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Critiques de Anne Perry (1971)
Le condamné de Noël

Quel intérêt aurait une femme du monde, épouse d’un homme important par son métier et ses relations, à prendre la défense d’un écrivain maudit, alcoolique et réputé pour son inconduite ? À priori aucun, d’autant que l’homme en question est accusé d’agression sur une femme de petite vertu, et que trois jeunes hommes de la bonne société, l’accusent formellement, et compte-tenu de leur position on ne saurait dénigrer leurs témoignages.

Mais Catherine Burroughs n’est pas une femme ordinaire. Certes sa condition de femme mariée la met à l’abri de tout besoin et elle pourrait se contenter de passer ses après-midis en visites de courtoisie et prendre le thé chez d’autres femmes de son rang, mais ce n’est pas dans son caractère. Elle préfère travailler bénévolement au sein de la clinique tenue par Mrs Monk, s’occuper de femmes en détresse, malades et indigentes, souvent prostituées, et auxquelles le sentiment d’apporter un peu de réconfort lui donne l’impression de mieux occuper sa vie que dans les salons cossus. Aussi, quand au cours de cette soirée particulière, quelques jours avant Noël, elle se trouve au cœur de bavardages insignifiants, futiles et souvent hypocrites, elle préfère prendre l’air sur la terrasse et fait la connaissance de Dai Tregarron, ce fameux poète, dont le destin va basculer quelques instants plus tard. Mais ce court moment partagé avec un homme qu’elle n’aurait probablement jamais dû rencontrer, suffit à la mobiliser et enquêter pour faire jaillir une vérité dont personne (ou presque) n’a encore conscience.



Dans la série de ses contes de Noël, Anne Perry nous livre un remarquable roman, au cœur de la haute société Victorienne, dont on connaît les codes rigides et les discours compassés, surtout pour les habitués de l’auteur. Lecteur fidèle des enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt, j’ai retrouvé avec un plaisir non dissimulé la verve habituelle d’Anne Perry, ses descriptions si complètes et son art consommé du suspense. J’ai fait également connaissance de Catherine Burroughs et de l’étonnant Squeaky au physique improbable et au caractère ombrageux, d’autant plus surprenant venant d’un homme dont le passé trouble et délictueux devrait plutôt l’inciter à plus de retenue et de respect, surtout à l’égard d’une femme du monde qui met son temps et ses moyens au service des plus démuni(e)s. Après avoir tourné la dernière page, même si l’on ne peut jamais parler de “happy end” dans ce genre de roman, on garde un sentiment d’espoir pour la condition humaine qui est capable de produire le pire comme le meilleur à toutes les époques et dans toutes les couches de la société.



Un très agréable moment de lecture.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Un petit policier plus que satisfaisant.



Je ne lui ai trouvé que deux petits défauts: certains personnages s'expriment un brin trop librement par rapport à leur classe, et j'ai réussi à trouver trop facilement l'identité du meurtrier ainsi que divers petits secrets.





Mais sinon un délice.

Style fluide, dialogues savoureux, intrigue bien menée et ambiance dépaysante, tout est là.



Et bien sûr les personnages!

On tombe immédiatement sous le charme de Charlotte avec son franc-parler et sa naïveté touchante. Et son interaction avec Pitt est juste tellement... Il n'y a pas de mot pour le décrire, mais on s'amuse follement.



Sinon mention pour Emily... elle est insupportable, mais en même temps plutôt maligne. On lui en veut pour son ambition romantique naïve, mais en même temps, elle a de la volonté à revendre, et une bonne intuition féminine pour ce qui est de percer le cœur des gens.

Donc difficile de se faire une opinion nette à son sujet, mais c'est un personnage intéressant



Et enfin Pitt... il est redoutablement amusant à sa manière, coriace et opiniâtre, et on lui souhaite vraiment tout le bonheur du monde.



