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Citations de Fiodor Dostoïevski (3099)


Partout, de nos jours, l'esprit humain commence ridiculement à perdre de vue que la véritable garantie de l'individu consiste, non dans son effort personnel isolé, mais dans la solidarité.
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Les locataires, l'un après l'autre, reculèrent vers la porte, avec cette bizarre sensation intime de contentement qu'on remarque toujours, même chez les personnes les plus proches, en cas de malheur subit, et dont aucun homme n'est exempt, sans exception, en dépit des sentiments les plus sincères de regret et de compassion.

Deuxième partie, Chapitre VII.
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- Je pense que chacun en ce monde devrait apprendre, avant tout, à aimer la vie.
- Aimer la vie plutôt que chercher à la comprendre ?
- C’est cela, aimer la vie sans souci de la logique, comme tu l’as dit. C’est ainsi seulement qu’on finit par en découvrir le sens.
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Fiodor Dostoïevski
L’idée m’est venue une fois que si l’on voulait anéantir, écraser, châtier un homme d’une façon assez implacable pour que le pire bandit en tremblât de peur à l’avance, il suffirait de donner à sa besogne un caractère de parfaite absurdité, d’inutilité absolue.
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C'est toujours le même refrain : le bonheur familial, la multiplication des enfants, des capitaux, ils vécurent heureux et amassèrent des biens, de grâce!
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- Fainéante, lui crie-t-elle, tu habites chez nous, tu manges, tu bois, tu profites de la chaleur. Tu bois et tu manges, alors que depuis trois jours les enfants n'ont pas vu un croûton !
[...]
- Alors, Catherine Ivanovna, je dois vraiment consentir à cette chose ?
En effet Daria Frantzovna, une mauvaise femme et qui a eu maintes fois affaire à la police, lui avait fait des propositions déjà à trois reprises par l'entremise de la logeuse.
- Eh bien, quoi, répond Catherine Ivanovna avec moquerie, qu'est-ce que tu as à ménager ? Voyez-moi ce trésor !
[...]
Alors je vois, comme ça, entre cinq heures et six heures, ma Sonia qui se lève, se coiffe de son fichu, met son burnous, et quitte la maison. Elle est revenue à huit heures passées. Elle est revenue, et la voilà qui va droit à Catherine Ivanovna et qui pose devant elle sur la table trente pièces d'un rouble, sans dire un mot. Elle n'a pas prononcé une seule parole, elle n'a pas jeté un regard, seulement elle a pris notre grand fichu vert en drap de dames (nous n'en avons qu'un, qui est commun à tous, en drap de dames), elle y a caché complètement sa tête et son visage et elle s'est couchée sur le lit, tournée vars le mur, il n'y avait que ses petites épaules et tout son corps qui tremblait tout le temps... Et moi, j'étais toujours étendu dans le même état qu'avant... Et je vis alors [...] un moment plus tard Catherine Ivanovna, sans prononcer un mot elle non plus, s'approcher du lit de ma Sonia, et toute la soirée elle resta à genoux à ses pieds, elle lui baisait les pieds, elle ne voulait pas se relever, et ensuite elles s'endormirent ainsi toutes les deux en se tenant embrassées... toutes les deux... oui... toutes les deux... Et moi... j'étais ivre mort.

Première partie, Chapitre II.
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L'atmosphère était lourde, de sorte qu'on avait de la peine à rester en place, et tout était tellement imprégné d'une odeur d'alcool qu'on avait l'impression que cet air à lui seul vous rendrait ivre en cinq minutes.

Première partie, Chapitre II.
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la vraie verite est toujours invraisemblable,le saviez-vous?pour rendre la verite vraisemblable,il faut absolument y ajouter un peu de mensonge.c'est ce que les hommes ont toujours fait
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Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier, comme individus.
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« La nuit était merveilleuse – une de ces nuits comme notre jeunesse en connu, cher lecteur. Un firmament si étoilé, si calme ; qu’en le regardant on se demandait involontairement : peut-il vraiment exister des méchants sous un si beau ciel ? – et cette pensée est encore une pensée de jeunesse. Mais puissiez-vous avoir le cœur bien longtemps jeune. »
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Le seul malheur est que nous n'avons pas le temps.
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Se tromper est le privilège naturel de l'homme par rapport à tous les autres organismes. Cela conduit à la vérité! Je suis homme parce que je déraisonne. On n'est jamais arrivé à une vérité sans avoir quatorze fois erré et peut-être cent quarante fois, et c'est d'ailleurs encore honorable.
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Un être qui s'habitue à tout, voilà, je pense, la meilleure définition qu'on puisse donner à l'homme.
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Fiodor Dostoïevski
Sais-tu ce que je veux en réalité ? C’est que vous alliez tous au diable. J’ai besoin de tranquillité. Je vendrais tout l’univers pour un sou, pourvu qu’on me laissât en paix. Que le monde entier périsse, ou que je boive mon thé ? Plutôt, que périsse le monde, pourvu que je boive mon thé.
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Je veux simplement vous faire comprendre que je ne suis qu’un livre triste et ennuyeux, rien de plus.
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Fiodor Dostoïevski
On compare parfois la cruauté de l' homme à celle des fauves.C'est faire injure à ces derniers.


(" Les frères Karamazov")
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L'homme le plus intelligent, d'après moi, c'est celui qui se traite d'imbécile au moins une fois par mois. Mais personne n'en est plus capable aujourd'hui. Autrefois, tout imbécile se rendait compte, une fois l'an au moins, qu'il était réellement un imbécile. À présent, c'est fini. Et l'on a tellement brouillé les cartes qu'il n'est plus possible de distinguer l'homme intelligent de l'imbécile. Ils l'ont fait exprès.
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Le bagne, les travaux forcés ne relèvent pas le criminel; ils le punissent tout bonnement et garantissent la société contre les attentats qu'il pourrait encore commettre. Le bagne, les travaux les plus pénibles ne développent dans le criminel que la haine, que la soif des plaisirs défendus, qu'une insouciance effroyable. D'autre part, le fameux système cellulaire n'atteint, j'en suis convaincu, qu'un but trompeur, apparent. Il suce la sève vitale de l'individu, l'énerve dans son âme, l'affaiblit, l'effraie, puis il vous présente comme un modèle de redressement, de repentir, une momie moralement desséchée et à demi folle.
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On compare parfois la cruauté de l'homme à celle des fauves ; c'est faire injure à ces derniers. Les fauves n'atteignent jamais aux raffinements de l'homme. le tigre déchire sa proie et la dévore ; c'est tout. Il ne lui viendrait pas à l'idée de clouer les gens par les oreilles, même s'il pouvait le faire.
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Il est des amitiés étranges : deux amis ont presque envie de s'entredévorer, passent ainsi toute leur vie, et cependant ne peuvent se séparer. Même il leur est tout à fait impossible de se séparer : l'ami qui, pris d'un caprice, aurait rompu le lien tomberait tout le premier malade et en mourrait peut-être.
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