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Critiques de Ai Yazawa (593)
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Nana, tome 1

Nana est un manga qui relate deux histoires.

La première est l'histoire d'une jeune fille Nana, étudiante en art, au cœur d’artichaut qui fond comme neige au soleil pour tous les jeunes hommes charmants.

La deuxième est l'histoire d'une autre jeune fille prénommée Nana, chanteuse pour un temps, plus mâture,elle vit une belle histoire d'amour avec le guitariste du groupe.

Deux histoires d'amour offertes au lecteur l'une après l'autre avec des perspectives d'évolution. positives, on l'espère pour ces héroïnes attachantes qui n'ont pas toujours eu une vie facile.

Ce manga est à recommander pour ceux et celles qui ont gardé une âme romanesque.

Un graphisme et une énonciation parfois difficiles à appréhender toutefois. Deux histoires très simples.
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Nana : Illustrations

J’ai la version originale, achetée bien avant que la maison d’édition française Delcourt ne le sorte. A l’époque impossible de patienter, surtout qu’il était assez rare de voir les artbooks des manga publiés en version française. Chose qui s’est un peu démocratisée depuis lors.



Pour moi, cet artbook de Nana, appelé 1st illustrations, est avant tout un objet collector. Déjà de part son aspect. Un peu comme pour un vinyle, l’artbook est dans une pochette cartonnée dans des tons noirs, rouges et sable qui donnent le ton. On reste dans une ambiance rock musicale. Un très bon point et une idée originale. Le format est aussi assez hors normes. La quasi-totalité de mes artbooks sont plus grands mais en même temps, je le trouve plus facilement manipulable et il y a un côté un peu plus intimiste.



Quand on ouvre enfin l’objet, nous n’avons droit qu’à des illustrations. Pas de blabla, tout pour les yeux. Et encore une fois, c’est plutôt chouette. Les dessins de Yazawa senseï sont classés par chapitre : Nana, Hachi, Trapnest, les couples, Nana et Hachi, Junko et sa bande, The Blast. Quelques inédits, à l’époque, mais la plupart des images sinon étaient déjà apparues, notamment sur la toile. Il n’empêche qu’avec la qualité du papier, c’est un plaisir de découvrir et redécouvrir ses images. De l’illustration classique à celle plus stylisée, ce que j’apprécie vraiment c’est la liberté et le changement d’univers à chacun des dessins. Ai Yazawa est douée, cela ne fait aucun doute.



Il est encore commercialisé, alors si jamais vous êtes fan du manga Nana et que vous avez la chance de tomber dessus, n’hésitez pas !
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Nana, tome 1

Nana Komatsu fréquente l'école d'arts de sa petite ville de province avec son amie Junko. C'est là qu'elle fait la connaissance du séduisant Shôji dont elle décide de se faire un ami. Depuis toujours Nana tombe amoureuse au premier regard, souvent d'hommes plus âgés qu'elle et souvent sans être aimée en retour. Sa dernière liaison, avec un homme marié qui l'a quittée pour aller travailler à Tokyo, l'a bouleversée et elle a décidé de soigner son coeur d'artichaut en cultivant l'amitié plutôt que l'amour. Mais Shôji réussit à la convaincre qu'ils sont plus que des amis et quand il part étudier à Tokyo, elle décide de le rejoindre dès qu'elle aura économiser la somme nécessaire pour subvenir à ses besoins dans la capitale.





Nana Ôsaki habite une petite ville du bord de mer. Elle est la chanteuse des Blast, un groupe de rock amateur et vit avec Ren, le guitariste. Quand ce dernier est appelé à Tokyo pour se joindre aux Trapnest, un groupe qui cartonne, elle est dévastée mais n'en montre rien. Elle décide de partir elle aussi pour la capitale, non pas pour rejoindre Ren, mais pour tenter de percer en tant que chanteuse.





Un tome qui présente les deux héroïnes qui ont en commun de porter le même prénom et d'aller tenter leur chance à Tokyo. A part cela, elles sont très différentes. Nana K. semble frivole, un peu immature alors que Nana O. a eu une vie plus difficile qui lui a forgé le caractère. Les suivre dans leur future vie tokyoïte va sûrement être passionnant. En attendant, ce premier tome se dévore comme un roman et on attend avec impatience l'inévitable rencontre entre les deux Nana. A lire.
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Nana, tome 1

Aux premiers abords, j'avais été intriguée. Par la couverture, les silhouettes solitaires, les flatteries d'autres lecteurs. Mais je n'avais pas osé ouvrir cette oeuvre. Nana est un manga fabuleux. Les mots ne suffiraient pas à décrire les émotions qui m'ont envahie lorsque j'ai enfin lu le premier volume. Vous pensez que j'exagère. Deux jeunes filles extraordinaires. La première à première vue horripilante à tomber toutes les secondes amoureuses d'un homme qui ne lui convient pas, la deuxième forte et indépendante dont le cœur est brisé par un amour passionnel. Elles sont touchantes à leur façon, adorables, attachantes.