Les divers secrets pas toujours très nets dévoilés au fur et à mesure de l'intrigue , classique du roman policier, sont aussi bien amenés.



J'ai passé un excellent moment et j'espère retrouver la plume de l'auteur très prochainement.

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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 14 :..

Thomas Pitt a été promu commissaire, ce qui ne plaît pas à tout le monde : n’est-il pas un « homme du peuple » ? Sa première enquête ne s’annonce pas facile, puisqu’aucun faux pas ne lui sera pardonné. Charlotte, de son côté, décore leur nouvelle maison. Est-ce à dire qu’elle cède à la frivolité ? Point. Elle partagera d’ailleurs les inquiétudes de son mari. Londres n’est plus une ville sûre. L’a-t-elle seulement été ?

Ce n’est pas tant que le rythme de l’enquête est lent, c’est que l’enquête est tout sauf facile à résoudre. Pas de mobile apparent, pas de point commun entre les victimes, et les personnes qui ont découvert les corps auraient fortement aimé être ailleurs ! En revanche, le lecteur peut à nouveau, et comme dans tous les romans d’Anne Perry, découvrir une analyse fine de la société de l’époque, de la place des femmes, de leurs droits, pour ne pas dire plutôt leur absence de droit, y compris au sein de leur foyer. Je ne vous parle pas non plus de la place des hommes, du moins de ceux qui ne correspondent pas à ce que la (bonne) société attend d’eux.

Le bourreau de Hyde Park est une enquête de Thomas Pitt très réussie.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 8 : ..

Meurtres à Cardington Crescent est le 8ème volume de la sage Charlotte et Thomas Pitt.



Dans mon résumé, je révèle le meurtre de Georges et j’en suis désolée. Néanmoins, ce « détail » est révélé sur tous les blogs qui parlent du roman, dans les résumés sur les sites marchands… Bref, c’est une information capitale mais qui est loin d’être un secret.



Georges était un personnage très très secondaire dans la saga d’Anne Perry mais le voir disparaître fait un peu bizarre (même si ça ne va pas nous changer la vie, loin de là). Ce décès violent et inattendu est néanmoins très bien pensé puisqu’il apporte de la surprise et du piquant à une enquête qui, sans ça, aurait pu paraître banale.



Nous sommes chez Anne Perry et nous avons toujours la formule : haute société victorienne + faux semblants + violence des sentiments/des ambitions = un petit polar victorien qui se lit bien !



Emily est, par la force des choses, sur le devant de la scène et c’est particulièrement bienvenu. L’histoire met du temps à démarrer mais nous permet surtout de nous plonger dans le quotidien d’un personnage qui avait été laissé de côté au cours des précédents volumes. Nous retrouvons, de plus, la charmante et vieille Vespasia Cumming-Gould… bien qu’elle soit en petite forme dans ce volume. La faute aux drames qui se succèdent, certainement.



Deux personnages des plus intéressants font aussi leur apparition : la courageuse et rouquine Tassie March et le beau gosse Jack Radley qu’on risque de retrouver dans les prochains volumes j’imagine !



Pour ce qui est de l’enquête, je ne peux que vous dire une chose : le suspens est présent jusqu’aux dernières pages mais la fin est, comme toujours, beaucoup trop abrupte pour me satisfaire… Dommage.
Lien : http://cellardoor.fr/critiqu..
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Le condamné de Noël

Ce livre sent bon le gui, le thé et les biscuits à la cannelle :-)

Anne Perry restitue à merveille l'époque victorienne et plus particulièrement la condition féminine dans la société victorienne. A l'époque, la loi considérait le couple comme étant une seule et même personne morale. Mais notre héroïne, Claudine Burroughs ne l'entend pas de cette oreille.

Lorsque lors d'un bal, le poète marginal Tregarron est injustement accusé d'agression, Claudine B. décide de faire éclater la vérité au grand jour, quitte à se mettre à dos la bonne société ainsi que son propre mari.

