AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Donna Tartt (699)


« La mort – disaient-ils tous – était un rivage heureux. Sur les vieilles photographies de bord de mer, ses parents étaient de nouveaux jeunes, et Robin se trouvait avec eux. […] C’était un rêve où tout le monde était sauvé. Mais c’était un rêve de la vie passée, et non d’une vie à venir. » (p. 442)
Commenter  J’apprécie          120
"Quand tu te sens nostalgique, lève les yeux. Parce que la lune est la même où que tu ailles."
Commenter  J’apprécie          120
Certaines choses sont trop pénibles pour être appréhendées sur le coup. D’autres encore – nues, grésillantes, d’une horreur indélébile – sont trop terribles pour être admises. Ce n’est que plus tard, dans la solitude, le souvenir, que pointe la compréhension ; quand les cendres sont froides, que les affligés se sont retirés, qu’on regarde autour de soi pour se retrouver – à sa grande surprise – dans un monde entièrement différent.
Commenter  J’apprécie          120
"J'aimerais croire à une vérité au-delà de l'illusion, mais j'en suis venu à la conclusion qu'il n'y en a pas. Parce que entre la réalité d'un côté et le point où l'esprit la heurte de l'autre, il y a une zone intermédiaire, un liseré irisé où la beauté vient au monde, où deux surfaces très différentes se mêlent en une masse indistincte pour offrir ce que n'offre pas la vie, et c'est l'espace où l'art existe, et toute la magie."
Commenter  J’apprécie          120
… cela faisait certainement des années que je ne m’étais pas secoué de ma stupeur pétrie de malheur et d’égocentrisme; entre l’anomie et la transe, l’inertie et mon propre coeur à ronger, il y avait plein de gestes gentils et faciles à côté desquels je passais chaque jour; (p.479)
Commenter  J’apprécie          120
C'était monstrueux, certes, mais le cadavre ne semblait guère qu'un accessoire, un objet sorti dans le noir par les machinistes et déposé aux pieds d'Henry afin qu'on le découvre en rallumant les projecteurs ; cette image, muette, ensanglantée, les yeux fixes, ne manquait jamais de produire un léger frisson d'angoisse, mais elle paraissait relativement inoffensive par rapport à la menace très réelle et permanente que faisait peser Bunny et dont, désormais, je me rendais compte.
Commenter  J’apprécie          120
Glenn Gould au piano, échevelé, exubérant, la tête rejetée en arrière, émissaire du royaume des anges, captivé et consumé par le sublime !
Commenter  J’apprécie          110
La vieillesse, la maladie, la mort. Pas d'échappatoire. Pour personne. Même ceux qui étaient beaux étaient comme des fruits ramollis sur le point de pourrir.
Commenter  J’apprécie          110
S'il avait toute sa tête, Bunny ne dirait sûrement rien à personne, mais maintenant, avec son subconscient bousculé de son perchoir qui battait des ailes dans les couloirs déserts de son crâne, en zigzaguant comme une chauve-souris, il n'y avait plus moyen de prévoir ce qu'il allait faire.
Commenter  J’apprécie          112
Ce sont des gens très malheureux tous ces Suédois. Une minute ils rient et ils boivent et la minute d'après... les ténèbres.
Commenter  J’apprécie          110
Et il lui suffisait de mentionner un roman lu récemment pour que je m'en empare, affamé, afin de pénétrer dans ses pensées, une sorte de télépathie.
Commenter  J’apprécie          110
Ce soir-là j'ai écrit dans mon journal : " maintenant les arbres sont schizophrènes et commencent à perdre contrôle, enragés par le choc de leurs couleurs nouvelles et ardentes.
Commenter  J’apprécie          110
Comment savons-nous ce qui est bon pour nous ? Chaque psy, chaque conseiller d'orientation professionnelle, chaque princesse Disney connaît la réponse : "Sois toi-même." "Ecoute ton coeur."