Nana sort des sentiers battus, c'est indéniable. C'est une oeuvre à fleur de peau. On pourrait même dire que la suffrance des personnages, plus touchants les uns que les autres, est en fait la trame de l'histoire. Il est difficile de rester de marbre devant cette palette incroyable de sentiments. Mais le plus génant dans ce manga reste son réalisme prenant de la vie. Même si les personnages ont une vie hors-norme, on ne peut voir à travers toutes les pages que le reflet de la réalité. Yazawa semble amère de cette vie douloureuse et agassante de désillusions.



On plonge dans un cercle vicieux où l'envie de lire entraîne un certain dégoût devant tant de noirceur. On espère une seule chose que toute cette douleur trouve enfin une porte de sortie, un peu de bonheur. A travers une narration sublime et touchante, l'auteur nous offre donc une oeuvre assez avangardiste qui mérite plus que tout de finir ses jours dans une bibliothèque à la vu de tous, avec ses pages humides de larmes et froissées par d'inombrables lecture.
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Nana, tome 2

Le premier tome était vraiment un tome d'installation et c'est dans celui-ci que commence vraiment l'action. Je retrouve au fil des pages l'ambiance de l'anime et l'on fait la connaissance un peu plus des deux Nana.



La première est plutôt rigolote même si parfois elle est un peu agaçante. Elle est le stéréotype même des personnages féminins de manga : plutôt jeune et jolie, naïve et ingénue, qui passe du rire au larmes en deux temps trois mouvements et qui est un vrai cœur d'artichaut. Par contre la seconde Nana m'intrigue beaucoup et j'espère qu'elle sera davantage mise en avant car j'ai vraiment envie d'en savoir plus sur elle. Elle est mystérieuse et ne parle que très peu.....



C'est dans ce tome si que la collocation commence entre elle et ça promet des belles histoires pour la suite. J'ai hâte de découvrir les prochains tomes en espérant qu'il s'y passera un peu d'action car avec 21 tomes il ne faudrait pas que le lecteur s'ennuie. Pour l'instant ce n'est pas le cas et l'on passe même un excellent moment.
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Paradise Kiss, tome 3

Un troisième tome dans la lignée du second. On suit beaucoup plus le destin de Yukari, même si celui de Paradise Kiss est indéniablement traité en parallèle. Si aux premiers abords, le manga semblait assez léger, ce n’est qu’une façade. De nombreux sujets sont mis en avant, des sujets de tous les jours, certes, mais qui n’en restent pas moins « sérieux », voire douloureux. J’aime beaucoup la tournure que prend l’histoire d’ailleurs. Ai Yazawa met de moins en moins en avant le côté « frivole » pour vraiment attaquer le fond du problème de sa série. Et elle arrive à le traiter de façon pertinente et vraie.



Yukari se trouve une nouvelle fois face à des choix, disons décisifs. Déjà vis-à-vis de son futur. Elle semble bien décidée à suivre une carrière de mannequinat. Certains pourraient le voir comme une décision frivole, mais la jeune femme semble y trouver une réelle passion et aussi un plaisir qu’elle n’a jamais ressenti dans ses études. Elle le fait de plus pour elle-même et pas pour rendre sa mère fière. Sa rébellion vient d’ailleurs entièrement de là. Elle souffre depuis longtemps de ne pas être assez parfaite et le manque de communication avec sa mère n’a fait qu’accentuer le problème. Du coup, on se retrouver face à deux points de vue qui sont mis en lumière par George et Hiro. L’un voit cela comme une bonne chose vu que c’est ce que veut Yukari. L’autre, au contraire, s’inquiète voyant au-delà, ayant une vision plus terre à terre, pragmatique. Et le parallèle ne s’arrête pas là, car les deux jeunes hommes sont aussi deux futurs amoureux à l’opposé pour notre jeune héroïne.



Encore une fois George se montre parfois adorable, mais il a une vision des femmes écorchée par sa mère. Du coup, il y a immanquablement un conflit. L’auteur soulève aussi un autre point. Notre éducation et l’influence que nos parents ont sur notre futur. C’est très intéressant et cela nous permet de nous interroger encore plus. Hiro, comparé à tous les personnages, semble celui qui est le plus stable. Son père dans Gokinjo avait aussi ce rôle de pilier. Encore un autre parallèle.



