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Critiques de Chrystine Brouillet (327)
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Chère voisine

À Quebec, Louise est une jeune femme, serveuse de profession, célibataire et un tantinet misanthrope. Autre particularité: elle vit dans un petit immeuble où tout le monde se connait et où les liens se tissent: Roland, son voisin du dessous est infirme à la suite d’un accident de voiture et Victor, qui vient d’emménager, est un homme attachant - mais avec lequel elle ne souhaite pas s’attacher.

Louise est très bien comme elle vit, loin de sa famille, avec ses deux chats - dont elle est dingo - et sa collection de dés à coudre.

L’assassinat de ses deux chats par une voisine ivrognesse va déclencher une série de situations dans lesquelles tous les locataires vont exprimer leur personnalité profonde - et cela ne va pas être beau à voir…

Roman psychologique québécois de 1992 qui m’avait totalement échappé, ce livre est une trouvaille de bouquiniste. J’ai beaucoup aimé l’extrême analyse de la psychologie des personnages et leur évolution - qu’on ne devinerait pas au premier abord. Ici, il n’est pas question de jugement moral: aucun des protagonistes n’en a vraiment, ou alors s’ils ont des valeurs au début, à la fin ils les ont oubliées, pour différentes raisons et c’est plutôt sympa de ne pas retomber dans la caricature et le jugement à l’emporte-pièce.

À découvrir.

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Six minutes

Je n’ai pas trop aimé :

* Encore le thème de la violence conjugale ! : Chrystine Brouillet ne peut-elle pas se renouveler un peu ?

* Déroulement de l'histoire très attendu.

* Beaucoup de parlottes inutiles, qui n’apportent rien à l’histoire : une grande partie est consacrée aux repas, ce qui présente un intérêt très moyen.

* Par contre la fin est trop rapide, donne l’impression d’avoir été bâclée.



Peut-être est-ce parce que je sors du dernier Norek, mais j’ai ressenti comme un fossé, et j’ai eu beaucoup de mal à apprécier, bien au contraire !

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Soins intensifs

je ne connaissais pas cette autrice québécoise.

Les agissements de Denise Poissant par rapport à son fils m'ont intéressée (je ne connaissais pas cette maladie; elle traîne Kévin, trois ans, d'hôpitaux en hôpitaux. Malheureusement dès le deuxième chapitre on sait que c'est elle qui provoque les problèmes de son fils.

Deuxième affaire pour la détective Maud Graham: un homme pas très recommandable est blessé gravement, son fils Maxime l'est plus légèrement mais il prétend ne se souvenir de rien.Peut-être parce qu'il est roux comme elle, Graham va s'attacher à l'enfant (12 ans) au point de l'héberger.

Un collègue est blessé, plâtré à l'hôpital; sa femme, Nicole est infirmière et ils ont des soucis avec leur fils de 18 ans. D'autres collègues participent aux enquêtes, y compris un certain Berthier pas clair.

Un long cheminement pour un dénouement bien trop rapide.

Je lis peu de policier et ne reviendrais pas vers cette autrice
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Crimes à la librairie

Seize nouvelles littéraires dont le thème est le même: un crime (presque tous des meurtres) dans une librairie. Plusieurs de ces nouvelles sont très intéressantes, d'autres le sont moins. J'ai beaucoup aimé la librairie comme scène de crime, cela donnait des meurtres cocasses, des mobiles intrigants, une atmosphère bien différente des polars habituels.



J'ai été amusée par Public cible de Patrick Senécal, Jungle jungle de Jacques Côté et par un Cadavre au crépuscule de Robert Soulières.

J'ai bien aimé le libraire et l'enfant de Martine Latulippe, même si on voit tout de même venir la fin. J'ai beaucoup apprécié la nouvelle de Mario Bolduc intitulée «Mon combat», car le thème politique et le lieu (Croatie) étaient originaux et fascinants.



