Pour le deuxième volet des enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt, nous les retrouvons mariés et bientôt parents de leur premier enfant.
Deux cadavres de bébés sont retrouvés enterrés dans un jardin dans Callender square par des jardiniers qui creusaient.
Aussitôt, Thomas est dépêché sur les lieux pour mener l'enquête.
Le quartier est celui de la bonne société londonienne. Plusieurs familles y vivent avec leur domesticité nombreuse. Notamment des femmes de chambre et gouvernantes.
Les recherches se penchent sur une de ces femmes qui aurait pu être la malheureuse victime d'un des maîtres de maison. Elle aurait mis au monde les enfants et s'en serait débarrassé pour cacher ses grossesses et ne pas perdre sa place.
L'enquête montre bien le pouvoir des hommes sur leur entourage féminin, les idées faites que leurs épouses ne sont que des sottes qui n'entendent rien à rien. Ils pensent être les seuls à réfléchir et les releguent à leur rôle inutile dans leur monde d'hommes.
Mais voilà que ces femmes se révèlent tout autres.
Une enquête plus fouillée que la première qui dépeint une société hypocrite et mysogine.
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Le livre pilote de la géniale série des Pitt. Quand Charlotte et Émiliy sont encore des jeunes filles à marier. Policier trépidant et cruel avec un tueur en série, ce roman est aussi la dissection d'une société qui pense que pour être tué il faut avoir une moralité douteuse et la dénonciation de certains dévots qui estiment qu'on pêche en pensée. Magistral.
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En juin 1914, à Cambridge, les parents de Joseph et Matthew Reavley trouvent la mort dans un accident de voiture.
Très vite, Matthew trouve les circonstances de l'accident troublantes car son père venait lui conduire un document extrêmement important évoquant un éventuel complot envers la famille royale mais aussi une possible guerre.
Matthew travaillant dans les services secrets britanniques parle de ce document à son frère et tous 2 vont alors partir à sa recherche. Ils pensent que ce document est à l'origine de "l'accident" de leurs parents. Ils vont aussi tenter d'éclaircir les circonstances de ce dernier.
Des zones d'ombre vont très vite apparaître, ce qui va leur rendre la tâche très difficile.
Mon avis
C'est la première fois que je lisais un roman policier historique et j'ai bien aimé malgré certains moments de longueur au cours du livre.
Par la même, je découvrais l'écriture d'Anne Perry et ce fût une belle surprise.
Je me suis vite plongée dans l'histoire et laissée embarquer dans l'intrigue.
Ce roman est le 1er tome de la saga "Joseph et Matthew Reavley" et je compte bien découvrir la suite de leurs aventures !
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Un polar historique qui baigne dans la politique, la corruption, société secrète et magouilles... Nous sommes à Londres au XIX siècle.
Les élections approchent Thomas Pitt doit empêcher que Voisey soit élu et avec l'aide de Tellman, ils doivent aussi élucider un crime...
Qui a assassiné la médium Maud Lamont et pourquoi ? Chantage ? Vengeance ? Complot ? Ces deux affaires sont elles liées ?
J'ai eu du mal à rentré dans l'histoire pour deux raisons : beaucoup de politique et surtout suite directe d'un tome précédent je l'ai découvert lors de ma lecture. Heureusement l'assassinat de la médium m'a permis d'y trouver un peu plus d'intérêt.
L'intrigue et l'enquête étaient bien menées. J'ai trouvé qu'il y avait des longueurs et je me suis parfois lassée.
J'ai apprécié l'époque victorienne qui m'a permis de me glisser dans la société anglaise.
Choisir un des derniers de la série était un très mauvais choix de ma part, je l'ai fini sans grand enthousiasme.
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j'ai beaucoup aimé ce livre, des personnages forts et passionnants, très détaillé par l'auteur, sans alourdir la lecture. Anna, déguisée en eunuque, va exercer sa médecine et va être l'axe central de ces différents personnages. Tout tourne autour d'un débat théologiques "le filioque", une thématique assez complexe, mais grâce à l'écriture d'Anne Perry, cela devient accessible et compréhensible, tout cela agrémenté de meurtres, complots, vengeance...
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Un polar classique, qui a pour intérêt principal de mettre en avant le gros problème, quelques gros gros gros problèmes suscités, créés et continus d'une société patriarcale anglaise victorienne.
Jamais lu Anne Perry, plutôt apprécié.
(Comment peut-on aimer cette époque et ce Londres du 19e tellement triste, froid, gris et sombre...)
