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Critiques de Ai Yazawa (594)
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Nana, tome 1

Ce sont les avis positifs qui ont éveillé ma curiosité envers ce manga pour filles. Ce shojo invite à suivre les pas de deux héroines portant le même prénom: Nana Komatsu et Nana Osaki. Les deux jeunes filles ont des caractères totalement opposés, mais semblent néanmoins se diriger vers une destinée similaire: des histoires d'amour et aller vivre à Tokyo.



La première Nana est blonde, totalement cruche, souvent paumée et carrément immature. Bref, elle a tout pour m'irriter, mais bizarrement, l'auteur parvient à la rendre attachante au fil des pages. La deuxième Nana est brune, beaucoup plus sûre d'elle et moins gonflante. son côté rock'n'roll séduit dès les premières pages.



À travers des petites scènes du quotidien, l'auteur partages les joies et les peines de ses héroines. Cela reste très léger, mais tout de même bourré de sentiments et non dénué d'humour.



Si à la base je ne suis pas trop friand du genre et que ces bulles pleines de petits coeurs ont tendance à m'énerver, je dois avouer que ce tome est loin d'être mauvais.



Je lirai donc la suite pour voir.

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Marine Blue, tome 1

Les fans de Aï Yazawa peuvent se réjouir car l'’auteur de Nana revient chez Delcourt avec Marine Blue qui est l’une de ses œuvres de jeunesse jusqu’alors inédite en France. Cette série en 4 tomes fut publiée au Japon dans les pages du magazine Ribon (Shûeisha) entre 1989 et 1991.



C'est certes un vieux titre mais cela tient à peu près la route pour peu qu'on aime les shojos dans le genre croisement de relations amoureuses entre quatre personnages. J'ai bien aimé la douceur du trait. Le fait que cela se passe au bord de la mer avec un fond de surf donne un aspect estival à cette oeuvre un peu romantique.



La lecture reste assez efficace mais je n'ai pas été emballé plus que cela malgré le caractère dramatique des événements notamment dans le second tome. C'est un récit au final assez convenu.
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Nana, tome 21

J'étais prévenue que mon kokoro aurait mal, mais au final... pas tant que ça : je m'attendais à ce que le 21e tome soit mélodramatique et à cette fin dans la continuité des annonces et des allusions des tomes précédents. Je suis moins triste à cause de la teneur de ce tome que parce que c'est le dernier. J'ai trouvé les trois chapitres suivants de la série sur le net, en anglais : ils m'ont confirmé tout le mal que je pensais de Yuri. Mais pour le reste... bien des années plus tard, nous savons que les Ichinose sont toujours en couple et ont deux beaux enfants donc difficile de savoir pourquoi Reira est à Londres et chante sur les airs que Ren lui joue à la guitare. Il manque trop de pièces au puzzle pour avoir une vue d'ensemble hormis pour Nana Osaki peut-être... mais même sans véritable fin, "Nana" reste une série a lire absolument avant que l'avenir de ses personnages ne soit devenu une page blanche. J'ai bien aimé la remarque de la mangaka dans le bonus, transmise par le biais de Georges Koizumi, un personnage d'un autre de ses mangas : "N'est-ce pas parce que plus personne ne lit l'histoire principale, à force que les rêves de romances des jeunes filles y soient régulièrement brisés ?" C'est signe qu'Ai Yazawa en avait conscience. Je la soupçonne d'avoir préféré, parmi ses personnages, Takumi à Shin ou à Nobuo, mais si la fin paraît un jour, elle fera peut-être plaisir à la majorité des fans (ou pas ^^).
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Nana, tome 20

Tu sais, Nana..." Il ne me restera plus qu'un seul tome à lire après celui-ci. Le royaume de Takumi est en train de s'effondrer bien qu'il y ait laissé des plumes en plus de donner de sa personne. La fin ne m'a pas vraiment surprise mais devrait plonger tous les personnages en état de choc. Celle qui me surprend le plus depuis quelques volumes, c'est Nana Komatsu : on aurait pu la prendre pour une jeune demoiselle naïve en détresse alors qu'elle est aussi solide que Pénélope dans "l'Odyssée" : une ancre solidement arrimée qui sert de port à tous les autres. Mais chaque personnage a une psychologie bien développée et tous ont des motifs compréhensibles. À première vue, Reira paraît une princesse capricieuse, mais c'est aussi et surtout un oiseau en cage. Là où Nana Osaki est la figure de proue de "Blast", Reira chante dans le groupe de Takumi fondé pour servir sa voix mais où elle reste désespérément seule. Et la romance a depuis longtemps sombré dans la tragédie quand la fin du tome 20 annonce le mélodrame.
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Nana, tome 19

