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Critiques de Andrea H. Japp (603)
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Mortagne, bourreau, tome 1 : Le Brasier de ..

Il est bel homme, il est instruit. Vous savez bien sur de qui je veux parler. Monsieur Justice, Maître de Haute Justice, le Bourreau. Son nom Hardouin Cadet-Venelle. Torturer et tuer ne le gêne en rien, jusqu'au jour où il exécute une innocente. le visage de la sacrifiée va le hanter, à tel point qu'il décide de devenir Justicier.



Dans le même temps, des "gamins des rues", sont découverts morts et affreusement torturés. Monsieur Justice, accepte de mener l'enquête. Ce sera "dent pour dent", "oeil pour oeil". Monsieur Justice, est aussi très fin, et très intelligent, il comprend vite qu'il a affaire à un complot politique organisé par les "grands de ce monde".



Ce que j'ai particulièrement aimé, aussi, ce sont toutes ces notes de bas de page. Il est vrai, c'est long et laborieux, surtout sur une liseuse, il faut lire tout le chapitre pour arriver aux notes, et une fois arrivée au bout reprendre page par page, pour consulter les notes. (Galère !!). Mais, si l'on s'intéresse à l'aspect historique on ne peut faire fi de ce petit désagrément.



Je vous retrouve pour la suite de notre Bourreau, qui a je trouve, beaucoup de coeur malgré sa profession.



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La Dame sans terre, Tome 4 : Le combat des ..

J'avais été extrêmement frustrée en referment le tome précédent , pensant avoir à faire à une trilogie, et avait été agréablement surprise de découvrir qu'il existait un quatrième tome. Aujourd'hui, je tourne la dernière page de ce dernier et me voilà dans la même frustration qu'il y a quelques mois : " quoi !! Ça se fini comme ça? !!".

Mise à part cela, nous somme toujours autant pris dans cette histoire qui nous plonge véritablement en plein moyen âge au coeur de cette quête mystique.

Lisant ce quatrième tome plusieurs mois après les trois premières J'ai pu être un peu perdu par le nombre de personnages toujours croissant.

C'est une saga que je pourrais recommander, quoi que pour ma part, un cinquième tome qui répondrai à toutes mes questions ne serait pas de trop
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La Dame sans terre, Tome 1 : Les Chemins de..

A une période médiévale où les Templiers sont persécutés par le pouvoir de Philippe Le Bel, plusieurs crimes sont commis, notamment au sein de l'Abbaye des Clairets. Agnès de Souarcy, va se retrouver impliquée malgré elle à toute cette enquête qui concerne les intérêts de la Chrétienté et du pays.

Je n'ai lu que le premier et je me contente de résumer très brièvement. Ce polar médiéval aurait pu me séduire, malheureusement non. L'histoire était pourtant prometteuse au départ avec tout le contexte qu'il présente. Je pense tout simplement que je n'ai pas accroché avec l'ensemble des protagonistes, hormis peut-être le jeune Clément, protégé du personnage principal. En parlant d'Agnès, je l'ai trouvée trop fixe, un peu trop "dame parfaite sans défauts", un peu comme pour le restant des personnages. J'ai lu ce premier tome jusqu'à la fin, mais hélas, l'envie de continuer n'est pas au rendez-vous.
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La Dame sans terre, Tome 2 : Le Souffle de ..

La bête rôde toujours. A l'abbaye des Clairets une empoisonneuse sème la panique tandis qu'à Alençon, Agnès est dans l'attente cruelle de sa sentence. Ce second tome est encore plus prenant que le premier. L'ambiance y est aussi moins malsaine. A part les rudes conditions d'Agnès, l'autrice nous épargne un peu plus les détails sanglants. Le côté enquête prend le pas sur tout le reste et on laisse un peu de côte l'énigme du parchemin d'astrologie. De la même façon, Eudes est aussi moins présent, ce qui n'est pas pour me déplaire.

L'affaire à l'abbaye des Clairets prend des airs de huis clos et j'aime beaucoup cette tournure.

