Andrea H. Japp

Andrea H. Japp possède le don et l'art de l'écriture fluide.

Avec un mélange bien dosé de l'histoire et de la littérature, l'auteure nous plonge dans cette période dramatique de la Grande Peste Noire et on apprend énormément de choses.

J'ai beaucoup apprécié le vocabulaire et la richesse de la recherche de l'auteure.

Et on découvre l'érudition de madame Japp à chaque page.

L'intrigue est toute simple sinon légère, voir minimale! Nous suivons dans une quête de vérité, le héros principal Hardouin Cadet-Venelle et le sous-bailli Tissans pour le meurtre de sa fille moniale.



C'est bien écrit et on savoure des scènes de vie quotidienne très bien développées. Les personnages sont fouillés. Par contre je trouve que la sur-utilisation de termes de l'époque alourdit quelquefois le texte.



Les notes en bas de page sont très nombreuses et la documentation historique à la fin est assez exceptionnelle.



Il me reste un gros bémol! Ce roman est le tome 2 d'une série de trois et l'auteur reprend des pans entiers du tome précédent. C'est assez désagréable à mon avis.



Vais-je lire le tome 3? Assurément! Cette série demeure un excellent divertissement et une bonne source de connaissance sur le quotidien de l'époque médiévale.

Avis mitigé pour ce roman d'Andrea J Happ.

Il est agréable à lire. Mais n'est pas surprenant ou inattendu. J'ai eu la sensation de lire un roman déjà rencontré.

Je redoute un peu de continuer à Ire des romans de cette auteure car j'ai peur qu'elle ne réutilisé sans arrêt la même recette.

Certains auteurs font cela... Tous leurs livres de ressemblent avec juste un petit détail ou deux.

Et je n'ai pas envie d'être déçue.



À suivre donc

Je ne m’attendais pas à rire en attaquant ce livre et pourtant, c’est un roman très léger, drôle et parfois ça fait du bien.



Bon, c’est pas le roman du siècle, c’est un bon roman de plage qui fait passer un bon moment mais il ne faut pas s’attendre à un truc dingue. Les héroïnes sont sympas, l’histoire agréable bien que peu réaliste mais bon je préfère de loin ces deux fleuristes à Agatha Raisin.



Pourquoi je ne suis totalement convaincue? J’ai pas compris la fin. Dommage, ça s’arrête comme ça, je voyais et selon moi ça méritait autre chose mais bon… c’est comme ça. J’ai passé tout de même un bon moment léger et j’en avais besoin donc mission accomplie.
Lien : https://loeildesauron1900819..

J’ai été tout d’abord attiré par la magnifique couverture, puis rassuré par le résumé du livre : une enquête au Moyen-Age. Je m’aperçois que c’est une époque que j’apprécie beaucoup surtout lorsqu’elle est décrite d’une manière permettant une immersion totale.



C’est ainsi que j’ai découvert Druon de Brévaux, mire de son « métier » dans un Univers pour lequel on ne sait qui est qui, et où parfois les apparences sont trompeuses… Une pierre mystérieuse, l’Inquisition, le Pape, le roi de France et puis des crimes commis par une bête monstrueuse nous rappelant celle du Gévaudan.



Une foule de détails nous permettent de comprendre la vie à cette époque, d’imaginer la lutte de certains médecins pour faire avancer leur corporation et lutter contre l’obscurantisme, de s’imprégner du « parler » de l’époque.

Philippe Le Bel règne sur la France, nous sommes en 1294, la famine décime la population.



"Souarcy en Perche avait enterré un tiers de ses paysans dans une fosse commune creusée à la hâte à l'extérieur du hameau de peur que l'épidémie de colique purulente ne se propage aux fantômes encore debout".



Une jeune veuve, Agnès de Souarcy, maman d'une petite Mathilde, accompagnée de Sybille, sa fidèle servante, décident de mettre fin à leurs jours. Mais le destin en décide autrement...



L'histoire débute en 1304, Eude de Larnay, demi frère d'Agnès, incestueux, et prêt à tout pour la soumettre, lui envoie une servante, Mabile, chargée de l'espionner. Mais un petit garçon, Clément, veille...



Le mal rôde...Des moines sont assassinés..., une bibliothèque cachée renferme des écrits qui peuvent se révéler dangereux..., Satan, sous les traits d'un homme charmant, est un inquisiteur qui effraie autant qu'il fascine....



Nous avons ici, tous les ingrédients, pour nous précipiter sur le tome 2, ce que je vais faire à l'instant...
Lien : https://monjardinleslivres.b..

Royaume de France- aout 1347



Gabrielle a vingt ans. Jeune noble récemment mariée, elle est enceinte. Son mari lui propose de s'installer à Paris pour la venue de l'enfant.

