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Critiques de Anne Perry (1971)
Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 21 :..

Ce roman marque une étape importante dans la vie de Pitt. Sa carrière a souvent été en danger, car il n'a jamais eu peur de chercher la vérité, y compris dans la haute société mais jamais elle n'a été réduite à néans comme dans ce volume. Pire, s'il parvient à sauver un semblant d'emploi dans la police, et à assurer ainsi la subsistance de Charlotte et de leurs deux enfants, il se trouve exilé dans un quartier sordide, autant pour le punir que pour chercher à le protéger - aller comprendre les méandres de la justice des hommes.

C'est au moment de cette disgrâce que se mesure la solidité des attachements noués : jusqu'où iront ses proches pour le réhabiliter ? Je ne parle pas de Charlotte, dont le soutien indéfectible à son mari n'est pas un mystère - elle est déjà bien occupée avec sa maison et ses enfants. Je parle de son adjoint, avec lequel il ne s'est pas toujours entendu, je parle de Grâce, la petite bonne que lui et Charlotte ont recueilli et bien sûr, de la tante Vespasia, qui voit revenir un homme qu'elle a passionnément aimé dans sa jeunesse.

Ce qu'ils vont découvrir ? Rien moins l'identité de Jack l'éventreur. Vous me direz sans doute que des dizaines de théories se sont succédées,sans jamais apporter quelque chose de véritablement nouveau. Là, tout est différent car tout se tient, du début et à la fin, et fait bien plus froid dans le dos que la théorie d'un tueur isolé. Elle prend place dans une Angleterre en crise : la reine Victoria se cloître dans son palais, toujours en deuil de son mari, le mécontentement n'est plus seulement populaire, il gagne les hautes sphères, proches du pouvoir, et il suffirait d'une étincelle pour que tout explose - au propre comme au figuré.

La fin du roman ne résout pas tout : si le calme est revenu en apparence, bien des illusions auront été perdues et Thomas Pitt s'est fait un nouvel ennemi.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Un Noël plein d'espoir

La petite Minnie Maude Mudway s’inquiète de la disparition de son âne, qui était en compagnie de son oncle quand celui-ci est mort.



Gracie est une autre petite fille, qui tombe sur Minnie Maude, perdue dans son quartier. Elle finira par céder au désespoir de la gamine, qui s’inquiète pour un âne et qui ne se remet pas de la mort de son oncle. Partis dans une simple enquête à la recherche de cet âne, nous allons suivre ces petites filles dans une aventure qui va s’avérer plus complexe et plus dangereuse qu’au premier abord. Une charrette disparue, une mystérieuse boite, des témoins peu bavards et puis un vrai final digne de Noël !



J’ai adoré suivre ces deux petites filles dans une enquête vraiment bien ficelée, lue d’une traite, avec quelques tasses de thé pour reprendre mon souffle !



Un vrai bonheur, comme ces douceurs qu’on a plaisir à retrouver à cette période.
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Du sang sur la soie

C’est le deuxième roman qui m’emmène sur la Corne d’Or en quelques mois : après Istanbul au XVIe siècle dans le roman de Mathias Enard, c’est la Constantinople médiévale que dépeint ce roman d’Anne Perry qui a délaissé provisoirement l’Angleterre victorienne.



Nous sommes dans la deuxième moitié du XIIIe siècle et les byzantins se sont progressivement réinstallés dans leur ville dévastée par la 4e croisade et pillée par les « Latins » mais l’économie de l’empire est loin d’être prospère et Arabes et Mongols menacent les frontières.

C’est dans ce contexte que Bessarion Comnène a été assassiné ; lui qui fomentait un complot contre l’empereur Michel Paléologue jugé trop accommodant avec le Pape. C’est qu’en effet les Latins se préparent à une nouvelle Croisade en Palestine et que, si Byzance ne se soumet pas aux exigences théologiques de la Papauté, elle sera à nouveau ravagée. Pour cet assassinat, deux hommes ont payé et si l’un a été exécuté, l’autre, Justinien Lascaris, a vu sa peine commuée en un exil au monastère du Sinaï. C’est pour comprendre ce qui s’est passé et réhabiliter son frère qu’Anna Lascaris, sa sœur jumelle, médecin renommé à Nicée, arrive dans la capitale sous l’apparence d’un eunuque qui, seul, peut accéder aux femmes et aux hommes. Elle y rencontre assez rapidement les principaux protagonistes du drame : Zoé Chrysaphès qui mène une vengeance implacable, sa fille Hélène, veuve de Bessarion et à laquelle une haine réciproque la lie, Constantin l’évêque eunuque qui se montre intransigeant sur la religion, et enfin l’empereur Michel. Elle y fait aussi connaissance avec Giuliano Dandolo, émissaire de la Sérénissime, mais aussi descendant du doge qui a ravagé la ville et fils d’une byzantine, Enrico Palombara, le médecin juif Shachar… Tous ont le sentiment de vivre les derniers instants d’une civilisation magnifique et qu’ils aiment chacun à sa façon et pour des motifs divers.



