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Critiques de Erik Orsenna (1277)
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Dernières nouvelles des oiseaux

« Dernières nouvelles des oiseaux », un récit fantastique dans lequel Erik Orsenna met en scène un homme qui en a assez de distinguer les bons élèves dans son lycée. Il décide alors de lancer des enquêteurs à travers toute l'Europe pour trouver sept enfants passionnés et libres afin de les récompenser.

Un «Club des Sept » européen, si l’on peut dire, est alors constitué et embarqué sur une île déserte...Un terrible orage éclate, qui les isole totalement de la civilisation…Ils ne devront leur salut qu’à leur génie et à la mise en commun de leurs extraordinaires potentiels.



De la même veine que celle qui a produit les « ouvrages grammairiens » d’Erik Orsenna, ces « Dernières nouvelles des oiseaux » perpétuent la démarche de l’auteur dans l’écriture de contes pour enfants néanmoins destinés aux adultes… Iconoclaste ? Un peu…mais tellement rafraîchissant dans ce monde dominé par la pensée unique.



Quant aux illustrations : superbes.

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La Grammaire est une chanson douce

Petit livre très vite lu, il est le premier de la série ayant pour principaux personnages Jeanne et Thomas. Série que j'aurais lu complètement à l'envers puisque c'est avec ce premier tome que je la termine^^. Malgré l'ordre inversé, je n'ai pas du tout été perturbée.



J'aime décidément beaucoup la façon d'Erik Orsenna de jouer avec notre langue. Il nous rappelle que nous avons de la chance d'avoir une aussi jolie langue et aussi riche. Il n'a pas peur des mots et, par la même occasion, nous en apprend des nouveaux. Il nous rappelle également l'importance de faire vivre les lanues, d'apprendre du vocabulaire,... Bref, il nous rappelle l'importance de ne pas laisser tomber dans l'oubli des éléments qui ont pourtant toutes les raisons d'exister.



J'ai beaucoup aimé aussi la manière dont il dédramatise la grammaire et son côté rébarbatif en imaginant une histoire. Il rend cette grammaire bien plus simple que ce que les programmes scolaires prévoient pour les écoliers. Plus jeune, je pense que j'aurais adoré un cours de grammaire ayant pour base ce livre, cela aurait été tellement plus intéressant!



Je vais continuer à découvrir cet auteur, je suis persuadée que j'ai encore de bien belles découvertes à faire!
Lien : http://books-all-around.blog..
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La Grammaire est une chanson douce

Éric Orsenna nous a livré ici un joli conte sur la langue française. Les mots prennent vie devant nous. A quelle tribu appartiennent-ils? Quel est leur métier ?

J'ai re-découvert ce livre grâce à ma fille qui en a lu un extrait en classe et qui a beaucoup aimé !

Pari réussi : une lecture familiale à deux voix pour aborder la grammaire de façon plus ludique !
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La Grammaire est une chanson douce

J'aime bien la façon dont Erik Orsenna utilise la fable pour donner une leçon de grammaire. Avec '"La grammaire est une chanson douce" cette leçon est ludique et aide à se rapprocher des mots.

Ce livre court raconte l'histoire de Jeanne et Thomas. Ils échouent miraculeusement sur une île inconnue, seuls rescapés d'un naufrage. Ils sont vivants mais sont devenus muets, privés temporairement de mots.

Heureusement, Monsieur Henri, un musicien poète et charmeur, va les aider à découvrir ce territoire magique, où les mots sont des êtres vivants. Jeanne, la narratrice, et Monsieur Henri vont aller à l'hôpital des mots, un bâtiment éclairé d'une croix rouge tremblotante... c'est là où se trouvent les phrases en convalescence. D'ailleurs, "je t'aime" est bien mal-en-point. Mais la petite équipe est là pour les sauver car la passion des mots peut se transmettre et sur ce point je suis bien d'accord avec Erik Orsenna.

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La Grammaire est une chanson douce

Dans le sac mystère de l'été

j'ai cru piocher un bout de rentrée

mais c'est

dans Jeanne au pays des mots que j'ai fait un crochet.

