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Critiques de Alexandre Jardin (828)
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Le petit sauvage

Et si on écoutait un peu plus l’enfant qui est en nous !!! J’ai aimé cette lecture simple et franche. J’ai beaucoup aimé l’une des idées de ce livre qui consiste à arrêter de mentir, de dire réellement ce que l’on pense sans ce soucier des conséquences. Savoir dire avec sincérité à une personne que vous l’aimez malgré le fait que vous êtes déjà engagé dans une relation. Oser dire c’est fini à celle que vous aimez et ne pas avoir peur de la faire souffrir.

Encore une fois une très belle histoire d’amour.

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Fanfan

Quel besoin avais-je de lire ce roman ? oui, faire de la place dans ma bibliothèque qui explose et dans laquelle je ne sais plus où j'ai déposé mes préférés, un déballage de cartons à la va-vite et dont le rendu me déprime !

Mais pas seulement. Je crois que chaque livre m'apporte un petit bout de réponses à toutes celles qui m'embrouillent les neurones. Quand ma fille de vingt me pose des questions sur l'amour, il est probable que ce livre tombait à point nommer. Pas facile de trouver des réponses quand on a des années derrière soi et qu'on a oublié la difficulté de la passion contrariée. J'ai tendance à lui répondre aisément que ça va aller, que la vie va la pousser vers de nouvelles aventures qui se chargeront de lui faire oublier sa tristesse. Mais au fond, mes propos sont ridicules.

Parce que quand on a vingt ans, comme le chante Ferre:" Quand on aime c'est pour tout' la vie". Ce roman, c'est mignon comme tout. Et je repense à ma pitchoune, elle est romantique. Moi pas. Voilà pourquoi je suis à côté de la plaque. Difficile dès lors de trouver les mots justes.

Je lui dirai sûrement, ton julot est de « ceux qui ne s'engagent pas [ils] ne sont que des figurants, pas des acteurs. » wouai ! efficace, ça, hein ?

J'essaierais aussi d'éviter de dire, ma chérie, « on s'imagine riche d'un avenir toujours radieux, et le mot "toujours" est toujours de trop » ...ça nuirait au propos. ^^

Mais je vais vraiment faire plus attention à ses mots, à ses maux et lui trouver des espoirs dans ce charivari émotionnel, à défaut du désespoir dans lequel elle tourneboule.

Parce que :

"Quand on aime c'est pour tout ou rien

C'est jamais tout c'est jamais rien

Ce rien qui fait sonner la vie" Léo, toujours.

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Le zèbre

Gaspard Sauvage dit le Zèbre refuse de croire au déclin des passions dans le couple qu'il forme avec Camille..Il est notaire en Mayenne et son épouse est professeure de mathématiques, ils vivent dans la Maison des Mirobolants avec leurs 2 enfants : la Tulipe et Natacha. Mais, Gaspard veut reconquérir son épouse et retrouver la ferveur de leurs premières amours, en effet il trouve Camille trop passive et trop romanesque alors quand, après 15 ans de vie commune il sent que leur couple s'avance vers un naufrage : il décide d'agir !

Il va mette au point des procédés et des stratagèmes rocambolesques pour redevenir l'homme des ses rêves : l'Amant de Camille....

Il va avoir pour complice, son voisin et ami Alphonse qui tient une ferme voisine avec sa femme Marie-Louise car il veut réaliser ses plans même au-delà de sa mort ! Deux petites remarques : pour Natacha, sa fille qui redistribue équitablement dans le cimetière, les fleurs des tombes et, pour l'épitaphe " Il n'y a pas d'autre mort que l'absence d'amour "...

Un roman tendre, drôle, léger avec une belle écriture sertie d'un vocabulaire élégant sur des thèmes comme l'amour, le désir, la fidélité, l'adultère, le couple et le mariage..

Alexandre Jardin, âgé de 23 ans a obtenu pour ce roman le Prix Fémina en 1988...

L.C thématique de février 2022/2023 : un animal dans le titre.

Challenge ABC 2022/2023.
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Des gens très bien

Avec son roman “Des gens très bien” Alexandre Jardin nous fait une sacrée confession en nous parlant de son grand-père, Jean Jardin. Directeur de cabinet de Pierre Laval sous le régime de Vichy, le nain jaune (de son surnom) est ce qu’on appelle couramment aujourd’hui un collabo, le collabo suprême, celui qui a tiré les ficelles de beaucoup d’événements dramatiques.