C’est dans une vraie épopée historique plus qu’une enquête policière au sens propre que nous entraine Anne Perry dans son épais roman. Sur plus de dix ans nous suivons la quête d’Anna mais aussi les soubresauts de l’histoire, les efforts qui paraissent vains de ceux qui veulent défendre un joyau de raffinement et de cruauté. L’arrière-plan historique est sérieux et bien maîtrisé sans qu’à aucun moment j’aie eu le sentiment de recevoir un cours d’histoire (ce qui au demeurant ne me dérange pas). Perry a pris le soin – comme les grands auteurs de romans historiques dans la ligne desquels elle se place – de créer des personnages que leur épaisseur psychologique rend crédibles. C’est sans invraisemblance que nous assistons à l’élection d’un pape à la suite de Palombara ou que nous fuyons les massacres des Vêpres siciliennes avec Dandolo. Nous vivons aux côtés d’Anna les affres de l’existence d’un eunuque et nous lisons la répulsion que ces êtres inspirent dans les yeux des occidentaux.

La suite sur mon blog...






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À l'ombre de la guillotine

Comme dirait Georges Perec, c'est l' H istoire, avec une grande hache... Dommage qu'Anne Perry n'ait pas continué les aventures de son héroïne, c'était plutôt sympa, et la Révolution Française, vue par une anglaise, même du XXe s, même romancière, avait une autre couleur, que celle vue par nos historiens bien-pensants. Mais peut-être vaut-il mieux éviter aux anglais d'avoir des idées sur leur monarchie, surtout en ces périodes de crise...
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Mort d'un étranger

Une fois encore Anne Perry explore l'envers du décor du Londres chic. Splendeur et misère et Monk de plus en plus humain
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 15 :..

Thomas Pitt enquête sur le meurtre d'un proche, l'Empire est en péril... comme toujours un plaisir
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 2 : ..

Deuxième opus des aventure de Thomas Pitt, après le 1 qui posait les personnages, la série décolle pour de bon avec ce deuxième volet !
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La disparue de Noël

Je lis religieusement tous les Anne Perry, la plongée quasi ethnologique dans l'empire de la reine Victoria est toujours passionnante, parfois plus que les enquêtes en elles-mêmes
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Avant la tourmente

Alors qu'il assiste à un match de cricket, au cours d'un bel après-midi de juin 1914, le révérend Joseph Reavley apprend de la bouche de son frère Matthew le décès accidentel de leurs parents, John et Alys. Matthew, qui travaille pour les services secrets britanniques, raconte à Joseph qu'il avait reçu la veille un appel téléphonique de leur père. Celui-ci tenait à le voir rapidement pour lui montrer un document à propos d'un complot, susceptible selon lui d'anéantir l'Angleterre. C'est en venant le rejoindre en voiture que l'accident s'est produit.

Très vite, en se rendant sur les lieux, Joseph et Matthew se rendent compte que l'accident a été provoqué. De plus, quelques jours plus tard, un étudiant de Cambridge, où enseigne Joseph, est assassiné.

Les deux frères cherchent alors à élucider ces crimes. Quel est le complot dont parlait John Reavley ? Les deux affaires sont-elles liées ? Ont-elles une relation avec l'assassinat de l'archiduc et de l'archiduchesse d'Autriche, qui a eu lieu à Sarajevo ce même dimanche ?



Ce livre de Anne Perry est le premier d'une nouvelle série, qui couvre la période de la première guerre mondiale : un livre pour chaque année du conflit.



Les deux frères se lancent dans la recherche de la vérité, répondant chacun à des motivations différentes, selon leur sensibilité. L'histoire mêle habilement la fiction et la réalité de ces quelques mois qui vont précéder l'entrée en guerre de l'Angleterre. Et si la fin du livre révèle une partie de la vérité aux deux frères, il reste des mystères à découvrir pour les livres suivants.



