Il s'agit d'une histoire complète en 1 tome, indépendante de toute autre, sous la forme de livre illustré à destination d'enfants de CM1/CM2. Il écrit et illustré par François Place.
L'histoire se déroule dans différents quartiers de la ville d'Edo, durant les dernières années de la vie d'Hokusai, vers 1840. Tojiro est un jeune garçon habitant Edo, et exerçant le métier de vendeur ambulant de gâteaux de riz, quelle que soit la saison. Parmi ses clients réguliers, il y a un vieux monsieur mal attifé au caractère irritable et qui lui a attribué le sobriquet de "petit moineau".
Suite à une algarade devant la porte du vieux monsieur, Tojiro finit par entamer la conversation avec lui et à apprendre à la connaître. Hokusai (le vieux monsieur) se prend d'amitié pour lui et propose à son oncle de le prendre comme apprenti, il en profite pour lui apprendre à lire et à écrire. Tojiro va ainsi entrer à son service, découvrir son métier, quelques pans de son histoire, et découvrir comment ce vieux monsieur est devenu l'artiste le plus renommé de sa génération.
Au fur et à mesure que les petits enfants grandissent, les parents ont envie de leur lire des histoires plus développées, mais toujours aussi bien illustrées. "Le vieux fou de dessin" est une réussite exemplaire en la matière. François Place déroule un récit de découverte par les yeux d'un enfant curieux, dans un pays exotique, avec des éléments historiques passionnants, sans qu'ils ne phagocytent le récit.
Le schéma de passeur de savoir entre le vieillard et l'enfant est classique, et il est ici fort bien mis en oeuvre. F. Place sait faire ressortir le caractère de ces 2 personnes éloignées par les années, l'appréhension de l'enfant face à cet adulte aux manières brusques et aux réactions imprévisibles, l'irritation amusée d'Hokusai face à ce jeune qui a tout à découvrir (y compris par le biais de questions naïves, mais dépourvues de malice). Le lecteur (petit ou grand) perçoit le développement de cette amitié précieuse au fil des épisodes, au fur et à mesure que Tojiro décode les attitudes d'Hokusai, au fur et à mesure qu'Hokusai éprouve plus de plaisir à se remémorer ses années passées, et à transmettre son savoir à Tojiro.
D'un côté l'enfant peut facilement se projeter dans le rôle de Tojiro ; de l'autre l'adulte peut pleinement apprécier de s'associer à cette action de passage du savoir, et de la passion pour le dessin.
Le récit est découpé en 16 chapitres formant autant d'unités de lecture assez brèves, richement illustrées et denses en termes narratifs. Chaque chapitre comprend son lot de découvertes que ce soit le premier aperçu des dessins d'Hokusai (reprographie authentique et de très bonne qualité), l'atelier de reprographie auquel Hokusai confie ses dessins (avec l'explication de la méthode pour graver puis appliquer les couleurs), un aperçu d'un combat de sumos, une peinture réalisée pour le shogun à l'aide d'un coq, la naissance de la manga, la réalisation du portrait géant de Daruma, etc., sans oublier la grande vague à Kanagawa. D'un coté la diversité des sujets permet de maintenir l'intérêt de l'enfant ; de l'autre il donne un aperçu assez vaste de cette époque.
Si le lecteur (enfant ou adulte) est un peu familier de la culture japonaise de cette époque (au travers de mangas, ou d'ouvrages historiques), il éprouvera un grand plaisir à constater que les illustrations de F. Place sont très riches et fort bien documentées. En fonction du mode de lecture, l'enfant pourra détecter des éléments déjà aperçu dans des mangas, et l'adulte pourra attirer son attention sur des détails parlants. Ainsi au fil des pages il est possible de s'arrêter sur le vêtement de pluie de Tojiro, sur les reproductions des dessins d'Hokusai, sur l'organisation de l'atelier de reprographie, sur l'agencement du théâtre de Kabuki, sur les cordes en paille de riz du terrain de lutte des sumos, sur la grande porte du temple shinto, sur les pinceaux géants utilisés pour le portrait de Daruma, etc.