Le récit est fluide, les détails précis et délicieux, le tout forme un agréable moment de lecture.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 2 : ..

Une nouvelle enquête commence pour Charlotte Pitt, deux cadavres de bébés sont retrouvés dans le square de Callander. L'enquête est difficile, le milieu des bourgeois de Callander square est très fermé. Sa soeur Emily décide d'interroger ces dames tandis que Charlotte devient la secrétaire du général Balantyne. Et tout cela sans le dire au mari de Charlotte. Aucune famille ne semble innocente, les domestiques ne divulguent rien. Tous ces petits secrets sont savamment cachés. L'enquête piétine et est arrêtée à la demande de ces messieurs qui ne veulent pas que leurs secrets soient mis au grand jour, jusqu'à ce qu'un meurtre se produise. Jusqu'au bout l'auteur ne nous dévoile pas le coupable et décrit avec perspicacité le milieu bourgeois d'un quartier anglais.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 30 :..

Trentième tome de la série Charlotte et Thomas Pitt, j'avoue que l'enthousiasme n'y était pas... depuis que Thomas est a la spécial branch, les enquêtes sont plus complexes et me bottent moins. On parle de relations entre les états d'enjeux internationaux... d'attentats, d'anarchistes.... intéressant mais je préférais les intrigues plus simples du début ou Charlotte avait vraiment sa place. Cette fois, l'auteur nous emmené dans une intrigue qui mêle religion et morale. J'ai eu l'impression de relire plein de fois les mêmes discussions les mêmes débats autour de la religion. L'enquête est intéressante et part dans tous les sens...par contre Anne Perry est adepte des fins precipitees, là c'est difficile de faire plus précipité... je lirai quand même le prochain mais je suis déçue!
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La Promesse de Noël

Le seul "crimes de Noël" que j'ai acheté !



Comme d'habitude, jolie couverture, très victorienne (mais 10-18 a toujours de très belles couvertures



L'enquête en elle même n'est pas ultra intéressante - on devine très vite qui est le meurtrier et ses motivations - mais l'ambiance est là !



Mais ce qui avait à l'époque motivé mon achat est que le personnage central de ce petit conte est le commissaire Runcorn, que j'ai toujours beaucoup aimé. Il faut avoir lu pas mal de Anne Perry pour bien mesurer les limites et les avancées de ce personnage, mais aussi ses failles et ce qui le rend attachant.



Pas le meilleur Perry, mais j'y suis assez attachée grâce à Runcorn
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 17 :..

Ce 17e tome (et oui déjà !) m’a dans l’ensemble beaucoup plu. Encore une fois, Anne Perry offre une identité propre à chacun de ses opus. Celui-ci ne déroge pas à la règle puisqu’il est très différent des autres. J’en profite pour vous exprimer mon étonnement face à la façon qu’à l’auteure de se renouveler à chaque fois. L’ennui ne s’installe jamais. Un vrai plaisir !



Anne Perry nous sert une intrigue qui m’a rappelé celles d’Agatha Christie (sans atteindre son talent). En effet, elle met en place un huis clos où tous les protagonistes semblent suspects ou ont des raisons de l’être. Anne Perry présente à son lectorat un autre et nouveau pan de l’histoire du Royaume-Uni avec les dissensions entre les catholiques et les protestants irlandais et anglais. Elle a su retranscrire la haine et les tensions qui animent chacun des camps. L’auteure nous présente une panoplie de nouveaux personnages. Il est malheureusement difficile de distinguer les uns des autres ainsi que les convictions de chacun.



Nous retrouvons les personnages principaux avec grand plaisir. Cependant, nous découvrons de nouvelles facettes de certains d’entre eux. C’est le cas pour Emily. La plupart du temps, elle sait rester maitresse d’elle-même et sauver les apparences en toute circonstance. Mais ici, elle perd son sang-froid et en devient injuste envers Pitt. Charlotte, quant à elle, reste un soutien indéfectible pour son mari mais aussi pour sa sœur et son beau-frère qui traverse une période de danger dans ce tome. Gracie va tenter d’aider ses employeurs au maximum malheureusement à ses dépens puisqu’elle va subir quelques peines.