Il fallait oser et il l’a fait. Rien que pour ça c’est assez honorable et c’est quelque chose qu’on ne pourra pas lui enlever. Oui, on peut parler de trahison mais a priori et si j’ai tout bien compris les gens très bien sont souvent ceux qui trahissent. Pour la bonne ou la mauvaise cause, ça c’est à chacun de faire un choix. Toujours est-il que Mister Jardin a posé ses “coucougnettes” (c’est plus mignon vous en conviendrez… bien qu’un peu cul cul… j’assume) sur la table. Merci.



Il porte ce fardeau depuis l’adolescence et n’a jamais réussi à accepter ce lourd secret de famille. Il faut dire aussi que… bon, c’est quand même pas rien, on ne parle pas d’une maîtresse ou d’un enfant caché. Comment son grand-père, pour qui il a eu une véritable adoration étant enfant, a pu être aux manettes de la rafle du Vel d’Hiv ? Comment sa famille entière a réussi à nier cette partie de sa vie et à idéaliser le bras droit d’un type comme Laval ? Comment Jean Jardin, indéniablement quelqu’un de très bien, a t-il pu mettre en oeuvre une telle politique, y adhérer ?



Alexandre Jardin mène ici un lourd travail d’exhumation et d’expiation, il donne l’impression d’être investi d’une mission, comme si la vérité devait triompher à tout prix, même celui de jeter un voile noir sur sa propre famille. Il nous fait part de ses interrogations, de ses longues heures de recherche, de ses reflexions, de sa manie à essayer de comprendre les actes de son grand-père et la cécité maladive qui frappe sa propre famille depuis ce temps là. Peut-on pardonner l’impardonnable ? Son grand-père peut-il avoir des circonstances atténuantes ? Est ce que le Nain Jaune avait conscience de ce qu’il se passait à l’Est ? A t-il fermé les yeux ? Et comment son propre Père a t-il pu être complice de tout ça en ne disant rien ? Pourquoi c’est à lui, Alexandre, de s’y coller ?!



On peut accuser Jean Jardin de mauvaise foi en avouant tant d’années après sa honte de porter le nom d’un collabo alors que sa propre famille a été la matière première de ses succès et de ses sujets de romans. On peut lui reprocher d’accuser sans preuves et de laver son linge sale en public, c’est vrai aussi mais on ne peut lui reprocher son style et la qualité de son écriture malgré qualques excès sentimentaux qui ont des fois tendances à m’agacer… N’en fait-il pas trop des fois ? Franchement ?!.



J’ai lu ce livre avec un réel intérêt même si les sources historiques semblent foireuses aux dire de certains historiens ou autres biographes. Perso, je n’en sais rien et pour être tout à fait franche je m’en tamponne un peu, je suis bien consciente de ne pas lire un livre d’histoire. Je sais juste que j’ai apprécié cette lecture, j’aime les romans qui touchent à cette période noire. La France a clairement sa part de responsabilité dans l'holocauste et c’est bien de se le rappeler de temps à autre.



Zakhor, Al Tichkah. Souviens-toi, n’oublie jamais.



Quoiqu’on puisse en penser c’est un livre qui ne laisse pas indifférent, de par la gravité des faits qui y sont relatés au moins. J’ai trouvé la démarche de Jean Jardin sincère et touchante, j’ai aimé son éciture et j’ai adoré le dernier chapitre, un peu surréaliste. Belle et audacieuse fin ! A lire. Si ce n’est pas dans l’immédiat, au moins un jour !


Lien : http://www.nola-tagada.fr/ca..
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Le petit sauvage

Un jour Alexandre découvre qu'il été devenu un adulte complétement différent de ce qu'il imaginait petit, il décida alors de tout quitter sa vie, se femme et son travail pour la reconquête du Petit Sauvage qu'il était.



Un retour à sa ville natale, sa maison, ses rêves ; une forme de retour à l'amour enfantin.



Une histoire qui nous fait réfléchir à nos rêves d'enfance. Une histoire forte en émotions.