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Noël 1872. Celia Hooper, mariée avec l’officier de marine fluviale John Hooper, apprend (non sans contrariété et inquiétude) le futur mariage de sa meilleure amie Clementine avec l’antipathique Seth Marlowe. Qui n’est autre que le beau-frère (veuf) du Révérend Roberson (également veuf …) Celia ne désire que le bonheur de son amie (née de père inconnu) et s’en veut d’accabler mentalement Seth Marlowe – qui semble réellement souffrir de la mort de sa première femme, survenue quelques années auparavant. Toutefois elle ne peut s’empêcher d’éprouver un rejet instinctif à l’égard de cet homme …
Le (mauvais) pressentiment de Celia s’avèrera-t-il être justifié ? Que révèlera donc l’enquête menée discrètement par son détective de mari ?… Je vous laisse le soin de le découvrir par vous-mêmes !
Une petite intrigue sans prétention – mais néanmoins non désagréable à lire … Je trouve malgré tout que notre très chère Anne Perry cède un peu trop à la « facilité » depuis quelques années … Et que l’esprit de Noël n’est que très moyennement au rendez-vous cette fois-ci … Bien que je ne me sois nullement ennuyée lors de cette courte lecture, je dois toutefois reconnaitre – pour être totalement honnête – que le cru 2021 n’est pas forcément son meilleur …
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Noël est juste là comme un décor inexistant et quel dommage! Il aurait pu apporter à ce récit une chaleur et une magie absentes. Le côté suranné des pensées des différents personnages, le style de l'écriture et de l'époque supposée n'a pas sauvé ma lecture. Bien au contraire : les personnages féminins sont proches de la caricature. Où es-tu Superwoman ? où es-tu Catwoman ou Batgirl ?
Où es-tu Mère Noëlle ? Heureusement il y a le chocolat chaud qui sauve tout (et non ce n'est pas du thé pour cette fois... pourtant so british isn't it ?).
Wish You Merry Christmas !
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La série "Pitt" d'Anne Perry fait partie de celles que je suis depuis de nombreuses années. J'aime les personnages et aussi la description de la vie à Londres à la fin du XIXe siècle (et au début du XXe) dans le milieu de la police et de la sécurité intérieure. Dans ce volume, le personnage principal n'est plus Thomas Pitt mais son fils Daniel, fraîchement diplômé en droit et qui fait ses armes d'avocat.
L'histoire est intéressante, les personnages aussi, j'ai passé un agréable moment.
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Traînant sa solitude dans les rues de Londres, à la recherche de quoi gagner quelques sous, le jeune Worm tombe sous le charme innocent, en apparence, d’une jolie femme à la faveur d’un (rare) rayon de soleil illuminant sa belle chevelure, lui donnant un aspect irréel dans la grisaille de cette fin de décembre. La suivant comme aimanté, elle se retrouve bientôt aux prises avec deux hommes peu avenants qui la forcent à les suivre jusqu’à disparaître dans une sombre ruelle humide en retrait des quais de l’East End. N’écoutant que son bon cœur il fonce bientôt retrouver son ami Squeaky, à qui il raconte ce qu’il vient de voir et le supplie de faire quelque chose pour aider la belle dame... Hélas le vieux lascar est trop occupé et surtout n’a pas trop envie de fréquenter à nouveau un milieu dont il a mis tant de temps à se défaire. Or, devant la détermination du gamin, il va à contrecœur se laisser embarquer dans une drôle d’aventure...
Arrivé au pied du sapin l’an dernier, ce n’est qu’il y a quelques jours que j’ai attrapé ce petit roman d’Anne Perry, dans sa liste déjà longue des contes de Noël, et il ne m’a pas fallu longtemps pour le lire, tellement j’ai été accroché par le rythme de l’écriture. Je ne connaissais pas Worm, jeune orphelin londonien, à l’âme poétique et au cœur chevaleresque. En revanche j’avais déjà croisé le vieux Squeaky dans une des précédentes histoires de fin d’année que j’affectionne particulièrement, lecteur assidu des « Enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt », dont les nombreux personnages se sont retrouvés mêlés à ces livres ou souffle l’esprit de Noël, sur fond de résilience et d’enquêtes policières. Et de tous ceux que j’ai lus, je crois que c’est l’un des meilleurs que nous a proposés Madame Perry. Entre la fourberie des deux ravisseurs, la candeur du gamin, le courage de la jeune femme et les réseaux du vieux Squeaky, le récit court à toute vitesse sans vous laisser de pause, ni vous lasser.
Un excellent moment de lecture.
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J'ai bien aimé ce petit livre pétri d'ésotérisme et de réflexion sur la foi. C'est un roman qui fait du bien en cette période de noël. J'ai aussi trouvé sympathique de voir Vespasia et Narraway ensemble et j'ai un faible pour le passage dans le train.