Je m'attache de plus en plus aux personnages Agnès, Clément, Francesco, Artus, Eleusie... J'adore les voir évoluer dans ce contexte fort distrayant et plein de rebondissements. Chacun y va de sa ressource pour mettre à bas le mal qui sévit. Les révélations sont données au compte goutte, les certitudes s'effritent.. Le voile se lève sur certains éléments mais j'ignore encore tellement de choses sur ce complot. Il est plaisant de se dire que l'aventure d'Agnès continue encore dans deux autres tomes que je vais m'empresser de dévorer !
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Cinq filles, tome 1 : Cinq filles, trois ca..

Nul

Roman qui ne tiens pas la route pour moi ce n'est pas de la litérature mais plus un roman de gare de plage amazone devrait faire une cathégorie pour ce genre de livre
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La malédiction de Gabrielle, tome 1 :  Le fléau..

La peste ! Le fléau de Dieu qui tue tous les hommes, sans distinction de richesse ou de classe. La peste ! Quand elle s’abat sur le royaume de France, en 1347, personne ne veut y croire. Mais lorsqu’elle gagne Paris les ordres établis vacillent. Même la cour du roi succombe à ses pires démons. Gabrielle d’Aurillay, tout récemment arrivée dans la capitale, pourra-t-elle sauver sa vie et celle de son enfant ? Parviendra-t-elle à comprendre la personnalité de son mari ? Le diptyque mystérieux que ce dernier gagne au jeu est-il un talisman ou une malédiction supplémentaire ? Dans cette saga intrigante, le destin de chacun peut basculer d’un coup. Amours, trahisons, mystères, superstitions, disparitions suspectes…Il y a un rythme soutenu et les intrigues tiennent en haleine le lecteur. J’ai bien aimé le personnage de Gabrielle qui est vraiment innocente et que l’on a envie de protéger. J’ai en revanche, détester son mari cet espèce de salaud qui la trompe et qui n’a d’homme que le nom. A force de subir des affronts de son mari elle va changer et de pauvre jeune femme sans défense et fleur bleue elle va se transformer en femme libre et sûre d’elle.



L’auteur a l’habitude d’écrire des romans historiques et policiers, elle est totalement à l’aise dans l’exercice et cette nouvelle collection commence sur des chapeaux de roues, j’adhère totalement et j’ai hâte de lire la suite.



VERDICT

Tout les fans d’histoire et de romans historiques trouveront de quoi faire avec ce livre qui les ravira. Un bon moyen de connaître la grande Histoire sans passer par des manuels fastidieux. Un livre qui se lit facilement et très agréable.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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La Femelle de l'espèce

Sonia, la fille de Sarah Sullivan a disparu, enlevée à la sortie de l'école. Seul indice que possède Sarah, c'est que sa fille a suivi un homme blond selon certains témoins. Folle d'angoisse, Sarah est prête à tout pour retrouver sa fille, même si elle doit tuer pour cela.

Suspense est au rendez-vous de ce policier d'Andréa h. Japp. On vit pleinement l'angoisse de cette mère qui panique pour sa fille et qui se sent abandonnée de tous. Elle devra mener sa propre enquête pour essayer de retrouver sa fille. Le dénouement est des plus surprenant, on ne s'attend pas à cette fin ni à ce coupable.
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La Femelle de l'espèce

L'histoire est juste un grand n'importe quoi. La pauvre cruche qui se retrouve etre le personnage principal rencontre par hasard les personnes qui JUSTEMENT sont impliquées dans cet enlevement ou on un different avec le tueur depuis des annees, se transforme en 10 jours de grosse cruche qui a jamais su faire autre chose que s'occuper de sa maison et de sa cuisine en tueuse qui assassine de sang froid 2 tueurs professionels ...



Je mets 2 etoiles car le fait que le livre soit court m'aura eviter de perdre trop de temps.
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Cinq filles, tome 1 : Cinq filles, trois ca..

Il y a quelques années, j'adorais lire les romans policier d'Andrea H. Japp, en particulier sa série mettant en scène Gloria Parker-Simmons : bien écrits, avec un suspense soutenu et des personnages à forte personnalité, ces romans me faisaient passer à chaque fois un très bon moment. Etant à la recherche d'une lecture légère et humoristique, sans prise de tête, c'est donc sans hésiter, et avec curiosité, que je me suis plongée dans un roman chick-lit écrit par Andrea H. Japp : Cinq filles, trois cadavres mais plus de volant.