J'ai découvert avec plaisir cette nouvelle série d'Anne Perry, dont je connaissais jusqu'à présent les romans mettant en scène Charlotte et Thomas Pitt d'une part, William Monk d'autre part. Comme d'habitude, beaucoup de lenteur dans cette histoire, qui prend le temps d'installer les personnages, l'époque, la description d'une société codifiée, où chacun a sa position et ne peut en bouger.

Mais c'est ce rythme lent qui, à mon goût, fait le charme de ces livres, même si on peut regretter la place qui est faite aux femmes dans ce tome. J'espère que les suivants donneront aux deux soeurs Reavley l'occasion d'intervenir davantage dans l'intrigue !



La suite dans cette série s'appelle Le temps des armes.
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Un Noël à Kanpur

Arf !



1857, Indes britanniques. le Lieutenant Narraway vient d'arriver sur sa nouvelle affectation, à Kanpur, et voilà que son supérieur lui assigne la tâche ingrate de défendre John Tallis lors de son procès... deux jours plus tard !



Tallis est accusé d'avoir tué un gardien de prison pour permettre l'évasion d'un détenu, Dhuleep Singh, soldat renégat qui a ensuite divulgué des informations qui ont conduit au massacre de beaucoup de soldats britanniques. L'idée est de garantir les apparences de la justice, puisqu'il est évident que le coupable est John Tallis : c'est le seul qui n'avait pas d'alibi ! Et aussi et surtout de donner du sens à un tel acte de trahison, comprendre les motivations...



Mais voilà, quand Narraway rencontre Tallis, infirmier de son état, il commence à douter : et si Tallis disait la vérité, qu'il était réellement innocent ?



Une course contre la montre s'engage alors, Narraway étant seul contre tous et soumis à la pression de sa hiérarchie qui lui somme de ne pas s'aviser d'accuser quelqu'un d'autre pour disculper le prévenu !



Contre toute attente, et à sa grande surprise, grâce à une petite fille, Narraway va comprendre ce qui s'est vraiment passé cette nuit là... Et réussir à résoudre son cas de conscience.



C'est la première fois que je lis un roman de Anne Perry, mais ce ne sera sûrement pas la dernière, j'ai été littéralement conquise !
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 23 :..

Voilà des années que je n'avais pas lu un roman de la série des Thomas Pitt écrite par Anne Perry. Mais les circonstances ont fait que ce fut l'une de mes lectures estivales... et sincèrement, celle-ci a plutôt bien rempli son office. A savoir une histoire plutôt bien construite, bien menée, avec une certaine dimension politique et historique pas inintéressante. Un récit qui gagne en outre en densité et en intérêt au fil de l'intrigue. Bref, un bon moment de lecture...
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Mariage impossible

Neuvième épisode de la série Monk et un sommet ! Assurément mon favori jusqu'ici, surpassant Vocation fatale jusque là numéro 1 de ma liste.

Avec Mariage impossible, Anne Perry se surpasse dans son art romanesque, mêlant les intrigues avec brio. Ce tome est mené tambour battant, sans souffrir de longueurs ou de périodes de latences comme dans d'autres volumes de la série Monk. En outre il nous présente de nombreux aspects de la société de l'époque sur lesquels les personnages partagent leur regard critique.



Face aux préjugés et à l'hypocrisie chacun y va de son couplet sur la pression sociale autour des mariages arrangés, tant pour les familles, les jeunes filles que pour les hommes ; mais aussi la place assignée aux femmes ou à l'homosexualité. On touche aussi aux drames liés à l'impérialisme colonial de l'Angleterre en découvrant le personnage de Gabriel, survivant des révoltes des Indes, chez qui Hester est employée.

On se régale des prises de conscience des héros, pourvu qu'on ne cherche pas le réalisme, tout comme d'ailleurs dans la résolution de l'intrigue. L'essentiel est ailleurs !



On retrouve avec affection le trio central de la série, dont l'intervention est bien équilibrée et les états d'âme largement décrits. Confrontés à une affaire qui les pousse dans leurs retranchements, Oliver et William brisent leur armure et on s'attache encore plus à eux. Quant à Hester elle reste au centre des intrigues qui se croisent, apparemment sans rapport, comme souvent dans cette série.



Cerise sur le gâteau, leurs relations évoluent vers plus de sincérité et la série amorce un nouveau virage. J'avais d'ailleurs une petite pointe d'adrénaline en commençant le livre car le titre me laissait espérer... Mais comme toujours avec Monk il faut attendre la toute dernière page, voire la toute dernière ligne... Délicieuse excitation !

