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Critiques de Alexandre Jardin (828)
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Frères

CONFESSIONS

Lorsqu'Alexandre apprend le suicide de son frère Emmanuel, son monde s'effondre.



L'image du visage de son frère suicidé reste inaccessible, impossible à convoquer.

Il prend le premier avion pour la nouvelle Calédonie.



Arrivé sur ces terres, Il se demande comment son frère peut avoir commis l'impensable face au lagon clair et autres splendeurs de ce paradis.



Puis il s'interroge sur les raisons qui l'ont poussé à commettre un tel acte et replonge dans le passé.



Pendant qu' Emmanuel est un poète inconnu, Alexandre brille par son talent récompensé de prix littéraires. Le sort souligne l'injustice de leurs chemins. Emmanuel sombre, l'estime de soi déjà mutilé par les vindictes maternelles...



Entre rancoeur et complicité, ce roman révèle toute l'ambiguïté de ce lien fraternel et l'insoutenable fraternité meurtrie.



Ce roman écrit a coeur ouvert, sûrement le plus intimiste d'Alexandre Jardin, révèle un secret, retrace un drame décimant une vie.



Un roman magnifique écrit d'une plume brillante qui m'a touchée en plein coeur.

Un coup de coeur !

@doresixtine
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Le loup ne mangera pas les 7 chevreaux

En visite chez mes enfants, j’ai partagé avec ma petite-fille de deux ans et demi la lecture d’un des livres dans lesquels Alexandre Jardin et Hervé Le Goff revisitent les contes pour enfants, leur donnant un petit coup de jeune, une ambiance moderne et contemporaine et, apparemment, un dénouement plus serein.



Dans Le Loup ne mangera pas les sept chevreaux, tout est dit dans le titre ! Cela finit bien et même le loup va s’en sortir…Vous vous souvenez peut-être que, dans le conte de Grimm original, le loup se noie au fond d’un puits, le ventre lesté de pierres après que la chèvre lui ait découpé la panse pour récupérer les chevreaux qu’il avait dévorés…Ici, Salomé, la jeune lectrice du conte, va prendre les choses en main et entrer dans l’histoire pour sauver les chevreaux, d’abord en essayant de les alerter et de les protéger, puis en ridiculisant le pauvre loup.

Salomé est présentée dans les deux pages de garde ; si l’on peut regretter qu’elle réunisse beaucoup de stéréotypes genrés car, très coquette, elle ne se déplace jamais sans son sac, ses chouchous, ses barrettes, ses paillettes, ses collants de danse, et j’en passe, il faut cependant reconnaître qu’elle véhicule un grand intérêt pour la lecture et des valeurs très altruistes. Elle est aussi très astucieuse et débrouillarde puisqu’elle neutralise le loup avec ses trucs de filles, le ligotant avec ses chouchous, le muselant avec ses collants, l’aveuglant avec les paillettes, le déguisant, etc.



Le graphisme est coloré, dynamique ; chaque double page propose un petit exercice d’observation dont la solution est donnée en bas de page à l’envers. Personnellement, j’aurais préféré que les réponses figurent plutôt en fin de volume… Me petite-fille ne sait pas encore lire et ne triche pas, mais les plus grands seront tentés.



Un joli petit album au petit format carré facile à manipuler, une histoire gentillette et amusante qui plaît beaucoup à ma petite lectrice en herbe

J’attends de voir les autres albums de la série (je suis certaine que ma petite-fille les empruntera à la bibliothèque…) pour me faire une idée car je demeure perplexe face à cette volonté généralisée de réécrire les contes pour enfant pour les édulcorer.

J’avoue que vos avis sur la question m’intéressent.


Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Les magiciens

Aujourd’hui, je vous propose un ouvrage agréable et contre la morosité.



Un récit inspirant, humaniste, philosophique et libérateur !



Les magiciens est une thérapie qui apporte une touche de magie à notre époque d’autant plus dans notre société individualiste. L’auteur nous parle de ses rencontres, de ses découvertes qui ont changé sa vision du monde et nous ouvre à d’autres horizons.

