AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Gilles Milo-Vacéri (545)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les enquêtes du commandant Gabriel Gerfaut, t..

En Bretagne, plusieurs corps de femmes enceintes proches du terme ont été découvertes assassinées et éventrées, les bébés ont disparus. La SRPJ de Brest qui n'a aucune piste fait appel à la PJ de Paris qui envoie sur place un spécialiste des meurtres en série, le commandant Gerfaut qui devait partir en vacances le soir même.



L'enquête est bien maîtrisée, on a une alternance de point de vue avec celui du meurtrier. La première partie du roman consiste pour les enquêteurs à découvrir les motivations du meurtrier. La seconde partie où le sujet est plus fouillé consiste à résoudre le mystère.



L'atmosphère qui plonge le lecteur dans les racines du passé est oppressante à souhait.



On découvre pour ce premier roman de l'auteur un enquêteur qui a déjà une forte réputation. On peut toutefois regretter que sa collègue ne soit pas plus mise en avant.



La plume de l'auteur est fluide, directe ce qui tient en haleine le lecteur du début à la fin.



Une enquête bien menée avec beaucoup de suspense, du mystère avec des pointes d'ésotérisme et de fantastique, des personnages plutôt attachants : un très bon premier roman.


Lien : http://imaginaire-chronique...
Commenter  J’apprécie          40
Stan

Stan, on va commencer par une note positive, c'est un titre qui convient bien au livre. Choc, direct, court, incisif... Et le personnage central... c'est Fabian Galardino... mais Stan est son alter ego, son double passé du côté obscur de la force. Stan est en creux ce que Fabian Galardino, commandant de police à Marseille, est au grand jour.



Galardino est flic, intègre, droit, avec des principes. Stan est un ancien de la Légion, serré pour avoir tué et massacré une cinquantaine de types liés au trafic de drogue, suite à la mort de sa fille par overdose et au suicide consécutif de sa femme. C'est Galardino qui l'a chopé. Le lien est presque de l'ordre de l'intime entre eux.



Le pitch, pour celles et ceux qui n'ont pas lu le résumé... Un attentat à Marseille, 7 morts dans un bus, dont l'ex-femme de Fabian Galardino. Il en fait donc une affaire personnelle, même s'il ne peut se voir confier l'enquête, déontologie oblige. D'autant plus que Stan, un tueur en série s'évade 2 jours après la tuerie du bus. L'auteur alternant les passages avec Fabian et les passages avec Stan, le lecteur est briefé très vite: Stan est concerné par l'attentat (N.B. j'avais deviné tout de suite, et je trouve tout à fait étrange que les policiers n'aient jamais pu remonter le fil).



L'enquête va leur montrer qu'une triade chinoise est en cause. Posséder Marseille et s'en servir comme tête de pont pour l'Europe, tel semble le but. Opération Cheval de Troie. L'enquête va conduire à l'écartement de Fabian Galardino, qui -une fois les coudées franches- va remonter le courant, vers le Liban, la Corée et la Chine... Sur le terrain, les choses dérapent peu à peu, Fabian s'enfonçant dans son monde et cherchant la vengeance.



Violence, vengeance, oeil pour oeil, torture, exécution... tout est bon pour obtenir les informations.



Je m'arrête là pour le pitch.



Qu'en penser? D'abord, les 180 premières pages, à Marseille. L'écriture est directe, punch, sans fioritures, mais efficace. J'ai été (comme beaucoup de lecteurs) saisis aux "gesticules" comme dirait Coluche par l'écriture de Milo-Vacéri. Puis, une forme de routine s'installe, la "magie" diminue un peu, mais opère toujours. C'est une forme de thriller, à la Thilliez, Aubenque, Desjours... que j'apprécie très moyennement mais dont je peux reconnaître l'efficacité quand c'est bien fait. Et l'épisode marseillais est OK de ce point de vue.



Ensuite, on a 200 pages de répétition totale, en passant par Beyrouth, Séoul et Shanghai... Fabian, secondé par une journaliste et une prostituée chinoise (qui est en fait colonel dans les services secrets chinois), se met dans les embrouilles et Stan intervient miraculeusement pour les tirer d'affaire. En Chine, ils se retrouvent et forment un quatuor improbable, sanglant et lassant. Oui, lassant. J'en ai eu marre de cette façon de justifier l'injustifiable. Les frontières, les enquêtes, les trucs brodés de fil blanc, que dis-je ! servis à la grosse louche. Plus c'est gros et plus cela passe, semble être le mot d'ordre de l'auteur.



Viennent alors les 100 dernières pages... pénibles, suprêmement pénibles, où l'auteur nous réexplique l'enquête (pour celles et ceux que le soleil aurait abruti) en pas loin de 50 pages. Et une scène de vengeance cruelle, et inutile. La cruauté m'importe peu, je suis un grand fan d'Ellroy. L'inutilité me semble par contre bien plus grave.



Quoi d'autre? Ah oui, la fluidité de l'écriture vantée par de nombreux lecteurs. Cette fluidité est factice. Elle se base sur l'utilisation de mots simples, accolés à des concepts connus du lecteur. Un peu comme "ciel bleu", "soleil ardent", etc. Chez Milo-Vacéri, les fellations sont sublimes, les femmes des bombes, les tueurs impitoyables, les orgasmes foudroyants, les propos acerbes, les regards azur, les rousses flamboyantes, la semence brûlante, etc. A la longue, c'est trop de chez too much. Ajoutons cette somptueuse citation (p.453), "Elle ne portait qu'un string ficelle dont le triangle dissimulait à peine sa féminité"... on en déduit que la féminité est logée dans le triangle pubien... eh bien, y'a du boulot...



La fluidité apparente est obtenue en donnant à lire ce que le lecteur connaît déjà. Jusqu'à la page 180, je pensais que l'auteur nous éviterait les poncifs, les clichés (même s'il y en avait déjà pas mal), les lieux communs... non, on y a droit dans plus de 50% du livre. Et je suis sûr que si on lit plusieurs livres du même auteur, on retrouve les mêmes effets. Car l'auteur cherche les effets et (puisqu'il n'écrit pas mal du tout) il les obtient. Ce qui fait dire que l'écriture est fluide et efficace. Mais plutôt que de donner à voir et à penser, l'auteur montre et pense à la place du lecteur... c'est franchement différent, et le récit s'en ressent.



Une fois que le lecteur voit les grosses ficelles, les gros sabots de l'auteur, le fil blanc dont est tissé le roman se rompt et le lecteur n'y croit plus. En fait, l'auteur table sur la vitesse à laquelle le livre va être lu. Plus vous le lirez vite, et plus vous serez bluffé par le récit. Plus vous ralentirez le rythme de lecture et plus vous vous poserez de questions sur le récit, sa crédibilité, sa véracité, etc. Et là... c'est la déception qui vous attend.



Et encore? L'auteur croit bon de mettre des explications via des notes en bas de page. Il nous apprend ce qu'est un flag, le KGB, j'en passe et des meilleures. OK, quelques termes sont plus obscur, mais ils pouvaient être remplacés par d'autres, sans nécessiter le renvoi en note en bas de page. C'est juste que cela pose l'auteur en "spécialiste"... et que cela réconforte le lecteur lambda, allongé en bord de piscine.



Et...? Le sexe... Je ne suis pas prude. Loin de là. Mais les scènes de sexe sont quasi superflues (la plupart en tout cas) et tombent dans le récit comme une goutte de sperme dans le café du matin. Avec deux sucres, s'il vous plaît.