Même si j’ai aimé cette nouvelle histoire, j’ai ressenti moins d’enthousiasme que d’habitude à la fermeture de ce roman. Par contre, j’ai aimé l’ambiance générale, les personnages récurrents qui se dévoilent sous de nouveaux jours et le contexte de la lutte entre protestants et catholiques irlandais.
Lien : http://danslemanoirauxlivres..
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

L’auteur nous emmène dans une ambiance victorienne où les règles sont très rigides, la place des femmes est très codifiée et gare à ceux qui ne s’y conforment pas! Personnellement en femme libre d’aujourd’hui j’ai fait des bonds quand je lisais que les femmes ne pouvaient pas lire les journaux ou qu’il fallait tenir les femmes dans l’ignorance des faits pour les "protéger".



Ce premier tome place les personnages mais sans trop de longueur. L’histoire est habillement menée et jusqu’au bout on doute de l’identité du tueur ( même si certains soupçons se forme vers la fin ) . En effet si Pitt a du mal à avancer dans l’enquête du fait des barrières qu’impose la société, le lecteur est lui aussi victime de cette censure et nous n’avons pas d’indice.



Grace à Charlotte qui est curieuse du monde qui l’entoure et qu’on lui cache nous entrons nous aussi dans le Londres plus sombres, les ruelles sales, les crimes dans le brouillard londonien.



Charlotte nous a beaucoup plus. Elle est curieuse, assez forte mais cette force est une barrière pour l’ empêcher de montrer sa fragilité. Elle n’hésite pas à sortir des conventions pour tenter de protéger ceux qu’elle aime.

Le coté policier n’est que peu développé mais ce n’est pas vraiment ce que nous attendions de ce livre. Le dénouement est un peu trop rapide, nous aurions voulu plus de détails, d’explications.



Une belle lecture et la suite nous attend!
Lien : http://memelessorciereslisen..
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Mémoire coupable

Monk n'est plus détective privé , si je ne m'abuse il est même tout nouvel inspecteur de la police fluviale de Londres , marié depuis peu à Hester , responsable d'un centre qui soigne des femmes pauvres , bien souvent prostituées.



Je fais ici une parenthèse sur la brigade fluviale Londonienne. Créée par Patrick Colquhoun en Juillet 1798, elle comprend 40 officiers et 200 hommes , tous d'anciens marins .Fin Aout 1839 , la police fluviale est rattachée à la police métropolitaine , ses membres devenant des fonctionnaires . Anne Perry évoque d'ailleurs ce changement par quelques petites phrases tout au long de son roman.



Nous sommes dans l'action dès le début du roman. W.Monk poursuit , avec ses hommes ,Jéricho Philipps soupçonné de meurtre avec torture sur la personne d'un jeune garçon de 13 ans , de prostitution de mineurs et vente de photos pornographiques. Il parvient enfin à mettre la main sur cet individu et quelques semaines plus tard , le procès peut avoir lieu, présidé par Lord Justice Sullivan.



Sir Olivier Rathborne, ami du couple Monk/Esther, reçoit la visite de son beau père qui l'oblige à défendre Jéricho Phillips, malgré ses réticences , car un commanditaire le lui a demandé.Les pressions commencent. Sir Olivier, malgré sa détresse , se sert des connaissances qu'il a sur le couple pour réussir à monter une défense sans faille qui conduit le jury, contrairement à toute attente, à relâcher le prévenu.