J'ai hâte de lire la suite de cette série vraiment captivante. J'ai eu la main heureuse le jour où j'ai pioché le premier tome dans une boîte à livres !
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Un cri étranglé

Un nouvel épisode de la série Monk qui nous emmène à la fois dans les bas-fonds londoniens et leur misère, et l'envers du décor des belles demeures de la haute société. Évidemment les deux ne sont pas sans rapport...

Encore une fois je suis bluffée par le talent de l'autrice pour construire ses intrigues, entre les fils rouges qui structurent la série (le mystère dû à l'amnésie du héros, qui prend un nouveau jour, et le trio amoureux entre les héros, qui se complexifie à souhaits avec cette enquête) et l'affaire qui occupe l'épisode.



L'enquête en elle même rappelle l'épisode 3 de la série, où il s'agit de défendre un coupable tout désigné, et pour les thématiques du viol, des abus et violence sexuelles. Un cri étranglé aborde également la thématique de la prostitution occasionnelle et du stress post traumatique des victimes qui sont au centre de l'intrigue.

Le roman et son dénouement se jouent autour de l'ambivalence du statut de la victime et du coupable dans un viol.



Un des plaisirs à la lecture de cette série vient de la répétition des procédés romanesques utilisés, qui donnent un cadre familier au lecteur. Évidemment on se doute que l'enquête de Evan et celle de Monk sont liées et que Rathbone sera placé au centre du jeu... Évidemment on sait dès le début que Hester sera la mieux placée pour résoudre l'intrigue.

Et on soupçonne vite autre chose qui s'avère décisif... mais ces acquis n'empêchent pas la surprise.

Anne Perry distille suffisamment d'indices pour mettre le lecteur sur la piste de la vérité mais la perception reste floue jusqu'à ce qu'elle ne la laisse éclater, dans les dernières pages.



Une lecture qui est aussi très intéressante intellectuellement: explorant des réalités sociologiques de l'époque victorienne ou des sentiments humains universels, Anne Perry nous livre une réflexion sans complaisance sur la nature humaine.
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Le condamné de Noël

Je sais que le printemps n'est pas la période propice pour la lecture de ce roman et que cela aurait été plus indiqué à Noël, mais j'ai craqué en découvrant ce livre à la bibliothèque, ayant depuis longtemps envie de lire un roman d'Anne Perry.



C'est une lecture fort agréable qui nous plonge dans le Londres des années 1860, dans la bienséance et l'aristocratie anglaise. Cependant ce petit monde tranquille (et hypocrite) se retrouve bouleversé par un meurtre.



Claudine Burroughs va alors nous emmener dans ses recherches et tentatives de innocenter le suspect tout désigné (il ne fait pas partout du même monde, comprenez bien, c'est forcément lui le coupable aux yeux de tous, et non les trois jeunes nobles présents également sur le lieu du crime).



J'ai aimé la détermination de cette femme forte et courageuse, qui ose affronter le regard de ses pairs et surtout tenir tête à son mari. Elle ne ressent que désillusion pour ce monde hypocrite qui privilégie la bienséance et les apparences aux sentiments et à l'honneur.
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Avant la tourmente

Du fait de mon projet d'écriture en cours, je suis très friand de romans qui se déroulent dans les quatre premières décennies du 20e siècle. Des textes de l'époque sont évidemment préférables pour me plonger dans l'ambiance et l'état d'esprit de cette période, mais un roman récent bien documenté peut aussi aider et compléter utilement les documents historiques que j'exploite.

Avec cette série qui démarre juste avant la Première Guerre mondiale, Anne Perry me proposait une lecture très tentante : le 2e tome de mon projet, que je viens d'achever, couvre exactement cette période et l'autrice situe ses intrigues à Cambridge, lieu central dans la suite des aventures de mon personnage. Vous voyez d'ici mes yeux qui brillent ! Ils n'ont pas brillé longtemps.

L'ambiance, l'époque et les lieux sont assez bien restitués ; mais on en a vite fait le tour. Peu importe me direz-vous puisqu'il s'agit d'un roman d'enquête. Parlons-en de l'enquête : un démarrage plutôt vif... qui mène rapidement à un enlisement. L'autrice laisse beaucoup de place aux dialogues (qui ne font pas avancer le schmliblick) et aux monologues intérieurs... qui le font plutôt reculer : nouvelle interprétation des faits tous les 2 chapitres et rabachage de certaines hypothèses tout au long du bouquin, sans éléments nouveaux. En fait, si, il y a, de temps à autre, un hasard inopiné qui apporte une révélation à 2 balles. C'est donc très très très long.

