AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782709665964
J.-C. Lattès (05/02/2020)
3.2/5   10 notes
Résumé :
C’était dans la petite ferme piscicole et bananière d’une chaude vallée qu’ils s'étaient enfin fixés, après des décennies d'errance en Afrique australe et centrale, séduits par la forêt de mopanes, les étangs à poissons dominés par les baobabs à l'écorce rose-argent, et le large fleuve Zambèze coulant paresseusement vers le sud.  Ainsi vivait Tim Fuller, un mouton noir anglais qui s'est exilé en Afrique où il s’est battu lors de la guerre du Bush rhodésienne avant d... >Voir plus
Que lire après A l'ombre du baobabVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
C'est le titre de ce roman qui a attiré toute mon attention et le résumé de l'histoire :
" C'était dans la petite ferme piscicole et bananière d'une chaude vallée qu'ils s'étaient enfin fixés, après des décennies d'errance en Afrique australe et centrale, séduits par la forêt de mopanes, les étangs à poissons dominés par les baobabs à l'écorce rose-argent, et le large fleuve Zambèze coulant paresseusement vers le sud.

Ainsi vivait Tim Fuller, un mouton noir anglais qui s'est exilé en Afrique où il s'est battu lors de la guerre du Bush rhodésienne avant de s'établir en Zambie avec sa famille. Maintenant qu'il n'est plus, l'autrice et sa mère dispersent ses cendres au pied des baobabs qui règnent sur leur propriété et affrontent son absence écrasante. le résultat est un récit débordant de joie, de vitalité et de résilience dans lequel Alexandra Fuller intériorise les leçons de son père et célèbre la mémoire d'un homme qui dévorait la vie à pleines dents. "

L'auteure raconte donc dans une première partie, la mort du père parti avec son épouse Nicola en voyage à Budapest et victime d'une inflammation des poumons. Elle est là aussi, Al-Bo, dite Bobo. Elle nous raconte l'agonie avec des retours en arrière sur ce qui fut sa vie, à lui, sa vie à ce couple qui nous souffle t-elle était "une paire d'oies, unis pour la vie." Ils ont vécu 55 ans ensemble. Et puis sa soeur Vanessa.

Mère et fille sont confrontées aux problèmes de tout étranger, et doivent suivre le chemin du combattant au niveau de l'administration dans ce pays dont elles ne parlent pas la langue .... Et il faut rapatrié les cendres... ainsi c'est comme cela qu'il revient au pays le père, dans une boîte.

Dans la deuxième partie, l'auteure nous confie comment la mère va survivre à ce départ, vivre seule avec ses chiens dans cette ferme... Nous découvrons que les filles qui s'entendaient bien enfants, ne peuvent s'entendre....La préférence de la mère pour sa fille Vanessa .... Cette fille en souffrance, alcoolique.

Rien vraiment d'heureux dans cette famille bousculée, meurtrie.

Ce roman qui est donc plus un récit de vie familiale ne m'a rien inspirée de joyeux, nulle émotions ne m'a gagnée. Même ces décors ne m'ont pas vraiment impressionnée. J'ai donc le regret d'écrire ici que ce roman ne m'a pas séduite du tout, peut être suis-je passée à côté, me direz-vous ? Certes j'avais imaginé autre chose, je pense que la construction narrative est pour beaucoup dans ce fait de ne pas avoir été captivée.
#Alombredubaobab #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          120
A l'ombre du baobabAlexandra Fuller publié chez J.C Lattès
#Alombredubaobab #NetGalleyFrance.
Séduite par le résumé proposé par l'éditeur je me suis allègrement préparée à découvrir Tim Fuller ce mouton noir anglais parti s'installer en Rhodésie...
Tim Fuller meurt à Budapest , son épouse Nicola et sa fille Alexandra dite Bobo l'ont entouré. Bobo raconte les derniers jours et les souvenirs affluent et mon intérêt reflue.
Est-ce la construction du roman? est-ce l'écriture d' Alexandra Fuller? je ne sais vous dire mais je suis restée sur le bas-côté de la route ou de la piste selon. J'ai eu l'impression désagréable d'être dans une assemblée où chacun se connait et égraine des évènements , des souvenirs qui vous sont complètements inconnus et où personne ne se donne la peine de vous donner les clefs indispensables pour pouvoir rejoindre les autres. Au final une lecture terne émaillée de quelques scènes piquantes, de descriptions animalières mais c'est tout!. Déception ...
Un grand merci aux éditions J.C Lattès pour ce partage.
Commenter  J’apprécie          150
Quand l'Afrique arrive dans les bagages d'une famille à Budapest. Quand un voyage plaisir se transforme en funeste adieu. Quand une femme et sa fille se remémorent la vie de ce père qu'elles laissent dans ce pays inconnu.

Alexandra Fuller nous fait naviguer sur une frontière qui sépare l'Afrique et la vieille Europe. Elle nous raconte la vie d'un anglais qui est parti vivre dans les colonies dès sa majorité. de petit boulot en petit boulot, il va rencontrer l'amour de sa vie, construire sa famille et vivre son rêve d'enfant. Bien loin de sa famille anglaise pour qui il est un déshonneur.

Comme l'amour, la guerre est une affaire sanglante quand elle survient, et un vrai gâchis une fois terminée ; mais avec un certain recul, on peut considérer l'un ou l'autre, et ne voir que la gloire, ou seulement la douleur. La vérité obscure – qui réside quelque part dans la confusion humaine – est très difficile à saisir. En fait, on la décèle à peine à travers l'étain terni du crépuscule ; elle est floue, informe, ou simplement ailleurs.

