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Citations de Craig Johnson (981)


Dès que j’eus refermé la portière du pick-up et démarré, je repérai une vieille voiture de patrouille du Bureau du Shérif du comté d’Absaroka descendant Main Street. Elle conduisait trop vite, comme toujours, mais elle ne s’arrêta pas à côté de moi ; elle me contourna et se gara. Elle descendit, enfonça sa tête entre ses épaules et progressa dans la neige à pas lourds avec une détermination silencieuse. Elle se planta à côté de ma fenêtre et je remarquai un morceau de papier plié entre ses mains gantées. J’appuyai sur le bouton, mais la vitre ne produisit qu’un bruit grippé ; le mécanisme était apparemment gelé. Elle leva un sourcil, puis calmement déplia le papier et le plaqua contre ma vitre. C’était un fax du bureau du légiste de Billings qui disait que Mari Baroja était décédée de complications à la suite d’un empoisonnement au naphtalène.
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Je pensais à ce que je ne savais pas, au fait que je connaissais les anecdotes mais peut-être pas l'histoire.

Elles étaient comme ça, les dames du service des immatriculations. Après toutes ces années de maltraitance entre les mains des citoyens du coin, elles avaient développé le tact et les manières raffinées de bergers allemands.
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Les chiffres me reviennent toujours à l'esprit quand je viens à la Réserve,les indices sociaux,ceux du gouvernement,ceux de l'espérance de vie:en moyenne l'Indien meurt onze ans avant son frère blanc.(p 174)
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C’était comme si les Vieux Cheyennes me défiaient pour mon ami, essayaient de l’emmener avec eux jusqu’au Camp des Morts. C’était un bon défi enthousiasmant, un défi qui jouait sur mes cordes sensibles mais que je ne pouvais pas relever. Je regardais leurs ombres qui m’accompagnaient sur la piste. Ils filaient entre les arbres, un sourire silencieux sur leur visage, me faisant un signe de tête lorsque je croisais leur regard. Ils avaient leurs bâtons de coups, mails ils les maintenaient hors de ma portée. Leur pas était régulier, comme le mien, et ce n’est qu’après un temps que je me rendis compte qu’ils se calaient sur moi. Je leur rendis leur sourire avec l’assurance pleine d’amitié que leur compagnie était appréciée, pas leur mission. Ils pouvaient le voir comme un sourire, ou comme si je leur montrais les dents. Peu important. Je repasserais par ici très bientôt et je voulais bien qu’ils se joignent à moi, mais pas qu’ils jouent les trouble-fête. Ils portaient leurs pagnes d’été et de petits mocassins aux pieds, et le froid ne paraissait pas les affecter plus que moi. L’un d’eux hocha la tête d’un air entendu et tourna les épaules pour se glisser entre les pins vrillés et disparaître de l’autre côté. p.309
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Soudain me vint l'idée que le monde serait peut-être meilleur sans êtres humains.
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Mon esprit cavalait devant moi sur le sentier, et dans son sillage je m'égarai dans un épais nuage de poussière mentale.
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Soudain me vint l'idée que le monde serait peut-être meilleur sans êtres humains.
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... tu n'autorises pas la présence d'armes à feu dans la maison ?
- C'est juste que je ne les aime pas. Il me semble que, quoi qu'on fasse, elles mènent toujours à des choses mauvaises. A mon avis, étant donné le but dans lequel elles sont fabriquées, elles sont intrinsèquement mauvaises.
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Nous sommes en présence d'un homme qui travaillait dans la montagne, qui s'est peut-être suicidé, ou pas, et d'un loup répertorié, muni d'un émetteur radio, provenant probablement des meutes qui ont été réintroduites dans la région de Yellowstone. Ce loup n'a pas pu résister à la tentation de se nourrir d'une portion du corps de l'homme mort, même après avoir probablement tué une brebis.
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- Vous savez combien de filles je fais travailler par an ?
Je braquai le stylo-lampe sur la souche du carnet de contraventions.
- Combien de filles faites-vous travailler par an ?
Elle me regarda fixement et darda sur moi deux rayons noisette mortels.
- Un putain de tas.