Expérience non concluante. Mais j'ai bien conscience que d'aucuns peuvent y trouver leur compte. C'est 50 nuances de graillon, ou Barbara Cartland qui met de la cervelle explosée entre ses draps roses. Du cross-over qui fera frissonner les ménagères de plus de 50 ans entre Dechavanne et Pernaut. Je passe le flambeau à d'autres, en ayant bien conscience que j'ai été bien long sur un roman qui n'en valait pas la peine. Je maintiens quand même deux étoiles pour le souvenir des 180 premières pages.
Commenter  J’apprécie          40
Un, deux, trois, nous irons au bois

Vous savez que je suis une fan incontestée de cet auteur en tous genres qu'est Gilles Milo-Vaceri et parfois j'avoue avoir peur d'être déçue et repousser ma lecture aux dernières limites pour éviter cet écueil. Mais il sait à chaque fois me surprendre et avec ce nouveau roman à tendance écossaise il a encore su trouver les mots.



Dans une ambiance posée avec brio, il nous emmène à la suite de Matteo Costa, flic corse de son état dans une enquête à la fois présente et passée.



Sa fiancée, Jordan McDonald, écossaise pure souche, l'a traîné à son corps défendant (vous comprendrez rapidement pourquoi) sur une île perdue écossaise appartenant à son clan pour une réunion familiale de la plus haute importance selon l'avis de sa grand-mère.



Marie-Elisabeth McDonald, la grand-mère m'a de suite plu. Elle a beaucoup donné d'elle-même à Jordan et du coup cet attachement de lectrice se transpose sur ses deux personnages. Elles sont fortes, têtues, acharnées et la flamme vengeresse brille dans leurs yeux. Etre une McDonald n'est pas qu'un état patronymique à leurs yeux, il s'agit un sacerdoce. On naît ou on devient McDonald mais une fois dans la famille on le reste jusqu'à la mort avec l'honneur, la ténacité et la probité qui vont avec. Enfin, est-ce le cas de ces deux femmes si semblables malgré leur différence d'âge.



Le reste de la famille n'est pas vraiment atypique, des dissensions, des secrets dont nous allons bénéficier avec délice, et un squelette dans le placard qui risque bien de tout chambouler.



Rajoutons à cela une tempête digne du roman de Shakespeare éponyme et vous avez une scène magnifique pour un thriller à la Agatha Christie. Reste à attendre de voir si Matteo a, en lui, un soupçon ou plus de cet autre policier qu'est Hercule Poirot face aux dilemmes laissés par la disparition de Marie-Elisabeth.



C'est donc une ambiance de fin du monde, sur un îlot perdu des Hébrides, entourés d'une mer déchaînée et coupés de tout contact extérieur que vont se dérouler les faits. Et la plume de l'auteur va savoir saisir les moindres images ou caricatures que l'on porte aux écossais. Sauf le kilt! À mon grand regret je ne saurai toujours pas s'ils sont véridiquement fesses nues sous la jupette.



Entre le repas de spécialités à faire frémir un gourmet, les fantômes de ce château médiéval, les caractères fougueux et emportés de certains ou au contraire pétris d'honneur et de justice d'autres et cette météo digne d'un film d'horreur on est emporté dans le récit de façon quasi instantané dès que l'on a posé le pied sur l'île.



Bon soyons réaliste j'avais déjà craqué pour Matteo avant du fait de ses faiblesses avouées mais aussi de son caractère pur corse là-aussi.



J'ai émis quelques hypothèses qui, je l'avoue me faisait un peu de peine. J'ai essayé de trouver des indices, fait aussi un peu l'autruche quand mes conclusions ne me plaisaient pas mais je n'ai jamais lâché ma liseuse et l'ai dévoré de bout en bout. Parce que, même fatiguée, le scénario se déroule de telle manière que l'on est, comme Jordan, piquée au vif de ne pas réussir à faire cracher Matteo au bassinet comme le dit l'expression. Il nous mène à sa suite dans l'enquête, semble revenir bredouille et pourtant les idées affluent et des éléments semblent se mettre en place mais jamais il n'en souffle mot.



Petit à petit il prend de l'ascendant sur les protagonistes et cela nous permet de les cerner un peu plus et ce n'est pas toujours joli-joli. Un beau panel d'hypocrites, de traîtres et obsédés en tous genres! Belle famille qu'a là Jordan et qu'elle découvre hélas dans le drame.



Mais justement c'est cela qui fait toute l'ambiance tendue, cet huis clos dramatique et lourd de non-dits ou de secrets révélés. Tous semblent coupables ou presque. Même les plus innocents finissent par nous faire douter. Et qui donc est Eileen? Cette petite fille fantôme qui semble apparaître pour annoncer un drame? Une hallucination due aux sentiments de culpabilité de chacun? Un vrai fantôme?



J'ai découvert tout cela au fil des chapitres et je me suis régalée. Il n'y a pas à dire, Gilles a su poser son ambiance et depuis Terre des loups j'aurais tendance à dire que le surnaturel lui va comme un gant et nous rajoute une bonne raison d'aimer car ici il fait partie du contexte écossais avec ses traditions et coutumes. Tout comme il le faisait pour les peuples amérindiens de Terre des loups. J'aime cette part presque magique qui pousse le lecteur et le héros hors de leurs retranchements et surtout hors d'un côté rationnel et cartésien bien sécurisant.



C'est donc encore et toujours une belle réussite même si j'ai regretté quelques détails sur la fin qui semblaient se dérouler trop facilement mais bon Gilles n'aime pas les histoires qui finissent mal donc ça ne m'a pas si dérangée que cela au final. Et j'ai presque eu de la peine d'avoir raison sur mes soupçons principaux, pourtant je n'avais alors, sans le savoir, découvert que le sommet de l'iceberg. Les secrets de cette île sont nombreux et vont amplement vous faire frémir dans cette chasse au tueur invisible.



Un bon thriller bien ficelé et à l'ambiance lourde à souhait !
Lien : http://lespassionsdaely.cana..
Commenter  J’apprécie          40
L'Affaire Aurore S.

Quand Aurore Sardet et Grégoire Mercier ont commencé à discuter sur le forum d’auteurs dont ils faisaient partie, ils ne se doutaient pas de la tournure que prendraient les évènements. Une histoire d’amour était née, une très belle histoire qui emporte et bouleverse tout sur son passage.



C’était la suite logique, Greg quitte sa Provence pour venir s’installer près de sa Belle et par la même occasion donner un coup de pouce à sa carrière d’auteur.



Mais finalement Aurore ne donnera pas suite à cette histoire, laissant Gilles dans une douleur indescriptible.



Le capitaine Sandrine Wermer de la criminelle et le capitaine Marc Desprées de la Section des Recherches sont sur la piste de La Bête, elle a déjà fait 6 victimes dans la Forêt de Rambouillet. Une signature abominable, celle d’un chasseur éviscérant sa proie.



Aucune piste, aucun indice, ce tueur ne fait pas la moindre erreur, simple coup de chance ou de génie ?



Si dès le début j’ai été séduite par l’amour fou et inconditionnel que Grég porte à Aurore, j’ai ensuite été un peu « lassée » de tant de « déballage ». Ces déclarations d’amour obsessionnel m’ont pesé, j’ai trouvé que c’était trop et trop souvent, et ce que je trouvais attendrissant au début m’est devenu pesant.



Le thriller est intéressant, ce sadique fou aux portes de Paris fait froid dans le dos. Toujours le même rituel implacable et avorté, qui le pousse à recommencer sans cesse. On ne sait que très peu de choses sur le tueur, aucune idée de qui ça peut être, et les indices sont inexistants, mais je n’ai pas été convaincue par cette enquête. J’ai eu l’impression que ce côté du roman était un peu délaissé au détriment de l’amour de Greg envers Aurore. Tout ramène toujours à ça.



