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Citations de Duong Thu Huong (361)


Le tronc de l'eucalytus est frêle, de couleur ivoire. Son feuillage est plutôt clairsemé. Ses feuilles n'ont pas ce vert soutenu du jaquier, du pamplemoussier ou du bananier, si caractéristique des pays tropicaux. Elles ont plutôt la couleur de l'amende, un lert léger, distrait, teinté de bleu ciel, duveteux comme la peau des pêches mais scintillant au moindre rayon de soleil.
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C'est peut-être grâce à ceux qui ont un regard et des sentiments différents des nôtres sur la réalité que nous avons la chance de nous remettre en question, de sonder les zones obscures au tréfonds de notre âme, que nous ne voyons jamais tant que nous vivons au milieu des gens qui nous ressemblent.
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Les yeux des hommes ne s'arrêtent pas aux vêtements, tout le monde le sait : ils percent les habits pour explorer ce qui se cache en dessous et chercher cet endroit qu'aucun tissu, même le plus précieux, ne peut camoufler.
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Celui qui a honte prouve qu'il a une conscience.
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«  La musique est le plus séduisant des arts. Plus que tout autre, elle trompe. Vois- tu, Robinson est un héros des temps anciens, Vivre en héros de nos jours est infiniment plus difficile. Aucun combat n’est plus complexe, plus dangereux que celui que l’homme mène contre lui- même » ...
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Qu'elles soient nos amies ou nos ennemies, elles sont dangereuses.
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La vie est un fleuve, elle emportera et la richesse et la misère, la gloire comme la bassesse. Mais il est une réalité qui accompagnera toujours un artiste, c'est qu'à chaque aube, quand le soleil se lève, il lui faut regarder sa propre image, peu importe que ce soit dans un somptueux miroir de cristal ou dans une flaque d'eau croupie. Le plus important c'est qu'il retrouvera, face à ce visage, la question : "qui es-tu ?"
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C'est donc cela, la séparation... La séparation. Je n'arrivais pas à l'imaginer. Chacun vivra dans son coin. La maison deviendra une tombe où s'enterrent les souvenirs.
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[...] plus on est célèbre, plus nos gloires ou nos malheurs font l'objet de ragots.
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Hoan sait bien qu'on continue d'exercer le plus vieux métier du monde, que de tout temps ce métier perdure, publiquement ou clandestinement. Sans doute un métier au service des hommes acculés au malheur comme lui ou de ceux qui étaient trop pauvres ou trop défigurés pour trouver une femme capable de les aimer.
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Les écrivains sont souvent de grands malfaiteurs. Des criminels même. Pourquoi n'existe-t-il pas de tribunaux pour les juger ? Pourquoi pas des prisons pour les enfermer, ces gens qui empoisonnent l'esprit de l'humanité avec des milliers d'idées farfelues, d'arguments fallacieux et erronés ? Plus leur talent est grand, plus leur faute est lourde.
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- Je t'en supplie. Laisse-moi la vie sauve. Je sais que je te dois énormément. Si je ne parviens pas à te rembourser dans cette vie, je me réincarnerai en chien pour garder ta maison.
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L'homme doit triompher de son malheur, de son infortune et de sa propre désespérance. Jamais il ne faut vouloir mettre de "point final", c'est valable pour une fille de treize ans ou un vieillard de quatre-vingts.
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Ne se souvient-il de l’Europe que par nostalgie de ses rêves irréalisés ? Pourquoi est-il attaché à ce lieu si familier où il ne vivra plus jamais ? Cette souffrance qu’il endure, est-elle son drame à lui, ou est-elle inhérente à la nature humaine ?
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Qui pouvait savoir s'il n'allait pas passer en un jour du statut d'artisan à celui de petit patron ou de petit bourgeois ? Qui savait si, le lendemain, quelqu'un n'allait pas vous accuser de cacher de l'or, d'entretenir des relations avec le parti nationaliste ou le Deuxième Bureau français ? C'était la terreur généralisée, personne n'osait regarder ses amis, tout le monde se méfiait de tout le monde, craignant un coup de poignard dans le dos. Avec cette psychose, l'amitié a explosé.
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[...] On dit que les femmes des régions de pêche sont particulièrement sensuelles parce qu'elles mangent plus de poisson que de riz.
[...] En temps de guerre, le mariage ressemblait à l'accomplissement d'un devoir ou à un cadeau que les villageois offraient aux jeunes gens avant leur départ à la guerre.
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On sentait néanmoins, dans le dos de cette femme puissante qui gravissait lestement les escaliers avec deux seaux d’eau sous le bras, la fragilité désolée d’un brin d’herbe, la tristesse éperdue d’un animal égaré dans le désert et qui n’arrivait pas à comprendre pourquoi il était né et ce qu’il faisait en ce monde.
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Ils se regardent. Un bref instant, ils laissent voir ce que jamais la parole n’arrive à exprimer. Le regret, le remords, les récriminations, l’amour qui renait des cendres du passé, la promesse d’un avenir repêché dans la mare des occasions perdues.
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«  Tu n’es qu’une fanatique, fidèle, implacable, obnubilée par les idéaux de l’adolescence, sans pitié , sans générosité pour quiconque » ...
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La question tombe dans le vide, dans un précipice sans fond, dans un ciel sans lumière. Elle a disparu sans un écho, sans une réponse. Son coeur tourmenté bat lourdement. Un cri surgit du fond de son âme.
Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi nos vies ont-elles été ainsi défaites ? Pourquoi ?
La pluie pleure sur les arbres dans le parc. Il voit couler les eaux mélangées du fleuve Thuong. Une dentelle de fumée blanche traverse le ciel triste et bleu et le sifflet du train hurle sa hâte de quitter la gare...
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