De la magie, de la poésie dans les mots et la musique. Un joli conte à lire et à raconter. Ne le gardez pas pour vous partagez le avec les enfants.
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La Fontaine : Une école buissonnière

Un livre où pointe la malice d'Orsena qui nous fait découvrir par petite touches successives et quelques pointes d'humour un La Fontaine attachant, plein de défauts, impécunieux, aussi fidèle en amitié qu'il est volage et dont l'existence alterne entre Chateau-Thierry et Paris. Rat des villes et rat des champs. C'est aussi une jolie plongée dans le Grand Siècle où l'on retrouve Fouquet, le Roi Soleil, Boileau, Racine, l'Académie Française pour laquelle Orsena, académicien lui-même, fait un peu d'autodérision et tant d'autres... Quelques parallèles avec notre époque qui illustrent à quel point les fables ont une portée universelle et traduisent la nature profonde de l'homme. Un texte où les vers de La Fontaine viennent en contrepoint éclairer les mots d'Eric Orsena, toujours justes, précis et légers. Un moment de lecture très agréable auquel la structure même du livre, fait de très courts chapitres, n'est pas étrangère. Peut-être un peu de facilité par moments toutefois.
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L'exposition coloniale

Je dois reconnaitre une immense qualité à ce roman : son pouvoir soporifique. Il m'a suffit de l'ouvrir régulièrement pour sentir mes paupières s’alourdir en quelques minutes de lectures.

J'ai donc pris beaucoup beaucoup de temps pour arriver au bout.... et maintenant que je l'ai refermée, je me dis "tout ça pour ça".

Jusqu'au bout du bout de l'épilogue j'ai espéré quelque chose : une explication, une étincelle, un truc magique pour expliquer ces nombreuses pages.

Mais non. Rien.

Ou peut-être existe-t'il quelque part, un "profil d'une œuvre" pour expliquer tout cela ?

Certes le style est plaisant à lire, et dans ce pavé il y a quelques mini-histoires assez croustillantes, mais j'attends que le tout soit intéressant, m'apporte quelque chose : et je n'ai rien trouvé. Où alors je n'ai pas regardé au bon endroit.

Voilà une grosse déception.

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Petit précis de mondialisation, tome 3 : Sur ..

Bonjour Erik,



Permettez que je vous appelle Erik. Entre gens de même prénom n'est-il pas plus simple d'aller immédiatement à l'essentiel ?...



Mais dans quelle ubuesque situation fourrez-vous donc les gens comme moi, qui partagent le même prénom, à la lecture de ce livre ?

En effet, un Eric (moi) qui lit un livre de Erik (vous) et découvre un chapitre dont le titre est " Qui est Eric ? ". Tout ceci semble mener à une conduite introspective...

Qui êtes-vous donc pour me poser cette question ? Et qui suis-je pour essayer d'y répondre ?

Que vouliez-vous que j'y répondît ( je fais attention à la concordance des temps, en présence d'un Académicien) ?

Ainsi donc, je me saisi de ma plume et de ma feuille pour vous répondre. Et ainsi crois discerner où votre propos est censé me mener. Droit sur cette feuille. Cette feuille de papier. Ce papier dont vous nous conter l'histoire dans ce livre. Ce recueil de feuille de papier. Nous servir de guide sur cette route qui méprise les distances, les reliefs, et même les contingences teporelles. De la Chine des premiers Empereurs à l'Italie de Saint-François d'Assise. Des moulins néerlandais aux méticuleux maitres-papetiers japonais, honorés comme trésors vivants. Vous ne nous cachez rien de la grandeur des nobles papiers d'écriture à l'anecdotique papier aux usages plus... Hygiéniques. N'épargnez pas la question de la pollution aquatique engendrée par l'industrie papetière et de l'agriculture sylvicole raisonnée. Vous nous faites prendre l'ascenseur pour les étoiles et serpentez les bidonvilles de Jaïpur. Samarcande et Trois-Rivière...

Quel extraordinaire voyage.



Cependant oserai-je quelques remarques. Vous avez, illustre académicien, un art consommé pour la digression qui parfois peut éloigner, voire perdre votre lecteur. Quant bien-même portât-il le même patronyme que vous et fît l'effort de suivre vos circonvolutions. De même qu'un soucis, tout à votre honneur de gardien des lettres de notre langue, à l'encyclopédisme qui rend certains passages un tant-soit-peu fastidieux...

