Dermot Bolger

vraiment un petit bijou que ce roman ecrit à 7 mains, celles de Dermot bolger, roddy doyle, anne enright, hugo hamilton, jennifer johnston, joseph o'connor, colm toibin, tous ecrivains irlandais. l'originalité de ce roman reside dans sa construction. Les sept ecrivains, racontent chacun sa propre une histoire avec leurs personnages qui se deroulent dans le meme lieu, à savoir le finbar's hotel. Ainsi, on retrouve dans l'histoire d'un de ces ecrivains, des personnages qui appartiennent à un autre ecrivain, dans le propre recit de chacun, et ainsi de suite. les personnages se croisent et s'entrecroisent, mais naturellement chaque histoire possede son propre style, son propre rythme, mais avec un objectif commun.


c'est d'une certaine maniere des petits romans dans un grand roman. mais les auteurs ont souhaité eviter une sorte de "nouvelles", qui constituerait un roman. Pour celà, et pour eviter que la comparaison entre les textes mettent en evidence la qualité d'un auteur au detriment d'un autre, les auteurs n'ont pas signé leurs textes!! le jeu, si l'on le souhaite reste à deviner qui a ecrit quoi!! mais ce n'est pas le but de ce "truc". cette technique est destinée à insister sur le fait que ce roman est un travail collectif, donc un roman ecrit par sept ecrivains. Un regal.

Une Irlandaise abandonne tout pour une vie sans attaches. Hommage de l?écrivain à une figure de son passé.
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Libre et sans artifices, telle fut Sheila Goold Verschoyle, à qui Dermot Bolger rend hommage dans une fiction enlevée.
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Une lecture mitigé. J’ai trouvé le rythme un peu lent et le point de vue de la mère de Sean, ainsi que les conditions de vie en 1950 pas assez développé.

Néanmoins, les sentiments d’un enfant abandonné sont assez bien décrit et le dénouement rattrape l’ensemble de la lecture.

Une rencontre avec soi-même, avec l'aide de celles et ceux qui nous ont précédés.

C'est le premier livre lu de cet auteur.

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans la les trois histoires à mon sens très sombres. Un livre très capharnéeum.

Lu en Octobre 2018

Roman narré par le personnage principal, à la recherche de sa mère biologique. Certains passages sont objectifs et parlent de la vie de cette mère.

Quand on survit à un accident, qu'on est très proche de la mort, on a une mission pour être de nouveau serein et profiter de la vie. L'héros a des visions et des souvenirs qui lui reviennent. Le cerveau humain efface des brins de nos vies pour nous apaiser. Cet accident a réveillé ces moments effacés de sa mémoire.

Il se met en quête de retrouver sa mère biologique et veut comprendre les images qui lui apparaissent. Il rencontre différentes personnes. Le roman nous décrit l'histoire des filles-mères, des traditions et de la religion de l'Irlande au début du XIX°.



Cette recherche pour se retrouver lui-même, comprendre sa famille d'origine, est importante pour son avenir, pour construire sa propre famille en disant la vérité. Il ressent les valeurs et l'importance du présent.

Entre humour souvent noir, ruptures de ton, situations tantôt cocasses, tantôt poignantes, le récit prend une ampleur inattendue et conte l'histoire d'un pays en vrac.
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Se dévore

J'ai reçu "le sort en est jeté" suite à ma participation à masse critique, donc merci à babelio et merci aux édition Flammarion.



Pour ce qui est du livre, je ne vais pas faire de résumé de l'histoire car je trouve que la quatrième en dit bien assez voir peut être même un peu trop.



Comme il est dit, nous suivons donc plusieurs personnages, Joey, Shane mais aussi Thomas et Aisling ... chacun leur tour, il prenne la narration est nous font découvrir leur vision des choses. J'avoue qu'au début j'ai été un peu déstabilisé par ces changements plutôt fréquents. Je devais vérifier qui parlé et à quelle période je me situais. En effet non seulement on change parfois de personnage mais en plus on change de période... et puis j'ai fini par m'y faire et à prendre plus de plaisir avec ma lecture.