Chaque chapitre comporte son lot d'illustrations venant montrer un nouvel aspect de la vie de tous les jours à cette époque. F. Place réalise des dessins traditionnels, avec un encrage des contours et une mise en couleurs réaliste à la peinture.
La richesse de cette lecture ne se limite pas à une plongée instructive dans le Japon du dix-neuvième siècle, dans le confort d'une relation chaleureuse entre un enfant et un vieil homme. Au fil des découvertes, F. Place incorpore une partie de la sagesse d'Hokusai dont les 2 principaux messages sont que le travail est nécessaire pour progresser, et qu'il faut être curieux de tout. En tant que parent, j'ai également apprécié de trouver dans cet ouvrage divertissant la possibilité d'illustrer ces 2 valeurs. Pour les plus curieux, le tome s'achève avec 3 pages de glossaire expliquant en 2 lignes les termes japonais utilisés (cela va de l'année du Bœuf, au yatate).
"Le vieux fou de dessin" est un livre que j'ai relu à plusieurs reprises à mes enfants qui à chaque fois ont eu plaisir à suivre Tojiro dans sa découverte du métier et des idées d'Hokusai, en captant à chaque fois un peu plus de détails de cette lecture très riche tant sur le plan de l'apprentissage, que de la culture, mais aussi des valeurs.
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Quel bel album de François Place que ce Grand Ours !
Il a pour héros Kaor, un jeune homme au temps de la préhistoire, qu'un esprit d'ours se donne pour mission de protéger.
Comme souvent chez cet auteur, la nature a une rôle essentiel. Tout est lié en un cycle sans cesse renouvelé. Les illustrations sont magnifiques, avec (une fois n'est pas coutume) une grande place accordée aux hommes.
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J'avais tellement entendu parler de ce roman qu'il me tardait de le lire. Peut-être est-ce cette attente qui a contribué à ma déception. En effet, j'ai été déçue par l'intrigue. Les différents éléments qui la composent ont beau se mettre en place dès le premier chapitre, l'intrigue retombe rapidement à plat et accuse certaines longueurs. Selon moi, la fuite d'Olympe, qui occupe quasiment la moitié du roman, est inutilement longue, n'apporte pas d'éléments nouveaux à l'intrigue. Ce n'est qu'à partir du retour d'Olympe dans son château de Roquedor que l’intrigue gagne réellement en intérêt, en intensité. L'histoire possède indéniablement un aspect féministe séduisant, mais ce dernier n'est finalement qu'accessoire. J'ai trouvé l'histoire de Décembre bien plus captivante que celle d'Olympe.
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Gwen a 14 ans; il est Breton mais n'a pas le pied marin, il est fragile des bronches, et orphelin de père. Comme départ dans la vie, on fait mieux. Ne pouvant assurer leur subsistance commune, la mère de Gwen part en ville s'employer comme ouvrière, tandis que le gamin devient l'apprenti du rebouteux local, Braz. Lequel finit par mourir, laissant tout son avoir à Gwen, et sa mauvaise réputation en prime. Seul, faible, le garçon se fait rouer de coups; sa maison est pillée, il n'a plus de quoi vivre. Même le sommeil ne lui offre plus refuge, il entend des rôdeurs au-dehors, et son imagination lui représente la charrette noire de l'Ankou venant le chercher ... à tombeau ouvert.
Son imagination, vraiment ?
Non. L'Ankou a bel et bien enlevé Gwen, pour le déposer dans un pays inconnu, où chaque ville a sa propre loi, où les étrangers sont réduits en esclavage, où il ne peut se fier à personne....
