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Critiques de Emmanuelle Delacomptée (43)
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Molière à la campagne

Grandeur et misère d'une jeune prof démunie.

Un récit de vie ou plutôt de survie en milieu inhospitalier .

Celui d'une jeune prof de Lettres, Emmanuelle Delacomptée, fraîchement émoulue de l'université, envoyée pour son premier poste dans un collège rural d'une modeste bourgade dans « les tréfonds de l'Ouest » : le collège des 7 grains d'Or, « au beau milieu des champs de maïs »

Un endroit étranger à cette parisienne issue d'un milieu intello et favorisé, censée enseigner les Lettres à des élèves de 14 ans dont le langage, les goûts et les préoccupations sont très éloignées des oeuvres aux programme.

Quant au jargon abscons des instructions officielles et les vagues conseils de ceux qui sont censées l'aider, ils ne sont d'aucun secours à cette jeune prof démunie plongée dans la fosse aux lions .



Son épopée quotidienne, à la fois burlesque et pathétique est construite sur une succession de petits chapitres et forme une comédie bouffonne, souvent digne d'un album de BD .

Si les séquences portant sur l'administration et les consignes pédagogiques m'ont semblé vraisemblables, celles qui relatent l'enfer du quotidien de la classe face à des élèves qui n'en ont rien à cirer de l'école m'ont paru caricaturales.



Signalons qu'après avoir enseigné 1 ans dans ce collège, puis en Seine-Saint-Denis, Emmanuelle Delacomptée s'est tournée vers le monde de l'édition et est devenue éditrice chez Robert Laffont .
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Molière à la campagne

L'auteur est prof de français. Tout juste prof. Jeune, fraiche et pleine d'idéaux.



C'est tout à son honneur.



On notera son joli nom de famille parfaitement raccord Clin d'œil



Seulement, les temps ont changé. Beaucoup beaucoup beaucoup...



Que ceux qui ont connu des profs impliqués, performants, intéressants et des camarades de classe dépourvus de toute arme lèvent le doigt !



Parisienne sans permis, affectée dans un établissement de la campagne normande, notre toute jeune prof va se confronter à un univers parallèle.



Les enfants restent des enfants mais pas que...



C'est presque un état des lieux de la société que dresse intelligemment et sans aucun parti pris Emmanuelle Delacomptée.



Une énorme envie de bien faire, de l'humour, de la tendresse, des difficultés en pagaille, des gosses attachants et d'autres dont on ne sait que faire.



Des collègues névrosés, dépressifs, démissionnaires, j'en foutre et d'autres poètes...



Un bel essai, bien manié !
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Sacrés chefs !

Un jeune journaliste adepte de malbouffe et de sandwichs préemballés découvre, sur un défi, la cuisine de huit des plus grands chefs français. Il parcourt la France et certaines de ses plus fameuses adresses et découvre la philosophie culinaire de ces chefs, de leur démarche et de leur histoire.

Ca se lit sans souci et ça peut attirer les amateurs de cuisine mais j'ai quand même trouvé ça très moyen.

Déjà, si les chefs sont authentique, le personnage principal est fictif et ça se sent. Il est peu crédible et enchaine les gags et les faux-pas de façon assez lourde, ainsi que les clichés de dégustation.

Le dessin est assez simple mais pas désagréable.

Bof...
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Sacrés chefs !

Une Bd reportage au cœur des plus grandes cuisines françaises.

On suit Guillaume, jeune critique culinaire, dans ses rencontres avec 8 grands chefs, de St Tropez à Paris en passant par les Pyrénées.

Au fil de ses interviews et dégustations, on appréhende petit à petit la poésie culinaire, le plaisir gustatif.

Un ouvrage à déguster chef par chef pour se laisser le temps de digérer et de s'en imprégner.

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La soie du sanglier

Bernard 50 ans et encore bel homme , vit seul dans son coin du Périgord depuis qu'isabelle est partie dans sa Suisse natale ;Ses seuls compagnons , la bouteille , le tabac ,ses animaux , et la nature qui l'entoure ; son père n'est pas bien loin , mais leur relation est au plus mal..

Après un accident de chasse dont il se sent responsable et qui lui vaut encore plus le mépris des autres , rien ne va bien , mais un jour il fait la rencontre de Marie , une veuve aristocrate bien plus âgée que lui ,qui lui demande quelques petits services ...



******************************



Que dire de plus que ce roman est magnifique, autant par l'écriture que par l'histoire racontée .

La vie de cet homme solitaire et bourru , va être chamboulée par une rencontre inattendue .

