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Citations de Elizabeth Peters (141)


- Et moi ? questionnai-je.
- Dieu vienne en aide à la pauvre momie qui aura le malheur de vous rencontrer, Peabody ! déclara-t'il en levant les yeux au ciel. Je me demande si nous ne devrions pas lui offrir un pistolet, afin qu'elle soit au moins à armes égales.
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- Votre poche est en feu, dis-je enfin. Quand vous y avez mis votre pipe, il restait encore un peu de braise dans le fourneau, mais vous avez une telle horreur des conseils, surtout quand ils émanent d'une femme ... Bonne nuit, monsieur Emerson.
Sur ces mots, je m'en allai, le laissant s'agiter au clair de lune en tapant des deux mains sur sa poche.
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On ne peut pas prévoir les choses trop loin quand il y a tant d'inconnues dans l'équation. Je n'envisage absolument rien, excepté effectuer une reconnaissance préliminaire. En fonction de ce que j'apprendrai, si j'apprends quelque chose, nous déciderons de la marche à suivre.
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Les hommes sont singulièrement limités dans leurs opinions sur les femmes, et les militaires sont encore pires.
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C’est une perte de temps que de vouloir récompenser un chat. Ils estiment toujours mériter ce qu’il y a de mieux, quoi qu’ils fassent.
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Après que l’Égypte eut perdu son indépendance entre les mains des Perses, des Grecs, des Romains, des Musulmans, un puissant royaume prospéra, le royaume de Koush, continua Emerson gagné par la poésie – et se permettant quelques inexactitudes. La culture égyptienne survécut en cette contrée lointaine –, la même région, à mon sens, dont elle était issue. Pensez-y, Peabody ! Étudier non seulement les avatars de cette puissante civilisation, mais peut-être aussi ses sources mêmes…
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Emerson ne répondit pas. Il avait les yeux fixés sur la petite silhouette de son fils, qui trottinait, obéissant, vers le chapeau. Et son expression était si poignante que mes yeux s’humectèrent. Ce n’était pas la peur pour lui-même qui troublait mon mari, ni même l’inquiétude à mon endroit. Nous avions côtoyé la mort ensemble, plus d’une fois ; il savait qu’il pouvait compter sur moi pour affronter ce sinistre adversaire avec flegme et le sourire aux lèvres. Non : c’était le sort probable de Ramsès qui mouillait ses yeux bleus à la vue perçante. J’étais si émue que je me promis de ne pas rappeler ceci à Emerson : c’était sa faute si son fils et héritier était condamné à mourir à petit feu des souffrances de la déshydratation.
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Emerson observa que selon son expérience, les fidèles convertis étaient généralement les premiers à précipiter leurs chefs spirituels dans la marmite, mais j’estimais avoir concocté la plus convaincante des histoires, et à en juger d’après le résultat, la presse fut du même avis. Je m’en étais tenue à la vérité autant que possible – règle essentielle quand on échafaude un mensonge –, le récit de notre voyage dans le désert ne nécessitait aucune falsification. Égarés dans l’immense désolation, abandonnés par nos serviteurs, nos chameaux morts ou agonisants… C’était une histoire dramatique, et je crois que la presse fut si excitée qu’elle en omit de regarder de plus près certains détails cruciaux. Pour faire bonne mesure, j’ajoutai une tempête de sable et une attaque de Bédouins nomades.
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Comme tous nos chats, Seshat avait été baptisée du nom d’une divinité égyptienne, dans son cas (et c’était parfaitement approprié) celui de la déesse de l’écriture ; comme la plupart, elle ressemblait beaucoup à son ancêtre Bastet et aux animaux brun doré, à grandes oreilles, représentés dans les anciennes peintures égyptiennes. À de rares exceptions près, nos chats ont tendance à concentrer leur affection sur une seule personne. Seshat avait choisi Ramsès, et surveillait de près ses allées et venues. En l’occurrence, elle s’assit d’un air déterminé et soutint son regard.
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Salisbury n’avait pas renoncé aussi facilement. Une seconde invitation – un dîner dans l’hôtel particulier de la famille à Londres – nous parvint peu après mon premier refus courtois. Je savais parfaitement qu’il n’était pas poussé par le désir de faire notre connaissance. Il agissait ainsi sous la pression d’autres personnes qui n’étaient guère disposées à renoncer, elles non plus. Je fis valoir ce fait à mon époux grognon, et il finit par admettre que nous ferions aussi bien d’affronter Sa Seigneurie et de mettre un terme à cette affaire une bonne fois pour toutes.
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Je savais pourquoi les yeux noirs de David étaient aussi tristes et son visage aussi sombre. Il s’était fiancé l’hiver dernier avec Lia, la nièce d’Emerson, et il la voyait moins souvent que le cœur d’un amoureux ne l’aurait souhaité. Les parents de Lia avaient fini par accepter cette alliance avec une certaine réticence, car David était égyptien à cent pour cent, et la société anglaise à l’esprit étroit désapprouvait de telles unions. J’envisageais sérieusement d’aller dans le Yorkshire pendant quelque temps, afin de rendre visite à Walter et Evelyn, les parents de Lia, et d’avoir l’une de mes petites conversations avec eux
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Tous nos neveux et nièces en vie étaient présents : Raddie et sa nouvelle épouse, la veuve d’un ami mort en France ; Margaret, récemment fiancée à un jeune officier ; même Willie, en permission et venu de France, qui essaya, le cher garçon, de faire deux fois plus de plaisanteries pour compenser l’absence de son frère jumeau, Johnny, tué par l’ennemi l’année précédente. Il y eut des larmes aussi bien que des rires, la guerre était trop présente dans nos pensées, mais nous fîmes bonne figure. Il y eut même un moment de franche hilarité quand Emerson demanda à David s’il envisageait de nous rejoindre plus tard au cours de la saison.
— La décision vous appartient, bien sûr, s’empressa-t-il d’ajouter. Mais le petit Dolly est en parfaite santé, et Lia…
— Elle se porte à merveille, dit Nefret.
Tout bien considéré. Elle sourit à David, dont le visage franc trahit le soulagement devant son intervention. Il avait du mal à refuser quoi que ce soit à Emerson, et il n’avait pas su comment annoncer la nouvelle. Pour ma part, bien sûr, j’avais compris dès l’instant où j’avais posé mon regard sur Lia
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Mon cher Emerson n’est jamais aussi séduisant que lorsqu’il pique une de ses petites colères. Ses yeux bleus lançaient des éclairs saphir, ses joues fermes et hâlées se couvraient d’une rougeur fort seyante, et sa respiration accélérée provoquait un joli jeu de muscles sur sa large poitrine. Je le contemplai d’un œil admiratif, et au bout d’un moment, il se détendit et un sourire penaud incurva la belle ligne de ses lèvres
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Incipit