Une très bonne lecture d'ailleurs puisque pour tout vous dire, j'ai dévoré ce roman en 2 jours.... mais revenons en à l'histoire...



Une fois que je me suis faite aux changements, je me suis mieux rendu compte que chaque point de vue et que chaque période avait son importance et nous dévoilaient de nouveaux éléments pour avancer dans le mystère qui entoure tous ces personnages.



Je ne saurais pas vraiment dans quelle catégorie classer ce roman... thriller pour sur car le suspense et le mystère est bien présent, mais s'y ajoute aussi une part de fantastique... ça aurait pu même être orienté sur de l'horreur si les scènes fantastique avaient été poussées un peu plus ( perso j'ai aimé comme ça... plus j'aurais pas apprécié autant je pense)



En résumé, une lecture plutôt positive dans son ensemble seul petit hic de mon coté le temps que j'ai mi à me faire aux changements. Un tout petit point négatif au final qui se noie dans le positif de l'histoire :)



Bon aller... pour être pointilleuse, ceux qui me connaisse savent que j'apporte beaucoup d'attention à la couverture des romans... pour celui-ci j'avoue que je n'ai pas été emballée... les éléments vont avec l'histoire ça c'est certain mais je ne l'ai pas trouvé très belle :( mais après c'est une question de goût.

Les éditions Flammarion, par le biais de Babelio, m'ont envoyé ce roman afin de le lire et d'en écrire une critique. J'étais un peu perplexe face à ce roman pour ado (dès 13 ans).

Mais à la lecture, je suis tout de suite tombée dedans. Les personnages sont attachants et l'histoire ensorcelante. L'auteur irlandais, Dermot Blogger, nous emmène au plus profond des âmes, dans le basfond des âmes, plutôt. Il y est question d'amitié, d'amour, d'immortalité et d'adolescence. Il se pourrait même que certaines âmes joueuses viennent errer à Blackrock et rengorgent beaucoup de secrets...
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Alors que j'avais peur d'être perdu au départ, les premiers chapitres se déroulant à des périodes différentes, je me suis complètement laissé prendre. Même si on devine très vite l'enjeu du livre, je trouve que le mélange fantastique/thriller (avec en fond une légère touche de merveilleux) fonctionne complètement et que demeure une forme de suspense qui donne envie de dévorer le roman.

L'alternance des deux principaux récits ne fait pas artificiel, même quand les chapitres se répondent directement, ce qui est un piège dans lequel tombe assez fréquemment les romans qui choisissent cette manière de raconter une histoire.

Les thématiques sont vraiment bien traitées, qu'elles soient au cœur du récit (pêle-mêle l'amitié maléfique, pour reprendre le titre d'un film, le présent "entre passé et futur", les conséquences complexes de ses désirs) ou secondaires (les sentiments amoureux, assez joliment décrits, le rapport à la musique).



Je trouve assez difficile de parler de ce roman parce qu'il est à la frontière de plusieurs genres et qu'il est à la fois complexe et simple ; en tout cas, j'ai passé un très bon moment de lecture...

Une très agréable lecture, passionnante et avec des personnages attachants !
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Un thriller fantastique dans lequel plane beaucoup de mystères… Une histoire assez sombre où on découvre des personnages plutôt singuliers. L’alternance de la narration et les espaces temporels différents utilisés par l’auteur sont déroutants et on perd parfois le fil de l’histoire…
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J'ai dévoré ce roman diabolique d'une traite. Pas de gros frissons en ce qui me concerne mais une ambiance assez oppressante, plutôt réussie.



L'histoire m'a captivée, me rappelant par certains aspects la légende (irlandaise) de Jack O' Lantern (qui jouait lui aussi avec le diable). Ce n'est peut-être pas tout à fait un hasard puisque l'histoire se déroule en Irlande et l'auteur est irlandais.