Les personnages, stéréotypés à mort (mais bon, c'est le genre qui veut ça), ont des caractères bien identifiables. Il y a en pour tous les goûts, et cette variété fait que beaucoup de lectrices pourront s'identifier facilement à l'une ou à l'autre des cinq héroïnes : la mère célibataire un peu dépassée par sa fille adolescente, la femme au foyer récemment abandonnée par son mari, la beauté froide en quête du mâle parfait, l'intellectuelle qui va droit au but ou la nana qui collectionne les histoires d'amour foireuses... Toutes sont des jeunes femmes d'aujourd'hui, 30 - 40 ans environ, un peu fofolles mais le cœur sur la main, prêtes à tout pour venir en aide à l'une des leurs.

Tous les éléments constitutif d'une bonne chick-lit sont présents : le ton léger et décalé, les problèmes relationnels avec la gent masculine, les citadines adaptes du shopping et soucieuses de leur apparence, le happy end de rigueur... On aime ou on n'aime pas, mais au moins on sait à quoi s'attendre. Ajoutez à cela une intrigue alambiquée, un suspens constant et un humour omniprésent et vous obtiendrez une lecture savoureuse. Il y a cependant quelques petits points qui m'ont dérangée : trop de longueurs au début du roman (heureusement le rythme s'accélère dès l'apparition du premier cadavre), trop de superficialité (le shopping est-il vraiment le remède miracle à tous les maux de la terre ?), trop de coïncidences heureuses... Malgré cela Cinq filles, trois cadavres mais plus de volant est une lecture agréable, idéale pour se vider la tête pendant un long voyage en train ou en avion...
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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Barbarie 2.0

Andrea Japp nous offre une vision, sa vision, du monde qui nous entoure. Fait de violence, de complot, de trahisons, de sur-trahisons, de génétique, de malbouffe, de crise énergétique, de méchants très méchants avides de fric et de méchants aussi méchants avides de pouvoir. L'auteur choisit quand même "son" camp", car les "mauvais" ne sa valent pas. Certains tuent par plaisir et par profit, d'autres tuent "parce qu'ils y sont contraints".



Je schématise, mais le roman ne vaut pas une thèse de doctorat non plus.



J'ai eu un mal fou à croire aux personnages. Les profils psychologiques ne sont pas fouillés, et pour cause, l'auteur nous balade aux 4 coins du monde, à tel point qu'on en attrape le tournis. Le même tournis qui peut nous prendre à la lecture des notes de bas de pages. C'est une tendance lourde depuis des années, il faut que l'auteur nous montre "qu'il en a gros dans le crâne". Avant on chargeait du lourd en testostérone, ça tronçonnait, découpait, vitriolait... maintenant, il s'agit d'atomiser le lecteur à grands coups de Journal of Medical Psychology ou de Review of Neurological Studies... Cherchez pas, je les ai inventés.



Andrea Japp y ajoute le Figaro, et d'autres canards.



Trop... En général, l'auteur signale simplement dans une postface les crédits et atteste la véracité de ses sources. Et le lecteur le croit sur parole. Ici, Japp doit se dire que cela ne suffit pas. On a la totale. A tel point que je me suis cru dans du Dantec (et la comparaison n'est pas à l'avantage de Japp).



Je me suis ennuyé, surtout quand on comprend tout (avant le personnage principal) et que l'on se rend compte que le roman est une baudruche qui fait flop. 450 pages pour ça !



Y a-t-il une morale? On peut le croire au vu des quelques derniers §. Une morale qui justifie une forme d'eugénisme. De totalitarisme. Comme si la foi en l'humain pouvait s'exprimer à travers des meurtres de masse. Je n'adhère pas au propos.



Reste le style. Cela se lit aisément. Andrea Japp fait le pari de ces chapitres déconstruits retraçant une histoire à travers le puzzle habituel des courts chapitres déconnectés, sur mode "page turner". Pas convaincu. D'autant que la mécanique du page turner fait long feu au moment d'expliquer les fondements "scientifiques", réexpliqués à 2 reprises en fin de livre pour être sûr que le lecteur comprend.