Alexandre Jardin nous embarque dans une lecture agréable, joyeuse optimiste et inspirante ! Bien sûr vous retrouvez des héros connus mais aussi moins connus parfois même oubliés.

Sous la forme d’un carnet de note, les chapitres sont courts et vivants, on apprend beaucoup. Alexandre jardin nous ouvre à notre propre réflexion.

Quant à sa plume, elle est fine, subtile et riche en vocabulaire. Alexandre Jardin est un magicien des mots.

L’auteur nous rappelle que nous avons toujours le choix, le choix d’être ou de ne pas être nous-même. Nous sommes libre de choisir.

Cette lecture est une bouffée d’oxygène. C’est passionnant, positif et authentique !
Lien : https://juliechronique.fr/20..
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Française

j'ai lu environ 30 PAGES , difficilement, survolée le reste

Où est Alexandre Jardin

pas assez de temps pour beaucoup de livres à lire
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Des gens très bien

Beaucoup de questions, peu de réponses, dommage. On a un peu l'impression d'être dans le cabinet d'un psy. Pourtant il y aurait eu matière à un livre plus abouti, c'est vraiment dommage. Peut être une biographie serait plus documentée et moins sur le pathos.

Le passage avec la grand mère nazie est saisissant. Et la rencontre "fictive" d'Alexandre Jardin avec le nain jaune aurait méritée d'aller plus loin, d'être plus agressive ou plus profonde. On tourne toujours autour du sentiment de culpabilité de l'auteur mais pas plus que ça. C'est dommage car la palette de sentiments étant, je pense, très grande aurait pu être plus exploitée.
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Bille en tête

J'ai ce livre depuis un bon moment dans ma bibliothèque mais je n'arrivais pas à me décider. La faute à la couverture que je trouve vraiment très laide. Venu le temps des challenges de lecteurs et de l'item enfant d'un écrivain, il fallait bien que je me lance.

Et bien, ça s'est plutôt bien passé ! Nous avons Virgile, un jeune de 16 ans qui ne rêve que de grandir, de vivre, de conquérir Paris, d'avoir un destin et de coucher avec des femmes. Curieux bonhomme en totale opposition à son père en deuil qui éloigne son fils de lui parce qu'il est trop vivant.

Lors d'un dîner, Virgile fait la connaissance de la riche Clara et devient son amant parce qu'il l'a fait rêver alors que son mari Jean l'ennuie.

Virgile veut grandir mais replonge volontiers en enfance, y compris en demandant à son rival (le mari de Clara !) de lui réparer son train électrique.

Ce roman n'est pas qu'une histoire d'amour ou de sexe entre un jeune et une femme. L'homosexualité y est abordée, la relation père enfant quand un des parents décède. Virgile épingle aussi la bourgeoisie et ses travers.

On en est presque content d'être fauché.

J'ai bien aimé le personnage de la grand mère, Arquemuse, haut en couleur, qui l'aime inconditionnellement. J'ai eu un peu de mal au début à croire que Virgile pourrait mettre clara dans son lit aussi facilement et même d'habiter chez elle le week end en compagnie du mari. J'ai apprécié aussi la manière de s'exprimer de Virgile. Certaines tournures de phrases m'ont bien amusée. Il n'a vraiment pas sa langue dans sa poche.

3.5.
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Des gens très bien

Rien à voir avec l'Alexandre Jardin que l'on connaissait, écrivain de romans plutôt légers qui n'étaient pas trop ma tasse de thé. Mais en lisant la quatrième de couverture, j'ai décidé de lui laisser une chance. Et j'ai beaucoup aimé. Quel poids! J'ai lu dans certaines critiques de babelionautes qu'il s'était déchargé. Eh bien tant mieux! Même si ça n'avait servi qu'à ça, tant mieux pour lui. Si on croit à la lecture thérapeutique, on peut aussi croire à l'écriture thérapeutique.
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Chaque femme est un roman

N°929– Juin 2015



Chaque femme est un roman - Alexandre Jardin - Grasset.