Sinon, la résolution finale du mystère se fait de la manière la plus bas de gamme de toute l'histoire du roman policier, le mystère lui-même semble sorti d'un lot promotionnel acheté en deuxième démarque dans une solderie qui liquide avant travaux et les personnages sont incohérents, inconsistants, insipides et caricaturaux.

What else?
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 14 :..

L’inspecteur Thomas Pitt vient d’être promu commissaire du commissariat de Blommsbury. Il enquête sur plusieurs meurtres de notables décapités dans Hyde Park. Mais l’affaire se relève difficile car rien ne semble relier les victimes et la pression est très forte puisque le fantôme de Jack l’Eventreur plane et il ne faut pas que la police se ridiculise encore une fois en ne trouvant pas le meurtrier.



Il s’agit du quatorzième tome de la série « Charlotte et Thomas Pitt » et cela ne m’a pas empêché d’apprécier ce roman policier victorien. Je me suis vite attachée aux personnages que ce soit le commissaire Pitt et sa femme Charlotte qui est plus impliquée dans les travaux de leur futur maison et déménagement ; sa belle-sœur Emily, sœur de Charlotte, et son mari Jack qui se présente aux élections. Et c’est à cause de ces histoires parallèles que j’ai trouvé que l’enquête traine en longueur, piétine. Ça manque de rythme à mon goût. Et pourtant l’écriture est très agréable et projette le lecteur dans cette époque victorienne.
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Le Manoir d'Alderney

Après avoir lu les séries Pitt et Monk de l'auteur Anne Perry pendant de longues années je me lasse un peu de la première. Après le "retrait" de son père Thomas, le jeune Daniel Pitt, devenu avocat, vit à son tour des aventures. Elles sont intéressantes, certes, c'est juste que les goûts changent et je n'accroche plus autant.

J'avais cependant préféré la première aventure de Daniel Pitt. Ce qui n'empêche pas ces histoires, qui se déroulent à Londres à la fin du XIXe siècle et au début du XXe valent la peine d'être lues, pour ceux qui n'en pas lu autant que moi.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 29 :..

Thomas Pitt dans ce tome a été promu chef à la Special Branch (sécurité nationale). Alors quand la bonne d’un ingénieur en armement disparaît, il est tout naturellement chargé de l’enquête. Quelque jours plus tard, un corps mutilé est découvert dans une carrière proche de la maison du dit ingénieur : la femme, rousse, comme la bonne disparue, est méconnaissable…

Une enquête intéressante (idéale pour des vacances) bien que j’ai trouvé que la place accordée à Charlotte, la femme de Thomas Pitt, ne soit pas assez importante.

Comme souvent dans cette série, j’ai apprécié le contexte historique (j’aime bien traverser Londres en fiacre sous la pluie battante et l’ambiance fin 19ème siècle me dépayse)

Alors l’ingénieur est il un fou sanguinaire ou victime d’un complot ?
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Le Corbeau de Noël

Parce que j’aime l’écriture d’Anne Perry, je me suis toujours montrée clémente à la lecture de ses parutions de Noël qui n’ont pas la finesse de ses autres histoires policières. Avec celle-ci, je suis navrée de commencer le billet en vous disant que j’ai été très déçue car je n’ai pas reconnu sa plume féministe qui donne souvent à ses héroïnes de l’époque victorienne des personnalités avant-gardistes, aux caractères courageux, frondeurs, déterminés et passionnés. Cette déception s’accompagne aussi du fait que je n’ai pas eu l’impression de me retrouver à la veille de Noël car elle a fait l’impasse sur tout le décorum auquel je m’attendais. La dame a été parcimonieuse !



Dans un petit village proche de Londres, en bordure de la Tamise, nous retrouvons John Hooper, un officier de la police fluviale adjoint du directeur William Monk. Depuis son mariage avec Celia, il connaît une existence plus stable, plus heureuse, qui le change de son sombre quotidien. Mais à la veille de Noël, sa jeune femme lui demande d’enquêter sur Seth Marlowe.