Enfin, je me dois, humble pratiquant de cette langue que l'on dit de l'illustre Poquelin, de faire une remarque à l'homme de l'Académie, un mésusage de cette-dernière : En effet, parce 253 de l'édition de poche de votre opuscule, vous écrivez : " Plus loin , je suis entrainé dans une pièce. On m'approche d'un fenêtre, on ferme la lumière (....) ". Enfin, Monsieur, que Diable !! J'entends qu'on éteigne ou qu'on obscurcisse la lumière, mais qu'on la ferme, c'est trop !!!



Quant à répondre à la question, qui est Eric ? Elle est bien trop vaste pour que j'y répondît ici... Simplement apprendrai-je qu'entre autre, Eric désigne le " Effective Residual Ink Concentration " qui mesure la quantité d'encre restant dans le papier recyclé...

Et qu'un Eric à zéro désigne une page blanche...



Ubuesquement donc,



- IP/ E -
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La Grammaire est une chanson douce

Il faut bien l'avouer, apprendre la grammaire française, c'est compliqué, plutôt rébarbatif et à tout prendre, pas très rigolo. Difficile, donc, d'en faire comprendre l'intérêt aux enfants. Sauf si on commence les leçons de grammaire par La Grammaire est une chanson douce.

Voilà un petit livre génial, et, comme le titre l'indique, tout en douceur. La grammaire devient un jeu, quelque chose d'amusant, et on a très vite envie d'en savoir plus sur son fonctionnement.

Un livre à mettre entre toutes les mains !
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Beaumarchais : Un aventurier de la liberté

E. Orsenna nous livre là une belle biographie romancée de Beaumarchais.

C'est agréable à lire, fluide. L'auteur a su retranscrire de par son écriture toute la fougue et l'envie de vivre et de profiter de ce grand homme du XVIIIe. On le connait de nos jours grace à ses écrits mais il a fait tellement d'autres choses.

Bref, une lecture instructive et un très bon moment pour moi.
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Merveilleux cosmos !

Merveilleux cosmos ! est le cri d'amour de trois hommes pour la beauté d'une nuit sans lune, sans pollutions lumineuses, moment propre à l'imagination et aux rêveries. L'astronome Jean Audouze nous présente une série d'astrophotographies, avec, parfois, la participation des plumes des extraordinaires Jean-Claude Carrière et Erik Orsenna. Et il est vrai que ces images astronomiques sont saisissantes de beauté et oppressantes d'immensité. Néanmoins, des photos, aussi merveilleuses soient-elles, sont insuffisantes pour faire un bon livre, surtout s'il s'agit d'un beau-livre.



La qualité des légendes est assez inégale : une bonne moitié est riche et intéressante, l'autre moitié plus faible, parfois très courte, laissant régulièrement place à une citation de JCC. Les légendes qui m'ont le plus intéressés sont certainement celles un peu plus techniques comme sur le fonds diffus cosmologique ou les anneaux ou certaines sur les astres comme M82 ou les nuages de Magellan. Les photographies, elles, sont belles et aussi variées que possibles : planètes, lunes, phénomènes astronomiques, amas, nébuleuses (dont la superbe, l'élégante, la lumineuse Nébuleuse de la Carène) ou encore galaxies. Même si ce sont des photos que nous avons tous déjà vues à un moment ou à un autre sur internet ou dans la presse. le papier rend un bel hommage aux images.



L'apport des deux grands écrivains que sont JCC et Erik Orsenna n'est pas capital, bien qu'on perçoit dans leurs mots leur fascination pour la chose astronomique. Dans l'ensemble, l'ouvrage reste un beau beau-livre, avec des photos de qualité, avec les défauts qu'on pourrait reprocher aux beaux-livres, les textes ne suivent pas. Mais que voulez-vous, c'est le prix à payer pour mettre un peu de paillettes dans notre vie et d'étoiles dans nos yeux...
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Petit précis de mondialisation, tome 2 : L'av..

Erik Orsenna en grand passeur poursuit son travail de vulgarisation sur des problématiques universelles, aussi bien pour les initiés que pour les profanes. Ici, il est question de l'eau, de l'avenir de l'eau, de son impact sur notre quotidien et ailleurs, aux quatre coins du monde.



Cependant les situations diffèrent selon les contrées et l'auteur nous amène à prendre de la hauteur pour mieux appréhender les enjeux de l'abondance ou de la rareté de ce liquide vital.