Il est aussi très plaisant de voir une autre trame se profiler à côté. Le trio Arashi, Miwako et Hiro a un côté sentimental pour moi dans le sens où il me rappelle Gokinjo encore plus. Mais pas seulement. Les personnages sont beaucoup plus développés dans ce tome trois et je les apprécie encore plus. Arashi notamment se retrouve être le plus sérieux, le plus sensé. Alors que son apparence et ses sautes d’humeur peuvent nous faire présager le contraire. Son amitié et son inquiétude vis-à-vis de Yukari sont adorables.



Les choses vont vite, la série ne faisant que cinq tomes, mais il y a une réelle qualité autant dans le graphisme que dans le traitement des sujets.



La fin nous laisse présager des changements. Des changements qui vont probablement en ébranler plus d’un.
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Nana, tome 2

Les deux Nana sont enfin prête à tout quitter pour une nouvelle vie à Tokyo et le hasard les met en présence l'une de l'autre dans le train qui les conduit vers la capitale. Elles se quittent sur le quai de gare mais le hasard, ou le destin, n'en a pas fini avec elles et elles se retrouvent à visiter le même appartement. Alors pourquoi ne pas tenter la colocation? Petit à petit, les deux Nana s'installent, s'apprivoisent et apprennent à vivre ensemble.





Deuxième épisode de la vie de l'enthousiaste Nana K et de la plus réservée Nana O. La première a retrouvé ses amis et surtout Shôji, son amoureux mais elle veut changer, devenir indépendante et se débrouiller par elle-même. Elle a peur de faire fuir Shôji si elle se montre trop envahissante. Nana O. s'accommode des excentricités de sa nouvelle amie. Plus mûre, plus sûre d'elle, elle la prend un peu sous son aile mais sous ses grands airs on la sent fragile et, même si elle n'est pas prête de l'avouer, cette amitié lui fait du bien.

Très différentes mais finalement complémentaires, les deux Nana sont au début d'une grande et vraie amitié. On est pressé de les voir évoluer et s'adapter à leur nouvelle vie. Vite la suite!
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Paradise Kiss, tome 2

Un second tome toujours aussi intéressant. Il approfondit beaucoup plus la personnalité de Yukari mais aussi les relations entre les différents personnages. La société japonaise est aussi mise à mal. On se retrouve avec le cadre rigide nippon concernant les études, les apparences, le manque de liberté incarné par la famille de notre jeune héroïne. Et en face, la liberté, l’égocentrisme de nos étudiants en art. Bien entendu, c’est un peu caricatural et il y a beaucoup de nuances de la part de Ai Yazawa. On voit que Yukari est oppressée par ce qu’on attend d’elle. Elle se retrouve face à une mère intransigeante qui ne communique pas du tout avec elle et inévitablement, c’est le clash. Yukari nous apparaît vraiment comme une adolescente pré-formatée dont l’éducation et le milieu la poussent à des choix prédéfinis. C’est difficile à voir, surtout que la jeune femme en souffre beaucoup, mais d’un autre côté, on peut comprendre la mère de Yukari.



Car justement en face, nous avons nos jeunes artistes qui au premier abord paraissent libre. Certes, libres d’avoir choisi leur voie, mais en fin de compte, ils ont encore plus de choses à prouver, et à travers les yeux de Yukari on se rend compte que toutes ces paillettes, toute cette fantaisie ont un prix. Miwako, Isabella, Georges, Arashi sont conscients de ce qu’ils ont choisi. Après, la mangaka ne rend pas cela anxiogène pour autant. Il y a une légèreté qui est toujours plus ou moins présente.



Là où les choses se compliquent, c’est au niveau des relations. George et Yukari sont l’exemple le plus flagrant dans ce tome. J’aime beaucoup George. C’est un personnage qui a beaucoup de qualité mais au final, il n’apportera rien de bon à notre héroïne. Et nous le voyons dès le départ. Cependant, avec tous les bouleversements que Yukari subit dans ce tome, cette relation en est le reflet parfait. A voir donc par la suite. J’avoue que j’aime bien la dynamique de ces deux-là, mais je n’y crois pas trop sur le long terme.



La fin du tome est par contre enthousiaste. D’une part à cause de la tournure que prend le futur de Yukari, et d’autre part parce que nous retrouvons Tsutomu et Mikako ‼ J’adore revoir les anciens personnages de la saga Goginjo !
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Paradise Kiss, tome 1

Lorsque ce spin-off/suite de Gokinjo est sorti, je n’ai pas hésité une seule seconde. J’avais adoré les histoires de Mikako et de ses amis, l’ambiance douce amère, l’humour mêlé à des situations parfois tristes et mélancoliques, la pointe de folie propre aux créateurs. J’espérais retrouver cette ambiance dans Paradise Kiss et ce premier tome me donne bon espoir.