Enfin, je n'ai pas aimé car je connais des personnes qui poursuivent aisément le raisonnement de Japp vers davantage de racisme, d'eugénisme et d'exclusion. L'auteure reste fort en retrait par rapport aux dérives possibles. Et cela me déplaît aussi. Bref, si vous cherchez un vrai bon thriller... allez ailleurs.
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Gloria Parker-Simmons, tome 4 : La Raison d..

Ma période "polar" et mon vif intérêt pour Andréa H. JAPP découverte à travers les quatre romans Les Mystères de Druon de Brévaux m'ont dirigée vers la lecture de cette édition intégrale : Le cycle des Gloria.

Ainsi, La Parabole du tueur, Le Sacrifice du papillon, Dans l'oeil de l'ange et La raison des femmes voient une équipe du FBI à la tête de laquelle James CAGNEY, profileur, tente bien que mal d'élucider des crimes odieux, atroces.

Les enquêtes semblent si complexes qu"il s'adjoint les services d'une astucieuse et géniale mathématicienne en la personne de Gloria PARKER-SIMMONS.

Les relations professionnelles entre les deux personnages et les liens inextricables qui vont se nouer entre eux vont apparaître très difficultueux, voire conflictuels. Ils sont ainsi peu convaincants, enchevêtrés dans des personnalités instables, déséquilibrées, fragiles.



Aussi, quel avis donner sur ces romans policiers si ce n'est de constater que je n'ai malheureusement pas adhéré entièrement â ces histoires. Pourtant, les meurtres odieux sont là, les assassins (tueur en série, homme, femme) sont abjects, les crimes atroces, les enquêtes traditionnelles avec interrogatoires, rapport de police scientifique, épluchages d'archives etc... Mais force est de constater que la sauce ne prend pas. Je suis restée dans chacune des enquêtes à côté de celles-ci sans jamais réussir à me sentir captiver, convaincre par celles-ci.

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La Femelle de l'espèce

J'adore les romans policiers mais je fuis ceux qui ont pour thème les enlèvements d'enfant. Heureusement pour moi, j'ai lu celui-ci avant d'en avoir.

L'héroïne comprend rapidement qu'elle ne peut pas compter sur son mari pour récupérer leur fille. Elle va donc passer outre "les bons conseils" de celui-ci et donner des coups de pied dans la fourmilière de Little Italy pour aboutir à ses fins.

La femelle de l'espèce est la plus dangereuse et cela flatte très agréablement mon petit côté féministe.
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Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 4 : In..

Voici le quatrième volume de la série « Les mystères de Druon de Brévaux », qui vient clore l'histoire de la pierre rouge. La structure du récit est toujours la même : deux intrigues, l'une est le fil conducteur de la série, l'autre un nouveau meurtre dont Héluise va devoir percer le mystère.



La lecture est toujours aussi fluide et agréable à suivre. Le lecteur appréciera le travail d'enquêteur et d'écoute du mire, même s'il restera sur sa faim. La mise en place est intéressante, tient en haleine, mais l'ensemble reste un peu trop simple. En effet, le dénouement tombe un peu à plat, alors que tout était fait pour avoir un suspense tout à fait passionnant. Cela donne l'impression qu'il fallait clôturer au plus vite cette enquête pour que le fil de l'intrigue principale reprenne le dessus, et il est bien dommage que cette histoire n'ait pas été plus développée.

[...]

Lire la suite sur:
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Le Silence des survivants

Isabel est Cambodgienne. Elle vit avec son mari, Isaac, son beau-père Simon, rescapé des camps, sa fille et son fils.

Ses enfants ne savent pas ce qu’elle a subi sauf Simon.

Son fils a été élevé très durement au contraire de sa fille, à qui les hommes de la famille passaient tout.

Mais un soir Samantha ne rentre pas et on découvre son corps gravement mutilé.

Un tel crime horrible nécessite une enquête du FBI surtout que les crimes ne s’arrêtent pas là avec ces meurtres en série où des filles sont massacrées.

Avec du concis et de courts polars, Andrea H Japp sait nous emmener loin dans le domaine de l’horreur et de l’insoutenable surtout lorsque les principaux personnages ont connu les camps et autres, des évènements tous aussi insoutenables les uns que les autres.