Ce que je trouve dommage des recueils, c'est qu'après coup, on ne se souvient plus trop de ce qu'on a lu et même si plusieurs nouvelles m'ont plu, deux jours après je ne me souviens plus des titres ni des intrigues.
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Chambre 1002

Hélène, chef montréalaise, est victime d’un accident de la route lors de son retour de New-York où elle s’était rendue pour recevoir un prix culinaire. Dans le coma, elle est incapable de répondre aux questions des enquêteurs qui s’orientent pourtant rapidement vers la piste criminelle, ce qui n’étonnera guère les lecteurs qui connaissent très vite le coupable de ce terrible accident. Ne vous attendez donc pas à un thriller ou à une enquête menée tambour battant, l’auteure nous offrant plutôt ici un joli roman sur l’amitié avec un grand A. Le genre d’amitié qui soulève des montages et qui combat sans relâche la mort pour apporter de la vie là où ne reste qu’un corps inanimé allongé dans un lit d’hôpital.



Hélène sera donc veillée par ses meilleures amies partagées entre Paris et Montréal. Ces dernières ne cesseront pas un seul instant de penser à elle et de tout faire pour avoir la chance de retrouver leur dynamique et créative amie, le pilier de leur groupe. Pour ce faire, elles vont mettre en place des séances d’aromathérapie avec l’espoir que les bons mets cuisinés qu’elles feront sentir à leur amie dans le coma puissent éveiller sa mémoire olfactive et susciter chez elle quelques réactions.



Un espoir un peu fou ? Peut-être, mais tellement en accord avec la personnalité d’Hélène qui a voué sa vie à la gastronomie et à la bonne nourriture. Une solution gourmande et généreuse à son image donc ! Avec la complicité d’une partie du corps médical dont l’infirmière en chef pleine de gentillesse, de sensibilité et d’empathie, les séances aromathérapie pourront se mettre en place avant de devenir, de fil en aiguille, un vecteur de partage et de rencontre comme sait si bien l’être la cuisine…



De rencontres, il en sera d’ailleurs question dans ce roman mettant en scène de nombreux personnages, ce qui pourra se révéler un peu déstabilisant en début de lecture. Il y a bien sûr les amies d’Hélène, Marie son ancienne professeure d’arts plastiques qui l’a prise sous son aile à son adolescence, Ornella l’amie d’enfance, Justine une créatrice de parfums, Viviane, journaliste… Des femmes très différentes, mais complices et unies comme les doigts de la main ! Chacune réagira différemment à l’annonce de l’accident d’Hélène, mais toutes seront là pour elle. Julius, le neveu fainéant et profiteur, sera quant à lui, le seul personnage détestable du roman et la seule personne dans la vie d’Hélène qui ne sait pas l’apprécier à sa juste valeur.



Petit à petit, d’autres personnages viendront se greffer à l’histoire et se révéleront, pour la plupart, très attachants. J’ai ainsi été plus particulièrement touchée par un clown travaillant dans l’hôpital où est hospitalisée Hélène, mais aussi par un ancien chef ayant perdu son odorat qui saura retrouver goût à la vie grâce à sa rencontre avec son voisin, chocolatier et éleveur d’abeilles… À travers son récit et une galerie de personnages étoffée, diverse et variée, l’autrice aborde avec sensibilité et délicatesse de nombreux thèmes : l’amitié, la solidarité, la générosité, l’amour, la résilience, l’espoir, les secondes chances, les retrouvailles, l’homosexualité, la convoitise, l’avidité et la cupidité…



Chambre 1002 offre également une immersion savoureuse dans le monde de la gastronomie et de la gourmandise. Il est ainsi question de passion culinaire, de mets des plus simples ou exotiques aux plus raffinés, de goûts et de saveurs, de mariages d’épices et d’arômes, de papilles en extase, de senteurs et d’odeurs, de l’art de s’oublier et de se retrouver dans les délices de la bonne chère… Les gourmands devraient donc être ravis de voir leurs papilles sollicitées d’autant que quelques recettes sont distillées par-ci par-là. Et bonne nouvelle, pas besoin d’avoir les talents culinaires d’Hélène pour les réaliser, ces dernières semblant plutôt accessibles !