On savait l'eau à l'origine de mythes ou de civilisations, on la découvre à l'origine de conflits : répartition inéquitable entre états ou régions, alternance entre inondations et sécheresses qui génère migrations et tensions ; politiques d'assainissement et/ou de distribution chaotiques ...



Les raisons d'espérer ou de s'inquiéter ne manquent pas. Alors, quelles solutions pérennes pour l'accès équitable à l'eau pour tous et partout demain ?
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La fabrique des mots

Livre très agréable à lire, écrit sous la forme d'un conte qui est un prétexte pour montrer l'importance des mots, leurs constructions, leurs origines, leurs sens premiers et leurs nouveaux sens.

Le tout accompagné de dessins dispersés tout au long de la narration qui rehaussent le propos.

Très intéressant pour les adultes et pour les enfants, en plus ce livre se lit d'une traite, je n'ai pas vu le temps passer.

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Mali, ô Mali

Je n'avais pas lu Madame Ba le premier volet de cette histoire d'Erik Orsena donc j'étais un peu paumé car il y a pas mal de référence au premier épisode dans cette histoire pleine de truculense mais la plume et l'humour du prix Goncourt 1988 et son amour pour l'Afrique compense largement. Une lecture solaire et amusante, pourquoi se priver?
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Mali, ô Mali

Enfin, enfin, nous retrouvons, enfin, (et oui encore une fois), Madame Bâ d’Erik ORSENNA. J’ai attendu avec impatience qu’il sorte en poche, j’ai langui.



Dans cette aventure, nous découvrons une Madame Bâ au caractère toujours aussi bien trempé, qui a pris de la bouteille, qui a de la verve et qui ne s’en laisse pas raconter. Sans compter son orgueil démesuré.



Grâce à ce roman, nous découvrons, à travers Madame Bâ et son petit-fils Michel, rebaptisé Ismaël, qu’elle a retrouvé en France et sauvé de la drogue, le Mali. Il va la suivre dans son périple. Il sera son griot. Il devra conter l’histoire de sa grand-mère qui décide de partir pour le « Nord » délivrer Tombouctou des djihadistes. La parole a un très grand pouvoir en Afrique. Il faut savoir écouter, apprendre, décrypter et tirer les leçons de ces contes. Et surtout, il y a les sons, la musique qui fait partie intégrante de ce pays.



Mais en Afrique, tout ne se passe pas forcément comme on le voudrait. Il faut se plier au rythme plus lent que dans les pays occidentaux. Le temps ne se mesure pas de la même façon. Il n’a pas la même importance. Il faut faire avec l’inaction, la nonchalance. Et il y a les liens avec la famille… qui n’a pas de fin. Il y aussi les témoignages de toutes les victimes venant du « Nord » et qui ont subi la charia, loi des djihadistes. Celles-ci viendront se confier à Madame Bâ, elle les écoutera avec la plus grande attention. La parole délivre de bien des maux. Il faut aussi faire des « arrangements » avec les fonctionnaires, les dirigeants, être témoin de la corruption, de la drogue. Elle prendra ainsi la température du pays avant de partir au « Nord ».



La description des paysages est splendide. On a envie de traverser le Niger sur une pirogue, comme l’a fait Madame Bâ pour rejoindre Tombouctou et partir découvrir le Mali, son désert, son sable, ses couleurs, ses odeurs, sa diversité, sa culture des plus enrichissantes.



Après bien des péripéties, Madame Bâ arrivera à Tombouctou où elle rouvrira l’école qu’elle a remis en état et reprendra son métier d’institutrice. De plus, elle a un programme à proposer aux femmes pour justement sauver le Mali. Et c’est là que l’histoire, à mon goût, manque d’intensité et de consistance. On est un peu dans l’utopie. Mais tant qu’il y a de l’espérance…



J’ai pris grand plaisir à lire ce livre, même s’il aurait pu être un peu plus étayé lors de l’épisode de Madame Bâ à Tombouctou. Erik ORSENNA est un vrai conteur et son écriture est très plaisante. On apprend beaucoup sur ce pays et surtout sur sa fragilité. ORSENNA a le don de donner l’envie de le découvrir vraiment, que ce soit par les voyages, ou les livres.

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Madame Bâ

Une envie de voyage ? Je vous emmène à la découverte du Mali et de l'extraordinaire Madame Bâ.