Le titre ne pouvait que m'attirer comme m’attirent le femmes dont je ne suis que l'admirateur lointain et jamais le complice. Il n'empêche, chaque femme est unique et, plus que les hommes, chacune porte en elle quelque chose d’irremplaçable « un tremplin vers le fabuleux » selon l'auteur de ce roman. Ce n'est certes pas valorisant pour moi mais, maladivement timide, je ne suis pas un « donnaiolo » comme disent les Italiens qui s'y connaissent en matière de séduction. C'est peut-être à cause de cela que j'ai ouvert ce livre, en me disant que j’apprendrai sûrement quelque chose, même si, en cette matière sans doute plus que dans d'autres, il ne manque pas de matamores pour se vanter de ce qu'ils n'ont pas fait. Nous sommes dans un roman, c'est à dire dans un monde parallèle où tout n'est pas forcément comme dans la vraie vie, alors restons-y.



J'ai retrouvé ici, et avec plaisir, le verve de cet auteur que j'apprécie. Je veux bien que nous soyons dans un roman (en fait une succession de nouvelles mais cela ne change rien) où il faut enjoliver les choses, mais je n'ai été que très modérément convaincu par les histoires racontées. Je sais que les séducteurs existent, que leur vie, (et leurs exploits) sont avérés et que notre littérature s'est nourrie de leur exemple vrai ou inventé. Le don Juan est le personnage idéal, celui que tout homme rêve d'être, celui à qui tout réussi et dont toutes les femmes songent avec envie. Sauf que bien souvent cela n'existe pas ou peu. J'aime bien les rodomontades d'Alexandre Jardin, ses hâbleries, son style jubilatoire, mais franchement je me suis un peu ennuyé à la lecture parfois fastidieuse de ce catalogue de conquêtes avouées, surtout qu'il a la manière de laisser penser que tout cela n'est que la face visible de l'iceberg. A croire qu'il n'y a eu pour lui que le sexe dans la vie. Ce n'est pas que j'en sois jaloux, sûrement pas, mais cette énumération de femmes qu'il a glissées dans son lit, ce catalogue d'amoureuses qui apparemment n'attendaient que lui pour jouir d'une toquade m'a un peu agacé. Je veux bien qu'il puisse être l’héritier d'un atavisme familial, mais quand même ! C'est certes bien écrit et je l'apprécie pour cela mais pour le reste, j'ai complètement décroché. Et puis il y a toujours cette tentation d'en rajouter un peu avec peut-être le risque d'en faire trop. Parfois il avoue que tout cela n'est que fantasme et je reste confondu entre la nécessité du rêve que nous portons en nous (et qui s'applique surtout à la conquête de femmes), cette volonté d'être un autre, ne serait-ce qu'une fois et cette nécessité pour l'écrivain de surfer sur la vague de l'inspiration, de la titiller, de la violenter même, de transformer la réalité toujours un peu morne en un moment forcément érotique, contempteur de la morale et des bonnes mœurs où je vois une manière talentueuse de se démarquer du quotidien. Quant aux autres histoires d'amour improbables et toujours merveilleuses, je veux bien les croire puisque le hasard, les hommes (et les femmes surtout) ont assez de talent pour bousculer un peu le monde. Au fond, lui-même ne dit pas autre chose « Je resterai toujours un farceur, méfiant à l'égard du fumet des mots... Au fond, je ne fais confiance qu'au réel. Il ne faut pas croire aux livres. ». Je veux bien que la folie existe, qu'elle puisse croiser le talent, mais de là, pour un lecteur (une lectrice?) à entrer de plain-pied dans une fiction et y croire aussi dur que la réalité, je ne suis plus très sûr. Et puis j'ai toujours été interrogatif devant la rencontre d'un homme et d'une femme et me suis toujours demandé comment cela se conclurait, par un salut amical et un éloignement sans que rien en se soit passé ou par une histoire d'amour pas forcément durable. Ce recueil de nouvelles m'a un peu paru être un festival de vanités, encore eut-il, mais à la fin seulement, l’honnêteté de confesser les blessures qui ont laminé son ego.