Celia aime aller à l’église pour écouter les sermons d’Arthur Roberson qui parle en cette fin de l’année de pardon et de rédemption. C’est là qu’elle rencontre Marlowe, le beau-frère du révérend, et qu’elle apprend son triste passé. L’homme est aigri car sa première femme l’a quitté en emmenant leur fille et leurs destinées furent tragiques. Rose s’est suicidée en se noyant dans la mer et Flavia a disparu. Lorsque son amie, la douce Clémentine, annonce sa future union avec lui, Celia a peur pour elle car sous ses airs d’homme pieux, elle devine la violence à fleur de peau de Marlowe. Comment dire à Clémentine ses craintes ? Orpheline et naïve, la jeune fille rêve de fonder une famille et idéalise le mariage.

L’affaire prend une tournure dangereuse quand Marlowe se retourne contre Celia en l’accusant de lui envoyer des lettres anonymes qui l’imputent de la mort de Rose. Menaçant, il la somme de ne plus interférer dans ses desseins et de ne plus voir Clémentine.

Effrayée, Celia s’en remet à John qui commence par recueillir des témoignages de gens qui ont bien connu Rose… Qui est le corbeau, auteur des lettres ? et où se trouve Flavia ? Les réponses à ces deux questions seront capitales…



Voilà en quelques phrases le début de l’histoire qui se révèle assez brève, où il n’est point nécessaire de se fouler les méninges pour suivre un suspense et découvrir un suspect. L’auteur s’étend longuement sur la rédemption, la damnation, et je la retrouve dans cette quête d’expiation si souvent présente dans ses autres romans, mais là où je ne la reconnais pas, c’est dans le scénario sans moelle et la caricature de Celia, une jeune femme qui me semble impulsive et sotte. Quant au dénouement, au final, il arrive trop vite comparé à la trame narrative et il est frustrant car l’auteur a décidé que la justice des hommes n’était rien face à la justice divine.
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Un étranger dans le miroir

Quand il se réveille à l'hôpital bien mal en point et avec des côtes cassées William Monk ne sait ni comment il est arrivé là ni qui il est. Il semblerait que l'accident dont il a été victime l'a laissé amnésique. Pour lui c'est comme si la vie commençait ce 30 juillet 1856. Il comprend vite que si la police s'intéresse à lui ce n'est pas parce qu'il est un repris de justice mais un membre des forces de l'ordre. Il va reprendre le travail et tenter de résoudre l'affaire de meurtre qui lui est confiée en enquêtant aussi sur son propre passé. Il ne révèle pas son handicap car il a vite compris aussi que l'ancien Monk était un personnage fort déplaisant, arriviste et imbu de lui-même, qui s'est mis à dos son supérieur Runcorn, lequel serait trop content d'avoir un prétexte de se débarrasser de lui.



C'est étrange et fascinant cette histoire d'amnésie. Penser qu'on puisse tout oublier de soi-même au point de changer de caractère. Il me semble que c'est un signe qu'on ne se supportait vraiment plus. Anne Perry a expérimenté cela. A l'âge de 15 ans, alors qu'elle vivait en Nouvelle Zélande, elle a aidé sa meilleure amie à tuer sa mère. Cette histoire est racontée par le film Créatures célestes de Peter Jackson. Plus tard elle a elle-même traversé une période d'amnésie concernant cette époque de sa vie.



C'est avec un grand plaisir que je relis ce premier épisode de la série des William Monk dont la première lecture doit remonter à la sortie de l'ouvrage c'est à dire 1998. Je retrouve des personnages qui ont depuis disparu de la série comme lady Callandra Daviot, une veuve qui ne veut pas se contenter de jouer les potiches à la différence de nombre de dames de sa classe. Elle est bien sur l'amie de la dérangeante Hester Latterly, une jeune femme qui revient tout juste de Crimée où elle a servi comme infirmière aux côtés de la célèbre Miss Nightingale. La première rencontre entre nos deux héros fait des étincelles :



"-Vous posez trop de questions, madame. Vous êtes arrogante, autoritaire, irascible et suffisante. Et vous portez des jugements hâtifs qui ne reposent sur rien. Mon Dieu ! j'ai horreur des femmes intelligentes.



Elle se figea un instant avant que la réponse ne lui monte aux lèvres.



-Et moi, j'aime les hommes intelligents !



Elle le toisa de la tête aux pieds.



-A l'évidence, la désillusion nous guette, l'un comme l'autre."



Ces chamailleries ne font que commencer, pour le plus grand plaisir du lecteur, si vous voulez mon avis.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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