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Une lecture rapide, un roman "jeunesse" que je trouve écrit avec style et qui, comme beaucoup de livres du genre, tient donc du récit initiatique. J'ai apprécié le côté "traditionnel" , le personnage de Gwen est intéressant et le monde où il évolue n'est pas manichéen, ce qui est rare dans la littérature jeunesse. Ce n'est pas non plus un roman "pour filles" ou "pour garçons", ce qui change agréablement des standards courants.
Il manque juste, à mon goût, un peu de cohérence dans les aventures du jeune rebouteux, et dans le caractère des adultes qui l'entourent.
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Comme souvent, c'est un conte que nous propose François Place.
Il était une fois un prince doté de toutes les qualités : fort, beau, intelligent ; il avait reçu la meilleure éducation et savait danser, chanter et se battre mieux que personne.
Mais voilà, le prince bé-bé, bé-bé, bé-ayait et perdait toute son aura dès qu'il ouvrait la bouche.
La frustration lui fit déclarer la guerre, et si grande était sa colère que rien ne lui résistait. Mais son discours de vainqueur gâchait son éclatante victoire.
Le prince soignera-t-il son bégaiement ? Sa colère s'apaisera-t-elle ? Comment ?
Il faut le découvrir dans la langue poétique de l'auteur, d'autant que comme d'habitude les illustrations sont magnifiques.
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Un roman de cape et d'épée où complots, jeux de pouvoirs et chasse à l'homme ( enfin, à la femme plutôt) à travers une nature sauvage et villages du 19e siècle, qui tente de revoir le rôle de la protagoniste de ce genre de roman, sans réellement y parvenir.
Héritière d'un famille noble et éduquée comme un garçon, Olympe, marquise de Roquedor, fait route vers le domaine de la famille Saint-Mesme. Olympe apprend qu'elle va devoir épouser le fils d'Enguerrand, Foulques. Un mariage qu'elle ne peut guère contester du fait d'être la pupille du chef de cette famille depuis le décès de son père, le marquis de Roquedor. C,est pourquoi, alors que leur berline la menant du couvent où elle a vécue reclus jusqu'à la demeure de son antipathique fiancé est prise en embuscade, elle n'hésite pas à s'enfuir. Agile, déterminée et opportuniste, la jeune femme se montre débrouillarde quand à son périple en forêt, mais elle ignore qu'on a mit sur ses traces un vieux soldat borgne intuitif. Mais au hasard des rencontres et des évènements, la jeune noble et le vieux soldat amnésique en viennent à se nouer d'amitié et bientôt, en compagnie d'un étrange jeune homme au passé mouvementé, Oost, ils se mettent en tête de déjouer les plans du comte Saint-Mesme, qui a beaucoup à gagner du mariage de son fils avec l'héritière de Roquedor.
Bon, je sais que cela va sembler pointilleux de ma part, mais quand un roman porte le nom d'un héro, je m'attends à ce que ce dernier ait une bonne tribune. Or, dans ce roman, Olympe partage la vedette avec le capitaine Décembre et Oost. Autrement dit, elle occupe le tiers du récit.
Même si le récit s'articule autours d'Olympe, il y a peu de personnages féminins dans ce roman, toute proportions gardées. Mais contrairement aux anciens romans du genre, Olympe sort des conventions, enfin, un peu. Opiniâtre, dégourdie, audacieuse et réfléchie, elle est capable de prendre les devants, mais se heurte toujours à des problèmes trop gros pour elle. Elle ne craint pas de se salir, de porter des vêtements d'hommes ou de répliquer ouvertement, mais ça ne lui sert pas souvent. Honnêtement, on reste dans quelque chose de très convenu sur un point: Olympe dépend tout de même des hommes autours d'elle. Elle aura besoin d'être sauvée, elle ne se sert guère de sa "fine lame", comme on nous le précise. Contrairement à ce que peut laisser croire la couverture, elle ne se sert de son épée qu'une fois- et perd. Mais, je lui donne bien ça, elle demeure célibataire et ne fait pas la gaffe de tomber amoureuse au premier regard avec quelque mâle que ce soit, ça c'est différent.