C'est dans la canicule que Gabrielle se rend compte qu'elle a été trompée et trahie par son époux. Il l'a épousée uniquement pour avoir un héritier vis à vis de son oncle richissime. Il mène grand train auprès de cercles de jeu et de prostituées.

Gabrielle fuit et se réfugie près d'Adeline, une sage femme. Les deux femmes sont témoins des ravages d'une épidémie de peste.

Voici un roman historique prenant et féministe : j'ai beaucoup aimé voir Gabrielle s'émanciper et réagir face à l'adversité. de plus le personnage d'Adeline et son bon sens populaire donne une dynamique à l'action et de l'humour ...

On croise également la reine Jeanne délaissée par le le roi Philippe de Valois. Celui-ci vient de perdre une bataille à Calais contre les troupes anglaises...



Un excellent roman historique ...

Première lecture d'Andrea H. Japp, je me suis plongée avec plaisir dans cette histoire à la trame classique mais efficace. Parfois un peu perdue entre toutes les moniales, cela n'empêche pas de suivre les péripéties de nos protagonistes, partagés entre leur amour pour Dieu, leur désir d'une meilleure vie ou la fuite de la mort. On y retrouve tous les ingrédients qui font de cet opus un roman historique agréable.

Premier tome d'une quadrilogie, on est très vite plongé dans l'ambiance du Moyen Âge, grâce au vocabulaire utilisé, aux descriptions des vêtements, des lieux et des protagonistes. On suit les aventures d'une jeune femme, Héluise, obligée de se travestir et de parcourir la campagne sous les traits d'un mire itinérant.

Le premier tome est très intéressant, puisque l'on fait connaissance des principaux personnages et que l'on suit, en fond, l'enquête qui se poursuivra le long des 4 tomes (la pierre rouge et le mystère qui l'entoure), mais également une enquête propre à ce tome (une bête monstrueuse qui décime les paysans alentours). J'ai beaucoup aimé l'écriture, fluide, rapide et facile à lire. L'enquête est sympa à suivre, on hésite jusqu'au bout sur le dénouement de toute l'affaire et l'on apprend en même temps beaucoup de choses sur la médecine de l'époque, sur la place des femmes, sur les superstitions, sur les différentes strates de population...

Et voila, l'ultime volet des aventures de la dame sans terre. C'est avec un petit pincement au coeur que j'ai tourné la dernière page. C'est la première fois que je termine une série littéraire avec une telle hâte. Enchaînant les quatre tomes sans aucune lassitude.

Je me suis vraiment attachée aux protagonistes : Agnès, Artus, Clément, Francesco, Esquive (que l'on a trop peu vue). L'affection qui lie Agnès et Clément est touchante et communicative. Quant à Nicolas Florin, Aude de Neyrat, le camerlingue.. ceux sont des antagonistes très réussis et réalistes dans leurs agissements.

Andréa H. Japp nous gratifie de portraits toujours très détaillés, très nets et vivaces. Elle prend le temps de nous parler de chaque personnage croisé, même si l'apparition est fugace. De même, pendant les dialogues, chaque expression du visage est décortiquée, chaque pensée décrite. A chaque tome, elle revient sur des éléments, des souvenirs importants, permettant au lecteur de tout comprendre. On pourrait presque lire chaque tome indépendemment tant elle s'applique à tout remettre dans son contexte. Bien sûr, je ne vous conseille que très fortement de lire l'intégralité de la quadrilogie. Même si le troisième tome nous offre beaucoup de réponses, et que ce quatrième semble être du bonus un peu superflu pour plaire aux lecteurs, sa lecture est pourtant bien nécessaire. Chaque personnage y trouve sa conclusion plus ou moins heureuse, plus ou moins spectaculaire. En revanche, j'ai des petites interrogations : on ne sait pas si Agnès finit par apprendre pour Mathilde et que va devenir Angélique ? La fin est volontairement laissée ouverte, à nous d'imaginer ce qui va suivre.



En conclusion, c'est une série coup de coeur. Peut-être bien la seule que j'ai lue qui soit aussi réussie sur le Moyen-Âge. Je vais m'empresser de la conseiller et la recommander à mon entourage !

Un roman tout aussi passionnant que le premier tome. Druon s'attaque en parallèle à deux enquêtes, aidé de son assistant Huguelin. Les personnages sont toujours aussi attachants, lécriture de l'auteur est très agréable et nous plonge au coeur de Moyen Âge grâce au vocabulaire employé et aux nombreuses explications sur les moeurs de l'époque. Un seul regret : l'intrigue concernant la pierre rouge n'avance pas du tout dans ce tome.

Inracontable sans dévoiler l'intrigue.

Mais absolument atroce.