Nous ne retrouvons pas les personnages de la première saga, physiquement parlant, mais ils sont cités à de nombreuses reprises (j’espère de petites apparitions de temps à autres tout de même). La nouvelle bande ne nous est donc pas totalement inconnu. Nous retrouvons la petite sœur de Mikako, Miwako qui ressemble énormément à sa grande sœur, même si Miwako semble plus fragile. Arashi est le fils de Risa, Hiroyuki. A cela s’ajoute bien entendu de petits nouveaux : …, rebaptisé Caroline, George et Isabella. Un petit groupe riche et complexe qui donne tout de suite le ton. Sans compter que ce premier tome est dense, très dense. Difficile de se dire qu’avec quelques pages, on puisse glaner autant de choses, mais si. Et cela sans que ce soit oppressant. Les situations respectives et les personnalités de chacun sont tout de suite mises en place. C’est plaisant et toujours très bien tourné. Graphiquement parlant, on retrouve le style de Ai Yazawa : élégant, fin, avec un touche sur les détails et aussi ce côté sombre dans l’épaisseur des traits qui rajoute un côté de noirceur si je puis dire. Le style est aussi plus travaillé et on se rapproche de la qualité de Nana, où le niveau est plus abouti pour moi.



Côté histoire, on replonge dans celui de l’école d’art et aussi de nos étudiants. Le groupe de quatre amis est spécialisé dans la mode et ils préparent leur défilé de dernier année. Le stress, leur avenir respectif, les choix qu’ils vont devoir faire planent déjà sur l’histoire. A cela s’ajoute Yukari, notre jeune étudiante bien sous tout rapport qui elle aussi se prépare au grand saut avec le choix de son université et surtout ses concours. Le personnage tranche vraiment avec les autres, et ce choc des « cultures » ainsi que les différences d’âges donnent encore plus de punch au récit. Les préoccupations de chacun sont différentes mais il n’en reste pas moins qu’elles ont leur importance. Il y a aussi ce futur incertain qui se profile : anxiogène, inconnu, et qui peut tout changer. Des sujets assez profonds qui sont ponctués de temps à autre par des touches plus frivoles et légères. On retrouve bien entendu des romances, plus ou moins complexes, des conflits, des prises de conscience, des retrouvailles. Des thèmes qui sont chers à Ai Yazawa.
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Paradise Kiss, tome 4

Je crois que jusqu’à présent, ce tome quatre reste mon préféré. Il y a une certaine sérénité qui plane tout au long de ce tome et ce n’est pas pour me déplaire. Non pas que les autres volumes de la saga n’étaient que tension et angoisse, mais on arrive à un tournant qui fait que les esprits sont plus apaisés par rapport aux différents conflits intérieurs comme avec d’autres protagonistes.



Yukari poursuit son petit bonhomme de chemin. Elle a gagné en maturité, sans pour autant être devenue une jeune femme épanouie et sûre d’elle. Cela prend du temps, et Ai Yazawa n’en fait pas une super héroïne de but en blanc. Un point pour elle. Yukari a toujours ses défauts, ses doutes, mais elle a aussi pris conscience de tellement de choses. C’est un plaisir de la voir évoluer, même si quelque fois, elle se montre un peu tête brûlée, impatiente et capricieuse. Ce ne sont pas non plus des défauts qui sont surexposés, ce n’est que par petit touche. Ils sont agaçants mais cela donne un bon équilibre au personnage. Elle se cherche toujours, doute encore mais essaye et va de l’avant. Et j’apprécie ce genre de personnage. Elle a de très jolis moments dans ce tome.



On ne peut pas parler de Yukari sans parler de George. Il change aussi, ou disons qu’il se montre plus. Ses sentiments pour Yukari prennent plus de place et il arrive à les exprimer de façon à ce que la jeune femme les comprennent. Je suis toujours persuadée que ces deux-là ne sont pas faits pour être ensemble, mais leur couple est très souvent mignon et je pense qu’ils ont, en un sens, une bonne influence l’un sur l’autre.



Il y a aussi le fameux défilé. Waouh ! Ai Yazawa nous en met pleins les yeux, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais elle n’enjolive pas non plus les choses. Le défilé en lui-même est superbe (on ne voit que la robe de Paradise Kiss mais la présentation est magnifique), et le plus important, à mon goût, est l’après. Les résultats et les enseignements que les étudiants en tire sont pour moi une très bonne leçon de vie. Je ne m’attendais pas à cela mais je trouve en définitif que c’est parfait. On comprend notamment que George est un créatif d’exception, mais qu’il a des défauts. Son perfectionnisme et aussi le fait qu’il passe tant de temps à créer et ne voit pas le côté business prouvent qu’il a encore des choses à apprendre. Il y a une leçon d’humilité et de réalisme qui sont tops.