Merci Petit Sauvage!
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Le Zubial

Quelle famille ! Se peut-il qu'il y ait au monde des personnages aussi fantasques que le Zubial. Un personnage qui croyait en lui au point de n'avoir peur de rien ni de personne. Au point de se préférer dans la stimulation de la difficulté plutôt que dans l'assoupissement du confort. Et comme la chance rit aux audacieux, elle l'a souvent accompagné dans ses entreprises les plus folles. Le Zubial, c'est Pascal Jardin, le père d'Alexandre.



Oui, mais voilà, quelle part d'affabulation cet ouvrage truculent comporte-t-il ? Quand pareil essai biographique devient-il roman, dans lequel pour le coup tout deviendrait vrai puisque c'est le propre du roman que de faire de l'imaginaire une vérité. La vérité n'étant pas exactitude. C'est Marguerite Yourcenar qui nous en convainc. La vérité appartient à celui qui l'assène.



Les ouvrages consacrés à sa famille ont quand même suscité quelques controverses y compris et surtout de la part des membres de cette dernière. La lecture du Zubial laisse quand même pantois à la considération des péripéties dont sa vie d'extra terrestre aurait été émaillée. Jusqu'où Alexandre Jardin a-t-il idéalisé ce père, certes hors du commun, au point d'en faire ce héros extravagant. Au point de déposséder son fils de sa personnalité propre jusqu'à ce qu'il s'exorcise lui-même en le livrant à la connaissance du monde avec cet ouvrage.



Quoi qu'il en soit, cela reste un texte d'une fantaisie incroyable et fort distrayant. Et pour ne pas rompre le charme, j'ai tout pris pour argent comptant. C'est vrai qu'un peu de folie ça fait du bien dans nos vies trop bien réglées.



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L'île des gauchers

Attention, ceci n'est pas un livre, c'est un OVNI. Amateurs de littérature conventionnelle et bien à sa place, passez votre chemin. Pour les autres, vous trouverez ici un roman de type initiatique et symbolique, à la croisée des oeuvres emblématiques du genre, c'est à dire le petit prince, L'écume des jours ou L'alchimiste dans une moindre mesure. On aime ou pas... Mais il est difficile d'y être indifférent.



Il s'agit d'un roman andro-centré, comme le petit prince, qui semble exclure la femme du développement personnel, tout en la portant aux nues. Ces deux romans récoltent d'ailleurs des mêmes critiques féministes, à tort selon moi, car Jeremy Cigogne est à la fois homme et femme et chacun peut s'y identifier quel que soit son genre. Emily n'y étant pas la femme mais bien l'Autre, le partenaire, le conjoint, quel que soit son genre également.



C'est un roman déroutant à de multiples points de vue, notamment parce qu'on ne sait jamais très bien si l'auteur a l'intention d'être sérieux ou si ses invraisemblances et anachronismes ne sont que symboles et métaphores. Un peu comme L'écume des jours.

C'est surtout un roman très difficile à appréhender en une seule fois car sa découverte peut-être une fulgurance à laquelle on est prêt... ou non. Après, il n'est pas question, contrairement à ce qui a été beaucoup dit, d'une méthode pour bien aimer et pour bien vivre, mais plutôt d'une remise en question des mœurs occidentales de ces deux derniers siècles. Il parle du voyage initiatique de Lord Cigogne pour mieux aimer sa femme et pour se mieux aimer lui-même mais répète de nombreuse fois qu'il n'y a pas UNE BONNE méthode pour aimer, c'est un processus, un chemin, qui peut au mieux être jalonné d'étapes d'expérimentation proposée dont on profite comme on peut.

Cette remise en question est assez pertinente, je trouve, d'autant qu'elle dépasse la simple relation à l'autre pour parler également de la relation aux autres et à soi-même.
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Ma mère avait raison

Pour clore mes vacances en lecture je viens de lire d'une traite "Ma mère avait raison" de Alexandre Jardin, au format e-book, grâce à Net Galley et aux éditions Grasset.

Je les remercie, même si je n'ai pas réellement accroché avec ce livre très personnel.