J’ai trouvé l’enquête un peu trop effacée et les interventions de Sandrine pas toujours très crédibles.



Pour ma part, je n’ai pas trouvé que c’était un thriller, c’est un monologue amoureux auquel vient se greffer une histoire de tueur en série.



Je pense que ce qui m’a le plus dérangée, c’est de savoir que l’auteur y a mis une grande part de sa vie. Il parle de lui, de l’amour qu’il a pour cette femme, et qui est tout simplement magnifique. J’ai essayé, au cours de ma lecture, de deviner la part de réel, de la part d’imaginaire. Je m’y suis perdue, et je n’ai pas pu apprécier l’histoire à proprement parler.



Je ne sais pas si c’est l’histoire d’amour qui tombe comme un cheveu sur la soupe dans le thriller, ou l’inverse, mais la mayonnaise n’a pas pris pour ma part. Et même si l’écriture est belle et très agréable, ça n’a malheureusement pas suffi à me captiver ni me convaincre.



C’est un roman que l’auteur a écrit pour Elle. Elle seule peut comprendre les messages entre les lignes, je me suis sentie complètement exclue de cette histoire, elle ne m’était pas adressée.
Lien : http://evenusia.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          40
L'Affaire Aurore S.

Après la lecture, vient le moment de donner son ressenti, et croyez moi c’est un exercice terriblement intéressant surtout sur un roman comme celui de Gilles, parce que au-delà de la fiction se trouve une réalité qui m’a scotchée tout simplement.



Connaissant un peu l’auteur, sans aller à dire que je le connais parfaitement je peux vous dire que la lecture de ce roman a été particulière. Parce que pour ma part j’ai perçu beaucoup de sa personne au travers de ses mots. Sans langue de bois et à cœur ouvert, Gilles nous livre là un thriller mais pas que..



L’Affaire Aurore S est unique en son genre avec une excellente base policière, Gilles se permet de nous faire passer un message universel sur l’amour, le seul, l’unique. Autour de ce thème central se greffe la notion de destinée, car à mes yeux et d’après ce que je viens de lire, Grégoire et Aurore sont deux êtres qui étaient destinés à se rencontrer, destinés à ne former qu’une seule et même personne, liés par des sentiments que beaucoup ne comprendront pas tellement ils sont forts et sincères.



On entre dans l’histoire facilement, comme à son habitude et grâce à sa plume aiguisée, Gilles nous fait entrer dans son univers de prédilection, le thriller, mais différemment il emprunte un chemin détourné en nous exposant d’abord son histoire d’amour. Grégoire est un auteur avec tout ce que ça implique, il est entouré de nombreux amis mais essuie les échecs sentimentaux, jusqu’à sa rencontre Aurore, auteure elle-même, ils tissent des liens très forts à distance, mais cette situation ne leur convient plus et petit à petit, Grégoire décide de tout abandonner pour elle, direction la Capitale..



Seulement, peu de temps après, Aurore disparaît après une rupture peu conventionnelle par e-mail.. Le monde de Grégoire s’effondre, la douleur est si vive qu’il n’a plus goût à la vie, il se coupe de tout et de tout le monde pour sombrer petit à petit.. Il finit par apprendre qu’un tueur en série sévis dans la forêt de Rambouillet et pour lui le coupable est tout trouvé…



Mais n’est-il pas aveuglé par le chagrin ?



A partir de là, les genres se mélangent, entre romance et thriller, Gilles nous embarque dans une histoire terriblement prenante. Les émotions s’entremêlent et les questionnements affluent eux aussi car Gilles est un sadique, et je n’ai pas honte de le dire car il m’a piégé à bien des reprises lorsque j’essayais avec peine de résoudre les énigmes qu’il distille tout au long du roman. A chaque fois que je pensais avoir découvert quelque chose, il me démontrait très vite que je faisais fausse route et j’avoue que c’est génial parce que pour moi ça prouve vraiment la qualité du récit.



Je vais commencé par vous parler de la partie thriller, parce que finalement cette partie, même si elle est omniprésente, n’est pas forcément celle qui a retenu toute mon attention, même si j’ai trouvé que l’intrigue était vraiment bien ficelée. Ce que j’ai aimé avec la traque du tueur c’est de voir nos personnages décortiquer les moindres indices pour boucler « La Bête ». L’appellation du tueur à toute son importance et vous verrez que c’est malgré tout un des personnage central de l’histoire de Gilles. Je dois être dérangée parce que j’ai trouvé « La Bête » fascinante, j’avoue que la psychologie qui se dégage autour de ce tueur est vraiment intéressante. « La Bête » est un personnage complexe, je dirais même que c’est un personnage deux en un, « La Voix » qui l’habite m’a fait frissonner parce que je n’ai eu aucun mal à m’imaginer le son de sa voix dans ma tête.



Dans la partie de l’enquête, j’ai aimé les personnages de Gilles. Sandrine Wermer, spécialiste des tueurs en série est appelée en renfort sur l’enquête pour assister Marc Desprées sur l’affaire. Ce sont deux personnages que nous allons suivre tout au long du roman. Sandrine est une femme de caractère qui s’est fait sa place dans un milieu essentiellement masculin et sa renommée n’est plus à faire. Elle a un œil de lynx pour traquer les tueurs en série. j’ai tout de suite aimé sa façon de gérer les choses, elle en impose et j’avoue que j’aime les femmes qui n’hésitent pas à s’imposer pour réussir. Malgré son grade et son métier, Sandrine reste une femme en dehors de ses fonctions et c’est là que je remercie Gilles d’avoir explorer sa personnalité en dehors de sa profession. Petit à petit on la découvre, telle quelle, une femme avec ses forces et ses faiblesses.



Marc Desprées est aussi un personnage que j’ai apprécié, de par son comportement avec Sandrine, mais aussi sa façon d’agir vis à vis de Grégoire, il reste maître de son libre arbitre et ne juge pas trop sévèrement notre écrivain. Le duo Marc/Sandrine fonctionne très bien, ils sont complémentaires sur l’enquête et leur relation de travail est cordiale et franche. Ce qui nous donne une ambiance très saine lors de leur enquête.



Bien sûr le personnage de Grégoire est plus que complexe, à l’image de l’homme derrière la plume je dirais.. Grégoire est un homme entier, sincère et franc. Je crois que si il a envie de vous dire merde il ne se gênera pas ^^ Dès le départ j’ai perçu sa philosophie de vie, la passion qu’il nourrit pour l’écriture est vitale, mais est-elle aussi vitale que l’amour ? Avec Aurore, Grégoire vit un rêve éveillé, elle lui apporte l’amour qu’il n’a jamais eu, le seul et l’unique car lorsque l’on offre son cœur à la seule personne que l’on désire c’est pour la vie. Tout au long du roman on perçoit toute la bonté d’âme de cet homme qui se livre sans détour, on perçoit aussi les côtés les plus sombres qui ressortent lorsque Grégoire touche le fond.. Si il est prêt à tout par amour, il est aussi prêt à tout par désespoir.. Concernant son attitude vis à vis de cet abandon, je ne peux que le comprendre, vivant moi-même depuis de nombreuses un amour sans failles et sans limites je crois que je serais anéantie si cela devait s’arrêter du jour au lendemain sans aucunes explications..Grégoire devient vulnérable mais en même temps il a une force en lui, celle de l’amour qui persiste malgré la tourmente. Après avoir sombré il prendra conscience que son amour l’aidera à surmonter cette tempête.