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Une fresque ambitieuse et colorée qui nous immerge dans l'histoire byzantine avec un véritable talent de conteur. Toutefois ce livre n'a pas pleinement répondu à mes attentes. J'espérais un policier historique, or l'aspect policier est assez secondaire, on est surtout dans une intrigue politique ce qui ne manque pas d"interet mais ne correspondait pas à ce que je pensais lire. Plus grave, l'intrigue est bancale. L'auteure évacue au milieu de l'histoire Antonin comme si Justinien était seul. Cette contradiction m'a beaucoup gênée. A moins que j'ai zappé quelque chose? Ca reste une lecture plaisante et agréable assez dépaysante et instructive. Mais je préfère les Anne Perry de l'époque victorienne.
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J’ai eu énormément de mal à entrée dans l’histoire, c’est un roman d’espionnage et ce n’est pas ma tasse de thé. Malgré tout l’histoire et quand même intéressante . Je dois quand même dire que je suis bluffé par l’écrit d’Anne PERRY. je ne la connaissez pas dans ce genre d’histoire.
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Après l’Europe, Lady Vespasia, désormais mariée à Victor Narraway, se retrouve à visiter la Palestine, ses villes millénaires et symboliques. A Jaffa, ils font la connaissance d’un vieil homme, sage, et sympathique, qui est assassiné. Avant de mourir, il avait eu le temps de glisser un parchemin et un message mystérieux dans la poche de Victor : amener le parchemin avant Noël à Jérusalem… Vespasia et Victor s’y rendent en train, poursuivis par un étrange homme en noir…
Dans l’idée de reprendre les vies des Pitt, et des Monk, abandonnées depuis longtemps quelque part dans ma PAL, je me suis dit que j’allais lire ce petit Anne Perry pour me « remettre dans le bain »… C’est raté… Le roman est court, mais je ne suis jamais rentrée dans sa lecture : je n’y ai trouvé aucun intérêt, j’avais d’autres souvenirs de Lady Vespasia, plus caustique, plus affûtée (peut-être que le mariage ne lui réussit pas ???), trop de mystère qui confine au mystique (mais c’est Noël et on est à Jérusalem ???). Et globalement, j’avoue ne pas avoir compris l’objectif, et finalement avoir terminé ma lecture en transversale… En bref, très loin de mes attentes habituelles vis-à-vis de l’auteur…
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Bien plus qu'une enquête policière, ce roman offre une immersion dans la société victorienne des beaux quartiers londoniens, avec tout ce qu'elle comporte d'apparences, de faux-semblants, d'hypocrisie, de secrets et de travers inavouables, dissimulés derrière les façades et les convenances, l'essentiel étant de conserver avant tout sa dignité et son rang aux yeux de ses semblables.
Ici donc, pas d'action trépidante ni de suspense insoutenable, l'intrigue servant plutôt de fil conducteur à un roman d'ambiance au rythme lent, où l'on s'imprègne progressivement du climat, de l'atmosphère de la vie dans ces "beaux quartiers", et des caractères des différents personnages.
Leur multitude exige toutefois une certaine concentration pour ne pas s'y perdre, surtout au début.
L'autrice fait preuve d'un sens du détail et de l'observation aigus, avec un talent certain pour dépeindre à la perfection et avec un hyper réalisme confondant, aussi bien les lieux, que l'ambiance et les personnages, dont les physiques, les tempéraments, les réactions et les émotions sont très justement retranscrits.
Elle pointe aussi du doigt subtilement et de façon parfois grinçante, les injustices liées aux différences de traitement des classes sociales, et à la condition féminine de l'époque.
Impossible donc de rester indifférente aux divers protagonistes et à leur histoire. On s'y attache, on les admire, on les plaint ou on les déteste... mais une chose est certaine, on a vraiment l'impression de les connaître en refermant ce livre, et j'ai adoré cela.
Côté intrigue, ce n'est pas, à mes yeux, le point fort du roman. Elle s'épaissit, stagne et s'embrouille un peu au fil du temps, pour trouver une résolution ultra rapide, quoique surprenante, dans les toutes dernières pages.
Mais cet épilogue m'a suffi et j'ai vraiment apprécié ma lecture et l'univers dans lequel elle m'a plongée.
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Un roman au parfum exotique qui nous emmène en Égypte. Une intrigue solide malgré quelques blancs. Cet opus de la série des Pitt se lit avec plaisir même si je ne l'ai pas dévoré aussi avidement que d'ordinaire. Et quelle joie de voir se dénouer l'idylle de Gracie et Tellman.
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