Un roman simple qui parle de nature , du respect de celle - ci et de la vie avec elle et aussi de chemin qui se croisent et peuvent changer les vies ...

Pas loin du coup de coeur .

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La soie du sanglier

Bernard est aux yeux de son père et de plusieurs personnes du village un raté. Il boit trop, fume trop, vit dans un taudis. Il n’est jamais parti faire des études et « réussir », il n’a pas voulu reprendre l’exploitation de son père, riche agriculteur qui épuise les sols à force de pesticides et engrais chimiques, chasse pour réguler la nature et non pour le plaisir de tuer et n’a pas su garder son amour Isabelle qui lui était tombée miraculeusement dans les bras ( aidé par son père qui a refusé de lui céder la terre que sa mère lui destinait sur laquelle il n’a donc jamais pu faire construire le chalet qu’il avait dessiné pour sa belle) . La seule chose qui intéresse Bernard, c’est la nature, la terre, les animaux. De son village et de ses alentours, il connait tout. Avoir ne l’intéresse pas, seule compte sa place dans le monde qui l’entoure, discrète mais efficace. Il aide les animaux, les arbres (en refusant de couper la branche du pécher qui l’empêche de fermer sa fenêtre), les hommes, en surveillant leur maison, en faisant des menus travaux chez eux ou en les libérant de leurs douleurs grâce ses dons de magnétiseurs. Lorsqu’il rencontre Marie, veuve noble de 25 ans son ainée, le sentiment de son insignifiance lui reviendra à plusieurs reprises en plein figure, avant d’arriver finalement grâce à elle à s’accepter, à se libérer de son père et de ses jugements pour enfin vivre sa vie et accepter ce qu’elle a à lui offrir.

Un roman simple, sur un homme simple, sur un monde qui devrait le rester et non être livré aux hommes avides d’argent et de profits, sur une nature au service de laquelle l’homme doit être, et non l’inverse. Un roman qui remet les choses, les animaux et les hommes à leur place.

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Sacrés chefs !

Sacrée BD !

Alors elle n'a pas que des qualités. Peu amatrice de lecture en bulle, j'ai parfois été perturbée par l'accumulation de bulles et la position tournante des bulles. Mais cela est dû à la structue des planches qui n'ont pas de cadre pour chaque vignette. Toutefois, cet inconvénient pour la lecture rend les planches superbes. Dans l'alternance couleurs et noirs et blancs, les aliments, les recettes, les aromates sont des personnages à part entière.



A la nourriture et la cuisine se mêlent poésie et revendications.

Vivre mieux, manger naturel en respectant l'environnement et le consommateur. Une philosophie de vie que chaque chef va partager avec Guillaume, tout fraîchement diplômé et qui comme beaucoup cherche sa voie.

Chez chaque chef nous retrouvons cette volonté de renouer avec la nature, le mieux manger et retrouver le goût de ce qu'on a dans nos assiettes. Message particulier pour les auteurs et/ou pour le chef Laurent Petit : les gratons de canard, c'est de la viande.

Poésie, dans les sons, les couleurs, les odeurs. La cuisine c'est faire appel à tous ses sens. La cuisine c'est entre alchimie et magie.

Beaucoup d'humour dans les images et le texte. Guillaume totalement hermétique à l'art culinaire, au début du livre, a un imaginaire très développé dans ses réactions. J'ai beaucoup ri à plusieurs reprises.



En conclusion, je ne vais garder de cette bande dessinée qu'un bon souvenir, un enchantement en couleur et mélodie. Il ne me manquait que le goût. A moi de reproduire les recettes détaillées pour profiter du goût. De belles idées autour des légumes, des aromates et des produits de la mer.
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Molière à la campagne

« — Pour­riez-vous nous ex­pli­quer un peu plus concrè­te­ment s'il vous plaît ? coupe Mu­riel bru­ta­le­ment.

— Si vous vou­lez. Pre­nons par exemple un ap­pre­nant en gym­nas­tique qui en­voie un « ré­fé­ren­tiel bon­dis­sant »…

— Un « ré­fé­ren­tiel bon­dis­sant » ?

— Oui, un bal­lon, ce terme n'est pas nou­veau. Si c'est un bal­lon de rug­by, on parle de « ré­fé­ren­tiel bon­dis­sant oblique », sou­ligne Mme Cas­taing

— Je croyais que c'était fini ce jar­gon de fous ! chu­chote Ro­main. »



La narratrice, une jeune enseignante, revient sur son année de professeur stagiaire, pendant laquelle elle enseignait la littérature à la fois en collège (une classe de quatrième) et en formation, deux jours par semaine. Son collège se situe dans une petite ville de la campagne normande. Parisienne, elle ne possède pas d'automobile et sera donc contrainte pour se déplacer de compter sur des transports en communs aléatoires et surtout sur la bonne volonté de collègues et connaissances.