Je l'ai demandé car le résumé me tentait bien, sans faire vraiment attention à qui l'avait écrit. Or j'ai tenté il y a bien longtemps de lire Fanfan, sans réussir à dépasser les premiers chapitres ! j'avais donc un peu peur de ne pas apprécier plus que ça ce livre ci, et malheureusement mes craintes ont rapidement été fondées.

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai du mal avec l'écriture de ce romancier. Il n'écrit pas mal mais il a le don de.. m'ennuyer, et j'ai du mal à accrocher.

J'ai aimé ce livre sur sa maman, il nous parle de son enfance, de sa maman, de la façon dont elle l'a élevé...

C'est intéressant mais en fait il faut avouer que dans l'ensemble j'ai trouvé ça assez plat, je n'ai pas du tout été touché par ce livre.

Je l'ai lu d'une traite, avec parfois l'impression de passer à coté.

C'est pour ça que je mets seulement trois étoiles, pas plus.
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L'île des gauchers

Le style d'Alexandre Jardin m'a beaucoup séduit. C'est drôle, très bien écrit, dans un français précis et plein de profondeur malgré un ton qui se veut léger.

Mais, cette fois-ci, j'avoue m'être lassée de l'île des Gauchers. Les premiers chapitres sont délicieux, hauts en couleur, on y rencontre des personnages farfelus, attachants. L'arrivée sur l'île est curieuse et intrigante. Mais à la moitié de l'histoire, tous ces rituels, toutes ces habitudes, ces îles dans l'île m'ont un peu perdue. Je suis allée jusqu'au bout du livre, car je fais partie de celles qui ont du mal à ne pas aller jusqu'à la dernière page, mais en boudant mon plaisir qui s'est étiolé au fil des pages. Peut-être que toute cette originalité devient banale à mi-parcours et que l'intrigue s'étire un peu trop ? Bref, intrigant, mais un peu décevant également pour ma part.

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Le zèbre

CHALLENGE ABC 2013/2014 (23/26)



Je ne suis pas fan des romans d'amour et pourtant, je me suis lancée dans cette lecture, ayant déjà été séduite, il y a longtemps, par la plume d'Alexandre Jardin. Je ne regrette pas mon choix car voilà encore un roman où j'ai pu relever un nombre incalculable de citations, véritables petites pépites de la langue. Une question me vient tout de suite à l'esprit : comment peut-on écrire à vingt-trois ans (prix Fémina 1988) un livre sur l'usure des sentiments ? Peut-être en s'inspirant un peu de son propre père, qui d'après l'auteur ressemblait au Zèbre, dans les sentiments éprouvés pour sa femme, et qui est décédé aussi alors que lui-même avait 15 ans.



Comme le dit Alexandre Jardin, il n'a pas voulu écrire un roman d'amour mais un roman d'aventures dont l'amour est l'objet... et pour moi, c'est réussi. Quand dans la loufoquerie du départ, se profile, subtil, le drame, et que la mort vient perturber le jeu de la comédie, l'émotion est sans contexte au rendez-vous. Et une petite voix nous murmure, il a raison ce zèbre finalement : profitons pleinement chaque jour des êtres que nous aimons.

C'est bon, rangez les mouchoirs, la minute sentimentale est finie !

J'ai noté aussi que ce roman était un bel hommage à l'amitié avec Alphonse, complice de Gaspard jusqu'après la mort, pour entretenir la flamme de la passion chez la femme qu'il a dû quitter.



Même si au début, j'ai trouvé les ficelles du héros, dans la reconquête de son épouse, un peu grosses et surtout prévisibles, j'ai finalement été sensible à la "morale" de cette histoire et au talent de l’écrivain qui a su mêler humour et émotion. 15/20



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Mademoiselle Liberté

Une tendre histoire d'amour, une quête d'absolu, un délicat portrait de femme... Dans un style agréable et fluide, c'est tout ça et beaucoup plus qu'Alexandre Jardin nous offre dans ce joli roman qui prend par moments des allures de comédie et parfois des airs de drame.