En conclusion, Chambre 1002 est un roman généreux aux allures de feel good (voire feel food) dans lequel amitié et plaisirs de la table sont intrinsèquement liés. Si vous êtes en quête d’une lecture émouvante emplie de belles valeurs et mettant en scène des personnages variés et attachants, ce livre devrait vous plaire, et vous donner envie de vous réunir avec vos proches autour d’un bon repas. Une ode à l’amitié et à la gastronomie à déguster sans modération !
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Le poison dans l'eau

Plutôt qu'un polar, un huis clos familial étouffant dans une famille bien déjantée. le roman est court et agréable à lire. Il n'y a pas de superflu.
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Un jeu dangereux

Maître du suspense pour les romans jeunesse, Chrystine Brouillet présente ici une histoire vraiment captivante avec des personnages auxquels on s'identifie facilement.
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Le Collectionneur

Ce roman à tous les éléments qu’il faut pour faire un bon polar : il est morbide à souhait, il a une détective qui a des problèmes avec sa vie privée mais qui est une personne avec beaucoup d'empathie; un tueur en série, des personnes sympathique qui risquent de se faire tuer ou se font tuer, une possibilité d’histoire d’amour.



Dès le début du roman, on connaît le meurtrier et avec le déroulement de l’intrigue, on apprend progressivement pourquoi il tue et démembre des femmes. On voit le déroulement de l’action de deux points de vue : celui de Maud et celui du meurtrier. Pour nous envoyer sur de fausses pistes, certains personnages ont peur de la police.



Je n’ai pas lu le premier roman mais je pense que dans la série, celui-ci nous met en contact avec Maud. Elle est une drôle de détective. Sa vie privée n'est pas très reluisante. Elle a été laissée par Yves. Elle ne se trouve pas jolie. Elle adore la pizza. Elle a comme ami un jeune prostitué de 16 ans.



Je sais maintenant qu’il est préférable de lire la série de Maud Graham dans l’ordre de parution parce qu’il me semble qu’elle évolue avec le temps.



J’ai bien l’intention de lire les autres romans de cette série mais cette fois-ci dans l’ordre de parution.

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Sans pardon

Construit à la manière d’un épisode de Colombo, ce 6e récit, paru en 2006, nous dévoile dès le départ, le coupable de plusieurs meurtres et ses motivations. Ecrasé par son chagrin refoulé, Thomas Lapointe décide de se venger d’un système laxiste qui a remis en liberté celui qui allait devenir l’assassin de sa jeune sœur. La force du roman réside donc dans le questionnement sur la justice et son fonctionnement ainsi que sur l’aide aux victimes.



Le coupable étant connu, le suspens tient dans la manière dont Maud Graham fera le lien entre les victimes et résoudra l’affaire. Sa perspicacité et son sens de l’observation l’aideront-ils à démasquer rapidement le meurtrier ? Mais l’histoire ne se limite pas à cette vengeance car très vite une autre affaire sordide vient se greffer sur la première et toute la brigade est alors sur les dents.



Inspiré de faits divers réels, ce récit pose la question des libertés conditionnelles et du risque de récidive encouru. Sujet d’actualité en Belgique et aussi brûlant qu’au Québec, semble-t-il. L’opinion des uns et des autres sur la liberté conditionnelle ou les peines incompressibles nourrit la réflexion. Surtout s’il s’agit de se mettre à la place de parents dont l’enfant est victime d’un récidiviste.



L’intérêt du récit tient également dans l’approche des personnages et la découverte de leur personnalité. Le côté psychologique est important et assez bien décrit. On retrouve aussi dans ce récit les êtres chers à Maud Graham - auxquels on s’est attaché à notre tour- suivant leur évolution personnelle et professionnelle, ainsi que la bonne cuisine ou la ville de Québec qui tient toujours un rôle prépondérant. Les nombreuses références aux affaires précédemment traitées rendent le récit dynamique, pour autant qu’on ait suivi la série depuis le début.