Le bilan de cette année décisive, avec ses inspections couperets, sera aigre-doux. Elle veut bien faire. Ses élèves, pour la plupart, se contrefichent de ce qu'elle tente d'enseigner. Mais elle tient bon !



Bonne pioche. Avec ce roman, plus tout récent (2014), on est en immersion dans ce milieu professionnel. On ne peut qu'être étonné du décalage existant entre l'enseignement (très alambiqué et peu adapté au réel des situations à maîtriser) et la pratique (notre jeune femme comprend très vite qu'elle doit se débrouiller absolument seule). le ton n'est pas uniformément cocasse, car l'impression de gâchis domine. Mais il y a largement de quoi sourire !
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La soie du sanglier

Qu'il est doux, qu'il est doux de lire des histoires !



Des histoires de Nature Enchantée !



Des histoires qui apaisent comme une pluie d'été et bruissante comme les soupirs des gens tristes dans le feuillage argenté des arbres.



Bel ode à la nature à travers un personnage débraillé et bourru mais qui a l'intelligence du coeur et un je ne sais quoi au fond de lui qui en fait un être attachant et sensible.



La soie du sanglier se retrouve au bout des pinceaux de Marie.

Marie qui, sous son chapeau à larges bords lève des yeux éblouis par la magie de la nature, qu'elle essaie de faire vivre à travers ses modestes peintures.



Ainsi, vont-ils se trouver lui l'affreux, le bourru qu'on targue de "sanglier" et elle, vingt cinq ans de plus, cheveux gris, ridules de tristesse due à sa vie de soucis, l'ennui de chaque jour qui passe, mais avec ce regard encore vif qui

sourit à la vie.



Le temps continue de se dérouler, comme un fleuve dans son lit, inlassable.



L'astre s'est voilé. Comme lui qui avait ingurgité tant de bières et le reste d'une piquette .



Mais la lumière fut !



Bernard et Marie, face à une nature enchanteresse qui les a réunis .



Poésie des amants éternels !



Livre dont j'ai volontairement , voulu ne retenir, que le côté poétique et enchanteur des amours et de la nature .
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Sacrés chefs !

Je n'ai pas lu l'ensemble de ce livre, mais seulement les rencontres avec trois chefs qui sont parues pendant six semaines dans La Croix L'Hebdo. C'est celles d'Alain Dutournier, Gilles Goujon et Guy Savoy.

Je ne connais pas vraiment ce monde de la grande cuisine et ces chefs qui gèrent plusieurs restaurants aux quatre coins de la planète me font penser à des hommes d'affaires ! Mais dans cette BD, on découvre de véritables artisans, des "cueilleurs du goût" à la recherche de saveurs qui les font parfois remonter à leurs souvenirs d'enfance ou aux racines culinaires des régions françaises.
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La soie du sanglier

Y paraît qu'Emmanuelle Delacomptée est prof de français, et ben... on dirait pas !

Faut dire qu'elle enseignait dans le 9.3 et ceci explique sans doute ça !



OK le Bernard n'habite pas les beaux quartiers, mais de là à s'taper tout un bouquin écrit comme y parle, c'est au-dessus de mes forces...



Après une douzaine de caisses de bière et la lecture laborieuse d'une trentaine de pages, j'ai été contraint... d'abandonner !
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Sacrés chefs !

On ne pouvait pas faire mieux pour rendre hommage à la haute gastronomie. Et montrer une personne lambda qui évolue dans son rapport à la nourriture, aux goûts, aux ingrédients est une façon élégante de dire que c'est à disposition de chacun. Ces grands chefs ont décidé de faire évoluer la cuisine avec l'achat de produits locaux et dans les circuits courts, de l'absence de viande, de l'utilisation d'un produit entier, prendre en compte les habitants quand le restaurant est isolé... Une manière aussi de parler de l'industrie qui modifie les goûts plus sucrés, plus salés, plus gras en créant une uniformité pour le palais. La cuisine est tellement riche, variée, gouteuse... et des associations surprenantes que chacun de nous peut essayer de tenter. Surtout qu'il est de plus en plus facile de nos jours à trouver des bons produits, pas trop chers, pas trop loin... Par contre, cuisiner prend plus de temps que d'acheter des choses toute faîtes. En tout cas, comment ne pas avoir les papilles qui salivent à chaque rencontre et à chaque dégustation? Le lecteur est mise en appétit car nous aussi on voudrait voyager dans nos souvenirs et en créer un nouveau. On ne pourrait pas rêver un meilleur témoignage à ces grands cuisiniers et à leur volonté de sublimer l'ordinaire. D'ailleurs, nous aimerions bien les rencontrer à notre tour et déguster leurs dernières créations. Fanny Briant, Emmanuelle Delacomptée et Christian Regouby ont mis leur passion et leur talent pour raconter une magnifique histoire, palpitante, gourmande, concernée... Trouver le bon chemin qui correspond à ces aspirations n'est pas toujours facile. Pour suive son cœur, il faut parfois rencontrer ceux qui ont l'ont écouté pour modifier leur vie et celle qui les entoure. Il serait bien dommage de passer à côté d'une lecture si passionnante.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Sacrés chefs !

