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Citations de Ernest Hemingway (1278)


Ernest Hemingway
Tous les bons livres sont pareils. Ils sont plus vrais qu'aurait pu l'être la réalité.
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La sagesse des vieillards, c'est une grande erreur. Ce n'est pas plus sages qu'ils deviennent, c'est plus prudents.
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Ernest Hemingway
Toutes les choses vraiment atroces démarrent dans l'innocence.
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"Le manque est une mauvaise chose. Mais il ne tue pas. Le désespoir, lui, le tue en un rien de temps."
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« La guerre, c'est l'enfer, avait déclaré Sherman. Mais comprenez-moi, Mrs O'Neil, c'est mon devoir. » Et il avait mis le feu à la maison aux blanches colonnades.
« Si le général O'Neil était là, spèce de scrrripant, avait rétorqué la mère de Scripps dans son mauvais anglais, vous n'auriez jamais osé toucher à cette maison. »
Des volutes de fumée s'échappaient de la vieille demeure. Le feu se propageait. Les colonnes blanches noircissaient à mesure que la fumée s'enroulait autour de leur corps droit. Scripps s'était blotti contre sa mère, agrippé à sa robe de tiretaine.
Le général Sherman était remonté sur son cheval et il avait exécuté une ample révérence. « Mrs O'Neil », avait-il dit, et la mère de Scripps racontait toujours qu'il avait les larmes aux yeux, tout fichu Yankee qu'il était. L'homme avait un cœur, monsieur, même s'il n'obéissait pas à ses impératifs. « Mrs O'Neil, si le général était là, nous réglerions l'affaire entre hommes, loyalement. Mais les choses étant ce qu'elles sont et le guerre étant la guerre, je dois brûler votre maison. »
Il fit un signe à l'un de ses soldats qui s'élança et jeta un seau de pétrole sur le feu. Les flammes montèrent et une grande colonne de fumée s'éleva dans l'air paisible du soir.
« Au moins, avait dit la mère de Scripps d'un air triomphant, cette colonne de fumée servira-t-elle à avertir de votre approche les autres filles loyales de la Confédération. »
Sherman fit une nouvelle révérence. « C'est un risque que nous devons prendre, madame. » Il fit claquer ses éperons et partit au galop, sa longue chevelure blanche flottant au vent.

Première partie : RIRE ROUGE ET NOIR, Chapitre V.
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- Je tiens à recommencer de zéro.
- Cela fait combien de fois maintenant que tu recommences de zéro ?
- Beaucoup trop, avait dit Roger. Et ce n'est pas la peine d'insister là-dessus.
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Scott Fitzgerald m'interrogea sans fard:
- Ernest, dites-moi; est-ce que votre femme et vous avez couché ensemble avant d'être mariés?
- Je ne sais pas.
- Comment, vous ne savez pas? Qu'est-ce que vous voulez dire?
- Je ne m'en souviens pas.
- Mais comment pourriez-vous avoir oublié une chose aussi importante?
- je ne sais pas, dis-je. Bizarre, n'est-ce pas?
- C'est pis que bizarre, dit Scott. Il faut que vous soyez capable de vous en souvenir.
- Je regrette. C'est désolant, n'est-ce pas?
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Je t'aime autant que tout ce pour quoi nous nous sommes battus. Je t'aime comme j'aime la liberté et la dignité et le droit de tous les hommes de travailler et de n'avoir pas faim. Je t'aime comme j'aime Madrid que nous avons défendue, et comme j'aime tous mes camarades qui sont morts. Et il y en a beaucoup qui sont morts. Beaucoup. Beaucoup. Tu ne peux pas savoir combien. Mais je t'aime comme j'aime ce que j'aime le plus au monde, et je t'aime encore plus que cela.
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Ernest Hemingway
Nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n'y a pas de signalisation.
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Ce n’est pas la liberté de ne pas enfouir les ordures qu’on fait, songeait-il. Il n’y a pas d’animal plus libre que le chat ; mais il enterre ses saletés. Le chat, c’est le meilleur anarchiste.
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Tout en lui était vieux, sauf son regard, qui était gai et brave, et qui avait la couleur de la mer
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Si vous donnez aux histoires que vous écrivez à la première personne une vraisemblance telle que les gens finissent par y croire, le lecteur pensera presque forcément qu'elles vous sont effectivement arrivées. Ce qui est tout à fait naturel puisque, au moment où vous les inventez, il faut bien que vous donniez l'impression qu'elles sont arrivées à celui qui les raconte. Si votre entreprise est réussie, vous amenez celui qui les lit à croire que ces choses-là lui sont arrivées à lui.
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Il n'avait nul besoin de se tracasser pour ce qu'il avait fait aux autres, ni pour ce qu'il leur était arrivé à cause de lui, ni pour la manière dont ils terminaient leur existence. […] Cela ne le tracassait pas. Il fallait qu'il y eût un perdant et seules les poires se faisaient de la bile.
Non, rien ne l'obligeait à penser à eux, ou aux sous-produits des heureux coups de Bourse. On gagne : il faut bien que quelqu'un perde, seules les poires se font de la bile.

Troisième partie, Chapitre XVI.
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Tout en lui était vieux, sauf les yeux – et ils étaient de la même couleur que la mer, joyeux et invincibles.
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"si seulement il y avait un endroit où nous puissions aller", dis-je. Je commençais en effet à éprouver cette difficulté toute masculine de rester debout longtemps avec une femme dans les bras.
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Il en était qui faisaient le grand saut du haut de la fenêtre de l'appartement ou du bureau ; d'autres se laissaient aller en douceur dans de petits garages pour deux voitures en laissant tourner les moteurs ; d'autres utilisaient la coutume du pays, le Colt ou le Smith et Wesson, ces instruments perfectionnés qui vous soulagent de l'insomnie, suppriment le remords, guérissent le cancer, évitent la banqueroute et trouvent une issue aux situations intolérables par la simple pression d'un doigt ; ces admirables instruments américains, si peu encombrants, d'un effet si sûr, si parfaitement conçus pour mettre fin au rêve américain lorsqu'il se transforme en cauchemar, leur seul inconvénient : le gâchis qu'ils font et que la famille est obligée de nettoyer.

Troisième partie, Chapitre XVI.
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- Mais l’homme ne doit jamais s’avouer vaincu, dit-il. Un homme, ça peut être détruit, mais pas vaincu.
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Mourir n'est moche que quand ça prend longtemps et que ça fait si mal qu'on en est humilié.
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« Pourquoi on n'a pas stoppé quand ils ont commencé à tirer ? »
L'homme ne répondit pas.
« La vie d'un homme vaut donc pas plus qu'une cargaison d'alcool ? »

DEUXIÈME PARTIE, Chapitre I.
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Je saluai et sortis. Il est impossible de saluer des étrangers à la manière italienne sans se sentir embarrassé. J'ai toujours pensé que le salut italien n'était pas fait pour l'exportation.
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