Le personnage d’Aurore n’est finalement pas sur le devant de la scène et pourtant elle est partout, tout le temps, dans les moindres pensées de Grégoire, ce qui fait que même si elle n’est pas présente physiquement dans l’histoire elle a tout de même une place de choix. Elle représente tellement de chose aux yeux de Grégoire. Et l’auteur mène vraiment son histoire très bien car elle aura sans le vouloir un rôle prépondérant, mais là je ne peux rien vous dire il faudra le découvrir par vous-même.



D’autres personnages viennent se greffer à l’histoire pour enrichir l’intrigue ou pour soutenir notre héros dans sa descente aux enfers.



Maintenant parlons de la partie romantique de ce roman.. Gilles a choisi de commencer son roman comme une belle histoire d’amour, un conte de fée des temps modernes avec des âmes sœurs qui se trouvent. Pourquoi j’ai aimé ce début ? Parce que j’ai envie de croire que cela existe encore, que l’amour existe et qu’il est possible de trouver LA personne qui nous est destinée. La romance est belle, vraie et réelle. Lorsque tout s’effondre pour Greg je me suis sentie immédiatement mal pour lui, comme si j’arrivait à ressentir sa souffrance, et ce parce que je connais un minimum l’auteur pour avoir perçu sa propre souffrance. C’est un pari osé pour Gilles que de se confier comme ça au travers d’une fiction. Se confier à des milliers de lecteurs qui vont probablement passer à côté de certains détails.. Détails que j’ai cru détecter à certains moments, j’avoue que je ne saurais pas vous dire avec certitude ce qui est vrai et ce qui est faux mais néanmoins en mon fort intérieur j’ai ma petite idée sur certains éléments et c’est ce qui a rendu ma lecture encore plus intense et unique. Gilles est un auteur que j’apprécie énormément, une personne que je découvre petit à petit mais qui compte déjà énormément pour moi. Ce roman a une saveur particulière pour lui mais pour nous aussi lecteurs. Surtout après avoir pris connaissance de la présentation et des confidences qu’il nous fait.



L’Affaire Aurore S sera un thriller pour beaucoup de lecteur ponctué d’une histoire d’amour que peu de gens vivront dans leur vie.. Pour moi, L’Affaire Aurore est S d’avantage la mise à nue d’un homme. Quand je suis arrivée à la fin de l’histoire, bluffée encore par le final que nous sert Gilles je me suis dis que l’enquête policière était vraiment intéressante à suivre, que le cheminement a été cohérent mais ce n’est pas ce qui me reste en tête. Aveuglée par l’histoire d’amour et la personnalité de Grégoire, je garde en mémoire le thème central. L’amour véritable, celui qui vous tombe dessus, l’authenticité et l’intensité des mots de Gilles m’a émue et me conforte dans mon idée que l’amour existe, l’amour unique et éternel. Au fil des conversations que j’ai pu avoir avec l’auteur j’en suis toujours ressortie grandi et plus confiante. Et quelque part je peux dire que j’ai un point commun avec lui, j’ai découvert que je suis une grande rêveuse, que j’attache de l’importance à des choses simples et que tout ce qui m’importe c’est de préserver cet amour que j’éprouve pour l’homme de ma vie mais aussi les amitiés qui naissent au gré des rencontres.



Je pourrais continuer de vous parler de L’Affaire Aurore S parce que de nombreuses questions m’ont traversés l’esprit lors de ma lecture mais je vais vous laisser découvrir ce récit hautement personnel et unique. J’ai envie de croire que j’ai percé à jour l’auteur et le sens caché de ce roman, en sachant qu’il n’y en a certainement pas qu’un seul et je vais vous faire part de ma théorie. Avec les mises en gardes de l’auteur je savais que le récit était parsemé d’énigmes, certaines accessibles par tous les lecteurs et d’autres destinées uniquement à ELLE. Quelque chose m’a interpellé entre les confidences et le récit lui-même, Gilles fait un parallèle entre l’amour et la raison. Hors la raison ne peut pas vaincre l’amour en aucun cas. Le tueur en série ne symboliserait-il pas la raison contre laquelle Greg se bat ? Greg est pour moi le symbole même de l’amour et l’auteur nous serre un jeu de piste où la raison pourrait se transposer au personnage de la Bête. Une lutte acharnée s’en suit et Greg livre sa bataille vaillamment parce que lui croit dur comme fer au pouvoir de l’amour.



En bref, L’Affaire Aurore S fera parti des plus beaux écrits de l’auteur que j’ai découvert. Si j’aime avoir chaud en lisant ses romans érotiques je dois vous dire qu’ici j’ai eu l’impression d’avoir un privilège en lisant ce roman. Le privilège de découvrir un homme qui n’hésite pas à se mettre à nue pour celle qu’il aime. Un homme honnête, entier et droit dans ses baskets.. L’Affaire Aurore S sera un excellent thriller pour ceux qui vont découvrir l’auteur, pour moi c’est un roman magnifique, une histoire qui s’entremêle entre fiction et réalité, la frontière est d’ailleurs très mince entre les deux. J’espère sincèrement que cet appel du cœur sera entendu parce que personnellement il m’a touché en plein cœur.



L’Affaire Aurore S est un Coup de Cœur, tout comme j’ai un Coup de Cœur pour l’homme qui l’a écrit, en toute amitié, Gilles le sait bien.
Lien : https://lmedml.wordpress.com..
Commenter  J’apprécie          40
L'Affaire Aurore S.

Dès le prologue, le ton est donné : émouvant, dur.



Un roman de Gilles Milo-Vacéri, c'est toujours un vrai bonheur .

L'Affaire Aurore S. comme tous les romans de Gilles est un roman plein d'émotions et encore plus pour celui quand on sait que Gilles a laissé à travers ses pages une part de lui-même.



Alors, Gilles, tu m'as étonnée avec ce récit. J'étais pourtant prévenue que l'histoire mêlait la romance et le thriller mais voilà je m'attendais à un romantic-thriller et bien non pas du tout. Je ne sais pas trop comment qualifier ce roman : oui, il y a de la romance, elle est même déterminante et il y a aussi du thriller, de l'horreur. Les deux histoires pourraient exister en grande partie l'une sans l'autre. Le talent, l'ingéniosité de l'auteur c'est de les mêler de manière originale pour qu'elles ne fassent plus qu'une : pari réussi !

J'ai eu un peu peur au début du roman me demandant bien comment tout allait s'imbriquer et surtout comment Gilles allait mêler les deux styles différents des deux récits que l'on suit au départ en parallèle.

Du côté de la romance, le style est poétique, empreint d’émotions, émouvant. Du côté du thriller, la plume est réaliste, dure, rapide et donne un côté trépidant au récit .Comme pour le mélange des genres, la plume de l'auteur devient au fil du récit un mélange des deux styles dont en ayant sa porpe unité, identité .

Maintenant après lecture du roman en entier, je me dis waouh : quelle "romance-thriller", vraiment une construction, une idée originale !



Comme à son habitude, Gilles sait nous faire apprécier ses personnages dès les premières lignes. On ressent les joies, les peines, les espoirs, les déconvenues de Greg comme si c'étaient les nôtres.

J'ai aussi beaucoup apprécié Sandrine et Marc, surtout Sandrine. c'est une femme intègre, avec une belle intuition et un beau sens de l'humain. Marc a les mêmes qualités mais il est plus en retrait dans l'histoire.



Du côté du récit, on ressent une expérience, un vécu de l'auteur qui nous touche.

De plus, l'intrigue autour du tueur en série semble simple, on doute tout au long du roman et on se fait surprendre par la tournure qu'elle prend à un moment.

Comme je le disais en accroche, dès le prologue le ton est donné, on sent que l'on va lire un roman touchant et le final nous le prouve au centuple. On est ému par cette fin, cette conclusion à la fois dure et belle.