Tout d'abord, merci aux éditions Flammarion et à Babelio pour cet envoi.

Un style que je n'ai pas l'habitude de lire. Je ne suis pas forcément adepte des bandes dessinées, ni au monde de la cuisine mais j'ai pris un réel plaisir à découvrir cet univers.



Nous suivons Guillaume, un jeune homme avec une idée claire de ce qu'est le métier de critique culinaire. Pour lui c'est simplement quelqu'un qui se fait inviter dans les restaurants, qui mange gratuitement et qui rédige sa critique. Commence alors une réelle discussion avec son grand-père (lui même critique) sur ce métier.

Au fil des pages Guillaume aura la chance et la lourde tâche de rencontrer 8 grands chefs français et de faire une critique sur les différents plats qu'il aura goûté. Vous vous doutez bien que la vision du métier va rapidement changer.



Un livre plein de poésie, de finesse, de saveurs qui n'intègre de la couleur qu'au moment de la dégustation des plats par Guillaume. On ne peut qu'aimer "Sacré Chefs !".
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Sacrés chefs !

Découvrir ce livre à la veille de l'ouverture des restaurants est une bénédiction !

Cette BD est une symphonie des sens; on hume, on goûte, on écoute, on rêve, on rencontre des hommes et des femmes d'exception !

Le scénario est simple : Guillaume, jeune journaliste rend visite à son vieil oncle, passionné de cuisine et ancien journaliste culinaire. Celui-ci , piqué par les critiques de Guillaume sur les grands chefs , lui propose d'en rencontrer huit afin de découvrir leurs univers, leurs savoir-faire, leurs recettes et leur philosophie. Ainsi il va sillonner la France à travers cinq régions.

Guillaume, rétif au début, va voir s'ouvrir devant lui un univers de création, de sensations gustatives , de rencontres humaines et l'amener sur un nouveau chemin de vie.

L'auteur réussit , grâce à ses dessins minutieux , à nous rendre toute la beauté visuelle des plats ou les couleurs explosent tandis que le reste du texte est en noir et blanc.

Les planches illustrant les sensations gustatives de Guillaume sont particulièrement évocatrices et lumineuses.

On rencontre des chefs reconnus comme Alain Ducasse, Guy Savoy, Anne-Sophie Pic mais chacun se confie avec sincérité et passion ; la cuisine est toute leur vie, une nécessité vitale. Ils restent tous très humbles devant les produits de la nature qu'ils ne font que mettre en valeur ( mais de façon magistrale, bien sûr). Une très bonne idée de présenter les jardins et les jardiniers qui produisent ces légumes et fruits authentiques.

On touche aussi aux plaisirs de la table, du partage, de la rencontre.

Cet ouvrage est un recueil de bonnes idées à appliquer au plus vite...Après la lecture, on court au marché !

Juste une légère frustration de ne pouvoir rentrer comme Guillaume dans les cuisines.

Un grand merci à Babelio et aux Editions Flammarion pour cette lecture.

Livre lu dans le cadre de la Masse Critique.

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Sacrés chefs !

La cuisine, la pâtisserie sont à la mode. Qui ne suit pas au minimum une émission TV avec des grands chefs ? Nous nous intéressons maintenant aux chefs et non pas seulement à leurs restaurants. Alors quand une BD « Sacrés chefs » sort, forcément je fonce. Que vais-je y découvrir ? La vie d’Alain Ducasse ? Celle d’Anne Sophie Pic ? Tiens d’ailleurs on en saura peut-être plus sur ce que c’est d’être une femme chef…

Guillaume, journaliste stagiaire est envoyé par son oncle faire un reportage chez les grands chefs de la cuisine française. Guillaume est plein d’apriori sur ces derniers et sur le journalisme culinaire. Après lui avoir pris rdv auprès de 8 grands chefs français, son oncle lui donne donc comme mot d’ordre de s’ouvrir. Son objectif : les comprendre, saisir leur univers, leur philosophie.