J'ai apprécié cette lecture que le style de l'auteur m'a rendu plaisante, mais je n'ai pas du tout aimé les personnages dont je n'ai pas partagé les idées ni les envies et que j'ai donc toujours observé de loin, ce qui bien sûr m'a empêché d'entrer complètement dans le roman. J'ai été heureuse de les quitter en refermant le livre à vrai dire, aussi, même si j'ai trouvé de nombreuses qualités à ce roman, il ne figure pas dans mes bons souvenirs de lecture!
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Le zèbre

Je ne me lasse pas de lire les romans de cet auteur. C’est incroyable l’imagination que peut avoir Jardin. Il m’a été difficile de refermer le livre avant d’en avoir fini la lecture. Toute mon attention a été prise, par les différents stratagèmes utilisés par le Zèbre pour tenter de faire renaître la passion dans son couple usé par les années de vies communes. C’est une très belle histoire d’amour, qui peut nous donner des idées afin de ne pas laisser son couple dériver sur le fleuve de la routine.
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Le zèbre

Après 17 ans de vie commune avec Camille, Gaspard, dit le Zèbre, notaire de son état, décide de tout faire pour que leur couple ne plonge pas dans un état de morosité, de silences, de ruminations suivies de paroles acerbes ou haineuses, d’habitudes néfastes. Bref, il refuse l’éventualité que leur couple devienne avec les années un couple de vieux !

Pourtant, le Zèbre est un personnage hors du commun et déjà sacrément loufoque. Camille n’a pas l’air de s’ennuyer et leurs deux enfants adorent ce père original qui est apprécié des habitants du village. Mais un accident de voiture dont Camille s’en sort de peu déclenche chez le Zèbre une véritable phobie que chaque jour peut être le dernier à vivre à ses côtés. Et c’est parti pour une incroyable odyssée. Jeux, reconstitutions, pièce de théâtre, provocations, tout est bon pour reconquérir sa belle comme au premier jour de leur amour. Et bien je peux vous dire qu’avec le Zèbre, on ne s’ennuie pas une seconde !



J’ai beaucoup ri, je me suis laissée emporter par cet énergumène, par ses deux enfants adorables et par Camille que j’ai parfois plaint et parfois eu envie de lui dire : allez, Laisse toi aller !

Un livre bonne humeur.

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Le loup, la chèvre et le chevreau

Voilà une excellente idée pour un cadeau de fin d'année.

L'Idée est simple, écrire sous la forme d'une paraphrase, une des fables de la Fontaine. les auteurs racontent avec des mots simples et une petite mise en scène adaptée au monde des enfants, l'histoire concoctée par Jean de La Fontaine.





Ici sous la patte de la chèvre, Alexandre jardin, c'est très bien écrit.

En fin de livre on trouve la fable de La Fontaine telle qu'elle figure dans l'ensemble des fables publiées et connues à ce jour.





Le loup, la chèvre et le chevreau, évoque la débrouillardise du petit chevreau, face à la ruse du loup, démasqué, car pas assez malin, et même un peu benêt. Déjouer le méchant c'est le sourire assuré chez nos bambins.

Dès quatre ans on peut leur lire ces fables comme des contes pour petites pousses.



Ensuite, voilà un excellent support pour les jeunes qui se mettent à lire par eux-mêmes.

De surcroît la morale est judicieuse pour ce public, un bonne leçon fort utile.

À découvrir.

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Le zèbre

Je me souviens avoir adoré ce livre en le lisant adolescente. Cette reconquête amoureuse, pleine d'humour et un peu folle m'avait ravie.

C'est donc avec plaisir que jai retrouvé ce livre dans ma bibliothèque. J'apprécie toujours l'humour et le ton de l'auteur. Par contre, je n'apprécie pas certains passages comme le faux sucide ou la demande faite à Alphonse sous forme de testament (jouer son fantôme pour continuer à courtiser sa veuve). Pauvre Camille ! Ce livre m'a mis très mal à l'aise. Ce comportement n'est pas digne d'un homme éperdu d'amour ou de passion mais plutôt celui d'un pervers narcissique désirant garder son emprise sur sa proie.
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Les Coloriés

Quelle déception !



Je pars en voyage, je prends un livre (un seul) et là impossible d'avancer ! Une frustration telle que j'en veux à Alexandre Jardin de me passionner avec un livre comme Des gens biens et m'ennuyer avec Les coloriés (ou L'île des gauchers).



Alors, désolé, mon avis sera très rapide parce que je n'ai pas voulu me forcer à le lire en diagonale pour le finir, je l'ai arrêté tout simplement.