Encore, merci Gilles de m'avoir permis de découvrir avant- première L'Affaire Aurore S (le roman sort le 15 octobre). Et vous mes suiveurs, n'hésitez pas à lire ce roman et découvrir ou redécouvrir l'auteur avec ce roman .
Lien : http://viou03etsesdrolesdeli..
Commenter  J’apprécie          40
La libertine et le prisonnier

Quelle écriture magnifique cette fois encore de Gilles Milo-Vacéri, qui a su allier la vérité historique au roman érotique avec brio et émotion. Cette idée de nous emporter à la recherche de l'identité du masque de fer m'a attirée tout d'abord pour l'énigme qu'elle représente. Combien d'historiens, de romanciers ou de scénaristes nous ont proposé leur version? Mais j'avoue que celle-ci aura ma préférence pour ce côté magique qu'elle m'a offert.



Car si j'y ai retrouvé la plume coquine et sensuelle de Gilles, j'y ai aussi découvert une sensibilité particulière à cette énigme de notre histoire, un respect pour ce prisonnier et son emprisonnement subi avec honneur.



Mais je l’avoue c’est aussi parce que j’ai beaucoup aimé Isabella. Elle m'a fait penser à Lisbeth, ma première rencontre avec la plume facétieuse de Gilles et ses femmes magnifiques. Belles et téméraires!! Pleines de fougue et d'honneur!! Et libertines à souhait !!



Isabella en est un exemple parfait. Peu farouche, dotée d’un caractère fort et d’un sens commun à toute épreuve, elle a aussi un cœur pur et un sens de l’honneur dont peu d’hommes peuvent se targuer dans son entourage.

A trop jouer avec le feu ou plutôt avec celui des sens, on risque de se brûler et c’est malheureusement ce qui arrive le jour où son père la surprend en pleine action avec son cousin Hubert et le palefrenier.

La punition ne se fait pas attendre et elle est à la hauteur de l’humiliation et de la douleur que ressent son père, comte fier de son nom et de sa lignée. La voici dépossédée de tous ses avantages et recluse dans un couvent et pas des moindres celui du Carmel Saint-Joseph de Vaugirard, renommé pour la piété de ces ouailles et leur rejet des bienfaits de ce monde. Pour la jeune femme éprise de liberté et d’amour, il n’y a pas pire supplice.

Mais pourtant on sent sa détermination à ne pas se laisser étouffer dans ce carcan et son besoin de liberté ne faiblit pas. C’est une jeune femme fougueuse et entière comme pourront le constater sœur Héloïse et Emilie sa coéquipière de cellule. Elle est aussi fidèle et surtout j’aime sa probité.

C’est vraiment un personnage attachant par son charisme, son air peu farouche et sa façon de vivre l’amour libre comme un sacerdoce. Elle est belle, sexy en diable et utilise ce que Dieu lui a donné pour son plaisir et celui des autres.

Alors quand on lui propose une mission dangereuse mais de la plus haute importance se lance-t-elle là encore de tout son cœur dans l’aventure.



A ses côtés, Emilie, jeune femme cloitrée pour sa propre protection suite à une jeunesse elle aussi dissolue et un secret de famille assez lourd à porter pour l’époque. C’est une jeune fille qui a du vécu et pourtant son secret pèse lourd sur sa conscience et sa manière de vivre les choses. Alors quand son amitié avec Isabella lui permet de se dévoiler et surtout d’être acceptée c’est une autre jeune personne que nous allons rencontrer.



C’est alors un point qui nous attache encore plus à Isabella, sa propension à ne point juger les autres, ce cœur plein de compassion et d’amour pour autrui.



Gilles nous entraîne cette fois encore de sa plume langoureuse et caressante à la suite des frasques coquines d’Isabella mais aussi de cette mission cruciale. Nous allons ainsi frémir de plaisir, d’anticipation et d’effroi parfois.



Gilles a su introduire le personnage d'Isabella avec brio dans cette quête de vérité. Et le couple pervers et libidineux des gouverneurs de la prison rajoute un piment corrosif à la mission.

Les scènes érotiques sont coquines à souhait, les pratiques nombreuses et variées et les descriptions suffisamment explicites pour faire briller les yeux sans pour autant choquer. Il faut cependant se souvenir qu’il s’agit là d’un roman érotique donc pas de pruderie de mise. Les caresses sont tendres ou torrides, les émois transportent leurs « victimes » et tout est permis à Isabella pour réussir sa mission. Cependant malgré sa duperie et une rouerie consommée envers ses employeurs, Isabella fera montre d’une sensibilité particulière pour leurs victimes. Elle nous montrera là encore son grand cœur face à Cyprien et Ignotius, prisonniers volontaires d’un joug humiliant.

Et c’est vers une fin somme toute attendue mais cependant pleine d’émotions que nous portera la plume de Gilles et les émois d’Isabella.

Encore une fois je dis merci pour ce roman qui n’a su que me toucher et de plaire. Comme d’habitude !!
Lien : http://lespassionsdaely.cana..
Commenter  J’apprécie          40
Sexcort, tome 6 : Amsterdam

Tout est trop rapide, trop convenu, trop facile. Il n’y a pas réellement de challenge au cours de ces pages si ce n’est donner un orgasme le plus rapidement possible. Il n’y a absolument rien autour de ça : les personnages ne sont que secondaires et n’ont pas de personnalité développée.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          40
Les larmes de Satan - Intégrale

Vous trouvez le résumé un peu long? Ne lisez pas le livre!

Les larmes de Satan est un remarquable pavé de 618 pages, qui nous raconte les aventures d'Antoine, jeune orphelin à qui la vie ne fait aucun cadeau. On le suit dans sa vie de jeune adulte envoyé au bagne, qui en sort pour devenir soldat, puis résistant...

Mon avis est mitigé. C'est un livre très bien écrit qui nous fait voyager à travers les horreurs de la seconde guerre mondiale, avec des scènes de guerre sans concession. C'est instructif, et souvent addictif : beaucoup de scènes d'action et de suspens.

Antoine est un personnage très attachant, et les malheurs qui ne manquent pas de s’abattre sur sa tête à chaque chapitre le rendent encore plus fascinant. Car dès qu'Antoine connaît un peu d'amour ou de bonheur (notamment auprès d'Alice, sa future femme) et bien : paf, une catastrophe le lui enlève!



C'est d'ailleurs ce qui m'a empêche d'apprécier pleinement ce livre. Antoine est de toutes les batailles : le bagne d'abord, mais aussi Dunkerque, la résistance, et même Auschwitz. C'est une sorte de super-héros qui se sort des situations les plus alambiquées, et qui, à lui seul, connaît tous les affres de la seconde guerre mondiale. J'ai trouvé que cela manquait de vraisemblance, et j'ai même parcouru les derniers chapitres avec une once de lassitude, je dois l'avouer.



Cela reste cependant un roman à découvrir. Pour ce qu'il peut nous apprendre sur cette période trouble de l'histoire de France, mais aussi pour la plume, plus qu'agréable, de son auteur.
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
Commenter  J’apprécie          40
Les défis d'Angie : 14 nouvelles érotiques

J'ai vraiment bien aimé.



J'ai bien ri en lisant et imaginant chaque défi que devait réaliser Angie. Un bon moment sympa de lecture qui se lit sans difficulté, sans se lasser.
Commenter  J’apprécie          40
Les larmes de Satan - Intégrale

La couverture est très représentative de cette histoire et peut faire peur.



Quand nous commençons ce livre, nous avons déjà peur en voyant le nombre de pages qu’il comporte (800 pages). Nous nous disons que pour un roman de cette taille, il a vraiment intérêt à être bien. Et naturellement, il est extra !