Étant donné la tournure que prenaient les événements dans le tome précédent, on pouvait s'attendre à ce que le tome 19 porte sur la fin des "Black Stones", mais les membres du groupe paraissent bien surmonter les épreuves. Étrangement, on assiste plus dans le tome 19 à l'horreur chez les "Trapnest". Pourtant leur groupe cartonne. Mais entre le syndrome de Stockholm de Reira, Takumi qui n'a plus que Nana Komatsu comme boussole, Ren soumis à son addiction pour la drogue fournie par son manager... tout va à vau-l'eau du côté de Trapnest, et c'est mis en parallèle avec la carrière et les ambitions de Yuri l'actrice porno tout aussi dépendante, victime et accro d'un système censé faire d'elle une star. Derrière les sourires de façade, l'effondrement collectif. "Too much pressure". La seule note positive ? Les enfants, le repos conjugal, les gâteaux cuisinés par Nana Komatsu, son amitié pour Nana Osaki... Je ne sais pas si c'est la morale de l'histoire mais le portrait-charge du star system se révèle féroce.
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Nana, tome 18

Un 18e tome plus long que le précédent car enrichi d'une histoire bonus de 60 pages. Après Naoki et Nobuo, c'est au tour de Takumi et de Reika d'avoir droit au récit de leur(s) enfance(s). Ça aura été pour moi la meilleure des trois histoires bonus, la plus émouvante et la moins prévisible.

Ai Yazawa évoque notamment des thèmes comme l'exclusion et le racisme. On pouvait jusqu'alors considérer Reika comme une jeune femme égoïste et superficielle, mais elle est comme Shin la victime d'un rejet, une élève harcelée à l'école, "l'étrangère". On n'est pas loin d'une relation à la Terry/Candy entre elle et Takumi (jusqu'aux couettes... ^^) quand il prend sa défense : Takumi est déjà le "bad boy". Mais on voit surtout quelle enfance il a eue et pourquoi il considère Reika comme une petite soeur à protéger dans un monde pourri alors qu'il se trouve lui-même pourri... Je résume très sommairement par manque de place, mais Ai Yazawa le fait avec maestria et développe la psychologie de chacun de ses personnages de façon très réaliste.

Et puis à côté de cette histoire bonus, il y a la progression de l'intrigue principale et le début de la fin. Les artistes dans leur cage dorée n'avaient pas le droit au moindre faux pas puisque c'est leur image et non la qualité de leur musique qui est vendeuse. Ça fait longtemps qu'Ai Yazawa a dépassé les codes propres à la romance dans cette série et c'est bien pourquoi elle fait figure de classique, tant la dénonciation de la société, l'humour, la caractérisation des protagonistes progressent de pair avec une intrigue très élaborée aux multiples ramifications.
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Nana, tome 17

"Surtout, priez pour que l'on n'ait pas à m'hospitaliser d'urgence ! Bien sûr, je ne dis pas ça pour moi mais pour le bien de Nana et de ses amis !" peut-on lire sur la jaquette de ce 17e tome de "Nana" d'Ai Yazawa.



Un tome centré sur le passé de Nana Osaki et sur l'amitié indéfectible que lui porte Nana Komatsu, avec quasiment un retour aux sources entre elles, mais une épée... ou plutôt des épées de Damoclès toujours plus présentes. C'est le volume du calme avant la tempête.



Les allers-retours entre le passé (l'enfance des personnages), le présent (le quotidien des groupes Blast et Trapnest) et le futur (la clef de l'Agorad) sont toujours aussi nombreux, mais l'on ne s'y perd jamais. La mangaka conduit de main de maître tout son petit monde. Elle prend le temps de s'attarder sur chaque psychologie sans que cela soit au détriment de l'action puisque c'est l'intériorité de chacun qui conduit à un drame, voire plusieurs, que l'on sait désormais inéluctable(s).
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Nana, tome 16

Le tome 16 est plus volumineux que les autres puisqu'en fin de volume, on trouve une histoire inédite de 52 pages relative au passé de Nobuo. Elle confirme que Nobuo Terashima est une version masculine de Nana Komatsu jusqu'à sa gentillesse et à son cœur d'artichaut. On y trouve aussi quelques planches colorées.