Malgré l'amitié pour Rathborne mise à mal, Hester ne s'avoue pas vaincue et convainc William de reprendre ses investigations commencées par Durban, chef de la police fluviale décédé dans une enquête précédente et qui a marqué Monk de son empreinte,devenant son ami.Il est aidé par Scuff, un gamin des rues de 11 ans recueilli par le couple.



C'est ainsi que nos plongeons dans le monde de la prostitution infantile et homosexuelle avec une description précise du milieu comme Anne Perry sait si bien le faire.



Une bonne partie du livre sert à montrer l'ambiance d'un procès sous l'époque victorienne , passage peut être un peu long mais l’intérêt du roman est peut être là,car pourquoi Anne Perry a t elle passé autant de temps sur la période du procès? Si ce n'est pour nous démontrer que les a priori, les préjugés,l'émotion suscitée par la découverte d'un crime, aussi horrible soit il n'ont pas lieu d'être au sein d'une cour de justice et que seuls les faits avérés, les preuves doivent être utilisés pour convaincre des jurés et seulement cela.



Cette fois, Monk et son équipe doivent être patients et chercher les preuves de la culpabilité de Jéricho Phillips , la leçon de justice digérée.Esther,peut être montrée encore plus forte femme , capable d'assumer à la fois son travail prenant à la clinique et celui de détective dans une société encore bien machiste. Rathborne finit par se joindre à leur quête, voulant s'absoudre des pressions faites par la société et les liens familiaux.



Tout cela fait un roman au rythme lent , aux avancées de l'enquête faibles,avec toujours cette faculté de nous plonger dans une époque victorienne détaillée ,aux odeurs, aux couleurs perceptibles,le long des méandres de la Tamise sur laquelle naviguent les allèges, grands chalands servant aux chargements et déchargements des marchandises depuis les navires.Tout comme le début du roman,le final accélère le tempo et nous embarque dans un dénouement haletant.



Construction particulière de ce livre: rapide-lent- rapide. Je crois Anne Perry assez talentueuse pour l'avoir conçu ainsi,déboussolant le lecteur mais à près tout, pourquoi pas?


Lien : http://pyrausta.apln-blog.fr..
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A la mémoire des morts

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec A la Mémoire des Morts?



"Après avoir lu les quatre premiers tomes de la saga Reavley et Anne Perry étant l'un de mes auteurs favoris, j'avais hâte de lire la conclusion de cette histoire."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...





"La guerre touche à sa fin et la famille Reavley espère pouvoir enfin rentrer chez elle et démasquer le Pacificateur. Mais le meurtre atroce d'une infirmière à Ypres va venir remettre en cause tous leurs projets."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?





"J'ai eu des hauts et des bas avec cette série, essentiellement parce que la guerre n'est pas mon sujet favori pour un livre. Mais déjà, le tome précédent m'avait complètement happé et là encore, j'ai eu du mal à le lâcher avant la fin. L'enquête sur le Pacificateur avance enfin mais reste semée d'embuches et certains personnages se décident enfin à agir. En parallère, Joseph doit également enquêter sur un crime atroce dont les rebondissements nous réservent bien des surprises et le dénouement encore plus! Les pages se tournent toutes seules..."



Et comment cela s'est-il fini?





"La fin est à la hauteur de l'attente qui s'est installée au fil des cinq tomes. C'est toujours la crainte que l'on a lorsque l'on fini une série, que tout ne soit pas résolu, que certaines réponses ne nous satisfassent pas mais heureusement ce n'est absolument pas le cas ici. Cette saga ne surpassera pas pour moi celle des Pitt que j'adore mais je suis ravie de l'avoir lu et Anne Perry nous montre que quel que soit le sujet ou l'époque, elle excelle!"


Lien : http://booksaremywonderland...
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Une mer sans soleil

Comme tout roman de Anne Perry il est très agréable à lire.