Nous commençons donc ce livre auprès de notre personnage principal Antoine. Nous le rencontrons dès sa naissance et nous allons le suivre tout au long de sa vie. Tout de suite, nous nous attachons à lui et nous voyons que la vie ne l’a pas aidé dès son plus jeune âge. Nous nous prenons d’affection pour lui. Nous le voyons grandir et nous sentons tout l’amour d’une mère qu’il peut avoir grâce à un personnage proche de lui.

Rapidement, nous avons mal au cœur. Les évènements s’enchaînent et pour Antoine, ce n’est que le commencement d’une longue descente en enfer.

Nous sommes pris au centre d’une grande incompréhension. Nous nous posons beaucoup de questions. Pourquoi il n’a pas de chance ? Pourquoi lui ? Tout simplement. Mais, nous sommes incapables d’avoir des réponses et nous ne les aurons pas avant la fin, en tout cas pour une partie.

Rapidement, nous sommes plongés dans les débuts de la Seconde Guerre mondiale. Dès à présent, nous sentons que nous allons vivre beaucoup de moments tragiques et ça nous faire peur d’avance. Mais, grâce à l’auteur, nous suivons l’histoire avec grand plaisir, car c’est raconté d’une telle manière que nous ne tombons pas dans l’horreur, bien que ce ne soit pas une part de plaisir que de vivre au travers de ses pages ces tragiques moments du passé. Grâce à lui également, nous comprenons certaines choses. Nous rentrons dans la résistance aux côtés de notre personnage principal.

Nous apprenons beaucoup de choses, à savoir, comment ça se passait dans ses nombreux clans de la résistance et nous voyons aussi leur courage, leur détermination à sauver des vies, mais aussi à contrer tous les S.S. et la Gestapo.

Bien que les évènements de cette période ne soient pas des plus réjouissants, certains moments, nous font sourire. D’autres moments, quant à eux, sont tragiques et nous plongent dans une profonde tristesse. Nous sommes tristes de voir certains personnages que nous avons appris à connaître et que nous apprécions partir. Mais, nous nous doutions qu’ils ne seraient pas tous vivants dans cette période désastreuse. Nous nous attachons encore plus à certains d’entre eux et nous avons le chagrin qui vient quand nous en voyons tomber sous les attaques de l’armée gestapiste. Nous comprenons également la tristesse des autres personnages.

Au fur et à mesure que nous tournons les pages, nous nous disons que le personnage principal continue sa descente en enfer et nous avons mal au cœur pour lui. Avec ses nombreux évènements qui le touchent de près, nous le voyons grandir et devenir un homme plus fort à la volonté de fer. Nous comprenons sa témérité et son envie de vouloir encore bien faire, mais nous avons énormément peur de lui.

Nous partons à la conquête de la Pologne et surtout du camp d’Auschwitz - Birkenau.

Nous sommes époustouflés par tous les stratagèmes que prennent les résistants face à ces personnes inhumaines. Quand nous y pensons, nous-mêmes, nous ne serions pas capables de trouver de telles solutions ou du moins pas avant un bon moment. A moins que la peur nous fasse réfléchir plus rapidement ? Nous ne savons pas et ne voulons pas réellement savoir à vrai dire.

Arrivé en Pologne, nous savons que là, ce n’est pas la même chose qu’à Paris et à cet instant, nous sommes encore plus angoissés et sur nos gardes. Nous avons peur pour Antoine, nous le suivons, mais avons peur qu’ils subissent quelque chose de terrible.

Nous rencontrons de nouveaux personnages et nous retrouvons un en particulier que nous avions perdu de vue.

C’est avec beaucoup de pudeur que l’auteur nous explique via ses personnages ce qu’il se passe dans le camp de Auschwitz-Birkenau et nous en apprenons encore plus. Nous sommes un peu perturbés de comprendre certaines pratiques horrifiques qui se sont déroulées là-bas et rapidement, nous tombons dans l’horreur.

Nous sommes inquiets de voir certains passages et là, l’histoire part à cent à l’heure.

Nous sommes heureux de revoir d’autres personnages vivants, mais rapidement, nous sommes inquiets, car une chose effroyable arrive et nous nous imaginons les pires horreurs qui puissent exister. Bien évidemment, ce que nous redoutions arrive et là, l’auteur ne passe pas par quatre-chemins pour nous décrire les tortures infligées à un personnage.

Les retournements de situation arrivent dans tous les sens. Nous sommes heureux de voir certaines choses arriver et nous voyons aussi encore de nombreux combats.

Quand nous arrivons à la fin, nous sommes heureux de voir la fin de cette terrible guerre, mais encore une fois de plus, nous nous inquiétons pour un personnage en particulier.

Nous sentons que ce n’est pas fini pour lui et rapidement, nous avons encore une fois un nouveau retournement de situation et là nous sourions. Nous sentons un énorme soulagement et nous avons envie de savoir le dénouement final. Bien que ce soit un moment réjouissant, nous apprenons que beaucoup de personnages que nous avions pris en affection sont décédés et ça nous fait mal au cœur encore une fois.

La fin arrive et nous nous doutons qu’il y a quelque chose de bizarre, mais de très réjouissant.

Nous sommes heureux quand nous voyons une magnifique chose se passer pour un personnage et nous terminons ce merveilleux roman dans un magnifique clap de fin.





Est-ce que j’ai aimé ce livre ?





Au début, j’avais peur de ne pas accrocher, car la Seconde Guerre mondiale ce n’est pas un sujet qui me tente au premier abord, mais je dois dire que Gilles Milo-Vacéri sait détailler son histoire avec de la pudeur, mais sans dénigrer la réalité de cette horrible période. Il y a aussi le nombre de pages qui me faisait peur et j’avais peur des longueurs de l’histoire. Mais non ! Gilles Milo-Vacéri raconte cette histoire avec sans cesse de l’action et beaucoup d’intrigue ce qui m’a poussé à vouloir en savoir plus et tourner encore plus les pages.

C’est vraiment une très belle histoire, très réaliste, perturbante et touchante à la fois.

Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman très poignant, car il est vraiment bien ! C’est un gros coup de cœur pour moi !
Lien : http://lesangdeslivres.blogs..
Commenter  J’apprécie          40
Les plaisirs de l'Orient-Express, tome 3 : ..

Je continue mon périple des plaisirs de l'Orient Express et je suis toujours aussi séduite par ce troisième épisode. Le temps a passé depuis les deux premiers épisodes et notre Roger fait toujours parti du voyage, pour mon plus grand plaisir.



Un tome différent des deux autres, dans celui ci en plus de l'érotisme vous aurez pas mal de suspens...En effet, à bord de l'Orient Express il se passe toujours des événements passionnants. Cet fois ci c'est un voleur qui rôde dans le prestigieux train, alors que ce train de grand standing n'a jamais connu de pareille histoire.



Colette Lefébure, grande cantatrice connue de tous monte à bord, cela n'échappera pas à Roger, grand admirateur de la jeune femme. Colette est une femme connue qui a du pouvoir, une femme à qui personne ne se refuse. C'est aussi une croqueuse d'hommes, et lorsque son appétit sexuel se réveille, elle est bien décidée à satisfaire son envie. Au même moment débarque Antoine, le fameux pickpocket...quelle aubaine pour notre mante religieuse, un encas tout frais livré dans sa cabine. Et je peux vous dire qu'elle va le dévorer.



Roger est bel et bien le fil conducteur de cette saga, et quel délice qu'il soit au coeur de l'action dans cet épisode. Toujours aussi gentil et avenant avec ses clients...Il reste toujours sur ses principes, lui son boulot c'est de satisfaire les voyageurs, tout ce qui n'est pas de son ressort il ne s'en mêle pas. Roger est l'homme de toutes les situations. Gilles Milo-Vacéri a su créer un personnage vraiment attachant, désirable et qui joue son rôle à la perfection.