J’ai hâte de voir comment la mangaka a décidé de finir sa si courte série.
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Nana, tome 3

Peu à peu, la nouvelle vie des deux Nana s'organise. Nana K. découvre les contraintes de la vie d'adulte, elle doit apprendre à gérer son budget et trouver un autre travail après la fermeture de la boutique qui l'employait. Cela ne l'empêche pas de tout faire pour aider Nana O. à monter un groupe, c'est elle qui déniche Shin qui va très vite s'intégrer et démontrer son talent. Joyeuse, enthousiaste, Nana K. nage en plein bonheur. Elle est loin de se douter que rien n'est jamais parfait et que le coup va venir de celui qu'elle aime et en qui elle a toute confiance...





Troisième tome des aventures des deux Nana à Tokyo et je suis toujours aussi enthousiasmée par ma lecture. C'est qu'on s'y attache à ces deux Nana! Ma préférence va à Nana O. qui est plus mature, plus cool et moins conventionnelle que sa colocataire qui peut paraître un peu puérile. Mais elle fait des efforts et gageons que le "coup dur" que lui réserve la vie va lui mettre un peu de plomb dans la tête. Rendez-vous donc au prochain tome pour voir comment elle gère la situation.
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 2

Les choses se poursuivent lentement dans ce tome deux. Les sentiments de Mikako deviennent de plus en plus clair et elle a du mal à y faire face. C’est assez intéressant de voir comment elle réagit lorsqu’elle apprend que Tsutomu est amoureux d’elle. C’est mignon comme le reste du tome, mais Ai Yazawa explore aussi un côté plus profond des relations et des sentiments. Notre héroïne est confrontée à différentes situations qui lui font comprendre qu’il n’est pas évident, même avec ses amis proches, d’être honnête. Nous avons toujours cette peur d’être jugé, de ne pas être compris, de perdre la personne à qui on va se confier. Tout le monde ressent cela mais il n’est pas évident de faire le premier pas. Et Mikako réagit comme une enfant lorsque cela lui arrive, elle se met en colère. Elle se défend comme elle le peut et finit par blesser ses amis.



Ce n’est pas une leçon facile à apprendre, et il est difficile d’être toujours honnête même avec ceux qui nous sont proches. Mais la façon dont la mangaka traite le sujet est vraiment plaisante. Certains passages sont tristes mais d’autres vraiment très drôles. Et c’est toujours agréable de lire le manga.



On poursuit aussi avec les relations amoureuses des autres protagonistes qui sont vraiment des girouettes. Ce n’est pas évident, je ne dis pas cela de façon méchante, mais j’avoue que cela donne le tournis. Par contre, le petit projet du groupe d’amis de faire un stand avec leur création est un projet que j’ai hâte de voir prendre vie. Ce côté créatif me plait vraiment beaucoup.



Un nouveau personnage fait aussi son arrivée : Ayumi. Je l’aime beaucoup. On ne la voit pourtant pas beaucoup, mais elle dégage une gentillesse telle que les quelques pages où on la voit suffise. J’espère que nous la reverrons très bientôt.
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Nana, tome 5

Un seul face à face a suffi à Nana O. et Ren pour savoir que leur séparation n'a rien changé à leurs sentiments et ils filent à nouveau le parfait amour. La jeune fille est heureuse et pour remercier Nana K. elle invite Takumi à l'appartement, le membre des Trapnest que sa colocataire préfère entre tous. Le jeune homme a une réputation de séducteur mais Nana K. laisse la raison de côté et cède à ses avances.





L'aventure continue pour les deux amies venues tenter leur chance à Tokyo. Nana O. se laisse aller au bonheur dans les bras de Ren mais on imagine déjà que leur amour va être chahuté par leurs carrières. Si Trapnest connait déjà le succès, Nana ne va pas en rester là avec son groupe et a bien l'intention de faire de Blast, un concurrent sérieux. Des dissensions vont-elles perturber la sérénité du couple de rockeurs? A suivre.

Nana K., quant à elle, partage la joie de son amie mais ne veut pas demeurer en reste. Il lui faut un amoureux! Nobu, l'ami fidèle de Nana O. pourrait bien faire l'affaire mais c'est finalement sur Takumi le play-boy qu'elle jette son dévolu. Elle passe la nuit avec lui mais peut-il y avoir une suite à ce coup d'un soir? La jeune fille a fait taire ses scrupules mais hésite à se confier à son amie de peur d'être jugée....