Lien : http://argali.eklablog.fr
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Les Quatre Saisons de Violetta

Encore du grand Chrystine Brouillet bien que son style soit plus le polar, mais il n'en demeure pas moins qu'il y a encore ici une part de mystère qui nous tient en haleine et nous fait dévorer le livre à toute vitesse, sauf dans la première partie où il y a plus de longueurs, mais qui sont nécessaires pour la suite du roman; il ne faut pas s'en décourager. Un peu d'alchimie et de réincarnation, ainsi qu'une bonne dose d'histoire face au fantastique font de ce roman un chef-d'oeuvre et une histoire captivante!



Bref, Brouillet fait d'excellentes recherches pour rendre cela plus vrai que nature, malgré des passages plus violents pour l'héroïne



J'écris cette critique près de 10 ans après avoir lu ce livre à l'adolescence!
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Soins intensifs

Troisième romans de Chrystine Brouillet que je lis. Une histoire, un cran en-dessous du Collectionneur mais qui se lit bien. Deux enquêtes qui se mêlent. Le passage d’une à l’autre, d’un personnage à l’autre, rend l’intrigue dynamique et intéressante.

On retrouve ici les collègues et amis apparus dans les romans précédents. Les relations s'affirment, se nouent, les antipathies s'accroissent... On apprécie les retrouvailles...



Dans «…les icebergs » Maud Graham fait la connaissance de Grégoire qui l’accompagnera dans les romans suivants. Ici, elle s’inquiète pour Maxime et Kévin. Chaque histoire voit apparaître un enfant auquel Maud s’attache et pour lequel elle se bat jusqu’au bout. Elle éprouve de l’empathie pour ces jeunes et va au-delà de son rôle de flic pour les protéger le mieux possible des dangers qui les menacent. On sent la fibre maternelle dans chacune de ses interventions les concernant.

Maud Graham est intelligente et fine sans être vaniteuse, elle a un sale caractère qu’elle assume et une fidélité à toutes épreuves en amitié. On ne peut que la trouver sympathique.



Pas de gros scandale, de poursuites spectaculaires, de crimes bien gore dans les romans de Chrystine Brouillet - quoique « Le collectionneur » soit sanglant - mais une approche intimiste de la psychologie des personnages, suspects et policiers compris, et une intrigue qui se dévoile peu à peu rebondissant là où on ne s’y attend pas et repartant sur une autre piste, plausible et logique où le lecteur ne se perd pas. Une manière d’écrire qui la distingue de ses contemporains, une touche féminine bien présente et toujours un agréable moment de lecture.



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À qui la faute ?

Il s’agit de la quinzième aventure de Maud Graham que je lis. J’ai bien l’intention de lire toutes ses aventures quitte à mettre de plus en plus de distance entre chaque roman. Comme il a été mentionné par d’autres membres Babelio, l’éternelle même structure des intrigues choisie par Chrystine Brouillet devient lassante : moi qui aime les romans policiers avec plus de suspense, je suis bien mal servie.



Dans cette dix-septième aventure, l’auteure met en scène des familles qui se côtoient en raison de l’amitié de leurs enfants ou du sport que ces derniers pratiquent. Il y a beaucoup, mais beaucoup de monde – il est difficile au début de démêler qui est le parent de quel enfant. J’ai même envisagé de me faire un aide-mémoire.



J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à détester Christelle qui me faisait beaucoup penser à Nicole Rhéaume, la voisine détestable rencontrée dans Silence de mort.

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La chasse est ouverte

Dans La chasse est ouverte, la détective Maud Graham enquête sur la mort d’un célèbre et impitoyable homme d’affaires, généreux mécène et coureur de jupons invétéré qui a été assassiné d’une balle en plein cœur devant chez lui.



Maud Graham et son équipe ne chôment pas, car les suspects sont nombreux : ses proches, ses anciens compagnons de travail, les militants environnementalistes opposés à son prochain projet immobilier… tout est possible puisque la victime était très peu aimée. Plus la détective avance dans son enquête, plus elle croit que la vengeance est le motif du meurtre de cette personne détestable.