Son petit-fils de huit ans a disparu en France, enlevé de son pays le Mali par le ballon rond. Madame Marguerite Bâ née en 1947 au Mali introduit une demande de visa 13-0021 pour la France et écrit au Président de la République, le formulaire étant un peu étriqué, pour lui expliquer sa vie, son pays le Mali, le fleuve et ses motivations.



Le livre se découpe en chapitres au gré des rubriques de ce fameux formulaire 13-0021. On y découvrira la vie de Madame Bâ, représentante de l'ethnie des Soninkés, peuple attiré par l'envie du départ, les liens entre son pays et la France.



Elle nous raconte son grand-père : Abdoulaye Chemin des Dames, rescapé de la grande guerre. Son nom évoque une grande bataille dans l'Aisne en avril 1917 où périrent grand nombre d'africains engagés dans le combat pour soutenir la France. Rescapé oui, mais marqué, transformé, il reçoit une petite pension de guerre et tout à coup en 1960, celle-ci est gelée. L'incompréhension s'installe au gré de l'évolution des liens avec la France.



Elle évoque son père Ousmane , Soninké d'origine forgeron qui, contremaître à la centrale électrique, rêvait de devenir ingénieur, dévoué corps et âme à la centrale et aux Français.



Marguerite adolescente est partagée entre les études et l'amour. La rencontre de son beau peul Balewel l'obligeant à faire un choix, elle deviendra mère abandonnant ses rêves mais un jour elle, à son tour, se dévouera encore pour son pays et les relations avec la France.



Le roman nous fait découvrir les beautés et réalités de l'Afrique, le fleuve, les villages, la brousse, le chemin de fer, la vie des femmes celles qui travaillent, les rapports étroits entre le Mali et la France, la coopération et tant d'autres sujets.



Un portrait du Mali, de l'Afrique, un voyage dans lequel on se laisse emporter bien volontiers au fil des pages en compagnie de ce personnage Marguerite auquel on s'attache, ce personnage grand de taille et forte personnalité.



Quelques longueurs parfois mais l'envie de connaître le destin de Madame Bâ dominait. Un récit parfois poétique, très visuel empreint d'humour. J'ai vraiment passé un excellent moment.



Merci Natacha de m'avoir proposé cette lecture commune et de sortir enfin de ma bibliothèque un livre qui y avait trop traîné.



Ma note 8.5/10


Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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Passer par le Nord : la nouvelle route mari..

La route maritime du Nord, celle qui permet de relier l'Atlantique au Pacifique en longeant les côtes de Sibérie dans l'Océan Arctique, éveille bien des convoitises. Elle permettrait de diminuer les durées d'acheminement des marchandises entre Europe et Asie et aussi de diminuer les coûts en énergie.

Cette zone arctique intéresse depuis longtemps la Russie:

Déjà le tsar Pierre le Grand avait envoyé l'explorateur Bering à l'assaut de cette zone. Son successeur, l'Impératrice Catherine avait quant à elle envoyé le baron von Wrangel qui donnera son nom à l'île de la Mer des Tchouktches.

De nos jours cette zone arctique intéresse en premier lieu les Russes mais aussi les Américains, les Canadiens, les Norvégiens.

Un Conseil de l'Arctique a été créé en 1996.

D'autres pays se sentent concernés, ainsi les Chinois aimeraient se fournir en gaz pour pouvoir être moins dépendants du charbon, hautement polluant.



Cette région est hautement stratégique en raison des réserves de gaz et de pétrole qu'elle contient. On estime que le quart des réserves mondiales de gaz se trouve dans cet eldorado septentrional.

Oui mais les contraintes climatiques et écologiques sont importantes.

Du fait du réchauffement du climat, les sols arctiques laissent suinter du méthane qui a un pouvoir en termes d'effet de serre de 23 fois supérieur à celui du CO2.

C'est la rapidité du réchauffement surtout qui pose problème, la banquise d'été disparaîtra vraisemblablement d'ici 2030, et les espèces animales n'ont pas le temps d'évoluer.

Erik Orsenna et Isabelle Autissier, après avoir exploré le Grand Sud et l'Antarctique en 2006, ont exploré cette zone arctique qui suscite tant de convoitises.

Leur livre est passionnant et nous permet de découvrir les tenants et les aboutissants de cette course à l'Arctique.