Et Guillaume s’ouvre, il va de surprise en surprise, de découverte en découverte, qu’elles soient humaines ou sensorielles.

Car oui il est question de sens dans cet ouvrage, d’odeurs, de goûts, mais aussi de la vue. Car la cuisine, la grande cuisine, c’est tout ça à la fois.

Le texte est au service du sensoriel, tout comme l’image. Les ¾ des dessins sont en noirs en blancs et la couleur apparait comme des explosions pour nous révéler le ressenti de Guillaume devant un aliment, un plat, une odeur.

Tout est poésie dans cet ouvrage. Il est très doux. Le graphisme est clair et au service, à l’image, de la philosophie des chefs. L’écologie, le respect de la nature et des aliments, le véganisme… sont aussi des messages véhiculés par cette BD.

Après cette lecture, qui explique qu’avec des aliments simples, on peut atteindre le nirvana, je n’ai plus envie d’acheter mes tomates n’importe où, je veux de bon qui ait du goût et de l’odeur.

Vous l’avez compris j’ai pris un grand plaisir à me plonger dans l’univers de ces « Sacrés Chefs » et je vous le conseille vivement.

Un grand merci à Babelio et au éditions Flammarion pour cette pépite.

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La soie du sanglier

J'aime beaucoup ce Bernard, anti héros au look improbable, fumeur de roulées et alcoolique, nostalgique et bourru, un marginal qui a su garder un coeur d'enfant émerveillé par la nature et les animaux.

Roman très joliment écrit au style agréable et fluide.
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Molière à la campagne

Chronique d'une agrégée de lettres nommée pour son 1er poste en classe de 4ème dans un collège de la Normandie profonde. Un livre plutôt sympathique. Mais déroutant et qui pose question.s. Chroniques des jours au ras des pâquerettes normandes. Les meilleurs passages sont les scènes de dialogue en classe et les descriptions de la nature. Mornitude épaisse. Humour de l'autrice sur elle-même mais elle se contente de décrire ce qu'elle vit et observe. Ne se livre pas. Ne s'engage pas vraiment. Les élèves sont des prénoms. Les collègues aussi. Aucun ne "vit" vraiment dans les lignes. L'atmosphère générale est désespérante. Un poil de moquerie dans le regard de l'enseignante conteuse. Un détachement. On rit. Rire gêné. La honte de rire de ces "nuls" plane. ED ne nous donne pas son point de vue. Tente, échoue, sans vraiment se battre, espère partir, quitter cette galère, baratine l'inspecteur tant redouté qui tient entre ses mains sa titularisation porte de sortie, obtient satisfaction, part sans se retourner après un an d'échec patent. Au-delà du miroir tendu, j'ai ressenti très fortement le désespoir de l'impuissance. L'impuissance du désespoir. Et la vie continue...
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Sacrés chefs !

Voilà une BD qui brise les idées reçues et nous entraîne loin de l’image guindée et inaccessible que l’on peut avoir des restaurants étoilés. Les chefs, et les auteurs, nous parlent ici avec simplicité et passion et l’on prend un immense plaisir à passer un moment à leurs côtés. Une excellente bande dessinée que vous apprécierez de savourer page par page, en prenant votre temps, comme vous le feriez à l’occasion d’un bon repas avec des amis.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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La soie du sanglier

Une petite merveille à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Avec quelle douce poésie Emmanuelle Delacomptée nous raconte-t-elle la Dordogne et ces personnages cabossés. On se perd facilement dans ces forêts inconnues et cette nature si belle à lire. On s'attache à Bernard, campagnard esseulé et moqué, à la sensibilité déroutante, car il a choisi d'admirer le monde quand d'autres ne font que l'utiliser. Il connaît le chant des oiseaux, le nom des fleurs et se fait parfois soigneur. Vraiment un très beau roman.
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La soie du sanglier

Un beau roman sur la nature, la chasse et la communauté villageoise de la campagne.

Les paysages de la Dordogne sont très bien décrits, on s'y croirait.

Le héros de l'histoire accumule les aléas de la vie : amour, amitié, accident de chasse, heurt familial...

Heureusement pour lui, la nature le fait survivre à tout cela. Et malgré la poisse qui lui colle à la peau, il va rencontrer une femme qui le changera.

Le hasard peut faire de bonnes choses...
Lien : https://lacabanedemeslivres...
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