L'histoire n'est pas sans rappeler Petit Pays sans le côté fragile, enfant et touchant. Je dois avouer que je suis passée assez loin de ce roman. Il ne m'a pas vraiment touché.

Le côté dithyrambique de l'auteur m'a fait perdre le fil de la lecture plus d'une fois. Je me suis accrochée du mieux que j'ai pu, mais cela n'a pas été suffisant. Une plume particulière donc qui ne convient pas à tous.

L'histoire est sinon des plus classique, un homme globetrotteurs qui fuit les guerres, mais reste en Afrique. Une famille qui se reconstruit à chaque départ. Et des aventures à chaque arrivée.

C'est un avis assez mitigé que je vous offre pour ce roman qui ne m'a pas séduit. Mais peut-être qu'il vous conviendra plus qu'à moi.
Lien : https://lesciblesdunelectric..
Commenter  J’apprécie          41
Dans ce roman / récit / biographique, bref de l'autofiction que j ene sais jamais comment catégoriser, Alexandra nous relate la vie de ses parents, expatriés britanniques qui ont toujours (pour sa mère, presque toujours pour son père) vécu en Afrique.

Elle nous raconte les jours entourant le décès de son père, survenu si bizarrement à Budapest où ses parents  étaient en vacances, ses relations avec sa mère, fantasque et volubile, toujours entourée et assez incapable de s'en sortir seule.

Le retour dans la ferme africaine, au milieu de nulle part, avec une meute de chien, des hippopotames dans la rivière en contrebas, des éléphants venant baguenauder dans les plantations de bananes ... 

Le récit - fil rouge autour de la mort du père est entremêlé de souvenirs d'enfances, de morceaux de l'histoire de ses parents, de leur errance africaine, jusqu'à trouver cette terre où ils ont monté cette ferme agricole et piscicole.

L'amour qui les lie, mais aussi les éloigne de leurs deux filles, l'une restée vivre tout prsè , l'autre exilée volontaire aux Etats unis 

Un récit parfois décousu mais qui nous plonge dans les soubresauts de la décolonisation britannique et des heures difficiles entre Rhodésie et Zambie.

Un roman fleuve de seulement 300 pages qui nous emporte dans la vie aventureuse de cette famille.

Une belle découverte, même si certaines parties du texte auraient gagné à être resserrées.  
Lien : http://les.lectures.de.bill...
Commenter  J’apprécie          50
Suite (et fin ?) de la chronique tenue par cette écrivaine douée, brouillonne mais sachant nous tenir en haleine avec les mille et une mésaventures de cette famille déjantée, voguant à travers une Afrique orientale en pleine reconstruction après la fin des régimes blancs racistes qui succédèrent à la colonisation anglaise. Dans "À l'ombre du baobab", l'auteure parle de la fin de vie de son père, mort dans un hôpital de Budapest à l'occasion d'un séjour touristique dans ce qu'il appelait, avec son humour très particulier, le "Paris du pauvre". Toute la famille s'est réunie à son chevet, l'auteure elle-même, venue de son lointain Wyoming, sa "très chère" soeur cadette, Vanessa, venue d'Afrique, et madame sa mère, abstinente pour un temps et totalement désemparée. Les souvenirs, bons ou mauvais, affluent, amertume et humour faisant bon ménage dans ce roman bien dans la ligne des précédents opus d'Alexandra Fuller
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
À la fin, papa mit douze jours à mourir à Budapest.« À Pest, en réalité, précisa maman. Buda est de l’autre côté du fleuve, c’est la jolie partie de la ville, avec les collines. Tu ne l’as pas vue. » Douze jours est un délai très court, quand on y repense. Mais les avoir traversés seule dans une ville inconnue, en temps réel et hors du temps, c’était comme si j’avais été suspendue avec lui dans un autre royaume, un port d’attache ou une gare de départ, un lieu où nous n’étions jamais venus et d’où nous ne reviendrions jamais.Maman aimait bien citer Leslie Poles Hartley : « Le passé est un pays étranger », mais je découvrais que c’était vrai aussi pour la mort. Ou bien mourir était un amalgame insolite de tous les pays ; le passé soudain si bref croisant un avenir sans fin dans lequel chaque souffle, ainsi qu’on nous l’enseignait, était la seule chose qui comptait.
Commenter  J’apprécie          70
Comme l’amour, la guerre est une affaire sanglante quand elle survient, et un vrai gâchis une fois terminée ; mais avec un certain recul, on peut considérer l’un ou l’autre, et ne voir que la gloire, ou seulement la douleur. La vérité obscure – qui réside quelque part dans la confusion humaine – est très difficile à saisir. En fait, on la décèle à peine à travers l’étain terni du crépuscule ; elle est floue, informe, ou simplement ailleurs.
Commenter  J’apprécie          10
Mais avec le temps, papa s'était adouci.
Ou bien il s'était rendu compte que si on le lui permettait, le monde se chargeait de tout l'enseignement requis.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Alexandra Fuller (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alexandra Fuller
Alexandra Fuller - Partir avant les pluies .Rencontre avec Alexandra Fuller qui nous parle de son ouvrage « Partir avant les pluies » aux éditions des Deux Terres. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/fuller-alexandra-partir-avant-les-pluies-9782848932033.html www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : https://www.facebook.com/Librairie.mo... https://twitter.com/LibrairieMollat http://www.dailymotion.com/user/Libra... https://vimeo.com/mollat https://instagram.com/librairie_mollat/ https://www.pinterest.com/librairiemo... http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ https://soundcloud.com/librairie-mollat http://blogs.mollat.com/ Musique: "Cambodean Odessy" par Kevin MacLeod (http://incompetech.com)
+ Lire la suite
autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (18) Voir plus




{* *} .._..