Encore un tome riche en émotions. Nana O. est toujours plus attachante. On apprécie la pudeur de ses sentiments et sa façon de manifester son attachement et sa reconnaissance à son amie. Nana K. est fidèle à elle-même : une écervelée avec un coeur d'artichaut. Mais elle sait être touchante quand elle se préoccupe des autres au lieu d'elle-même.

Un manga dont chaque tome apporte une pierre à l'édifice, on a toujours envie d'en savoir plus sur la vie des deux Nana et de ceux qui les entourent.
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Paradise Kiss, tome 5

J’avoue, j’ai eu un peu peur avec ce début de tome. Le début est assez semblable au tome quatre, avec une ambiance sereine, des petits moments drôles et tendres entre le groupe d’amis, et puis un événement se produit et tout vole en éclats. Il ne dure pas longtemps, certes, mais pour le coup il gâche un peu (beaucoup) l’ambiance. Et en même temps, avec un peu de recul, il est inévitable et libérateur en quelque sorte. Une drôle de combinaison mais qui prend tout de même sens. On arrive à un tournant et cet événement nous le fait comprendre, et cela à différents niveaux. Une petite tempête qui au final se révèle bénéfique comme le proverbe le dit si bien.



Les prises de conscience continuent. Que ce soit pour George ou Yukari, seul ou bien par rapport à leur couple, le monde des adultes les rattrape. George qui pourtant nous a montré un certain côté naïf, voire je m’en foutiste, nous dévoile un autre pant de sa personnalité. Notre héros se rend compte de ses défauts et remet son futur en question. Une chose qui n’est pas facile et qui demande du courage même si on peut se dire que c’est aussi une sorte de fuite vers l’avant, un choix de « facilité ». Les arguments sont pesés, expliqués, la réflexion aboutir. Ai Yazawa parvient à donner une autre ampleur à son personnage tout en gardant à l’esprit le côté réaliste et profond de son histoire. C’est bien joué. Et de là, Yukari ne peut que suivre le même chemin. Ils se rendent compte tous les deux de leurs limites, mais aussi de leurs désirs, de ce qu’ils veulent pour eux-mêmes. Je m’attendais à cette tournure mais encore une fois, je suis charmée par la justesse et la finesse avec laquelle la mangaka traite tout cela.



Le shojo est aussi tournée vers les différentes romances. On ne pouvait pas y couper, et pour ce dernier tome, toutes les histoires ont un point final. Encore un autre bon point, j’ai un peu horreur des fins qui laissent le lecteur imaginer la suite. Ici, la boucle est bouclée, mais plus encore, Ai Yazawa décortique ses romances. La confiance au sein d’un couple est très mise en avant. Que ce soit la confiance que l’on a envers l’autre, ou la confiance en soi. De nombreuses frictions prennent alors tout leurs sens, et le côté apaisant du tome quatre refait surface.



Je ne dis pas que le manga se finit dans une ambiance tout miel, tout sucre. Il y a quelques moments de déchirement, mais des moments qui font que les personnages grandissent de façon positive. Et finir une histoire avec ce sentiment de sérénité est juste ce que j’apprécie le plus. Nous avons même droit à un petit chapitre « 10 ans plus tard » qui clôt très bien Paradise Kiss.



Une série que j’ai vraiment appréciée donc. Je ne le qualifierais d’ailleurs pas tellement de shojo car pour moi, il y a un degré de maturité ainsi que des sujets abordés qui sont pour moi plus du type josei (même si en France, nous ne faisons pas trop la différence). Plus mature que Gokinjo, il est plus dans la lancée de Nana. On rit, on s’attriste, on réfléchit, on grandit aussi d’une certaine manière avec les personnages. De très bonnes qualités pour une série courte qui au final a un format parfait. Il n’était pas nécessaire de s’appesantir plus. Tout est dit et j’ai refermé ce tome en souhaitant bonne chance à tous ces personnages attachants que j’ai adoré suivre.
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Nana, tome 1

J'ai été très surprise par ce premier tome. J'avais vu il y a quelque temps le premier épisode de la version animé et j'avais plutôt accroché (eh ben oui je voulais être sur que j'allais aimé avant de me lancer dans une saga qui compte plus de 20 tomes papier!)

Je m'attendais donc a ce que je premier tome soit exactement la même chose que ce que j'avais vu et bien non pas du tout!

Et c'est seulement dans les dernières pages que l'auteur nous avoue qu'il s'agit ici d'un prologue.... Tout s'explique finalement!



On a plutôt affaire ici donc a un tome d'installation. Il se passe peu de chose, on y fait juste la connaissance des deux héroïnes. Malgré tout, c'est un début prometteur et accrocheur. Tellement attachant que je l'ai dévoré sans m’arrêter dans l'avion qui me ramené chez moi après un séjour en France.