J'ajoute que le "féminisme" ( égalité des sexes) passe trop souvent par une très désagréable inversion vers les attributs d'homme: Être féministe ce n'est pas de gueuler plus fort, porter les vêtements des hommes et porter une épée. Bon nombre de romans jeunesse se basent sur cette prémisse. On catégorise volontiers ces grandes gueules garçonnes et armées comme des "badass" et des "féministe", mais quand on observe leur entourage, que leur reste-t-il? Leur dépendance aux hommes ( affective ou circonstancielle) , leur manque d'indépendance et même souvent de jugeote ( comme les femmes soumises d'autrefois, finalement) et comme Olympe, le fait qu'elle sont incapable de faire cavalière seule: soit elle trimbale leur amoureux, soit elles trimballent leurs aidants. Peut-on donc réellement qualifier ce genre de roman de "féministe"? Je trouve le terme bien surtaxé. J'ai plutôt tendance à y voir un "tag" populaire que les lecteurs veulent voir qu'un réel changement de mœurs dans la littérature, du moins comme ce roman-ci. Je me sens dure envers ce roman, mais il est décevant, convenu et a jouit de tout un battage médiatique et promotionnel. Pour quoi, finalement? Pour que cette demoiselle qui ne sait pas manier un fleuret correctement retrouve les clichés d'époque: un mariage arrangé non-désiré, une escapade qui dégénère en chasse à la sorcière et au quasi-viol, un sauvetage par deux hommes et en bout de ligne, elle gagne sa propre mains...mais pas par elle-même, hélas. On reste dans les clichés, même si Olympe fait quelques trucs "non-conventionnel".
C'est donc en terrain connu que nous retrouvons cette histoire, avec ses villageois aussi stupides que superstitieux, ses nobliaux sans états d'âmes, la sorcellerie, la condition des femmes guère reluisante et ce monde régit par quelques privilégiés. Il y a plusieurs éléments d'intrigue,qui vont converger vers la fin, pour faire gagner la justice et punir les méchants, capes et épée oblige, on dirait.
Je ne peux pas dire que j'ai été immergé dans ce roman, qui gardait un certain confort de surface, sans faire dans la psychologie ou les états d'âmes. C'est donc davantage porté sur l'action et les manigances, mais j'aurais peut-être aimé un peu plus de relief chez les personnages. Ou peut-être d'un léger brin d'humour à la Cyrano? Juste un élément pour mieux adhérer aux personnages.
Dans le genre "Cape et épée"...ah voilà! Les épées: il manquait de combats, de lames ou de querelles verbales bien acerbes ou spirituelles comme la plupart des romans du genre. Et certains passages pouvaient être survolés sans que cela affecte la compréhension du récit, ce qui me fait penser que certains éléments étaient superflus ou juste trop descriptifs.
Tout-de-même, on sent la tentative de mettre de l'avant une héroïne plus capable et affirmée, mais je pense qu'on aura pu faire plus en ce sens et ne pas tomber dans l'inversion masculine. Bien sur, mon avis est influencé par le fait de connaitre beaucoup d'héroïne encore plus audacieuses, fine lames et indépendantes qu'Olympe, telle que Lila, dans la trilogie de "Shades of Magic", les héroines de la BD historique "le scorpion", Scarlet, de la série éponyme, la génialissime Julie D'Auvigny qui a bel et bien existé dans "Une pour toutes" ou l'agile Widdershin dans le roman éponyme. À côté d'elles, Olympe semble avoir 12 ans, alors qu'elles ont toutes 16 ans.
Vous trouverez également une très jolie carte de la région au début du roman, ainsi que des illustrations un peu "sketchy" au cours du roman, qui occupent de pleines pages. Ça lui donne un petit air vintage.