Nous découvrons aussi la faune, les types de bateaux qui circulent, les peuples autochtones.

C'est un travail remarquable à la fois travail d'écrivain et d'explorateur.

A trois reprises ils ont fait ce parcours pour mieux nous montrer que les enjeux importants vont passer par le pôle Nord.

Excellent ouvrage d'information et de géopolitique.
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La Grammaire est une chanson douce

Le livre s'ouvre sur une scène de classe, drôlement jaune ou jaunement drôle, lors d'une inspection. C'est dire combien j'ai accroché dès les premières lignes ! Et nous resterons dans cette ambiance, où le plaisir de la langue et des mots le disputera à l'administration des mots, à la tentative de scientisation en boîte de la langue. Pourtant, nous sommes ensuite dans un cadre idyllique, une île paradisiaque, avec des lettres, des mots, de la musique, du sable, du ciel et de belles âmes, dont l'identité se devine facilement. Jeanne, notre narratrice, s'est retrouvée sur cette île avec son frère Thomas, suite au naufrage de leur bateau lors d'une tempête. Mais rien de grave là-dedans, rien de tragique, l'objet du livre n'est pas là. Car les mots sont au centre de tout, ce sont eux les véritables protagonistes, l'objet de toutes les attentions. Les mots et leur nature, leur agencement, leur caractères propres, leurs mœurs, leur vie...



Un très joli petit livre auquel je ne peux qu'adhérer. Une jolie poésie de grammaire, une ballade avec deux ailes, parce que ça vole mieux, comme les rêveries... Je ne sais pas comment un enfant peut percevoir ce livre, les métaphores me semblent accessibles, ça peut peut-être permettre de percevoir des points de grammaire habituellement rébarbatifs sous un autre angle, je ne sais pas... Ou alors de grands enfants, déjà bien capables d'en rire... Je vais le proposer à MissPapillon, et vous dirai si elle apprécie cette façon de voir et présenter les mots.

En attendant, la façon de s'en prendre aux idées modernes véhiculées par l'Education Nationale en matière de pédagogie appliquée à la littérature (il y a même des citations exactes des programmes officiels de 6ème de 1999 !) par une petite pirouette poétique me plaît bien !



Nul doute que je lirai également la suite, Les Chevaliers du subjonctif, dont j'ai beaucoup plus entendu parler... A suivre, donc !



(extraits sur mon blog)
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..
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La Grammaire est une chanson douce

J'ai bien apprécié la plume trsè poétique de Erik Orsenna à travers ce livre très joliment illustré. C'est plein d'humour, bourré de fantaisie très subtile. Seulement je ne suis pas certaine que des enfants en difficulté orthographique seraient susceptibles de le lire par plaisir, et c'est dommage!
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L'entreprise des Indes

Au début du XVIe siècle, des Dominicains invitent Bartolome, un vieil homme à l'approche de la mort, à leur raconter sa vie et à libérer sa conscience des crimes qu'il a commis. Ils s'intéressent aussi à l'histoire de Christophe, le frère aîné du vieillard, décédé quelques années plus tôt.



Bartolomé Colomb (1460-1514) accède à leur requête.

Il raconte son travail de cartographe à Lisbonne puis en Espagne, sa collaboration avec Christophe (1451-1506), son accession au gouvernorat d'Hispaniola, île (re)découverte par son frère, sans oublier quelques désastres humanitaires engendrés par la colonisation.



Ce roman historique est très fidèle à la réalité, et c'est surtout sur la forme que réside le romanesque. Orsenna montre la fièvre exploratrice des Portugais à la fin du XVe siècle, et l'obstacle que constitua pendant longtemps le Cap Bojador.

Orsenna met aussi en évidence le fait que Christophe Colomb doit sa réussite à sa persévérance, et à ses erreurs de calculs : c'est parce qu'il sous-estimait très nettement la distance entre l'Europe et les Indes par la route de l'ouest qu'il osa entreprendre un long trajet ; heureusement pour lui est pour ses équipages, des îles et un continent se trouvaient sur le chemin.

Orsenna a en outre souvent le sens de la formule. Ainsi lorsqu'il fait dire à Barolomé Colomb : "Mon frère mourut au milieu du printemps 1506, j'étais dévasté. Il me laissait un monde d'autant plus vide qu'il l'avait agrandi".



Cette lecture est agréable, et très instructive.
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