Le récit se déroule à deux époques, soit en 1981 dans un chantier situé dans le Nord-du-Québec, où l’homophobie et les violences psychologiques et physiques à l’égard des Premières Nations étaient malheureusement monnaie courante, et en 2011 à Québec. Dans cette treizième aventure de Maud Graham, j’ai aimé que Chrystine Brouillet aborde ces thèmes ainsi que le manque de respect des puissants de ce monde à l’égard de l’environnement.



Tant le récit bien construit que les dialogues à la fois efficaces et intéressants entre Maud et ses coéquipiers ont contribué à me procurer un moment agréable de lecture. Le seul bémol à ce roman, à mon avis, est la conclusion qui s’est rapidement accélérée et qui a été complètement saccagée par les réflexions de Maud qui ne réussit pas encore à ne pas envier plus jeune, plus riche, plus belle qu’elle et à taire son insécurité amoureuse. Sacrée Maud!

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Saccages

Si plusieurs romans de Chrystine Brouillet m'ont beaucoup captivée, ce n'est pas le cas de celui-ci. De plus, j'ai de plus en plus l'impression de lire toujours le même roman depuis quelques tomes mettant en vedette Maud Graham. Une recette qui commence à me laisser de marbre...
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Treize à table - 2018

Recueil de nouvelles littéraires ayant pour thème les repas. Malheureusement, j'ai eu l'impression de lire uniquement des descriptions de repas et très peu d'histoires... C'est très vite devenu lassant, même si ça m'a ouvert l'appétit. C'est peut-être le thème qui n'est pas mon préféré, mais je n'ai vraiment pas vu l'intérêt de ces nouvelles.
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Chambre 1002

Hélène est une chef montréalaise mondialement connue. Son travail est récompensé par un prix culinaire. Même si ses amies ne peuvent pas l’accompagner à New-York pour la remise, elles partagent son bonheur. Malheureusement, au retour, elle a un grave accident de voiture et plonge dans le coma.





Au départ, j’ai été perturbée par le nombre important de personnages. Pourtant, au fil de l’histoire, c’est ce qui lui donne tout son sel. Une fois, le contexte et l’environnement établis, les différentes personnalités qui se croisent sont ce qui donne de la consistance à l’intrigue. Hélène est très entourée, elle a des amies fidèles qui sont déterminées à trouver la cause de son accident et surtout à lui faire reprendre conscience. Y réussiront-elles ?





Ce roman décrit une magnifique amitié qui unit six femmes. Lorsque l’une d’entre elles se retrouve en détresse, les autres se relaient pour tenter de la réveiller. Elles mettent en place des tours de garde et ont la fabuleuse idée de tenter l’aromathérapie. Elles espèrent que le fait de titiller l’odorat, un sens qu’Hélène utilise beaucoup en cuisine, ait un effet salvateur. Chaque jour, elles égayent le service de l’hôpital avec leurs petits plats. Elles sont surnommées les muses. L’auteure raconte leur dévouement ainsi que leur découragement, par moments. Elle décrit surtout l’espoir et l’attachement à leur amie.





Cependant, elles sont déterminées à aider la police à faire la lumière sur l’accident d’Hélène. Très vite, le lecteur connaît la vérité, des confidences sont distillées, et le roman prend des allures de suspense.[…]





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Le Collectionneur

Si la psychologie continue de l'emporter sur le spectaculaire, il y a davantage de macabre dans ce roman. Le tueur est un pervers doublé d'un psychopathe. Un personnage de ce genre dans un roman de Chrystine Brouillet a commencé par me déstabiliser. En outre, je me disais: «Encore un qui a été traumatisé enfant et qui adorait faire du mal aux animaux.» Ensuite, la première surprise passée, j'ai suivi les personnages et l'intrigue avec plaisir.

[...]

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Préférez-vous les icebergs ?