Donc, si je devais conclure, je dirais que c'est un début pour rééquilibrer le genre et tant qu'à choisir un roman de ce style autant en prendre un de cet acabit, mais je pense qu'on pourrait donner encore plus d'indépendance au personnage féminin et éviter de tomber dans "la fille qui se la joue "garçon". Parce que des personnages de ce genre, il en pleut.
Pour un lectorat du premier cycle secondaire, 13 ans et +.
P.S J'aime bien la couverture sobre.
Catégorisation: Roman fiction historique, littérature jeunesse adolescente, premier cycle secondaire, 13-15 ans+
Note: 4/10
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Ambre et Louis-Edmond sont amis. Un jour ils découvrent que l'une est pauvre et l'autre est riche. ... Cela va être le début d'une histoire très amusante, loufoque ...
Coup de coeur pour moi. Ces 13 auteurs ont réussi à écrire un livre avec toutes leurs qualités réunies ! On ne sent pas dans le changement de style ou d'écriture mais toutes les qualités d'écriture de chacun sont là. A lire ! En plus l'achat du livre est pour la bonne cause.
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Un roi, dont le royaume est niché dans une vallée juste au pied des montagnes qu'il faut franchir pour atteindre le pays de la soie, décide, au retour d'un voyage, de donner à son pays un dieu bienveillant, plus paisible que les terribles dieux de la montagne, et de faire sculpter son image dans une falaise.
Cet album est absolument remarquable.
Les dessins de François Place sont comme toujours magnifiques et correspondent très bien à l'esprit de ce conte plein de sagesse.
Les textes sont courts et finement ciselés, mais de ce fait peut-être un peu compliqués à comprendre pour les enfants.
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La mère d’Angel est d’origine espagnole, tandis que son père appartient aux populations du Nouveau Monde. Ces origines et des événements malheureux placent Angel dans la catégorie des parias de la société, ceux qui doivent obéir aux ordres, aussi stupides fussent-ils. Saura-t-il profiter des talents que la nature lui a donnés ou que le hasard lui a permis d’acquérir ?
Ce roman est à la fois un récit de voyage et un roman initiatique. L’intrigue est riche en événements et surprises, sans temps mort, dans un style agréable. Si j’ai apprécié l’effort d’imagination de l’auteur, avec des lieux et des êtres imaginaires, je regrette en revanche qu’il ait aussi intégré dans son récit une dimension surnaturelle qui nuit à sa crédibilité. Il faut dire que cet ouvrage est d’abord destiné à un public adolescent, lequel ne partagera probablement pas ma réserve et saura l'apprécier.
Un bon roman mêlant fantastique et aventure au temps des grandes explorations européennes sur le reste du globe.
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Le roi de Terrenoire est sauvé d'un sanglier par l'intervention d'un jeune garçon, Jean des Chaumes. Celui-ci quitte la pauvre chaumière de ses parents, ne les reverra jamais et il va devenir au fil des années, le plus terrible des chasseurs. Il est alors surnommé Jean Le Rouge.
Le roi l'envoie à travers le monde pour lui rapporter tous les plus beaux trophées. Il rêvera sans cesse d'affronter la plus féroce et impitoyable bête que la terre ait jamais portée. Mais le roi se meurt, Jean Le Rouge revient veiller son ami. A sa mort, il décide de retrouver la chaumière de ses parents.
Cette nuit-là il voit apparaître un l'ombre d'un monstre aux cris effrayants. Il tire. Il s'effondre, mort, tout comme son ombre...
Un conte bien sombre, écrit au présent dans une langue sèche et froide, dans lequel François Place suggère que la véritable bête n'est pas celle que l'on pense. Les enfants comprendront-ils tout le sens de cette histoire ?
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Un très bel album de jeunesse. Une version grand format avec de sublimes illustrations...
Une dynastie de rois font et défont une tour au confinement du monde.... S'en suit une dynastie de reines qui retabliront paix, culture et sciences
Une bien belle lecture
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