C'est bizarre, mais dans cette longue liste de femmes, j'ai été beaucoup plus sensible à celles avec qui il n'a pas couché (sa mère, son éditrice(?), sa prof de maths, une amie lesbienne…) qui furent pour lui autant de boussoles plutôt que des exutoires, des guides plutôt que des thuriféraires aveuglées et des admiratrices enamourées. Là, à mon avis, il a été convaincant. Quand il propose de rire de tout au lieu sans doute d'avoir à en pleurer, tant le monde extérieur et quotidien est triste et déprimant, là, je le suis volontiers, même si j'ai peu d'aptitudes pour cela.



Après tout, le titre le laissait penser, qu'est ce que le roman sinon le domaine de l’imaginaire, même s'il enfante parfois une réalité excitante, et je dois avouer que moi aussi, souvent je me laisse tenter, tant le monde qui m'entoure est décevant.



Hervé GAUTIER – Juin 2015 - http://hervegautier.e-monsite.com
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Le Roman des Jardin

Ce énième roman pseudo-autobiographique était-il vraiment nécessaire? Sûrement pas! Y a-t-il une nouveauté ou un élément digne d'intérêt dans les thèmes abordés, le style de l'auteur ou la mise en scène des personnages? Pas particulièrement. Sans être le pire roman de Jardin, celui-ci ne présente pas non plus d'intérêt pour le lecteur, qu'il soit amateur ou non des œuvres de cet auteur prolifique mais sans surprise. Le monde qui est décrit est toujours celui de l'éternelle recherche de la jeunesse, de la folie au quotidien, du refus de l'engagement, des responsabilités et de la conformité sociale.
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Quinze ans après

Quinze ans après... la sauce ne prend pas.



J'ai adoré retrouvé le style d'Alexandre Jardin.

J'étais si pressée de retrouver Alexandre et Fanfan qui m'ont laissé un souvenir de l'amour merveilleux.



Je suis restée sur ma faim. Le roman serait un roman acceptable s'il ne jouait pas sur le premier opus.



Ici Fanfan est abordée de façon superficielle. Alexandre à peine plus. Le personnage central semble être Faustine.

Faustine ... une garce ! oui mais là, nous sommes face à un stéréotype et c'est décevant.

Plusieurs solutions pour la chute de cette garce et c'est pourtant la facilité qui l'a emportée.



L'éditeur et le producteur, deux personnages qui auraient pu être mieux utilisés car leurs caractères étaient prometteurs.



Ce roman n'est pas "mauvais" mais il laisse un goût de déception pour ceux qui ont aimé Fanfan, premier opus.



J'ai aimé le clin d'oeil à Sophie Marceau et Vincent Perrez ... c'est mon coté midinette.
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Chaque femme est un roman

Alexandre, si tu me permets, j'ai envie de te dire

pfffffffffffffffffft

d'accord ce n'est pas écrit avec ton talent, mais c'est justement parce que ce talent tu l'as que ce livre est agaçant.

Tu es beau gosse, sans doute, on s'en fout un peu, tu as des succès féminins, je serais la dernière à m'en étonner mais ce livre n'est que le prétexte pour parler de ton point de vue de conquérant.

Et ça m'a gavée.
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Des gens très bien

Carnet de bord d'un auteur en colère contre son ascendance et plus particulièrement son grand père paternel, Jean Jardin, qui était le dircab (directeur de cabinet) de Pierre Laval, chef du gouvernement de Vichy, pendant l'occupation allemande et un des responsables de la rafle du veld'hiv. Un passé que sa famille mais aussi l'autorité française a toujours passé sous silence ou feint d'oublier et qui a rongé pendant longtemps Alexandre Jardin. Un passé et un grand père dont l'action a été magnifié et passé a la postérité par le père de l'auteur, Pascal Jardin, dans son célèbre "le nain jaune". Un roman dans lequel l'action politique de Jean Jardin est recouvert de paillettes, son antisémitisme passé sous silence et où l'homme est présenté comme un homme bon , honnête et excentrique bien loin de la triste réalité.



Alexandre Jardin découvre assez rapidement que le passé de son grand père est peu glorieux et il se plonge dans les recherches historiques pour cerner ses responsabilités politiques. Dans le même temps il publiera ses romans qui l'ont rendu célèbre (Bille en tête, le zèbre,Fanfan) et qui sont eux d'une grande légèreté, loin de ses préoccupations intérieures.



