Chrystine Brouillet

J’ai lu juste avant « Les fiancées de l’enfer ». Cet opus est tout de même mieux, mais j’ai retrouvé les mêmes thèmes, ce qui fait un peu répétitif : on a encore des mutilations/scarifications (Rebecca), encore un homo, et encore un violeur ! Comme le signale un critique, on a un peu l’impression de lire le même roman !

- Mais il y a là le thème particulièrement important de la résilience, incarnée par Rebecca, qui se sauve grâce à la musique.

- Heureusement aussi, il y a le vocabulaire, qui dépayse : Calvaire, tabarnouche ! (Je ne connaissais pas, celui-là), être plate ou être cute… et on ne parle pas, on jase !

- L’enquête, quant à elle, est bien menée, avec Maud qui est aussi acharnée qu’un chien qui défend son os.



--J’ai lu ce tome sans plaisir intense ; à réserver donc pour les moments de dèche littéraire ; mais il y a tant de bouquins beaucoup plus attractifs par les temps qui courent..

Roman policier qui n'est pas parmi mes préférés de Chrystine Brouillet. Je trouve le rythme très lent (ce qui est normal puisque l'enquête n'aboutit pas et devient un "cold case" qui est rouvert plus tard dans le roman), ce qui me plaît moins qu'une enquête avec plusieurs rebondissements. Aussi, la première partie du roman m'a tellement donné une impression de déjà-vu que je suis allée vérifier si je l'avais déjà lu. Cette histoire d'échange de meurtres ressemble à d'autres histoires policières.

Dans ce deuxième tome d'une longue série qui sera consacrée à l'inspectrice Maud Graham, on sent que l'auteure cherche surtout à caractériser son héroïne au détriment d'une intrigue et d'une enquête bien ficelée. La dame jase beaucoup, l'air de rien, avec témoin et suspect, sans trop s'appuyer sur quelques preuves que ce soit et réussit tout de même à coincer la meurtrière; bon l'intuition féminine, je veux bien, mais tout de même... Si ce n'était que de l'aspect policier je dirais adieu à cette série mais son personnage de Graham, malgré certains clichés, étonne et intrigue; son coté désespérément girly contraste avec son arrogance et son indépendance professionnelle. Son évolution titille ma curiosité, assez du moins pour lire le prochain opus: on verra bien!

Roman policier qui met plutôt l'accent sur la psychologie des personnages (les témoins) et non sur l'enquête qui devient presque un prétexte au reste de l'histoire. Déjà, nous savons dès le départ qui est le meurtrier et le fait qu'il soit témoin de la progression de l'enquête, ce n'est donc pas un élément du suspense. Les témoins sont des clients d'une maison de retraite pour personnes âgées, dont certaines sont fragiles, quelques-unes ont la mémoire défaillante (volontairement ou non)... cela rend donc l'enquête plus complexe pour Maud Graham et son équipe, car il faut démêler le vrai du faux sans brusquer les témoins. C'est aussi l'histoire d'une belle amitié entre un ancien enquêteur à la retraite qui assiste impuissant et frustré à une enquête qui avance sans son concours et un peintre confus possiblement atteint d'Alzheimer. L'amitié est grande entre les deux hommes, mais il y a aussi leur histoire personnelle, les inquiétudes de chacun, les non-dits et les secrets (et traumatismes) partiellement dévoilés qui teintent leur relation. le tout raconté tout en nuances, en douceur et avec beaucoup de délicatesse dans le ton. Nous ne pouvons faire autrement que nous attacher aux personnages (les témoins) et nous intéresser à leur histoire (beaucoup plus qu'à l'enquête elle-même).

Certainement un de mes romans préférés de Chrystine Brouillet, mais pas pour les raisons habituelles.

Un petit délice de retrouver cette auteure.

Désarçonnée par le début, j'avais de la difficulté à entrer dedans, puis soudain, emportée par l'idée de génie des amies d'Hélène. Ravie par les recettes qui jalonnent les chapitres, et aussi par l'intrigue, très peu présente dans ce thriller.



J'adore quand un livre me surprend, c'est, je pense la finalité de la lecture...



A lire, pour découvrir Chrystine Brouillet, pour des idées de recettes: parfois simples et super chouettes... et pour le plaisir bien sûr!