Maud Graham est inspectrice à Québec. Son mauvais caractère fait fuir en général ses collègues masculins. Seul Rouaix, son coéquipier, l’apprécie, même si parfois elle l’agace. Alors que celui-ci s’absente quelques semaines et qu’un collègue français est envoyé faire un stage dans leur commissariat, elle se voit confier une enquête pour meurtre. Une jeune actrice promise à un brillant avenir a été retrouvée étranglée dans les Plaines d’Abraham. Très vite, un second meurtre, identique au premier, a lieu. Une malédiction semble frapper les actrices issues du milieu du théâtre.



Toujours avide de découvrir des auteurs et des romans québécois, j’ai trouvé le conseiller idéal en matière de romans policiers. *** Hélas, trouver des romans québécois en Belgique relève souvent de la gageure. C’est donc avec une certaine euphorie, que j’ai plongé dans ce roman, emprunté à la Bibliothèque des paralittératures de Beaufays, et qui date de 1988.

Maud Graham, l’héroïne de Chrystine Brouillet, est un personnage attachant malgré son caractère bien trempé. Elle se livre peu et ne s’appesantit pas sur elle-même, mène des interrogatoires subtils et use parfois de procédés peu orthodoxes mais reste toujours honnête et objective. Fine psychologue, elle entre aisément en empathie avec les personnes qu’elle rencontre. Célibataire après une rupture récente, elle partage son appartement avec Léo, son chat et se prend de sympathie pour Grégoire, un jeune prostitué rencontré par hasard. Je ne serais pas étonnée que ce personnage se retrouve dans les romans postérieurs.

J’ai bien aimé ce roman à l’intrigue bien ficelée et à l’écriture simple mais énergique. Pas de temps mort, pas de répétition, l’enquête avance reconstituant peu à peu le puzzle des faits. On croit stagner ? Un élément nouveau relance la machine et on a hâte d’enfin découvrir le dénouement.

J’ai aussi apprécié ce personnage de femme, cette inspectrice évoluant dans un milieu d’hommes, parfois macho. Elle est intelligente, subtile, et foncièrement bonne. J’espère avoir l’occasion de la retrouver bientôt.

Enfin, j’ai trouvé plaisant de retrouver des lieux visités naguère et de pouvoir les visualiser (les Plaines d’Abraham, la rue des Lauriers, le château Frontenac…) ainsi que de dénicher ça et là des expressions typiquement québécoises et tellement savoureuses.

Une belle découverte.

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Les Quatre Saisons de Violetta

J'ai adoré ce livre. Je ne suis pas une fanatique des romans fantastiques, mais je suis restée sans mot par rapport à celui-ci, peut-être parce que le fantastique est ancré dans notre Histoire. Pour moi, ça a tout changé. Ce mélange d'histoire et de fantastique est fascinant.

Afin de vous aider à mieux comprendre ce livre, je vais vous expliquer pourquoi Lorenzo veut tuer sa fille. Flora, la mère de Violetta, avait reçu par erreur à sa naissance les pouvoirs d'une sorcière, qui avant de mourir, lui avait légué ses pouvoirs sur la terre. Flora attirait donc inexplicablement les serpents. Lorenzo, qui possédait déjà les pouvoirs sur le feu, l'eau et l'air, voulait donc posséder le pouvoir sur la terre afin d'accéder au dernier cercle des sorciers, où siègent les plus puissants d'entre eux. Il a donc séduit Flora, et de leur union est née la petite Violetta, qui possédait tous les pouvoirs: ceux du feu, de l'eau, de l'air et de la terre. Afin d'avoir le pouvoir sur la terre, Lorenzo devait dévorer sa fille (je sais, c'est dégueulasse). Mais le grand maître des sorciers a décidé de corser un peu les choses: il a fait de la quête de Lorenzo un tournoi surnaturel où ce-dernier devait suivre les règles suivantes:

D'abord, séduire Violetta afin qu'elle s'unisse à lui de son plein gré.

Violetta pourrait bénéficier de l'aide des humains.

Violetta pourrait se réfugier dans une église, un monastère ou un couvent.

Lorenzo devrait parvenir à ses fins avant le 31 mars 2000.

Il n'a droit qu'à 7 métamorphoses en 280 ans.

