommes se souvient. En effet, ces lieux ont toujours existé, afin de permettre aux voyageurs, aux travailleurs qui n'avaient pas la possibilité de se préparer eux-mêmes leur pitance, de trouver de quoi se nourrir et s'abreuver. Ces lieux devinrent, alors que la pensée s'illuminaient l'endroit où l'on pensait, et où l'on refaisait le monde. Ainsi, ils devinrent les Cafés Littéraires, où les grands esprits et les grandes plumes se retrouvaient des heures durant. Toute la vie intellectuelle se retrouvait à Paris dans ses grands cafés, célèbrent dans le Monde entier.
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Le livre illustre bien la formule d’Honoré de Balzac selon laquelle «le comptoir d’un café est le Parlement du peuple» et invite à une balade dans la capitale en forme de tournée générale.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citons Le Cochon à l’Oreille, installé depuis 1900 au 15 rue Montmartre, au rez-de-chaussée d’un immeuble du XVIIIe siècle. Successivement Halles Bar et Singe Pellerin, il recèle des faïences de la Manufacture d’Hippolyte Boulanger, à Choisy le Roi, qui rappelle la vie au Halles à la Belle Epoque. [p. 318]