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Citations de Fiodor Dostoïevski (3099)


Soudain il m'apparut que j'étais seul, abandonné de tous, et que tout le monde s'écartait de moi. On serait en droit, bien sûr, de me demander : mais qui donc, " tous " ? - puisque voici huit ans que j'habite Pétersbourg et que je n'ai su m'y faire presque aucune relation.
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Ils ont pleuré un peu mais ils ont fini par s'y habituer. L'homme s'habitue à tout, le lâche.
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Fiodor Dostoïevski
Une erreur originale vaut mieux qu'une vérité banale.
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Vivre de n'importe quelle façon, mais vivre !... Grande vérité ! Seigneur, quelle grande vérité ! L'homme est un misérable !... Et misérable est celui qui, pour cela, le traite de misérable.

Deuxième partie, Chapitre VI.
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- Vois-tu : je me demandais toujours pourquoi j'étais assez bête, voyant et sachant à coup sûr que les autres aussi étaient bêtes ; pour ne pas vouloir, moi, être plus intelligent. Ensuite j'ai appris, Sonia, que s'il fallait attendre que tout le monde devienne intelligent, ce serait décidément trop long. Plus tard encore, j'ai appris que cela n'arriverait jamais, que les hommes ne changeraient jamais, qu'il n'appartenait à personne de les transformer, et qu'il ne valait pas la peine d'essayer ! Oui, c'est bien cela ! C'est là leur loi. C'est leur loi... leur loi, Sonia !

Cinquième partie, Chapitre IV.
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Avec cent lapins on ne fabriquera jamais un cheval, avec cent soupçons on ne fabriquera jamais une preuve.

Sixième partie, Chapitre II.
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Pour bien connaître un homme quel qu'il soit, il faut l'approcher prudemment et peu à peu, pour ne pas tomber dans l'erreur et la prévention, bien difficiles ensuite à corriger et à effacer.

Première partie, Chapitre III.
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La souffrance et la douleur sont toujours indispensables pour une conscience large et pour un coeur profond. Les hommes qui sont vraiment grands, me semblent-il, ils doivent ressentir dans le monde une grande tristesse, (...).

Troisième partie
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On me prend pour un idiot, et pourtant je suis intelligent et ils ne s'en doutent même pas.
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Ce n’est pas quand il a découvert l’Amérique, mais quand il a été sur le point de la découvrir, que Colomb a été heureux.
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Il n'y a rien au monde de plus difficile que la franchise et rien de plus facile que la flatterie. Si la franchise comporte seulement une centième partie de note fausse, il y a aussitôt dissonance et, par suite, scandale. Au contraire, la flatterie, même si tout y est faux jusqu'à la dernière note, elle reste encore agréable et elle est écoutée non sans plaisir; ce plaisir peut être grossier, il n'en est pas moins plaisir….
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Je n'aurais jamais imaginé l'horreur et le tourment de ne jamais être seul, pas une fois, pas une minute, durant mes dix années de bagne.
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Il est rare que le Français soit aimable naturellement, il l’est sur commande, par calcul… Le Français au naturel est du positivisme le plus bourgeois, le plus mesquin le plus commun ; en un mot, c’est l’être le plus ennuyeux du monde. P 70
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L'humanité devient trop bruyante et trop industrielle aux dépens de sa quiétude morale.
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Fiodor Dostoïevski
Pardonne tout le mal que l'on t'a fait, et la paix véritable descendra en toi.
Les frères Karamazov

j'en profite pour souhaiter à toutes et à tous un très joyeux Noël malgré les circonstances sanitaires compliquées! on se rattrapera l'an prochain...
bises à l'Indienne
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Voyez : j’aime tant l’humanité que – le croiriez-vous – je rêve parfois d’abandonner tout ce que j’ai, de quitter Lise et de me faire soeur de charité.
Je ferme les yeux, je songe et je rêve; dans ces moments-là, je sens en moi une force invincible. Aucune blessure, aucune plaie purulente ne me ferait peur, je les panserais, les laverais de mes propres mains, je serais la garde-malade de ces patients, prête à baiser leurs ulcères...
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Vois-tu, en ce temps-là, je me demandais toujours: "Puisque tu vois la bêtise des autres, pourquoi ne cherches-tu pas à te montrer plus intelligent qu'eux?Plus tard j'ai compris, Sonia, qu'à vouloir attendre que tout le monde devienne intelligent, on risque de perdre du temps... Ensuite, j'ai pu me convaincre que ce moment n'arriverait jamais, que les hommes ne pouvaient changer, qu'il n'était au pouvoir de personne de les modifier. L'essayer n'eût été qu'une perte de temps inutile. Oui, tout cela est vrai... C'est la loi humaine... Et maintenant, je sais, Sonia, que celui qui est doué d'une volonté, d'un esprit puissants, n'a pas de peine à devenir leur maître.
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« Si tu veux vaincre le monde , vaincs -toi toi même »
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Fiodor Dostoïevski
Le secret de l'existence humaine consiste non pas seulement à vivre mais à trouver un motif de vivre."
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Le diable règne à égalité sur l'humanité jusqu'à une époque qui nous est encore inconnue.
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