Cette saga est pleine de charme, on ne peut pas rêver mieux. Dans cet épisode l'auteur m'a bluffé encore une fois. J'aime ce mélange d'action, de mystère et d'érotisme. Tout est calibré, le vocabulaire est très riche et concorde parfaitement avec l'époque des années 30. Je dois vous dire qu'on est dans de l'érotisme de grand standing, à la hauteur du prestige de l'Orient Express.



Il me reste l'épisode quatre à lire et je dois vous dire que je suis aussi impatience que triste parce que je n'ai pas envie d'arriver à la fin de cette saga. Une chose aussi que je n'ai pas dit dans mes avis précédents mais que je pense pour tous les tomes de cette saga, c'est que je trouve les couvertures vraiment magnifiques, elles donnent vraiment envie de découvrir ce que regorge cette saga. Tout est harmonieux, les choix des illustrations sont judicieuses, je suis fan.



"Les plaisirs de l'Orient Express" est pour moi une saga incontournable du genre érotique.
Lien : http://chroniqueslivres.cana..
Commenter  J’apprécie          40
Nouvelles do Brasil

Je vais vous donner mon avis sur chacune des nouvelles que j'ai lu.





La vallée des Amazones - Angéla Morelli

Comme c'est une nouvelle, c'est normal que ce soit court mais j'ai une impression de bâclé, surtout à la fin.

Mise à part ça, l'auteur a fait des recherches sur les lieux, l'article de journal qu'elle cite existe bien !

C'est une bonne histoire, dépaysante qui m'a transporté le temps de quelques pages à Noiva Do Cordeiro avec Ana et Joao



Note : 7/10







Libres - Julien Tubiana

Cette histoire a débuté au coeur de Paris pour se terminer au Brésil bien sûr !

C'est une très bonne histoire, notre héros et prêt à tout pour retrouver Anna (sa compagne) qui le met à rude épreuve !

Avec Julien Tubiana, on a le droit à un voyage culturel que j'ai beaucoup apprécié.

Je vous recommande cette lecture pour ceux qui pourront se le procurer en numérique.



Note : 9/10







O Semeador de Almas - Gilles Milo-Vacéri

Je découvre cet auteur que je ne connaissais que de nom.

J'ai trouvé l'histoire tiré un peu par les cheveux (pour les septiques) mais assez crédible. Gilles Milo-Vacéri avec son thriller nous plonge dans la forêt amazonienne ! Dépaysement garanti, bienvenue au Brésil.

Amateur de thriller, cela ne pourra que vous plaire surtout si vous aimez une touche de surnaturel !



Note : 7/10







The man next door - Emily Blaine

Que dire de cette nouvelle ? C'est du Emily Blaine tout craché ! J'ai dévoré chaque ligne, chaque pages et j'en redemande ! On est conquis par le mystérieux Aidan, beau gosse charmeur qui sait et obtient toujours ce qu'il veut !

Sarah en pleine rupture amoureuse part au Brésil pour son travail.

Les plages du Brésil, le cœur brisé de Sarah et Aidan donnent une histoire piquante que je vous conseille de lire !

Elle fait également un petit clin d'oeil à sa série "Dear you". Heureuse d'avoir retrouvée pour un temps ses personnages (je ne vous dirai pas qui

émoticône tongue



Bonne lecture à vous !



Note : 9/10







Festejar - Matthias Claeys

Je ne connaissais pas non plus cet auteur et j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire.

Matthias Claeys a lui aussi fait appel à ses personnages de sa série "De plume et de sang".

Ce genre de lecture, de personnages changent et ça fait plaisir ! Kristell a un caractère fort et c'est ce qui donne du mouvement, du cachet à cette histoire.

Il a réussi à me donner l'envie de découvrir sa saga ! Dommage qu'elle ne soit pas disponible en version papier.



Note : 9/10







Un corps qui danse - Valéry K. Baran

Je n'ai pas trouvé cette histoire transcendante. Je n'ai pas du tout voyagé à travers cette histoire.

Flavao est un jeune brésilien de passage à Lyon avec sa troupe pour un show caliente !Liz, chargée de faire des photos de la troupe, s'est éprise de ce jeune homme. Je la trouve "gourde" pour ne pas être méchante...

J'ai été très déçue par cette nouvelle ! Passez votre chemin si vous aimez la lecture érotique.



Note : 3/10







Le choix de Clara - Anne Rossi

Ayant été déçue par ma lecture précédente, me voici embarquée dans un tout autre genre qui a réussi à me faire oublier "Un corps qui danse" de Valéry K. Baran.

On se retrouve plongée au 18ème siècle, au Brésil (bien sûr !), au temps de l'esclavage.

Clara est la jeune "maîtresse" de Boye ; elle décide un jour de partir de sa prison dorée afin de retrouver sa liberté...

C'est une histoire intéressante qui mérite que l'on s'attarde dessus. Cela m'a beaucoup plus de faire un bond dans le passé même si ce n'est pas une superbe période !



Note : 9/10







Crash et crush - Sylvie Géroux

C'est une première pour moi, je n'ai jamais lu ce genre de livre. Je peux vous dire que la scène osée m'a un peu dérangé mais c'est très bien écrit !

Emilie et Sarah sont les héroïnes de cette mésaventure, elles vont vite se lier. C'est un accident d'avion qui va les unir, elles se retrouvent coincées avec Alex (une amie d'Emilie) et Rodriguo le stewart, dans la forêt amazonienne...



Note : 6/10





Ce recueil est dans l'ensemble très bien réussi ! Il a été conçu et édité uniquement pour les visiteurs du salon du livres de Paris qui a eu lieu au mois de mars 2015. Le thème était sur le Brésil et on peut dire que le challenge est réussi malgré quelques couacs !
Lien : https://www.facebook.com/163..
Commenter  J’apprécie          40
Meurtres à Château-Arnoux, tome 1 : Automne san..

Pour ceux et celles qui ont déjà lu un bouquin de Gilles Milo-Vacéri, vous reconnaîtrez directement sa patte sur celui-ci. Si vous ne connaissez pas cet excellent auteur, je vous conseille vivement de le découvrir au plus vite.



Une histoire de double meurtres et de vols de faux tableaux, un retour en arrière du temps de la guerre, des assassinats durant l'enquête, voila ce que vous donnes Gilles dans ce premier tome de "Meurtres à Châteaux-Arnoux.



Comme pour chaque livre que j'ai lu de cet auteur, je me suis retrouvée en totale immersion dans l'histoire, difficile d'en décrocher avant la fin, mais bon à certains moments, il faut dormir ...



Le commandant Enzo Battista est un personnage difficile à cerner, il cache une partie de son passé que l'on sent très douloureuse, il a un humour décalé et est un électron libre, il fait un peu ce qu'il veut quand il le veut, grâce à son instinct il trouve et voit certains détails que d'autres ne verraient peut être pas. Marania (non, non pas d'erreur de frappe) est lieutenant et le suivra durant cette enquête. Un super duo que je trouve assez complémentaire, qui va être rejoint par Cyrille qui fait partie de la gendarmerie. A eux trois, ils forment vraiment une super équipe.



Une enquête à vous faire attraper des cheveux blancs, un véritable sac de noeuds pas simple à démeler.



Si vous êtes amateurs de thriller, vous ne devriez pas passer à côté de celui-ci, il vous fera perdre la tête.