Si je ne déteste pas Takumi, j'ai vite pris en grippe Yuri Kôsaka. Mais ce qu'on éprouve pour un personnage est purement subjectif. J'aime beaucoup Miu ainsi que Nana Osaki. On apprend de plus en plus de choses sur son passé et son avenir qui se dessine en filigrane à travers ses adresses à son ancienne colocataire de l'appartement 707 : "Tu sais, Nana..." et puis Nana Komatsu semble enfin faire preuve d'initiative et devenir un peu plus mature à la fin de ce tome : elle pourrait bien me surprendre...
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Nana, tome 15

Chaque couverture nous présente les deux héroïnes qui présentent sans doute, malgré leurs divergences au niveau du caractère, les liens les plus forts de toute la série.

Le début du tome 15 nous présente une nouvelle facette de Tamaki que décidément j'aime bien en tant que personnage : le pourri qui fait quasiment bouclier contre de plus gros pourris que lui. Tous les personnages sont très approfondis : aucun manichéisme dans cette série mais généralement des relations entre les différents protagonistes qui les définissent et les rendent complexes comme dans la vraie vie. Nana Komatsu se montre sympathique avec la tête bien sur les épaules face à Shin et égocentrique ou naïve face à d'autres. Nobuo est touchant par rapport à Nana Komatsu mais pathétique par rapport à Yuri. Et c'est ainsi pour chacun, ce qui ne les rend jamais à 100 % détestables. Quant aux dessins, ils sont également faussement simples : Ai Yazawa a en particulier soigné les expressions, les chevelures (celle de Nobuo, de Reira ou de Shin ont parfois du lui demander du temps), les cils, la longueur des ongles... avec un perfectionnisme dont on se rend compte quand on essaie de dessiner un de ses personnages.
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Nana, tome 12

Nana" tome 12 avec ses deux personnages homonymes et éponymes sur la couverture. Elles sont sans doute dans une salle de cinéma puisque Nana Komatsu tient un paquet de pop corn et semble aussi abasourdie que si elle regardait le film d'horreur de sa vie... ce qui est sans doute le cas. Quant à Nana Osaki, elle paraît s'être endormie, mais ce tome revient sur ses problèmes de santé et commence par une projection des personnages quelques années plus tard. Si on était dans une histoire avec une moralité à la fin, ça se finirait bien pour Nana Osaki, qui fait ici sa conférence de presse avec Ren, mais au vu de la couverture et du début de ce tome 12, j'ai un doute sur la fin de son histoire tout en sachant par avance que le tome 22 n'a pour l'instant jamais été publié. À imaginer que le final soit la mort de Nana Osaki, peut-être qu'il vaut mieux que le final ne soit jamais publié mais ça n'est qu'une supposition. Toutefois la série tout entière a tout de même des allures de monument funéraire à la gloire du personnage le plus droit dans ses bottes hormis Yasu, celle qui sait ce qu'elle veut et se révolte au milieu des intrigues des uns et des autres (entre Shin, Reira, Takumi, Yasu, Hachiko, Yuri...)... donc le titre "Nana", ça serait plutôt Nana Osaki ? Ou la narratrice Nana Kamatsu qui lui écrit ?


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Nana, tome 13

Le treizième tome de "Nana" est particulièrement complexe. Au niveau de l'agencement des séquences, parfois les unes dans les autres, sans que ça ne soit jamais confus, on peut saluer la virtuosité d'Ai Yazawa. Il n'y a plus aucune rupture du quatrième mur mais ça n'empêche pas le lecteur de passer par toutes les émotions. On assiste par exemple à trois scènes mêlées en plein milieu du volume : dépression d'un personnage en train de se scarifier, scène de viol, les deux séquences elles-mêmes à l'intérieur d'un dialogue entre Shin et Reira qui aboutit à une réplique de Nana Komatsu adressée à Nana Osaki. Mais on comprend parfaitement et c'est bien pourquoi je parle de virtuosité. Le lecteur sait que Takumi est un pervers narcissique et pourtant la scène avec le canard Pochi reste hilarante comme plusieurs de ses dialogues avec Nana Komatsu. Pourtant la décision de cette dernière de vivre son bonheur avec l'homme qu'elle aime, les phrases de ses parents qui remarquent devant elle que leur gendre est un homme gentil, sa résignation puisque tout ce qu'elle a à faire est "d'encaisser ses humeurs"... mettent mal à l'aise le lecteur. Est-ce que la passivité d'une femme amoureuse justifie ce qui lui arrive dans la mesure où elle l'a finalement souhaité ? 🤔 Mais on n'a pas vraiment le temps d'approfondir la réflexion au vu de la vitesse à laquelle les événements s'enchaînent.
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Nana, tome 14