Commenter  J’apprécie          110
Profonde douleur, que je commence tout juste à comprendre : nous ne choisissons pas notre coeur. Nous ne pouvons pas nous forcer à vouloir ce qui est bon pour les autres. Nous ne choisissons pas qui nous sommes.
Commenter  J’apprécie          110
Mais bien que je suis conscient de la chance que j’avais, il m’était néanmoins impossible de me sentir heureux, ni même de reconnaître ma bonne fortune. C’était comme si j’avais subi une modification chimique de l’esprit, comme si l’équilibre acide de ma psyché avait été modifié et laisser s’exfiltrer ma vie de façon irréparable ou irréversible, telle une fronde de corail ossifiée.
Commenter  J’apprécie          110
Première question: est-ce que Dieu a le sens de l'humour ? Seconde question: est-ce que Dieu a un sens de l'humour cruel ? Tu vois: est-ce que Dieu joue avec nous et nous torture pour son propre amusement ...?
Commenter  J’apprécie          110
C'est terrible, ce que nous avons fait [...]. Je veux dire... ce n'est pas Voltaire que nous avons tué, mais quand même. C'est une honte. Je me sens coupable. (p. 286)
Commenter  J’apprécie          100
P131
Tu veux bien m'écouter une seconde ?
La glace ralentit ta digestion, le coca calme ton estomac et la cafeine guérit ton mal de tete. Le sucre te donne de l'énergie. Et en plus, celz te fait métaboliser l'alcool plus vite. C'est l'aliment idéal.
Commenter  J’apprécie          100
J'ai réussi à échapper à mon examen de français, la semaine suivante, grâce à l'excellente excuse d'avoir reçu une balle dans le ventre.
Commenter  J’apprécie          100
Les grands tableaux... les gens se précipitent pour les voir, ils attirent les foules, ils sont reproduits ad nauseam sur des mugs, des tapis de souris et que sais-je encore. Tu peux passer une vie à aller au musée de manière tout à fait sincère, déambuler partout en profitant de chaque seconde, je me compte parmi ceux-là, après quoi tu vas déjeuner. Mais si un tableau se fraie vraiment un chemin jusqu'à ton coeur et change ta façon de voir, de penser et de ressentir, tu ne te dis pas "oh, j'adore cette oeuvre parce qu'elle est universelle", "j'adore cette oeuvre parce qu'elle parle à toute l'humanité". Ce n'est pas la raison qui fait aimer un oeuvre d'art. C'est plutôt un chuchotement secret provenant d'une ruelle. "Pssst, toi. Hé gamin. Oui, toi". Un bout du doigt qui glisse sur la photo fanée - le toucher du conservateur, un toucher sans toucher, un espace de la taille d'une hostie entre la surface et son index. "Un choc cardiaque individuel. Ton rêve, celui de Welty, celui de Vermeer. Tu vois un tableau, j'en vois un autre, le livre d'art le place encore à un autre niveau, la dame qui achète une carte à la boutique du musée voit encore tout à fait autre chose, et je ne te parle pas des gens séparés de nous par le temps, quatre cents ans avant nous, quatre cents ans après notre disparition, cela ne frappera jamais quelqu'un de la même manière, pour la grande majorité des gens, cela ne les frappera jamais en profondeur du tout, mais un vraiment grand tableau est assez fluide pour se frayer un chemin dans l'esprit et le coeur sous toutes sortes d'angles différents, selon des modes uniques et particuliers. "A toi, à toi. J'ai été peint pour toi".
Commenter  J’apprécie          100



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Donna Tartt Voir plus

Quiz Voir plus

le Chardonneret

Quel âge a Théo au début de l 'histoire ?

14 ans
16 ans
13 ans
15 ans

20 questions
188 lecteurs ont répondu
Thème : Le Chardonneret de Donna TarttCréer un quiz sur cet auteur

{* *}