A 44 ans il décide d'écrire ce livre, un pavé dans la mare, qui fait réagir beaucoup de monde. On convoque le ban et l'arrière ban des historiens pour savoir si les propos d'Alexandre Jardin sur son grand père sont véridiques. Les uns disent que rien n'est fondé, d'autres que si son propos est approximatif il n'en reste pas moins pertinent , d'autres saluent le débat soulevé sur la collaboration et son oncle le traite de menteur. La France a toujours du mal a voir son passé en face surtout quand il est honteux. Est ce que ce livre est historiquement valable ? Peut-être, peut-être pas . Ce livre est avant tout un éclairage sur les conséquences d'un secret de famille et la manière dont on essaye de donner le change. Alexandre Jardin a choisi la prose sucrée avant de livrer ce livre polémique qui a fait couler beaucoup d'encre.



Il n'en reste pas moins que c'est un livre écrit dans un style mordant et incisif et qui apporte un autre éclairage a ses écrits antérieurs. Un livre qui m'a passionné malgré les quelques répétitions dont l'auteur nous gratifie ici et là.



Alexandre Jardin a délaissé ses habits de "gentil" en espérant qu'avec ce livre il endosse celui d'écrivain prometteur.



Ma note 9/10 pour ce livre passionnant, plein de rage et sûrement pas simpliste comme voudrait nous le faire croire certains.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Des gens très bien

J’avais déjà lu plusieurs livres d’Alexandre Jardin, des textes très enjoués sur sa famille haute en couleurs ; Ici, l’auteur change de ton et d’esprit mais il conserve la richesse de son style littéraire.



Ce texte est empli de rage et de colère. Il veut enfin dire la vérité longtemps occultée sur son grand-père, Jean Jardin. Pourtant encensé dans les biographies de Pascal Jardin ou de Pierre Assouline, le Nain Jaune a été un haut fonctionnaire du gouvernement de Vichy et il n’a pas pu ignorer la rafle du Vel d’Hiv .



Mais Alexandre ne trouve aucune preuve écrite, qu’il suppose détruites grâce à l’influence financière de son grand-père sur les gouvernements successifs. Il soupçonne le Nain Jaune d’antisémitisme profond en se remémorant son entourage ou certaines petites réflexions.



Ce roman est un acte important pour Alexandre Jardin. Après s’être engagé dans des associations, avoir aimé une juive, avoir voulu, comme il dit « enjuiver » la France, ce livre est un acte officiel pour « refuser un testament », rejeter une lignée.



Malheureusement, je me suis sentie peu concernée par son obsédante culpabilité. Je n’y ai retrouvé que les arguments classiques de responsabilité diluée, de charisme d’un leader, de l’influence d’une idéologie ou de la conscience du bien. C’est un roman très personnel qui n’apporte pas d’éléments nouveaux sur ce chapitre de l’Histoire .



J’ai terminé ce livre en espérant que l’Auteur trouve enfin la paix pour amorcer une nouvelle vie car les enfants ne sont pas responsables des actes de leurs parents.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Bille en tête

Souvenir d'adolescence. Mignon
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Mademoiselle Liberté

Ce livre m'a fait vibrer du début à la fin ! " L'amour parfait sinon rien !"



D'un côté un homme mariée, qui n'est pas heureux avec ça femme et de l'autre, une jeune fille qui va lui donné l'opportunité de pouvoir vivre un amour à son image.

Sans relâche, au prix des plus grands sacrifices ces deux personnages vont tenter d'atteindre l'amour parfait.

Pourtant, c'est cette quête qui va les amener à s'autodétruire.



Un livre touchant, ou l'on vie un amour sans limite.

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Le zèbre

Livre moyen, un peu bête, un peu tendre, le Zébre est un notaire de province marié depuis quinze ans à Camille, la famille Sauvage a quatre membres Gaspard le père, Camille sa femme professeur de mathématiques, les deux enfants la Tulipe et Natacha, l'obsession du Zèbre est de faire renaître la flamme qu'il partage avec sa femme. Malheureusement la tâche est bien plus ardue que de séduire une jeune inconnue comme Shakespeare dans ses pièces, non personne ne continu de narrer l'histoire après ils se marièrent et eurent ...
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Le Roman des Jardin

Dans Le roman des Jardin, Alexandre décide de confier la rocambolesque histoire de sa famille à ses lecteurs.