Takumi et Hachiko devant leur télévision comme devant un soap opera de leur propre vie, ça donne l'impression d'assister à un sketch. La brave ménagère de vingt ans qui cuisine pour son petit mari qui rentre du travail... et en face, donc, Takumi la rock star infidèle qui reste gentiment sur le canapé à côté de sa promise. Surréaliste. Mais au niveau des expressions, Ai Yazawa s'en donne à coeur joie. Au niveau du scénario aussi : on voit les jeunes fans vouer un culte aussi ordonné que les rangs d'une armée aux membres d'un groupe punk (c'est plus qu'ironique, d'un cynisme cinglant mais réaliste). Les stars adulées se révèlent au bord de la crise de nerf ou en train de se droguer. Elles sont liées par contrat à une maison de disque qui produit aussi d'anciennes idoles devenues stars du x... "Splendeurs et misères des courtisanes" ou des célébrités en général, tant que c'est rentable. Plus la série avance, plus les sentiments et la romance sont broyés sous le fric.


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Nana, tome 11

"Pourquoi tout le monde passe d'une relation à une autre sans en approfondir aucune ?" se demande Nana Osaki dans ce onzième tome.

Sans doute parce que tel est le souhait de la mangaka, Ai Yazawa.

Nobuo est toujours apparu pur et romantique ?... Il faut voir ce qu'Ai Yazawa lui réserve dans le scénario pour comprendre qu'elle préfère les personnages forts, rationnels et cyniques que les personnages doux et attentifs. Soit on est à l'image de la société, soit on se fait briser. "Nana" est certes un shojo, mais pas une romance. La scène où Nana Komatsu présente Takumi à ses parents et à ses soeurs baigne dans l'humour noir. Et pourtant c'est réaliste. S'il reste une lueur au milieu de toute cette noirceur, c'est sans doute l'amour platonique entre les deux Nana, les caractères intègres de Nana Osaki ou de Yasu malgré tout obligés de se conformer aux attentes de leur maison de disques Gaia, mais qui portent sur leurs épaules les autres personnages, Ren, Shin ou Reira capables de sombrer rapidement si on les laisse seuls.

"Nana" ou l'illustration par l'exemple que "les histoires d'amour finissent mal en général"...
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Nana, tome 10

"Nana" d'Ai Yazawa a beau être un shojo, son intrigue reste aussi sombre que celle du roman de Zola. Au final, chaque musicien est voué à vendre son image, à se faire broyer par le système, à ne devenir qu'un pantin nourri, blanchi, logé. Le seul personnage qui s'en sort bien est Takumi parce qu'il représente lui-même un mini-système au coeur du système : il en reproduit les avantages (il veille sur sa fiancée, son confort, la loge et l'entretient) comme les inconvénients (elle est aussi sa prisonnière). Mais les membres de son groupe comme ceux de Blast sont finalement englués de la même façon. La fascination qu'ils éprouvent tous envers la candeur fausse et idéalisée de Nana Komatsu est à l'image de la noirceur du réseau dans lequel ils évoluent : drogue, prostitution pour certains, images truquées, impossibilité de pouvoir vivre ses histoires d'amour au grand jour... sauf pour Takumi qui maîtrise mieux que les autres les règles de la partie.

Au final, on est loin de l'intrigue sentimentale où tout se termine bien pour un jeune couple d'amoureux. C'est de la dark romance avant l'heure, avec un scénario très intelligent dont se dégage une vraie noirceur. On se demande à chaque page qui va encore souffrir.
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Nana, tome 9

Le neuvième tome de "Nana" d'Ai Yazawa est un peu plus volumineux que les précédents. On a 50 pages sur la jeunesse de Yasu et des membres du groupe de Trapnest à la fin avec Naoki comme personnage principal alors qu'il est d'habitude un personnage (très) secondaire dont le trait distinctif est la bêtise. Il faut bien ça pour supporter Takumi. C'est d'ailleurs sûrement pour ça qu'Hachiko pourra réussir à supporter Takumi (elle me rappelle un peu Reika du manga "My Home Hero" même si Reika me paraît encore plus forte pour tomber dans les pièges... ou alors c'est parce que Reika évolue dans un univers de yakusa et de psychopathes là où Hachiko évolue parmi des groupes de rock...) ^^ Bref, je suis un peu étonnée qu'une page se soit si vite tournée alors que je n'en suis arrivée qu'au neuvième tome de la série, mais je suis toujours avec plaisir et curiosité les aventures de Yasu, Shin et tous les autres.
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Nana, tome 8

Après avoir lu le tome 8 de "Nana" d'Ai Yazawa, j'ai vu que la plupart des avis sur Babelio ou Booknode critiquent Takumi Ichinose.

