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Citations de Fiodor Dostoïevski (3113)


Pourquoi ne peut-on pas dire directement, là, maintenant, tout ce qu’on a sur le cœur, si l’on sait qu’on ne parlera pas pour rien ? Parce que chacun a l’air de vouloir faire croire qu’il est plus dur que ce qu’il est vraiment, comme si les gens avaient tous peur de froisser leurs sentiments s’ils les expriment trop tôt…
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"Sometimes you simply do not notice her, but then suddenly, for a moment, she somehow, unexpectedly, becomes inexplicably, wonderfully beautiful."

"There was not time for you even to fall in love with her"

"I don't know how to keep quiet when my heart is speaking inside me"

"I'm laughing at the fact that you are your own worst enemy"
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La nuit est tombée dans sa chambre ; son cœur est vide et triste ; tout un royaume de rêveries est en train de s’effondrer autour de lui, s’effondrer sans trace, sans bruit et sans fracas, vient de passer comme une image de songe, et lui, il ne se souvient pas lui-même de quoi il a rêvé
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J’ai vécu, comme on dit, par moi-même, c’est-à-dire entièrement seul, seul, complètement seul; vous comprenez ce que ça veut dire, seul ? 
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Je suis un rêveur ; j’ai si peu de vie réelle que des minutes comme celle-là, celle que je suis en train de vivre, elles me sont si rares que je ne peux pas ne pas les répéter dans mes rêveries.
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Dans mes rêves, je bâtis des romans.
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Je ne sais pas me taire quand j’ai le cœur qui parle. 
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c’était comme si on m’avait oublié, comme si, vraiment, j’étais pour eux un étranger.
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et je crois que nos âmes se répondent. 
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Il me sembla soudain que moi, le solitaire, ils m’abandonnaient tous, oui, tous se détournaient de moi. 
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On se tue parfois de peur, mais il arrive aussi que de peur on continue à vivre.
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Maintenant comme toujours je puis avoir le désir de faire une bonne action et j'y trouve du plaisir ; et à côté de cela j'ai envie de commettre une mauvaise action et j'y goûte le même plaisir. Mais l'un et l'autre sentiments sont toujours mesquins, jamais forts. Mes désirs sont trop faibles : ils ne peuvent me diriger. On peut traverser une rivière sur une planche mais non sur un copeau.
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Pour que l'on vous croie il faut être aussi obscur que possible, rien que des allusions. Il ne faut montrer qu’un petit coin de la vérité, juste assez pour les allécher. Quoi que nous disions, ils mentiront encore davantage et, bien entendu, ils croiront à ce qu'ils auront inventé eux-mêmes plus qu'à nos inventions.
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Il y a dans les souvenirs de chacun des choses qu'il ne révèle pas à tout le monde, mais seulement à des amis. Il y a des choses qu'il ne révélera pas même à ses amis, mais seulement à sa propre conscience, et encore
- sous le sceau du secret. Et il y a enfin des choses que les hommes craindront de révéler même à leur propre conscience, et ces choses, même chez les hommes les meilleurs, il y en a une quantité qui s'accumule. On pourrait l'énoncer ainsi: plus les hommes sont hon-nêtes, plus il y en a.
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- C'est du moins heureux, observa-t-il, que la souffrance soit courte au moment où la tête tombe.
- Savez-vous ce que je pense ? rétorqua le prince avec vivacité. La remarque que vous venez de faire vient à l'esprit de tout le monde, et c'est la raison pour laquelle on a inventé cette machine appelée guillotine. Mais je me demande si ce mode d'exécution n'est pas pire que les autres. Vous allez rire et trouver ma réflexion étrange; cependant avec un léger effort d'imagination vous pouvez avoir la même idée. Figurez-vous l'homme que l'on met à la torture: les souffrances, les blessures et les tourments physiques font diversion aux douleurs morales, si bien que jusqu'à la mort le patient ne souffre que dans sa chair. Or ce ne sont pas les blessures qui constituent le supplice le plus cruel, c'est la certitude que dans une heure, dans dix minutes, dans une demi-minute, à l'instant même, l'âme va se retirer du corps, la vie humaine cesser, et cela irrémissiblement. La chose terrible, c'est cette certitude. Le plus épouvantable, c'est le quart de seconde pendant lequel vous passez la tête sous le couperet et l'entendez glisser. Ceci n'est pas une fantaisie de mon esprit: savez-vous que beaucoup de gens s'expriment de même ? Ma conviction est si forte que je n'hésite pas à vous la livrer. Quand on met à mort un meurtrier, la peine est incommensurablement plus grave que le crime. Le meurtre juridique est infiniment plus atroce que l'assassinat. Celui qui est égorgé par des brigands la nuit, au fond d'un bois, conserve, même jusqu'au dernier moment, l'espoir de s'en tirer. On cite des gens qui, ayant la gorge tranchée, espéraient quand même, couraient ou suppliaient. Tandis qu'en lui donnant la certitude de l'issue fatale, on enlève au supplicié cet espoir qui rend la mort dix fois plus tolérable. Il y a une sentence, et le fait qu'on ne saurait y échapper constitue une telle torture qu'il n'en existe pas de plus affreuse au monde. Vous pouvez amener un soldat en pleine bataille jusque sous la gueule des canons, il gardera l'espoir jusqu'au moment où l'on tirera. Mais donnez à ce soldat la certitude de son arrêt de mort, vous le verrez devenir fou ou fondre en sanglots. Qui a pu dire que la nature humaine était capable de supporter cette épreuve sans tomber dans la folie ? Pourquoi lui infliger un affront aussi infâme qu'inutile? Peut-être existe-t-il de par le monde un homme auquel on a lu sa condamnation, de manière à lui imposer cette torture, pour lui dire ensuite : « Va, tu es gracié! » Cet homme-là pourrait peut-être raconter ce qu'il a ressenti. C'est de ce tourment et de cette angoisse que le Christ a parlé. Non ! on n'a pas le droit de traiter ainsi la personne humaine.
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Mais le trait le plus caractéristique du Français, c'est l'éloquence. L'amour de l'éloquence est en lui inextinguible et cet amour s'enflamme de plus en plus. J'aimerais beaucoup apprendre à quel moment exact est né en France cet amour de l'éloquence. Bien entendu il a surtout commencé à se développer sous Louis XIV. Il est curieux que tout en France ait commencé sous Louis XIV, c'est vrai. Mais le plus curieux de tout, c'est que dans toute l'Europe, tout a commencé sous Louis XIV. Et comment ce roi les a-t-il séduits, - je ne puis le comprendre ! N'est-ce pas, il n'est pas très supérieur à tous les autres rois qui l'ont précédé ? Si ce n'est qu'il a dit le premier : L’État, c'est moi. Ce mot a plu infiniment, il a retenti à ce moment-là dans toute l'Europe. Je crois que c'est ce mot seul qui l'a rendu célèbre. Même chez nous on le connut étonnamment vite.
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L'homme est un despote par nature et il aime être un bourreau.
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Savez-vous que je vous tuerai un jour ? Non par jalousie, ni parce que j'aurais cessé de vous aimer, non ; je vous tuerai comme ça, parce que j'ai parfois envie de vous dévorer ! Vous riez...
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Par exemple, elle sait fort bien que je l'aime à la folie, elle me permet de lui parler de ma passion ; certes, rien n'exprime mieux son mépris que de me laisser ainsi l'entretenir sans réserve de mon amour.
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Le vrai gentleman ne doit pas s'émouvoir, même en perdant tout se fortune.
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