La première Nana (sans mauvais jeu de mot) est un peu agaçante. C'est une jeune fille qui tombe amoureuse comme elle respire, et sans cesse a fleur de peu et passe du rire aux larmes. Elle n'en reste pas moins mignonne et je suis curieuse de voir comment son personnage va évoluer.



La seconde Nana elle m'a beaucoup plu! Elle est plus tourmentée, on sent qu'elle n'a pas eu la vie facile et j'ai hâte que l'on approfondisse plus sur son personnage.



En tout cas je suis conquise, encore plus grâce au dessin qui pour un manga sont vraiment très réussi.
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Nana, tome 1

Nana!

Avant, je ne connaissais pas les mangas, mais il m'a suffi d'ouvrir ces pages pour me plonger dans ce magnifique univers!

Nana Komatsu est une lycéenne qui entretient une liaison avec un certain M. Asano, et qui est aussi un véritable coeur d'artichaut. Lorsque celui-ci romp, Nana tente de masquer sa tristesse, et découvre avec son amie Jun son école d'art et rencontre Shoji.

Nana Osaki est chanteuse dans un groupe de rock, en compagnie de Ren, avec qui elle sort, Nobu et Yasu. Lorsque Ren part pour Tokyo dans un autre groupe, cela signe la fin de leur relation. Qq temps après, Nana Osaki décide de partir pour Tokyo à son tour.

Les dessins sont superbes, et nous découvrons la vie de nos deux héroïnes, aussi différentes que complémentaires...

Nana est un manga à découvrir!
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 7

Une fin de série parfaite. C’est assez rare que je referme un dernier volume sans être un peu triste, mais avec Gokinjo, c’est le cas. Les personnages vont me manquer, c’est certain, mais je trouve que Ai Yazawa a su parfaitement finir son histoire. Et puis, je me console en pensant à sa série Paradise Kiss où l’on retrouve la nouvelle génération de Gokinjo !



Le tome est divisé en deux parties. Dans la première, Ai Yazawa finit le chapitre concernant le départ de Mikako à Londres. Les adieux émouvants avec toute la famille de notre héroïne. La fin d’une vie et le commencement d’une autre. Car au fil des tomes, c’est bien un passage à l’âge adulte que l’on voit, et pas seulement de la romance. Et je trouve qu’encore une fois, cette évolution s’est faite en douceur et avec réalisme. Bien que son départ soit triste d’une certaine façon, c’est aussi une opportunité exceptionnelle pour Mikako et elle en prend conscience. Cela ne sera pas facile tous les jours, loin de ceux qu’elle aime, mais lors des passages que l’on voit à Londres, elle est épanouie et tellement dans son élément. J’aime beaucoup le personnage, et la voir comme cela était vraiment magique. Surtout quand on a vu le chapitre où elle était au collège. Elle a trouvé son monde et c’est juste superbe.



La seconde partie du tome est un bond dans le temps avec l’introduction de la nouvelle génération. Je crois que nous revoyons les personnages quatre ans plus tard. Et c’est ce que j’adore ! Voir des personnages qu’on a vu grandir à l’âge adulte pour un dernier chapitre, clore en quelque sorte l’histoire. Certains se sont mariés, ont eu des enfants, ont du succès dans leur vie professionnelle… Alors oui, c’est une fin heureuse à un détail près, mais une fin heureuse vraie car la plupart du temps il ne nous arrive pas de malheurs et nous finissons par avoir une vie heureuse. J’ai beaucoup aimé voir ces personnages que j’ai trouvé attachant avoir trouvé leur voie, c’était un chouette cadeau de la part de Ai Yazawa de finir sa série comme cela.



Et quand à la nouvelle génération… Eh bien, elle promet ! C’est le moins que l’on puisse dire. Mais ils ont de qui tenir ! Le trio que l’on voit est adorable et j’ai hâte de les revoir dans Paradise Kiss.



Un petit mot pour finir sur les tomes en eux même. J’ai trouvé l’idée absolument géniale que les sept couvertures mises les unes à côtés des autres fassent une fresque avec un pique-nique de nos héros. Encore une très bonne idée !



Une série tout en douceur et en émotions comme Ai Yazawa sait les faire. J’ai beaucoup apprécié la maturité qui se développe petit à petit dans l’histoire, l’humour, les émotions et la bonne humeur de ce petit shojo tout à fait charmant. A découvrir si vous ne l’avez pas encore fait.
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 1

Si mes souvenirs sont bons, Gokinjo est ma première série de Ai Yazawa. Bien avant d’avoir commencé Nana, et j’avoue que j’aime beaucoup l’ambiance qui règne dans le manga. Il respire la bonne humeur, et même si certains passages sont mélancoliques, le tout est adorable.