Pourtant, au risque de faire grincer des dents, j'apprécie la façon dont ce personnage réagit dans ce tome 8. ^^ Il manque de tact, de délicatesse, c'est presque un sociopathe, il parle sans filtre mais... il pense à acheter des pamplemousses.

(Et de toute façon, quand on se jette dans la gueule du loup, peut-on se plaindre d'être mangé(e) ?)

Ceux qui ont lu ce tome 8 comprendront la référence.

Sinon lisez cette série.
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Nana, tome 7

"Iras'shaimase" (Bienvenue !)

Nana Komatsu a tout de même le don pour jouer avec les sentiments de son entourage de manière parfaitement innocente... Je suis toujours les aventures des personnages avec plaisir, d'autant que la psychologie de chaque caractère est bien creusée, mais au centre du manga se trouve ce personnage à la fois attachant et irritant, qui parvient à être au milieu d'un triangle amoureux sans s'en rendre compte (c'est à se demander si elle n'est pas capable d'accepter les déclarations de dix prétendants en même temps... En fait, la réponse est "oui". 😐😶🧡) En revanche, Nana Osaki et les membres des groupes Blast et Trapnest ont tous un passé qui se dévoilent progressivement, des personnalités à fleur de peau (sauf peut-être Nobuo qui paraît une version masculine de Hachiko ), et ça donne l'impression de suivre les tribulations d'une bande d'amis. Chacun traîne ses casseroles et nourrit ses ambitions... l'ensemble reste passionnant à suivre.
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Nana, tome 6

Le tome 6 n'est pas le plus folichon : on n'est pas dans un shojo mais dans un josei avec un aspect mélodramatique. On ne peut rien contre l'attraction, le destin, la fatalité... en l'occurrence la volonté de la mangaka qui a vraiment préparé le terrain (notamment en nous expliquant l'adolescence de Nana Komatsu dans le tome 1, ce qui rend vraisemblable l'ensemble de ses choix futurs, même s'ils ne semblent pas raisonnables... mais à la base, Nana Komatsu n'est pas un personnage raisonnable).

On apprend aussi du vocabulaire japonais au fil des volumes : "Itadakimas !", "Goshisôma !" ("Merci, j'ai bien mangé" à la fin d'un repas), "tadaima" / "okaeri"... Les clefs de compréhension à la fin des tomes permettent de mieux connaître la culture japonaise. Quant aux dessins, il faut reconnaître à Ai Yazawa un style bien à elle, immédiatement identifiable.
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Nana, tome 5

Le cinquième volume est celui où on découvre les membres du groupe Trapnest qu'on avait jusqu'alors vu sur des affiches, à part Ren déjà important en tant qu'ancien membre de Blast. On suit donc les destins des deux groupes de rock en même temps que les histoires sentimentales des deux "Nana", encore que Nana Osaki ait la tête sur les épaules contrairement à sa colocataire qui a un cœur d'artichaut, pleure facilement mais sèche vite ses larmes, tombe amoureuse plus vite que son ombre avec toutefois une certaine lucidité qui ne l'empêche pas de toujours tomber dans le panneau alors qu'elle pourrait trouver dans Nobu son alter ego masculin et dans Yasu une sorte de grand frère. Mais Hachiko est indécrottable, et pourtant, on a beau la savoir naïve, on la suit. Dans ce volume, le quatrième mur n'est jamais brisé sauf dans les pages bonus avec le café de Jun où les différents personnages des mangas écrits et dessinés par Ai Yazawa se croisent, discutent et reprennent certains éléments de l'histoire, comme les tomates mangées par Takumi, dans un autre contexte.
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Nana, tome 4

Certaines répliques sont amusantes : "Ne faites pas attention à moi. Je suis un personnage qui a disparu de cette histoire au chapitre précédent."

Mais même si les personnages se conçoivent comme tels et si le quatrième mur est brisé, ça n'enlève rien à la charge émotionnelle de la narration. On suit avec curiosité la vie professionnelle de Nana Komatsu (qui cherche un job qui lui corresponde), les vies des membres de "Bleast", les ambitions de Nana Osaki tout autant que les romances des héroïnes, qu'elles suivent leur cours ou s'interrompent.


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