- Définissez putain de tas.
- Putain comme sacrément, tas comme beaucoup.
Sans la moindre raison, je commençai à bien l'aimer.
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- êtes-vous Walt Longmire ?
Je jetai un coup d’œil tout autour de la pièce quasi vide, cherchant à produire un petit effet comique qui ne fut perçu par personne d'autre que le chien.
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- On dirait que vous avez une très bonne relation avec votre fils.
Il me regarda.
- Pourquoi dites-vous ça ?
- Parce qu'il a dit qu'il vous embrassait fort. Selon mon expérience, il faut y aller à la barre à mine pour obtenir ça de ses enfants.
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- Que vous est-il arrivé ?
- Je me suis approché trop près d'un bison. (Je désignai Henri.) Lui aussi.
- Rappelez-moi de ne jamais aller dans le Dakota du sud avec vous.
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– Vous êtes armé ?
– Ouaip.
– Avec quoi ?
– Un Colt I9II.
Il eut un mouvement d’incrédulité devant mon choix d’une telle antiquité.
– Pourquoi un calibre 45 ?
– Parce qu’ils ne font pas de .46.
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Vic surveillait les alentours, à la recherche du pick-up en question.
— C’est quoi, le flux alvin ?
Henry me devança, bien qu’il eût toujours le nez fourré dans le Livre de Mormon.
— La diarrhée des veaux.
— Beurk.
Nous poursuivîmes à petite vitesse en cahotant sur quatre roues motrices, pour faire le moins de dégâts possible au champ du rancher.
— Alors, je cherche un pick-up couleur chiasse ?
— Exact.
— Est-ce que je vous ai fait part de l’ampleur de ma désillusion concernant la vision romantique du Far West ?
Je désignai les étendues infinies qui se déployaient autour de nous.
— Et pourtant te voici au beau milieu du grand Ouest.
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Il faisait sombre dans le hall, il ne restait que quelques bougies allumées sur les marches. Je m'attardai dans la lumière ambrée vacillante. Le dépaysement total que je ressentais n'était pas uniquement dû à l'environnement géographique. Mon boulot était défini par des paramètres relativement stricts même si parfois je poussais un peu le bouchon, en ce moment précis, j'étais complètement hors des clous.
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— C’est ton blouson d’aviateur d’autrefois ?
Il se mit à tripoter un trou dans le poignet élastiqué de la doublure puis son attention volatile se trouva attirée par l’écusson avec le lion.
— 37e escadron bombardier. (Un doigt vint se poser sur l’écusson antique.) Mon ancien escadron.
Il le redit, répétant la même phrase.
— Mon ancien escadron… Y en a beaucoup qui sont morts aujourd’hui.
Il jeta un coup d’œil autour de lui, comme s’ils pouvaient se trouver encore là s’il regardait assez attentivement.
— Je l’avais sur le dos quand j’ai nagé jusqu’au rivage. Mon copilote, Frank, il est mort dans le camp de prisonniers jap en Chine… Putain, seize jolis petits avions avec une tonne de bombes chacun. À la fin de la guerre, ils en étaient à envoyer cinq cents avions par mission avec dix tonnes de bombes chacun. Et puis ils ont fini le boulot avec deux avions et deux bombes… Ça leur a donné une bonne leçon, aux Japs, quand même.
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— Hé, Inez ? (Elle s’arrêta en entendant la voix de Henry, mais elle ne se retourna pas.) Fais attention, je te surveille.
Elle hocha la tête lentement, sans répondre ; elle ouvrit la porte et s’enfuit.
Henry la suivit des yeux.
— On voit rarement la promesse de l’homme chez un garçon, mais on voit presque toujours la menace de la femme chez la fille. Et parfois, la menace n’est pas anodine.
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L’écriture de Craig Johnson peut devenir très poétique par moments…Nous nous trouvions à un endroit qui ressemblait aux réserves indiennes là-bas, chez moi, un endroit où les rêves mouraient sans avoir eu le temps de naître, un endroit pour les vivants et plus probablement pour les morts.
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Comme le dit le proverbe, le cynique est l'homme qui connaît le prix de tout et la valeur de rien.
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