L'écriture est agréable et les personnages assez attachants, avec leurs bons et mauvais côtés. Quant à l'intrigue, elle est assez subtile, l'auteur nous emmène en 1932, dans les années 90, jusqu'en 2009 et réussit à semer le doute dans l'esprit du lecteur.



Quant à la fin... je dois dire que j'ai toujours un peu de mal avec ce genre de fin qui laisse supposer bien des choses mais je ne suis pas déçue.



Une découverte bien sympathique et un thriller fantastique qui serait parfait pour Halloween.
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Subjugué, le lecteur navigue entre les temps et essaie de comprendre, bout après bout, chapitre après chapitre, ce qui motive Shane et ce qui menace Joey.
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Un conte cruel, terriblement acide, où les rêves de bonheur ne sont que des illusions passagères.
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Sean veut retrouver sa mère biologique qui a été forcée de l'abandonner à la naissance, elle était dans un couvent car elle était tombée enceinte sans être mariée.



Cette lecture m'a en effet paru bien longue car pas assez rythmée à mon goût. J'ai mieux aimé à partir du moment où le personnage principal a des pistes pour retrouver sa mère biologique et j'ai aimé ce qui évoquait la vie des jeunes filles au couvent car j'ai vu le film The magdalene sisters il y a peu de temps (je vous le conseille d'ailleurs).

Certains passages sont assez émouvants et on ressent bien le désarroi de Sean qui a besoin d'avoir des réponses à ses questions.



Un avis très mitigé sur un livre au sujet qui aurait pourtant pu m'intéresser.
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Dans la Note de l'auteur qui commence le livre, Dermot Bolger nous explique que ce livre est une deuxième version, son premier roman est paru en 1994 et celui-ci a été entièrement réécrit plus de quinze plus tard. Une seconde vie est l'histoire de la recherche d'un passé enfoui : le passé d'un homme, d’une femme et le passé d'un pays.

Tout commence à Dublin avec un accident de la route et Sean Blake la victime, marié, père de deux jeunes enfants Benedict et Sinéad, survole la scène où il se voit mort. Finalement, Sean revient à la vie mais celle-ci a changé pour lui, cet accident l'a renvoyé à son passé. A l'âge de onze ans, Sean a appris qu'il était un enfant adopté. Devenu adulte, il a tout fait pour l'oublier, en particulier, il n'en a jamais parlé à Géraldine, sa femme.

Au même moment, à Coventry, Elisabeth est réveillé brutalement. Mariée à Jack, mère de trois filles, elle vit depuis plus de trente ans avec un secret. A l'âge de dix-neuf ans, elle a eu un petit garçon qui lui a été retiré à six semaines. Et depuis, il n'y a pas eu un jour où elle n'a pas pensé à son petit garçon. Elisabeth a toujours eu l'espoir de le revoir un jour.

Le thème de fond est donc l'adoption mais également le scandale en Irlande des couvents de la Madeleine.

(...)
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Le thème de l'adoption en Irlande jusque dans les années 70 à souvent été traité et par des auteurs irlandais. Après benjamin black (alias john banville) : « les disparues de dublin », après Sebastien Barry : «le testament caché », l'histoire de ces bébés arrachés à leurs mères, trop jeunes et vulnérables, par les autorités religieuses  sert de toile de fond à ce roman. Le personnage principal, échappé de peu à un grave accident qui a failli lui coûter la vie part à la recherche de sa mère biologique. En parallèle à la narration du fils, l'auteur nous dépeint le calvaire de sa mère, qui au soir de sa vie, espère toujours retrouver ce fils qu'elle n 'a jamais cessé de chercher. Dans un style très pudique, avec une écriture d'une sensiblité poétique l'auteur nous décrit une Irlande archaîque qui veut exorciser ses démons et reveler ses secrets les plus douloureux.

Ecrit en 1993 puis ré-écrit en 2010