Issu d’un milieu plutôt aisé, le jeune Alexandre a grandi dans une famille bien étrange… Les excentricités des membres de sa tribu ont fait de lui un être paradoxal : rêveur et réaliste à la fois. Il en vient à se demander par quel prodige il n’est pas devenu fou… C’est sans doute grâce à la présence de Zouzou, seule être normale au milieu de cette forêt d’originaux !

Au fil des pages, on rencontre une mamie obsédée par les amours chaotiques de ses descendants, un sodomite zoophile, un inventeur qui s'obstine à créer des machines inutiles…

Ce voyage au pays des Jardin foisonne d’amour, de liberté, et de romanesque.



Le roman de cette illustre famille aurait pu être bien ennuyeux si Jardin s’en été tenu au discours officiel. Mais ce n’est pas dans les habitudes des Jardin de faire comme tout le monde…

Les personnages hauts en couleur qui ont marqué l’enfance d’Alexandre sont très bien servis par son style simple et surprenant.
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Le Roman des Jardin

« Mon dieu mais pour qui se prend-il ? », voilà sans doute la phrase qui m’est le plus souvent passée par l’esprit au cours de cette lecture. C’est la première fois que je lis un roman d’Alexandre Jardin. Et je n’avais pas idée de qui était son père Pascal Jardin, ou son grand-père, Jean Jardin, avant cette lecture. J’ai découvert au fur et à mesure des pages, et avec quelques incursions sur Google en cours de route pour essayer de démêler le vrai du faux. Et mon impression est restée la même : cet homme est fier de faire partie d’une lignée de prétentieux qui se croient au-dessus de tout. Il le revendique, et est même fier de son cheminement. Il m’a horripilée. Je mets 3 étoiles parce que l’écriture m’a plu, mais le contenu absolument pas !
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Mademoiselle Liberté

Comme souvent avec Alexandre Jardin, ça parle d'amour et d'amour avec un grand A, l'amour absolu d'une lycéenne pour son proviseur.

Mais cette lycéenne ne veut pas d'un petit amour : elle est continuellement insatisfaite, l'amour que finit par lui porter ce quadragénaire qui quitte femme et enfant pour elle ne lui suffit pas. Elle ne conçoit le rapport amoureux que dans l'absolu et l'absolu , c'est souvent subjectif et inatteignable...

Du pur Alexandre jardin, des thèmes qu'on retrouve souvent dans ses livres et dans ses films, l'amour impossible à force d'être trop parfait.

Comme souvent aussi, c'est assez bien écrit, c'est plaisant, ça se lit bien mais ça ne va pas révolutionner la littérature...
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Le zèbre

Pris par ma lecture en cours (Daria très prenante), j'avais oublié que j'avais entamé cet ouvrage. Fidèle lecteur, je m'y suis recollé. J'avais un vague souvenir de film avec Thierry Lhermitte. Le thème est amusant mais deux problèmes se posent pour moi dans ce livre. Le premier, un complet décalage entre le fond (le personnage fantasque) et la forme d'un académisme plombant et téléphoné. Certes on comprend à la fin que c'est une prof de math qui l'a écrit mais tout de même. Deux, ce genre de dispositif de comédie fonctionne quand on a un doute et là on en a aucun. cousu de fil blanc. Du coup l'effet retombe. En théâtre ça peut se tenter mais à lire c'est un peu pénible. Bref je ne me suis pas éclaté, je vais pouvoir revenir à mon autrice roumaine. Dernier point, j'entends souvent des critiques massacrer des auteurs peu connus édités chez des petites maisons d'édition, s'indignant des coquilles ! Eh bien chez Gallimard, dès la première page (qui n'est qu'une demi page, y en a une belle) et j'ai arrêté de les compter. Bref, quand on a un nom... Je crois pas que je retenterai un livre de cet auteur, ou bien un plus récent.
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Alexandre Jardin

Né à Neuilly-sur-Seine en ...

1955
1965
1975
1985

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