Andre H Japp sait aller à l’essentiel en nous racontant une histoire, en nous faisant vivre cette quête du tueur.

Elle sait également trouver les mots pour que nous les accompagnions tout le long de leur périple, tout le long de leur douleur. Une douleur qui doit absolument s’exprimer pour qu’elle ne reste pas tapie au plus profond de soi.

C’est l’histoire donc d’une femme et de son beau-père qui vont tout faire pour retrouver, eux seuls, l’assassin et qui ont décidé de le tuer sans l’aide d’Isaac. Sauf qu’ils auraient dû lui en parler car il a tout compris mais c’est trop tard. On a l’impression qu’Isabel et Simon veulent donc venger de ce qui lui a été fait mais aussi ils veulent se venger de tout ce qu’ils ont subi. Mais eux sont déjà morts dans leur corps et ils tentent de survivre

C’est une histoire d’amour également entre un homme et une femme mais pas une histoire d’amour charnelle. Isabel et Simon se sont trouvés.

Andrea H Japp insiste également sur ce que la barbarie humaine peut faire aux autres humains et entendre les hurlements de ceux qui souffrent doit être quelque chose que l’on ne peut pas oublier, mais il faut arriver à hurler.

Mais il y a aussi le silence de ceux qui ont peur, qui ont fini par abdiquer, qui affrontent la mort ou le silence pour survivre.

Ce sont des choses que tout être humain qui n’a pas souffert moralement ou physiquement ne connait pas, donc nous ne pouvons pas réellement savoir.

Mais comme personnage important il y a aussi King, un prêtre devenu un agent du FBI. Un homme secret dont on ne connait pas grand chose et dont on n’en apprendra guère. Mais sa mission est d’arrêter cet assassin et surtout de faire en sorte que Simon et Isabel en sortent vivants. A-t-il compris, lui aussi, qui était le tueur avant d’être face à lui ? On a tout de même l’impression qu’Isabel et Simon sont seuls face à cette bureaucratie.

Personnellement, concernant la fin du roman, j’ai été surprise mais sans l’être. La mort est annoncée dès le départ. Une mort violente s’il en est ou une mort due à la maladie.
Lien : http://angelitamblog.com/201..
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La Dame sans terre, Tome 3 : Le sang de grâce

Une seule critique pour les 4 tomes, parce que cette saga constitue bien un ensemble complet et cohérent. Je copie donc la même critique à chaque fois.



Dans cette grande fresque historique, Andrea H Japp fait revivre pour nous la France du XIVe siècle, avec ses luttes de pouvoir entre le roi, le pape et les ordres de moines combattants, ses injustices fondamentales liées à la naissance, au sexe ou à l'argent, et ses particularités : l'inquisition, les sorcières, les 'enherbements'... Au centre de ce canevas, Agnès de Souarcy, une jeune veuve, intelligente, courageuse, honnête et belle, qui fait naître autour d'elle de grandes passions, sans qu'on comprenne bien pourquoi (du moins au début).



Rien de très original, donc, mais pourtant un excellent roman àmes yeux. En effet, on pénètre vraiment dans l'univers de l'héroïne, on vit avec elle dans son manoir du Perche, avec sa fille Mathilde, son mystérieux serviteur Clément, Gilbert le Simple et la 'mefaisante' Mabile... On suit Clément à l'abbaye des Clairets, on y découvre la vie des moniales, les différentes fonctions qu'elles occupent, la routine des offices... De même pour la vue quotidienne des templiers, des hospitaliers, des banquiers, des serviteurs ou du camerlingue... C'est comme un livre d'histoire, mais avec une intrigue en plus, pour maintenir notre intérêt éveillé et lier le tout !



Et l'intrigue est bonne, avec un poil de mysticisme, des méchants prêts à tout et rusés, beaucoup d'amour, des crimes en pagaille dans l'abbaye et autour, un peu de féminisme, une multitude de personnages secondaires drôles, attachants ou étonnants... J'ai souri aux premiers moments entre Agnès et Artus d'Authon - l'histoire des abeilles ou les trois mots, par exemple. J'ai frémi lors de l'enquête aux Clairets, menée avec intelligence et audace par Annelette Beaupré, la religieuse râleuse au bon cœur. J'ai été émue par Eleusie de Beaufort, Clémence de Larnay ou le chevalier de Leone, si pur et dévoué à sa quête qu'il risque de la faire échouer.