Wiilam Monk, aidé de sa fidèle Esther, enquête dans les milieux de l'opium pour disculper une femme qui s'est accusée d'un meurtre particulièrement horrible dans le seul but de faire parvenir à faire rouvrir l'enquête sur le suicide de son mari. On y découvre une Angleterre en proie à sa culpabilité d'avoir introduit l'opium en Chine, oùl'aiguille permet de plonger les consommateurs dans une dépendance dont ils ne se déferont jamais.



Un très bon Anne Perry, comme toujours très instructif.
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La détective de Noël

Un court roman très agréable à lire même si nous n'avons pas affaire ici à une enquête policière traditionnelle, qui est pourtant la spécialité d'Anne Perry.

Ici, il s'agit d'un décès suspect et d'une vieille femme entêtée qui va s'acharner à découvrir ce qui s'est réellement passé, le tout se déroulant à huis-clos dans une belle demeure familiale à quelques jours de Noël.

Ce qui m'a plu c'est de suivre le quotidien d'une famille bien sous tous rapports mais qui cache de nombreux secrets. Comme dans tous ses livres Anne Perry décrit admirablement la société victorienne.

J'ai passé un très bon moment , j'ai presque eu la sensation moi aussi d'être invitée à confectionner des décorations de Noël tout en dégustant à petites gorgées un verre de Sherry devant un bon feu de bois.



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Contes de Noël

Je suis ravie que ces contes de Noël aient été réédité parce qu'il était difficile de les trouver. J'ai beaucoup aimé approfondir ma connaissance des personnages secondaires des série Monk et Pitt. Mon préféré est 'la détective de Noël' qui fut un véritable coup de coeur! Et j'étais également ravie de découvrir une préface écrite par Anne Perry qui nous explique comment est née l'idée de ces petites histoires.
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Avant la tourmente

juillet 1914, Cambridge

,Le jour d'attentat de Sarajevo, un couple meurt d'un accident de voiture. un étudiant est retrouvé mort quelques jours plus tard. Ces disparitions sont elles accidentelles? Ont elles un rapport avec la situation internationale?

Cependant, l'action avance à pas de tortue, le professeur de Cambridge (qui est également pasteur) qui enquête va de surprise en surprise. Comment peut-il être aussi naïf? Un étudiant brillant n'est pas forcément un bon sujet, l'amour maternel peut être délétère.

Mais ce roman psychologique m'a un peu lassée. Cambridge est vraiment comme on l'imagine : langues anciennes, cricket et aviron, les professeurs, bien conformistes, tout un folklore british, trop british pour surprendre.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 9 : ..

Un bon petit Perry où comme à l’accoutumée, toute la famille va mettre la main à la pâte pour résoudre l'enquête! Ici Emily, la charmante belle-sœur de l'inspecteur va s'inventer soubrette pour entrer dans le coulisses de l'affaire... Encore une belle occasion pour l'auteur de pointer la différence des classes et les inégalités de l’Angleterre victorienne!

Pas mon préféré des Pitts, mai il tient en haleine! A lire!
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 12 :..

Une très belle enquête de Thomas Pitt et compagnie... Des bas fonds de Londres aux plus hauts cercles de la bourgeoisie, l'inspecteur va en faire des aller-retours pour enfin comprendre de quel bord est le meurtrier tant recherché du misérable Weems, l'usurier qui a été assassiné...

L’énigme est haletante et nous tient en haleine jusqu'au bout, comme à chaque fois que l'inspecteur se retrouve face au cercle intérieur. J'ai beaucoup apprécié cet épisode des Pitt qui nous en apprend plus sur nos personnages préférés et nous donne envie d'en apprendre plus encore...
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

J'aime bien lire un policier de temps en temps, et quand j'ai lu la quatrième de couverture de ce livre, j'ai tout de suite été conquise.