J'espère sincèrement que les faits relatés sont vraiment fictifs !

J'ai été happée par cette histoire.

J'ai vécu avec eux tous les moments d'horreur, y compris antérieurs et je suis incapable de donner un qualificatif à ce livre.

Un lecteur (puisqu'il s'agit d'un livre emprunté à la bibliothèque) a écrit sur la page de garde : livre poignant.

C'est bien au-delà. Aucun qualificatif ne peut nommer, décrire ce qu'ils endurent...

Et Andréa H. JAPP est très douée , dans l'écriture, la description etc.

Ce deuxième tome est aussi vif et haletant que le premier. Le suspens est grandissant. L'héroïne bien que froide et calculatrice devient petit à petit attachante. Les personnages qui l'entourent sont surprenants tant dans leurs actes que leurs histoires personnelles.

Un suspens en trois tomes qui ne s'essouffle pas, en espérant que la suite et fin soit exactement du même acabit



Ce que j'ai aimé : le livre en entier, le suspens et les rebondissements.

Ce que j'ai moins aimé : rien...
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..

Mon résumé :

Une maladie bien étrange frappe Paris en cette année 1348. Ceux qui l’attrapent meurent rapidement d’une forte fièvre, d’irruption de bubon et de dysenterie. L’épidémie se répand rapidement. Contraignant les puissants à fuir Paris….

Dans le même temps, en ce mois d’aout 1348, un diptyque mystérieux déchaîne les passions et les envies. Henri d’Aurillay se retrouve en sa possession et est prêt à tout pour le vendre. Il a, en effet, besoin d’argent non pas pour subvenir aux besoins de sa femme et son enfant à naître mais pour régler ses dettes de jeux. Gabrielle, son épouse, se retrouve bien seule pour faire face à l’épidémie, à sa grossesse. Elle va devoir prendre sa vie en main, malgré elle.



Mon avis :

Voila longtemps que je n’avais pas lu un livre dont l’histoire se déroule au Moyen Age. C’est avec un réel plaisir que je me suis glissée sur les pas de Gabrielle dans le Paris de 1348.

Une incursion dans le passé facilitée par l’écriture dynamique et adaptée de Mme Japp. On a l’impression d’entendre parler les personnages. Consciente d’utiliser un vocabulaire « de l’époque », l’auteur n’hésite pas à nous livrer les nombreuses explications nécessaires, montrant par-là comment notre langue a évolué, comment les mots sont parfois passés d’un sens à son contraire. Certains trouveront peut être les astérisques en bas de page nombreuses, mais pour ma part j’ai aimé. Il n’est parfois pas nécessaire de s’y référer pour comprendre les phrases, mais pour moi ce fut un plaisir de le faire.

J’ai vraiment apprécié aussi les personnages : Gabrielle qui n’est pas si niaise que l’on peut y penser, Adeline Husard, une matrone qui se révèle moderne, pleine de bon sens et qui va nouer une amitié forte avec Gabrielle. Adeline ne se prive pas de critiquer les pratiques religieuses de l’époque (le rachat des pécher, la soi-disant inégalité devant Dieu….).

L’histoire qui se déroule en fait sur un mois est très dense et captivante. Alors n’ayez pas peur et foncez sur cette lecture ! Seul risque, parler/écrire de façon moyenâgeuse après !!!



Merci à Mr Gilles Paris et Charlotte Provost de m’avoir fait parvenir ce livre en service de presse ! J’attends avec impatience la suite !



Citations :

« J’avoue que j’en étais esbaubie ! »



« Elles abandonnaient deux hommes dévastés qui, jusque-là, étaient parvenus à se leurrer grâce à leur aveuglement. Il n’est pire poison de l’esprit que la lucidité lorsqu’elle n’a pas été invitée. Il n’est pire blessure de l’âme qu’un choix impossible et de toute façon coupable. »
Lien : http://lireetrelire.blogspot..

Déjà la fin du dernier tome, c'est toujours avec une certaine frénésie qu'on veut connaitre la fin; mais en même temps on se demande si on retrouvera une autre lecture qui nous emportera.

Ce roman historique avec sa trame policière m'a passionné ainsi que ces personnages attachants.

Dans l'ensemble, j'ai bien aimé cette histoire. Il y a juste un petit bémol mais j'en parlerai un peu plus tard. Le livre démarre fort avec une série de meurtres qui donnent l'impression d'être gratuits mais qui finalement s'avère être les pièces d'un échiquier géant, tel un complot à l'échelle mondiale. Le rythme est donné des le début. On n'est pas épargné entre les meurtres qui se multiplient et les informations qui sont distillées au compte goutte.

