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Valérian et Laureline

Série de 23 livres (En cours). Écrite par Pierre Christin (22), Jean-Claude Mézières (22),


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Dernières critiques
Valérian et Laureline, tome 6 : L'Ambassadeur..

Non vraiment, même cinq ans, je ne comprends pas. Impossible de comprendre comment notre Besson national a pu se planter à ce point en adaptant une BD à ce point génial pour en faire un tel nanar interplanétaire ! Échec total au box-office, ‘Valerian et la cité des milles planètes’ n’a même pas réussi à rembourser ses frais de production – prohibitifs il est vrai. Dommage car il y avait d’excellentes idées, et une identité visuelle forte. La séquence du marché situé dans une autre dimension notamment, avec ses caricatures de touristes américains, commençait brillamment… Et malheureusement se transformait en simple scène d’action avec fusillades et courses poursuites.



Comme à peu près tous les passages du film en fait (et comme un peu tous les films de Luc Besson maintenant en fait). Des mises en scènes réussies, des idées qui fusent… Et qui donnent de la bagarre, des courses poursuites, encore de la bagarre et encore des courses poursuites, sans oublier des bagarres et des courses poursuites. On ne peut pas franchement dire que toute la subtilité et l’élégance de l’histoire d’origine résistaient à un pareil traitement. Et avec ça les incohérences qui s’empilent (bravo aux Mühl pour leur sens très aigu des affaires), les caméos qui tombent comme des cheveux sur la soupe, les retournements qu’on voit arriver à des kilomètres… Bref tous les poncifs de la série B, mais avec deux tours Eiffel en budget.



Mais le plus gros problème était bel et bien au niveau des deux personnages principaux. On a d’un côté Valerian, soldat par essence en permanence tiraillé entre sa loyauté indéfectible à Galaxity et son honnêteté et son sens de l’honneur qui se heurtent aux nécessités du service. De l’autre Laureline, née au Moyen-Âge, recrutée par Valerian au cours d’une de ses missions, au tempérament beaucoup plus indépendant et rebelle. Et on se retrouve avec un Valerian transformé en gros lourd intergalactique, incarné par un Dane DeHaan à l’air vaguement nauséeux, flanqué par une Cara Delevingne (Laureline) en permanence renfrognée. En même temps on la comprend, c’est l’album où elle occupe enfin le premier rôle, et le film la ravale au rang de second couteau !



J’ai donc ressenti comme une certaine trahison envers cet album, dont l’adaptation se serait bien accommodée de moins de budget et de plus de finesse narrative. Il faut dire que c’est l’un de ceux où l’histoire est la plus travaillée : l’enjeu, c’est la gouvernance de l’espace ! D’un côté, une SDN du cosmos empêtrée dans ses lenteurs et sa corruption ; de l’autre la Terre, une puissance jeune, ambitieuse, avide, prête à mettre de l’ordre dans tout ça – et à imposer un nouvel ordre (oui les années 70, US go home, la guerre du Vietnam…) Puis une découverte de multiples cultures, d’une inventivité telle qu’on ne peut que s’incliner devant son créateur. Et pour finir en beauté, une réflexion sur le contraste entre puissance technologique et puissance de l’esprit, la notion de grandeur et le renoncement volontaire à la puissance. Les phylactères possèdent même à plusieurs reprises une dimension poétique surprenante.



Il y avait, je pense, matière à réaliser un film fondateur de la science-fiction. Condenser plusieurs albums en un seul, rappeler au passage l’antériorité de la BD sur Star Wars, faire pourquoi pas une première partie plus centrée sur Valerian et une deuxième sur Laureline, aurait été, je pense, plutôt simple. Ajouter un peu de second degré et d’ironie, un minimum de cohérence dans le scénario et une certaine richesse dans les personnalités (dans la BD Laureline est une paysanne du XIIIème siècle, et Valerian hanté par la peur de la disparition de la Terre…) aurait été la cerise sur le gâteau.
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Valérian et Laureline, tome 6 : L'Ambassadeur..

Valérian tout un programme que cette aventure sur fond du cinquième élément. Sauf que c'est plus Laureline qui est bien mise en avant dans cette aventure. Cela n'est pas sans nous rappeler un très vieux film dans le genre de Barbarella.



L'univers de Valérian pourrait être un regroupement des genres comme Star Trek, Star Wars voire même Dune. Sauf qu'au lieu de reprendre les codes ici on les cassent.



Cette BD qui est une découverte pour moi est tout de même fort sympathique et me donne envie d'en découvrir bien plus. Un Space opéra en BD qui a un certain charme esthétique.
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Valérian et Laureline, tome 2 : L'Empire des ..

Je connaissais un peu l’univers de Valerian et Laureline mais très peu.



Première lecture donc. Et dans un album de 1971… Les dessins, les textes, les polices utilisées, renvoient à une époque plus ancienne de la bd.

Ça a son charme. :)



Et l’histoire est très prenante, dynamique. Une bonne découverte !
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Valérian et Laureline, tome 4 : Bienvenue sur..

Voilà une situation quelque peu inconfortable.



Vous découvrez une planète vierge de toute population et débordant de richesses à exploiter. Vous vous y installez et fournissez la fédération spatiale en matières premières et produits finis de toutes sortes. Tout roule.

Et puis, bing, le caillou dans la chaussure.

La planète n'était pas vierge, en fait. Ses habitants étaient simplement partis quelques siècles en voyage interstellaire.

Car ces habitant vivent des éternités, comparé à vous.

Et, clairement, la production, l'économie, ils s'en battent la corne qu'ils ont au milieu du front. Ce sont de joyeux garnements, quelque peu désinvoltes de votre point de vue.



J'ai bien plaint Valérian dans cette histoire, obligé qu'il était de faire respecter l'ordre de son gouvernement spatial et en même temps de respecter les moeurs de cette nouvelle espèce intelligente. On sent de quel côté son coeur balance, mais il se doit de respecter le système aussi. Laureline s'en fiche, elle, du système. Toujours réfractaire à l'autorité et amatrice de liberté, elle prend fait et cause direct pour les « nouveaux ». Son côté caution morale m'a un peu agacé. Elle bat froid Valérian tant qu'il n'agit pas avec autant de désinvolture qu'elle, et retourne dans ses bras quand, enfin, il trouve une solution en faveur des autochtones d'Aflolol.



Mais ces Aflololiens sont amusants. de vrais éléphants dans un magasin de porcelaine. Des Gaston Lagaffe version éternels. J'imagine de Mesmaeker en train d'essayer de leur faire signer un contrat, lol.

Le comportement des Terriens à leur égard n'est guère chaleureux, ce n'est rien de le dire. On les parque. On les oblige à travailler. On imagine bien que, s'il était permis de les abattre, cela aurait été fait.



Christin et Mézières égratignent notre mode de vie industriel et soupirent après une vie plus simple.

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