C'est le titre de ce roman qui a attiré toute mon attention et le résumé de l'histoire :
" C'était dans la petite ferme piscicole et bananière d'une chaude vallée qu'ils s'étaient enfin fixés, après des décennies d'errance en Afrique australe et centrale, séduits par la forêt de mopanes, les étangs à poissons dominés par les baobabs à l'écorce rose-argent, et le large fleuve Zambèze coulant paresseusement vers le sud.
Ainsi vivait Tim Fuller, un mouton noir anglais qui s'est exilé en Afrique où il s'est battu lors de la guerre du Bush rhodésienne avant de s'établir en Zambie avec sa famille. Maintenant qu'il n'est plus, l'autrice et sa mère dispersent ses cendres au pied des baobabs qui règnent sur leur propriété et affrontent son absence écrasante. le résultat est un récit débordant de joie, de vitalité et de résilience dans lequel
Alexandra Fuller intériorise les leçons de son père et célèbre la mémoire d'un homme qui dévorait la vie à pleines dents. "
L'auteure raconte donc dans une première partie, la mort du père parti avec son épouse Nicola en voyage à Budapest et victime d'une inflammation des poumons. Elle est là aussi, Al-Bo, dite Bobo. Elle nous raconte l'agonie avec des retours en arrière sur ce qui fut sa vie, à lui, sa vie à ce couple qui nous souffle t-elle était "une paire d'oies, unis pour la vie." Ils ont vécu 55 ans ensemble. Et puis sa soeur Vanessa.
Mère et fille sont confrontées aux problèmes de tout étranger, et doivent suivre le chemin du combattant au niveau de l'administration dans ce pays dont elles ne parlent pas la langue .... Et il faut rapatrié les cendres... ainsi c'est comme cela qu'il revient au pays le père, dans une boîte.
Dans la deuxième partie, l'auteure nous confie comment la mère va survivre à ce départ, vivre seule avec ses chiens dans cette ferme... Nous découvrons que les filles qui s'entendaient bien enfants, ne peuvent s'entendre....La préférence de la mère pour sa fille Vanessa .... Cette fille en souffrance, alcoolique.
Rien vraiment d'heureux dans cette famille bousculée, meurtrie.
Ce roman qui est donc plus un récit de vie familiale ne m'a rien inspirée de joyeux, nulle émotions ne m'a gagnée. Même ces décors ne m'ont pas vraiment impressionnée. J'ai donc le regret d'écrire ici que ce roman ne m'a pas séduite du tout, peut être suis-je passée à côté, me direz-vous ? Certes j'avais imaginé autre chose, je pense que la construction narrative est pour beaucoup dans ce fait de ne pas avoir été captivée.
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