Le personnage principal du côté du bien, je serai même tentée de dire le seul de l'histoire car bien vite on se rend compte que tout ceux qui gravitent autour de lui ont tous un double jeu, ce personnage Yann, un homme qui veut croire qu'il reste encore un peu d'humanité sur terre, se rend compte qu'il est manipulé et pris pour un pion tout d'abord par sa hiérarchie puis par les protagonistes impliqués dans le meurtre sur lequel il a la charge d'enquêter. Et au cours du livre, on s'aperçoit que ce crime est relié à tout les autres et que tout cela constitue la trame d'un projet qui dépasse l'entendement, constitué de deux camps totalement opposés quand à leur motifs.

Ce que j'ai également particulièrement apprécié c'est les deux parties qui finalement ne font qu'une. D'un côté cette enquête qui amène Yann à faire des découvertes tellement importantes qu'elles en deviennent dangereuses et de l'autre cette correspondance par mail entre deux jeunes qui s'avère liée au premier. Ces jeunes font l'analyse de notre société et un point intéressant est que pas mal de véritables faits divers sont repris ici accompagnés de leurs liens d'articles de journaux réels eux aussi, ce qui permet pour qui a un peu de temps de pouvoir se replonger dans les événements mentionnés. Et puis il y a cette phrase toujours la même qui lient entre eux tout les protagonistes de l'histoire que ce soit les auteurs de cette correspondance par mail ou bien tout ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans les événements tragiques qui se sont déroulés. On a l'impression d'un signe de reconnaissance entre les membres d'une secte ou d'un groupe secret ( du style "qui ne tape pas n'est pas des nôtres" mais plus du genre " qui ne dit pas ça n'est pas des nôtres"........ c'est bon je sors mais avant je termine lol ).

Ce livre est particulièrement flippant. Attention je ne parle pas de détails gore ou de suspense insoutenable. Non je parle du fait que si on écarte l'aspect roman, fiction, il faut bien reconnaître que comme je le disais plus haut, les faits cités dans l'histoire sont des faits réels et c'est ça qui donne froid dans le dos car c'est un constat terrible mais vrai de notre société. J'avais parle d'un bémol: je ne m'attendais pas à cette fin. Je suis restée sur ma faim et sans trop en dévoiler, je ne pensais pas qu'un des personnages finirait ainsi. Sinon à part ça, rien à redire. Un très bon livre pour de bonnes soirées au coin du feu..........ou du radiateur( on fait comme on peut lol ) .

Un fait historique campé en Egypte qui sera tout au long du roman un fil rouge.

Plusieurs années plus tard, en France, nous nous retrouvons à l’intérieur de l’Abbaye des Clairets où vit regroupée toute une communauté d’individus différents présents en ce lieu pour des raisons diverses : des sœurs, des anciennes prostituées recueillies, des lépreux, etc...

A la tête de cette Abbaye une très jeune mère abbesse (il paraît que c’était fréquent à cette époque -14è siècle-) qui a la lourde charge de gérer cette communauté.



Et comme dans tous romans policiers qui s’imposent, des meurtres auront lieu. Qui est à l’origine de ceux-ci ? Pourquoi ? A. H. JAPP, comme dans la plupart de ses romans, saura nous guider à l’intérieur des murs de cette abbaye, nous faire découvrir des êtres au cœur pur, et d’autres manipulateurs, usant de tous les moyens pour s’octroyer le pouvoir, etc…



Ce roman policier se lit agréablement si le moyen-âge vous interpelle, si la vie monacale à cette époque vous est inconnue, et si vous souhaitez découvrir les multiples facettes de l’être humain : il ne faut pas vouloir aller chercher un polar à sensation.

Ce livre me laisse perplexe. Il y a de nombreuses notes, avec des liens vers des articles de presse ou scientifiques, mais trop de notes, tue la note. Au bout de quelques pages, j'ai arrêté de les lire. Ce livre étant présenté comme un roman, je veux lire un roman, pas une étude scientifique.



J'ai trouvé le scénario léger, pas assez creusé.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.aupresdeslivres.f..

Encore un bon policier d'Andrea H. Japp!

La mathématicienne Gloria Parker-Simmons est de retour, de même que l'agent Cagney pour une histoire très sombre de meurtres d'adolescents.

Les relations entre les personnages évoluent de manières très diverses et la perception que l'on a de chacun d'eux aussi.

Une chose me chiffonne, et si des lecteurs pouvaient me donner leur impression j'apprécierais: en quoi une démonstration mathématique était-elle indispensable pour relier la mort de l'inspecteur Valdez aux meurtres? Cela m'a semblé évident dès que les agents s'y sont intéressés; la contribution de Mme Parker-Simmons m'a paru artificielle. Cela dit, Le Sacrifice du papillon reste un bon roman policier.