Il lui est interdit de mentir à sa fille lors d'un affrontement, et si Violetta décédait par sa faute, elle pourrait ressusciter, mais son retour serait induit par une catastrophe liée au feu, à la terre, à la mer ou à l'air.

Violetta pourrait bénéficier de l'aide d'un esprit, Akiss, pour la rassurer sur ses pouvoirs, sans toutefois pouvoir lui enseigner comment utiliser ses pouvoirs.

Chrystine Brouillet a réussi à créer une hybride tout à fait spéciale, présentant des caractéristiques des humains comme des sorciers. Elle présente une forme humaine, sauf que son sang est d'un violet foncé, ce qui fait que lorsqu'elle ressent de forts sentiments, elle «mauvit». Violetta est incapable de pleurer. À la place, elle fait couler l'eau autour d'elle. Elle peut aussi allumer des cierges en les regardant intensément. Elle a un petit courant d'air continuel au-dessus de sa tête et elle attire inexplicablement les serpents, les insectes et les animaux de toutes sortes. Elle semble froide, et est incapable, du moins le croit-elle, d'être amoureuse. Son côté plus humain réside dans son amour pour la musique. C'est la seule chose qui l'émeut. Son odorat est si développé que la musique dégage des odeurs pour elle. À chaque fois que Violetta réssuscite et qu'elle échappe à Lorenzo, celle-ci devient de plus en plus humaine.

Il ne faut pas oublier le côté historique du livre. On découvre Vivaldi au siècle des lumières, Chicago à l'époque du crash économique, du gangstérisme et de la naissance du jazz, Paris à l'époque de l'Occupation par les Allemands, Varsovie à l'époque des camps de concentrations de la Deuxième Guerre Mondiale, et le Paris actuel, des années 2000.

On y croit vraiment, à ce livre. Les odeurs y sont décrites avec tant de brio qu'on a l'impression de les sentir, un peu comme dans «Le Parfum» de Patrick Süskind. D'ailleurs, ma correspondante Anne-Marie m'a dit que Chrystine Brouillet était même allée jusqu'à suivre un cours de parfumerie à Paris pour que le roman soit crédible !

Je vous conseille de lire ce livre. Il m'a fait pensé un peu à Charmed pour son côté fantastique, mêlé à du Marcelle Bernstein pour le côté religieux, à Patrick Süskind pour les odeurs et à Régine Deforges pour la description de Paris durant l'Occupation, à l'époque ou la Gestapo poursuivait les personnes qui ne se soumettaient pas à leurs ordres, et aussi pour la description des camps de concentration. Le calvaire des Juifs n'était pas non plus sans me rappeller le journal d'Anne Frank. Bref, un mélange tout à fait délicieux! Ne vous laissez surtout pas décourager par la longueur du livre, vous manqueriez quelque chose !


Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Six minutes

Chrystine Brouillet fait de la violence conjugale le thème central de cette quinzième aventure de Maud Graham. Par la bouche de ses personnages, elle dénonce le manque de moyens qui sont mis au service de la justice et des organismes qui luttent contre la violence conjugale.



Dès les premières minutes de ma lecture, j’ai ressenti la peur qu’éprouvaient ses femmes violentées par leurs conjoints. Et ce sentiment, je l’ai conservé tout le long de ma lecture – je me suis même surprise à me croiser mentalement les doigts afin que toutes les victimes puissent s’en sortir saines et sauves.



J’ai apprécié que l’auteure nous fasse plonger dans les pensées de ces hommes violents et déséquilibrés : j’ai trouvé cela fascinant de constater à quel point leur réalité peut être distordue et leurs pensées, irrationnelles.



La construction du roman est efficace, le suspens dure jusqu’à la fin. Les derniers paragraphes de la conclusion sont du pure Maud Graham ; Il faudra bien que je m’y fasse… Après tout, l’auteure décrit Maud Graham comme « une femme ordinaire exerçant un métier hors de l’ordinaire ». Il est bien normal que son doux penchant pour la gourmandise surgisse de temps en temps, non?
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