Je dois être trop cartésienne, adulte pour ne pas avoir réussi à m'attacher à ces personnages tous plus immatures les uns que les autres.



Le message est sans doute plein d'intelligence, d'ailleurs, j'ai trouvé de belles phrases. Cela ne remet pas en cause le talent d'écriture d'Alexandre Jardin mais le thème ne m'a pas parlé du tout.

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Le Roman des Jardin

Il y a des livres dont l'on se demande l'utilité . Pourquoi ont'ils étaient écrits ? Pour qui ? L'auteur n'a t'il pas couché par écrit ces considérations personnelles , avant de décider de les vendre ? Il y a de cela dans ce livre , trés nombriliste , passablement ennuyeux , qui finit par étre insupportable tellement le tout est vide ..... Inutile et à éviter .
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L'île des gauchers



Alexandre Jardin propose ici une utopie amusante sur l’art d’aimer.

Dans les années 1930, Lord Cigogne estime qu’il n’aime pas correctement sa femme. Certes, c’est une folle passion qu’il ressent à son égard mais ça ne suffit pas pour la rendre heureuse.

Il l’emmène donc sur l’île des gauchers, une terre ignorée du reste du monde où le fondement de la microscopique société repose sur la recherche du bien aimer.

Il a beaucoup d’imagination Alexandre Jardin, ses trouvailles sont inventives et amusantes. Elles sont aussi foisonnantes, tellement que, je dois reconnaître, l’effet catalogue a fini par me lasser.

Cependant, les personnages sont terriblement attachants, le couple formé par Lord Cigogne et Emily est développé comme l’union de deux individualités. C’est bien le tour de force de ce récit.

Classé dans les romans utopiques, L’Ile des gauchers pourrait aussi être mis en avant au rayon développement personnel. Mais à deux 😊



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Française

Voilà un livre qui joue à la fois sur le registre de la fable et du reportage, du roman populaire et du brûlot accusateur, de l'empathie et de la caricature, et qui, allant à hue et à dia, perd un peu en route ses lecteurs. Personnellement, je ne suivrai pas les coquetteries de certains critiques professionnels, s'attardant uniquement sur son style qu'ils jugent relâché. J'ai bien aimé ce livre, non tant pour son écriture, qui n'est pas plus déplaisante que celle chichiteuse de certains ouvrages encensés de façon pour moi inexplicable, que pour son propos. J'y trouve un souffle de vie, des idées, et une description très réaliste de toutes les tracasseries réglementaires qui étouffent vie, idées, initiatives, créativité, sous le rouleau compresseur des décisions bureaucratiques. J'y trouve une réelle empathie pour les oubliés, sans nulle condescendance. Alexandre Jardin n'est pas Victor Hugo, mais il est un des rares écrivains contemporains à s'engager auprès de ces oubliés, et je salue sa mue littéraire même si la façon dont il l'annonce est un peu théâtrale. A suivre, pour moi.

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Le Roman des Jardin

J'ai découvert Alexandre Jardin en regardant un reportage sur son association "lire et faire lire " et j'ai eu envie de découvrir l'écrivain. Je ne suis pas certaine d'avoir fait le bon choix avec ce livre. En lisant la quatrième de couverture, j'ai eu envie de savoir qui était cette tribu, qu'il avait, à priori, du mal à assumer.

Alexandre Jardin, au début du livre, dit - voici donc la vraie histoire des amours des Jardin, le roman qu'ils eurent l'audace de vivre.-

Mais voilà, il se demande ce qui est véridique dans l'inventaire de ses souvenirs.

Aussi, il va demander de l'aide à Zouzou, afin de démêler le vrai du faux. Elle lui annonce que sa grand-mère tenait un journal intime et que celui-ci est dans un coffre à Genève. Tout est là, dans le registre des amours des Jardin. Va t'il prendre le risque de connaître la vérité ? Se confronter enfin à la réalité ?

Un roman très particulier, comme cette famille. C'est tout simplement ubuesque.

Je suis passée du rire à l'aversion, pour finir à l'incompréhension. Monsieur Jardin, pourquoi tout ce déballage ?



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Alexandre Jardin

Né à Neuilly-sur-Seine en ...

1955
1965
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