Nous suivons Mikako, une jeune fille pleine de vie et drôle qui est dans une école de stylisme. Flamboyante à souhait, elle est entourée de deux amies : Risa et Pî-chan, ainsi que de son ami d’enfance Tsutomu. Comme nous sommes dans un shojo, je vous le donne dans le mille, Mikako et Tsutomu ont des sentiments l’un pour l’autre mais ne sont pas capables de s’en rendre vraiment compte (alors que tout leur entourage si !). Nous sommes donc dans un shojo que je dirais type avec la vie quotidienne des héros se mélangeant à une relation que nous voyons peu à peu évoluer. Personnellement, j’aime beaucoup ce genre d’histoire, notamment pour ce qui est de l’évolution des sentiments des personnages. Et puis avec Mikako, les situations cocasses sont nombreuses, et son côté tout feu, tout flamme est vraiment agréable.



Le fait que les personnages secondaires soient aussi assez nombreux est un point positif, d’autant plus qu’ils sont déjà bien développés avec ce premier tome. Mikako, qui vit seule avec sa mère, est entourée d’une grande famille entre ses amis de l’école et les habitants de l’immeuble où elle vit. J’aime énormément ce côté communauté, une famille pas comme les autres.



Ce premier tome pose les bases et présente plus ou moins les caractères et les relations de chacun, mais c’est déjà un très bon début et j’ai hâte de poursuivre (une nouvelle fois) l’histoire de notre jeune héroïne.
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 6

L’avant dernier tome… Difficile de se dire qu’il n’y a plus qu’un petit tome avant la fin. Mais je fais confiance à Ai Yazawa pour nous finir cette histoire comme il se le doit.



Le grand jour du défilé est arrivé. Après de nombreuses péripéties, les élèves de seconde année montre enfin leur projet. C’est assez excitant car nous avons suivi Mikako et son groupe sur ce projet, et il est l’annonce d’un tournant pour notre héroïne. La robe de mariée de Mikako est d’ailleurs à tomber. C’est aussi ce que j’apprécie chez Ai Yazawa, son goût unique pour la mode. Elle arrive toujours à créer des looks absolument géniaux bien que la plupart sont quasiment importables (enfin en France ! XD ) Mais j’adore vraiment cette liberté. Le défilé nous permet aussi de voir une lueur d’espoir pour Tsutomu même s’il ne s’en est pas encore rendu compte. Cela fait plaisir car le dernier tome est un peu angoissant vis-à-vis de sa situation.



Mais le plus dur dans ce tome est pour Mikako. Je ne pensais pas que Ai Yazawa lui réservait encore un nouveau challenge et pourtant si. Là encore, elle nous fait réfléchir sur la vie, nos choix, nos sentiments, notre futur. A travers Mikako, on prend conscience de la difficulté des décisions qu’on est amené à prendre quelque fois. Chacun réagit différemment, et je dois avouer que même si j’ai trouvé la façon dont Mikako gère les choses un peu égoïste, je la comprends aussi. Je ne sais pas si dans la même situation beaucoup auraient réagi comme Risa, avec autant d’aplomb et de certitude. Mais en même temps, le choix de la mangaka face à l’indécision de son héroïne m’a beaucoup plu, car encore une fois, cela met en avant beaucoup plus de choses que l’on croit. Les sentiments de Tsutomu et de Mikako sont tellement beaux et exploités de façon très tendre et pure. J’aime beaucoup. Alors, oui, les choses ne sont pas faciles, mais encore une fois, je préfère voir cela qu’une tournure trop bisounours.



Et je n’aime pas du tout la nouvelle coupe de Mikako ! Je tenais quand même à le dire, parce que non… Vraiment, non…
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Nana, tome 15

Encore une fois, je suis sous le charme de Nana. J'aime beaucoup les dessins et l'humour d'Ai Yazawa, cela dit, c'est bien la seule de ses sagas que je lis... Je n'ai jamais eu l'occasion de me plonger dans un autre de ses univers (chose faite depuis !), d'un autre côté, je ne sais pas si j'en ai réellement envie ou non.



J'aime beaucoup ce quinzième tome car il y a de nombreux changements dedans : entre Ren et Nana, entre Hachi et Takumi, entre Miu et Yasu... Et puis Misato revient. J'aime beaucoup cette petite ! Elle est entourée d'un mystère incroyable comme si elle était au courant de tout ce que personne ne sait.



Encore une fois, il ne se passe pas grand chose ou plutôt peu de temps dans ce tome de Nana et pourtant de grandes révélations sont faites et je ne me suis ennuyée à aucuns moment !

J'ai vraiment hâte de relire la suite :)
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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