Dernier titre en date de la série policière “Louise” de cette prolifique auteure québécoise, ce court livre m'a accroché par son dépouillement et sa perspective novatrice. Car même si on parle de série policière, la police y est tellement discrète que l’appellation frôle l'usurpation. Les tueurs et victimes prennent toute la place et les enquêtes ne sont presque uniquement décoratives. Et pourtant le résultat est non seulement efficace, mais aussi particulier puisqu'on sait d'avance par qui les meurtres seront commis, comment et surtout pourquoi. Il n'y a pas non plus de fioritures dans ce roman; on va droit au but au détriment peut-être d'une certaine profondeur des personnages, Il en résulte une lecture facile mais captivante qui donne indéniablement le goût de jeter un oeil sur les deux autres opus de la série.

Edward est un magnifique chat dont la maîtresse est photographe à Paris. C'est la neuvième vie d'Edward, donc sa dernière. Il ferait n’importe quoi pour rendre Delphine très heureuse. Cette histoire est à la fois un un roman d'amour fantastique et un polar. C'est amusant, c'est intrigant et surtout, c'est original.

Ce n’est pas vraiment un livre d’art bien qu’il mette en valeur le travail d’un aquarelliste; pas non plus un guide touristique puisqu’il n’y a pas de recommandations de visites mais plutôt des anecdotes plus ou moins intéressantes relatées au fil des promenades de l’auteure à travers les arrondissements. Les aquarelles sont plutôt agréables à regarder mais ne m’évoquent pas vraiment Paris (que je connais assez bien), comme si l’illustrateur n’avait pas su s’imprégner de l’essence parisienne…. Le style de l’écriture m’a paru plat et je n’en ai rien retenu si ce n’est une confusion entre Napoléon Bonaparte et Napoléon III qui m’a laissée sceptique sur le sérieux de l’ouvrage.

Bref, s’il vous tombe entre les mains, vous pouvez vous contenter de tourner les pages en regardant les images et vous aurez saisi l’essentiel.

Récit policier mettant en scène le personnage de Natasha, jeune fille observatrice, dégourdie et audacieuse que rien n'arrête et que les secrets et les comportements étranges incitent à mener l'enquête.

En 1719, à Paris, pour s’emparer des pouvoirs de Violetta, le sorcier Lorenzo doit la séduire et la dévorer. Heureusement pour elle, Flora Renosto, sa mère, a réussi à la cacher avant d’être tuée par Lorenzo. Alors commence la chasse à travers les siècles.



Je préfère les romans policiers et ce sont eux qui m’ont fait connaître Chrystine Brouillet. Je ne suis pas un amateur de fantastique et, c’est par un pur hasard que j’ai choisi ce livre. Je n’ai pas été déçu. Ce roman m’a suffisamment fasciné pour que je m’en tape les 700 pages.



Autant Violetta est adorable et attachante, autant on se plait à détester Lorenzo. Le danger est constamment présent pour Violetta et c’est parfois à l’extrême limite qu’elle réussi à éviter le pire.



Le suspense de ce roman était tel que j’ai du lire les 700 pages en deux jours seulement et ce n’est pas parce que je lisais rapidement.

Le lecteur a plusieurs éléments et il se demande comment Maud finira par les trouver pour une intrigue plutôt captivante
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Ce polar se lit tout seul, les détails sont sordides et le suspense prenant. L’intrigue est très bien ficelée et la psychologie des personnages est très intéressante. Le portrait de l’enquêtrice est très sympathique, une femme au grand cœur, tendre et obstinée qui s’est prise d’amitié pour un jeune délinquant. J’ai également aimé qu’il se déroule principalement dans la ville de Québec. Le fait que Maud ne soit pas parfaite, qu’elle ait ses défauts et qu’elle partage nos soucis quotidiens la rend attachante. L’amitié qu’elle entretient à Grégoire est très touchante.
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Troisième opus de Maud Graham.



Toujours aussi passionnant pour moi. je trouve que son écriture et ses personnages s'affinent au fils des épisodes, j'adore.



Le collectionneur, rien à voir avec le film qui lui est tiré d'un autre roman de Jeffrey Deaver.



Fidèle à moi-même je ne raconte pas l'histoire dans mon avis, lisez-le si vous voulez savoir.



Je suis sous la charme de la plume de l'auteur, Chrystine Brouillet.



Bonne lecture!

Episode 2 des aventures de Maud Graham.



J'ai dévoré, comme le premier. Le personnage me plaît, sa façon de mener l'enquête et son entourage... j'ai déjà commencé le 3ème tellement j'ai envie de savoir ce qui arrive à Grégoire.