J'ai bien aimé le style aussi, fait de belles phrases fluides semées de vocabulaire médiéval : 'manants', 'esconces', 'enherbement' et autres 'palsambleu'... Ces mots un peu mystérieux ajoutent à la poésie de l'histoire et nous transportent au temps d'Agnes de Souarcy (nous faisant oublier les notes de bas de page trop répétitives !)



Enfin, peut-être est-ce naïf de ma part, mais j'aime la morale de l'histoire : on arrive à ses objectifs en se battant pour eux; la justice finit toujours pas triompher; la bonté et la générosité mènent à l'amour, à l'amitié et au bonheur... Ce n'est pas toujours vrai dans le monde réel. Raison de plus pour moi pour apprécier ces livres optimistes et 'moraux'.
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La Dame sans terre - Intégrale

Dans cette grande fresque historique, Andrea H Japp fait revivre pour nous la France du XIVe siècle, avec ses luttes de pouvoir entre le roi, le pape et les ordres de moines combattants, ses injustices fondamentales liées à la naissance, au sexe ou à l'argent, et ses particularités : l'inquisition, les sorcières, les 'enherbements'... Au centre de ce canevas, Agnès de Souarcy, une jeune veuve, intelligente, courageuse, honnête et belle, qui fait naître autour d'elle de grandes passions, sans qu'on comprenne bien pourquoi (du moins au début).



Rien de très original, donc, mais pourtant un excellent roman àmes yeux. En effet, on pénètre vraiment dans l'univers de l'héroïne, on vit avec elle dans son manoir du Perche, avec sa fille Mathilde, son mystérieux serviteur Clément, Gilbert le Simple et la 'mefaisante' Mabile... On suit Clément à l'abbaye des Clairets, on y découvre la vie des moniales, les différentes fonctions qu'elles occupent, la routine des offices... De même pour la vue quotidienne des templiers, des hospitaliers, des banquiers, des serviteurs ou du camerlingue... C'est comme un livre d'histoire, mais avec une intrigue en plus, pour maintenir notre intérêt éveillé et lier le tout !



Et l'intrigue est bonne, avec un poil de mysticisme, des méchants prêts à tout et rusés, beaucoup d'amour, des crimes en pagaille dans l'abbaye et autour, un peu de féminisme, une multitude de personnages secondaires drôles, attachants ou étonnants... J'ai souri aux premiers moments entre Agnès et Artus d'Authon - l'histoire des abeilles ou les trois mots, par exemple. J'ai frémi lors de l'enquête aux Clairets, menée avec intelligence et audace par Annelette Beaupré, la religieuse râleuse au bon cœur. J'ai été émue par Eleusie de Beaufort, Clémence de Larnay ou le chevalier de Leone, si pur et dévoué à sa quête qu'il risque de la faire échouer.



J'ai bien aimé le style aussi, fait de belles phrases fluides semées de vocabulaire médiéval : 'manants', 'esconces', 'enherbement' et autres 'palsambleu'... Ces mots un peu mystérieux ajoutent à la poésie de l'histoire et nous transportent au temps d'Agnes de Souarcy (nous faisant oublier les notes de bas de page trop répétitives !)



Enfin, peut-être est-ce naïf de ma part, mais j'aime la morale de l'histoire : on arrive à ses objectifs en se battant pour eux; la justice finit toujours pas triompher; la bonté et la générosité mènent à l'amour, à l'amitié et au bonheur... Ce n'est pas toujours vrai dans le monde réel. Raison de plus pour moi pour apprécier ces livres optimistes et 'moraux'.
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La croix de perdition

Il s'agit d'un thriller médiéval très sombre, qui va nous dépeindre la noirceur de l’âme humaine mais aussi sa beauté ; la lutte du bien contre le mal, la folie. Il y règne une odeur de souffre, une atmosphère de mystère et de complot.