« Suffragette avant l'heure, l'indomptable Charlotte Ellison contrarie les manières et les codes victoriens et refuse de se laisser prendre aux badinages des jeunes filles de bonne famille et au rituel du tea o'clock. Revendiquant son droit à la curiosité, elle parcourt avec intérêt les colonnes interdites des journaux dans lesquels s'étalent les faits divers les plus sordides. Aussi bien le Londres de 1880 n'a-t-il rien à envier à notre fin de siècle : le danger est partout au coin de la rue et les femmes en sont souvent la proie. Dans cette nouvelle série « victorienne », la téméraire Charlotte n'hésite pas à se lancer dans les enquêtes les plus périlleuses pour venir au secours du très séduisant Thomas Pitt de Scotland Yard. Charmante Sherlock Holmes en jupons, Charlotte a déjà séduit l'Angleterre et les Etats-Unis. La voilà partie à l'assaut de l'hexagone. »



Autant le dire tout de suite, j'ai trouvé ce roman un peu limite côté enquête policière, donc si vous êtes fan des policiers purs et durs, passez votre chemin – bien que je n'ai découvert l'identité du tueur que peu avant la révélation. Par contre, j'ai adoré les personnages de Charlotte et Thomas, ainsi qu'Emily - la sœur de notre héroïne. Charlotte est donc une jeune fille de bonne famille un peu hors norme pour l'époque puisqu'elle dit un peu tout ce qui lui passe par la tête. Elle passe donc pour une effrontée – j'aime bien dire ça – et n'a toujours pas de prétendant en vue, de plus, elle est amoureuse du mari de sa sœur aînée – han ! La vie paisible de sa famille va être perturbée par des meurtres atroces qui vont avoir lieu dans la rue où ils vivent. L'inspecteur Pitt, chargé de l'enquête, va alors faire irruption dans leur maison et s'intéresser de très près à Charlotte, au grand désespoir de cette dernière – quoi un flic mal fagité ? Oh my God ! Les suspicions vont bon train, Charlotte est complètement perdue face à ses sentiments, et pendant ce temps Emily court après un lord. Le tout dans le Londres de 1880. Une enquête policière sentimentalo-froufroutante, ça ne pouvait que me plaire et je me suis déjà procuré la suite des aventures de Charlotte Ellison et Thomas Pitt.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 8 : ..

Ce qui peut être certain avec les romans d'Anne Perry est sa capacité à se renouveler tout en conservant ses personnages fétiches. Cette enquête nous permet de retrouver Lady Vespasia, à Cardington Crescent, où elle séjourne chez son gendre Eustache March. Elle avait prévenu sa fille Olivia : l'homme qu'elle épousait était un idiot. Chacune de ses interventions, chacun de ses actes confirme l'étendue de sa bétise et de son conformisme. Vous ne serez pas déçu, mieux, vous serez horrifié de découvrir jusqu'où de tels principes peuvent conduire un homme bien déterminé à perpétuer son nom et à obtenir le titre de pair.Le sujet central est bien là, en filigrane à la série de meurtres sur laquelle enquête Thomas Pitt et qui touche directement sa famille.

En effet, après le meurtre de Sarah dans L'étrangleur de Carter Street, c'est un autre drame familial qui touche Charlotte et Emily. Pire : ce drame met en cause directement Emily : autant vous dire que Thomas et Charlotte n'épargneront rien, se mettant parfois dans des situations grotesques, pour sauver la jeune femme. Elle ne risque pas la pendaison, elle est une lady, mais son internement serait si pratique.

Comme toujours, le beau monde côtoie la pauvreté la plus extrême, et Anne Perry nous fait découvrir une autre facette de la détresse humaine dans cet opus. Heureusement, il est des personnes pour vouloir faire bouger les choses, comme lady Vespasia ou comme Tassie March, sa petite fille, prête à accomplir par amour pour un tendre vicaire des actes qui ulcère son père mais montre sa réelle générosité. Toutes les Tassie March d'Angleterre n'ont malheureusement pas eu une Charlotte March pour les aider.

A noter, pour les fans de la série, l'apparition de Jack Radley.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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