Ce sont les avis positifs qui ont éveillé ma curiosité envers ce manga pour filles. Ce shojo invite à suivre les pas de deux héroines portant le même prénom: Nana Komatsu et Nana Osaki. Les deux jeunes filles ont des caractères totalement opposés, mais semblent néanmoins se diriger vers une destinée similaire: des histoires d'amour et aller vivre à Tokyo.
La première Nana est blonde, totalement cruche, souvent paumée et carrément immature. Bref, elle a tout pour m'irriter, mais bizarrement, l'auteur parvient à la rendre attachante au fil des pages. La deuxième Nana est brune, beaucoup plus sûre d'elle et moins gonflante. son côté rock'n'roll séduit dès les premières pages.
À travers des petites scènes du quotidien, l'auteur partages les joies et les peines de ses héroines. Cela reste très léger, mais tout de même bourré de sentiments et non dénué d'humour.
Si à la base je ne suis pas trop friand du genre et que ces bulles pleines de petits coeurs ont tendance à m'énerver, je dois avouer que ce tome est loin d'être mauvais.
Je lirai donc la suite pour voir.
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Les fans de Aï Yazawa peuvent se réjouir car l'’auteur de Nana revient chez Delcourt avec Marine Blue qui est l’une de ses œuvres de jeunesse jusqu’alors inédite en France. Cette série en 4 tomes fut publiée au Japon dans les pages du magazine Ribon (Shûeisha) entre 1989 et 1991.
C'est certes un vieux titre mais cela tient à peu près la route pour peu qu'on aime les shojos dans le genre croisement de relations amoureuses entre quatre personnages. J'ai bien aimé la douceur du trait. Le fait que cela se passe au bord de la mer avec un fond de surf donne un aspect estival à cette oeuvre un peu romantique.
La lecture reste assez efficace mais je n'ai pas été emballé plus que cela malgré le caractère dramatique des événements notamment dans le second tome. C'est un récit au final assez convenu.
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