Les personnages sont tous parfaitement bien décrits et ont des caractères très marqués. Tous ont été affectés par la vie et se retrouvent dans une sorte de huis clos très pesant.

On y découvre entre autre, un savant herboriste qui est en fait à la recherche d’un ennemi qu’il traque depuis des années. D’ailleurs, au début du roman, on ne sait pas si cet ennemi est un démon, un vampire, un sorcier.

Une mère abbesse très jeune mais cependant empreinte d’une grande sagesse.

Une sœur apothicaire d’apparence très froide et cynique, qui va mener l’enquête à la manière de Sherlock Holmes.

Quatre pauvres hères considérés comme des monstres en raison de leurs difformités et qui ont demandé asile à la mère abbesse après s’être enfuis de la foire où ils étaient exhibés.

Ils sont très attachants et font preuves, malgré leur rudesse, de sagesse et d’une grande humanité .

J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman qui se déroule à une période de notre Histoire que j’affectionne tout particulièrement : le Moyen-âge.

Andréa H. Japp utilise la langue ancienne et le vocabulaire de l’époque. (Pour celles ou ceux qui ont du mal avec ce langage, il y a des notes de bas de page très bien documentées)

Le suspens s’installe en douceur et ne cesse de monter en puissance jusqu’au combat final.

Un très bon roman, très prenant que je vous recommande.





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Diane Silver, tome 1 : Dans la tête, le venin

J'ai dévoré ce livre en une journée pluvieuse...

Andrea H.JAPP est vraiment un auteur que j'apprécie beaucoup car elle a un style bien à elle. J'ai lu presque tous ses polars et j'avais adoré sa trilogie De l'autre le chasseur, un violent désir de paix et sang premier.

Le thème de celui-ci n'est pas nouveau ( un serial killer, une flic un peu borderline...) mais elle le traite d'un autre point de vue. Elle pose la question de la vengeance, de sa légitimité et il y a une réflexion sur la sentence à reserver aux serial killers, notamment aux tueurs d'enfants.

C'est noir et sans concession. Le personnage de Diane ( l'agent du FBI) n'est pas forcément très sympathique, ce qui change un peu, mais on peut comprendre sa douleur et sa façon de voir les choses.

J'ai trouvé ce livre trop court, j'aurais volontiers prolongé la lecture.


Lien : http://lesbonheursdesophie.o..
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Mortagne, bourreau, tome 3 : Le Tour d'aban..

Troisième tome des aventures de Monsieur Justice.

A mon sens, le meilleur des trois.

Quelle tristesse, sur une, d'avoir lu cette trilogie aussi vite. "Et maintenant, que vais-je faire ?"

Dans ce troisième tome, plusieurs affaires s'imbriquent.

Il y a toujours ce fil conducteur propre à Hardouin Venelle c'est à dire : Marie de Salvin qui a guidé notre héros là où elle le souhaitait afin que justice soit rendue.

Il y a, bien entendu, les intrigues de cour et les conflits larvés, notamment entre Monsieur de Nogaret et Charles de Valois.

Et puis, les différents suspens propres à chaque volume. Dans ce cas, qu'en est-il de ces disparitions d'enfants ?



Je vous laisse en découvrir la fin.
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Mortagne, bourreau, tome 1 : Le Brasier de ..

J'ai, personnellement, été assez déçue de ce premier opus des aventures de Monsieur Justice de Mortagne.



J'ai eu du mal à "m'intéresser" à l'histoire. J'ai trouvé que l'intrigue était confuse.



Par contre, j'ai apprécié l'attention de l'auteure, en fin d'ouvrage, de fournir les explications historiques. Et j'ai aimé le fait de découvrir la vie d'un bourreau.

Vous l'aurez compris, l'histoire se déroule en 1305, sous Philippe le Bel et Monsieur Justice est interpellé par le bailli de sa région pour résoudre une enquête concernant des meurtres (affreux) d'enfants.



Le style ne manque pas d'humour. On s'attache au bourreau (il faut bien le reconnaitre). Ce n'est pas désagréable à lire mais je n'ai pas ressenti l'intérêt que j'éprouve lorsque je lis les autres romans de l'auteure.



Peut-être que je vais retrouver cet engouement avec les tomes suivants.

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