— Ma chère Peabody, déclara Emerson, reprenez-moi si je me trompe, mais j'ai comme l'impression que l'insatiable appétit de vivre qui vous caractérise si bien vous fait quelque peu défaut, tout particulièrement en une occasion pareille. Depuis l'heureux jour qui nous a unis, jamais nuage n'est venu troubler le ciel limpide de la félicité conjugale. Et ce fait remarquable provient, je n'en doute point, de la parfaite communion qui est la nôtre. Confiez-vous, je vous en implore, à l'homme fortuné qui a pour mission de vous soutenir et de vous protéger, et dont le plus grand bonheur est de partager le vôtre.
Emerson avait certainement dû préparer cette harangue. Personne ne parle ainsi au cours d'une conversation ordinaire.
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Incipit

Je n'avais jamais eu l'intention de me marier. A mon avis, toute femme née dans la seconde moitié du XIXe siècle de l'ère chrétienne était suffisamment désavantagée comme cela sans avoir besoin d’aller chercher de son plein gré un inconvénient supplémentaire. Certes, il m'arrivait, à l'occasion, de me laisser aller à rêver tout éveillée de rencontres romantiques, car j'étais aussi sensible qu'une autre aux attraits évidents du sexe opposé. Mais je ne m'attendais pas à rencontrer un homme susceptible de me convenir, et je ne souhaitais pas plus dominer un époux qu'être régentée par lui. De mon point de vue, le mariage devrait être une position de neutralité équilibrée entre des adversaires égaux.
Lorsque j'ai rencontré Radcliffe Emerson, je n'étais plus toute jeune et m'étais résignée à finir vieille fille. Notre première entrevue n'eut rien de romantique. Jamais je n'oublierai son apparence, lors de cette confrontation, face à face, dans le hall lugubre du musée Boulaq : sa barbe noire hérissée, ses yeux bleus lançant des étincelles, ses poings serrés, sa riche voix de baryton m'invectivant parce que j'avais épousseté des pièces de valeur. Pourtant, tout en répondant à ses critiques avec une égale véhémence, je sus au fond de mon cœur que nos vies seraient liées.
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Le village ressemblait à tous les villages égyptiens. En Angleterre, j’eusse dénoncé aux autorités un homme qui aurait osé loger ses chiens dans des conditions aussi atroces.
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— Nous devons avoir une conversation, Peabody. Le moment est venu d’affronter une pénible vérité. J’ai toutes les raisons de croire que nous sommes impliqués dans une redoutable conspiration criminelle.
— Emerson ! m’écriai-je. Vous êtes sidérant !
Mon époux me lança un regard vexé.
— Le sarcasme ne vous sied pas, Peabody.
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La soumission sied à beaucoup de femmes, mais vous, c'est la rébellion qui vous rend belle
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Le Secret d'Amon-Râ :
Elle avait le visage voilé ; on ne pouvait en dire autant du reste de sa personne.
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La Onzième plaie d'Égypte :
La maison était divinement calme. Emerson était au British Museum. Ramsès était dans sa chambre, occupé à momifier un rat ou à fabriquer de la dynamite. Que tout cela était donc paisible !
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