Maud, l'enquêtrice, me fait penser à Brenda Johnson dans Closer. Elle est finaude et rusée pour piéger les coupables, j'adore.





A lire, toujours!

Que dire?



Que j'aurais dû lire les épisodes dans l'ordre car j'ai pas reconnu les personnages qui sont les proches de Maud.



Pour le reste, très bon thriller. Qui se déroule en plein Covid.

Dans lequel la pandémie est adoucie pour les besoins du récit. De loin, on aurait dit une mauvaise grippe.



ça m'a un peu dérangé: quand on a vécu un truc aussi ... sérieux. On a du mal à croire à une histoire sans souci.





bref, en dehors de la période choisie pour le déroulement de l'histoire, c'est un bon thriller.



à lire.

J'ai choisi de lire ce livre qui trainait dans ma bibliothèque simplement pour faire de la place à de futurs romans. Quelle décision judicieuse! La lecture de ce roman à la fois fantastique et historique m'a enchantée.

L'héroïne, Violetta, est entrainée malgré elle dans un tournoi s'échelonnant sur plusieurs centaines d'années où les sorciers d'un autre univers se divertissent à ses dépens. Dotée de pouvoirs qu'elle découvre et perd au fil de ses vies, Violetta déjoue les plans machiavéliques de Lorenzo, son père sorcier, qui doit s'approprier tous ses pouvoirs afin de remporter le tournoi et préserver son honneur.

Chrystelle Brouillet nous fait découvrir un monde imaginaire où chaque son possède un parfum unique, où les valses, les concertos et autres musiques instrumentales sont parfumés.

Je me suis d'ailleurs surprise à me demander ce qu'auraient pu être les parfums dégagés par la musique de Jean-Pierre Ferland ou de Bleu Jeans Bleu. :-)

Durant mon adolescence, j'avais lu tous les roman que Chrystine Brouillet avait publiés à la courte échelle. C'est la première fois que je lis l'un de ses romans pour adulte. Le lecteur découvre l'idendité du meurtrier très rapidement. L'intrigue se situe donc ailleurs que sur la recherche du coupable.



Le mystère se trouve sur ce qui adviendra du témoin dont la vie est en danger.



Ce que j'ai trouvé difficle à lire, ce sont toutes les pensées perverses et égocentriques du pédophile. Chacune de ses pensées m'indignaient et me faisait bondir de mon siège. En tout cas, après avoir lu c'est pour mieux t'aimer mon enfant, on comprend à quel point les psychopathes sont fous et dangereux.

Encore un Crystine Brouillet ! Quand on tient une recette qui marche, autant l’utiliser à fond. On retrouve donc notre Maud Graham, avec ses préoccupations intellectuelles : comment perdre 5 kilos, comment échapper à ses envies de fumer. Là encore, le vin, mais on passe en Alsace : Vins blancs secs comme le riesling, ou liquoreux, comme le Gewurztraminer. A force, je vais tenir tête aux meilleurs œnologues ! Sinon, il y a quand même une enquête…



J’ai quand même trouvé l’histoire mieux emballée que d’autres

Encore un livre de Chrystine Brouillet, ni meilleur ni pire qu’un autre..

De larges digressions, comme par exemple le contenu du frigo : « Des tomates, du persil, des carottes, de la laitues Boston, des fraises, deux bouteilles de vin blanc, des pétoncles, des citrons verts et jaunes, du Perrier, de la Corona, des poivrons rouges. » Si ce n’est pas du remplissage !

L’histoire : un pédophile qui sévit, et qui nous livre ses idées maîtresses ; une enquêtrice qui se débat avec ses problèmes affectifs, et culinaires. Le coupable, on le connaît dès le début, donc l’intrigue consiste à découvrir comment Maud Graham va l’arrêter, et comment le gentil va être innocenté. Voilà, pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais pour se distraire, pourquoi pas ?

J'ai bien aimé retrouver la teneur de certains livres québécois, avec certains mots qui n'ont pas le même genre que chez nous, comme LA job, ou LA loto; des expressions comme "Crisse", "Tabernacle"...

Différents thèmes sont ici abordés;

* Les viols, et les peines légères encourues par les violeurs, et à la limite la mise en cause des victimes. J'ai vu récemment un téléfilm "mise à nu" qui traite de ce problème.

* L'inceste

* Les non-dits dans les familles



J'avoue ne pas avoir été trop touché par cette histoire; je n'y ai pas adhéré.