Comme toujours, on sent le gros travail de recherches éffectué pour l'écriture du livre, chaque détail est vérifiable et réel.
Lien : http://chroniqueslivres.cana..
Commenter  J’apprécie          40
Les enquêtes du commandant Gabriel Gerfaut, t..

Le commandant Gerfaut et sa collègue Adriana vont devoir mener l'enquête sur des meurtres particulièrement sanglants et odieux, en effet un meurtrier s'en prend aux femmes enceintes.



Une enquête qui se fera sur fond d'ésotérie et de légendes locales.



Gabriel Gerfaut m'a fait penser à Columbo, tel le lieutenant, il vous trouve des détails et des informations là ou nul autre ne les trouves. Une enquête rondement menée de main de maître. Si vous aimez vous aussi mener l'enquête en même temps que les personnages, ce livre est pour vous.



J'aime beaucoup la plume de Gilles Milo-Vacéri, je la trouve espiègle, légère, mais toujours très droite. J'ai hâte de commencer la suite des enquêtes du commandant Gerfaut dans le tome 2 dont le titre est Le mystère Lux et Umbra, vu que je l'ai eh bien cela ne va pas tarder.



Si vous me demandez une recommandation dans le genre policier/thriller, je vous recommanderai de le lire sans aucune hésitations.
Lien : http://chroniqueslivres.cana..
Commenter  J’apprécie          40
Nouvelles do Brasil

Nouvelles do Brasil, c’est donc 8 auteurs, 8 nouvelles, et un bel échantillonnage de ce qu’on peut trouver chez HQN. Parce que, peut-être que vous le savez, HQN, même si c’est une collection d’Harlequin, ne fait pas que de la romance. Elle lui fait une large part, c’est sûr, mais c’est une collection ouverte à la littérature d’évasion en général. Du coup, sur ces huit nouvelles, il y en a six qui sont effectivement de la romance, mais aussi deux nouvelles policières. Le tout étant lié par le thème du Brésil. Eh bien ça donne un recueil varié et divertissant : on se laisse vite happer et c’est très sympathique d’avoir l’occasion de passer ainsi d’un univers à l’autre.



Venez lire mon avis, nouvelle par nouvelle, sur mon blog ! :D
Lien : https://metafaure.wordpress...
Commenter  J’apprécie          40
Meurtres à Château-Arnoux, tome 1 : Automne san..

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé la plume de Gilles qui a su m’envoûter par quatre fois déjà ! Cette fois-ci, le récit est un policier… J’avoue ne pas être fan du genre, mais une nouvelle fois, l’auteur a su éveillé ma curiosité en laissant des indices et en nous positionnant, nous lecteurs, dans la même situation que nos héros : Marania Le Goff, arrivée de Polynésie, et Enzo Battista, l’as des as de l’OCBC. Le prologue m’a tout de suite séduite : des œuvres d’art volées par des nazis dont certaines ont pu être sauvé par une conservatrice de musée ! Puis vient le meurtre à Château-Arnoux, à notre époque, ainsi qu’un vol de toiles !! On sent de suite la complexité de l’affaire…



Les personnages. Je n’ai eu d’yeux que pour Enzo, je l’avoue. Ce type à la fois nonchalant et sérieux, mystérieux et dangereux, est un plaisir à découvrir… mais l’auteur sait nous faire languir. La touche et le charme féminin est apporté par Marania, lieutenant, qui effectue auprès d’Enzo un stage afin d’avoir un poste de commandant en second en Polynésie. Cette jeune femme est vive, belle, intelligente et surtout elle a su dès le départ cerner son patron. Elle ne le juge pas, au contraire, elle devient rapidement sa complice fidèle ! A côté de ces deux pointures, on remarque la présence d’un troisième larron : Cyrille qui prend de l’importance au fur et à mesure du récit. Enfin, un personnage parait en savoir plus sur Enzo et son passé : Florent qui d’ailleurs est à l’origine de la venue d’Enzo à Château-Arnoux.



L’auteur a toujours ce sens du détail précis au millimètre. Rien n’est laissé au hasard ! J’ai retrouvé plus de dialogues que d’ordinaire (dans les autres œuvres que j’ai lu) et aussi un peu moins d’actions : en même temps il s’agit d’une enquête !



Comme je l’ai dit, je ne suis pas branchée « policier » mais comme d’habitude Gilles a su me faire changer d’avis ! En même temps, il était tout bonnement impossible de laisser passer le dernier né de cet auteur qui est MA découverte de 2014 ! Evidement, j’enrage de ne pas savoir la suite : encore une preuve du sadisme de l'auteur qui s'est amusé à faire 2 tomes en format numérique (mais où va-t-on ?). Même si après mes 4 superbes, magnifiques et inoubliables lectures, j’ai ma préférence…pour les autres romans (qui ne sont pas des policiers), Meurtres à Château-Arnoux sera dans mon peleton de tête des lectures 2015.



Je suis embêtante, je sais, … Pourtant, je VEUX la suite !!! le récit est accrocheur et le mystère reste complet. Il y a de l’humour. La plume est superbe… Bref un nouveau coup de maître !
Lien : http://revesetimagines.canal..
Commenter  J’apprécie          40
Les larmes de Satan - Intégrale

Merci à VFB Éditions pour ce partenariat



Oui nous avons tous "un devoir de mémoire", nous ne devons pas oublier - Ce roman débute par une superbe préface de l'auteur.



Le lecteur se retrouve au coeur de l'action avec tous ces hommes et toutes ces femmes luttant pour la liberté, face à un ennemi et à une collaboration française qui fait que souvent la frontière ami/ennemi est infime. A qui faire confiance ?



Antoine, porteur de valeurs, d'humanité, fédérateur, chef de la résistance, meneur - héros malgré lui - est un personnage attachant et si humain. Un homme qui se lance corps et âme dans le combat, avec ses tripes et son intelligence. Souvent au mépris du bon sens, pour défendre des valeurs, des amitiés, des amours... pour défendre le droit au respect et à la vie.



La fragilité/la sensibilité du coeur sont bien souvent une force - de ce fait ce héro a des ressources insoupçonnées, il possède une incroyable capacité d'adaptation, il se surpasse et va au bout des limites du possible.



Tout ce récit n'est pas gratuit, tout cela a malheureusement existé... L'Enfer sur Terre a existé et mettre en lumière ce pan d'histoire est nécessaire, au vu de la montée actuelle de l'extrême droite.



Ne jamais oublier que l'on a franchit la limite de l'horreur...



Je ne sais pas si le documentaire 'Nuit et brouillard' est encore diffusé aux élèves ? J'espère que oui, ce document choc sur les camps de déportation doit être vu. Il ne faut pas oublier, il faut faire cet effort de mémoire, ne jamais oublier cette extermination en masse d'hommes, de femmes et d'enfants.



Comment a-t-on pu laisser faire cela ? On ne pourras plus jamais dire qu'on ne savais pas, on sait que l'humanité est capable de cet extrême. Plus jamais cela ! Refusons !



Une plongée dans l'horreur de la guerre qui ne vous laissera pas indemnes, il y a des passages très durs voire choquants. On ne peut être que touché par ce roman, on ne peux que pleurer et se révolter. J'ai pleuré à de nombreux moments de la lecture, mon ventre s'est noué, je suis restée 'sans voix', choquée face à la violence des images qui me venaient.



COUP DE COEUR
Lien : https://influensmans.com/les..
Commenter  J’apprécie          40
Un cadeau de Noël pour Le Refuge, volume Sven..

« Un cadeau de Noël pour le Refuge » est le fruit du philanthropisme. Trente-huit auteurs débutants ou confirmés ont pris la plume pour produire une œuvre publiable dont la vente profitera directement à l’association qui vient en aide aux jeunes homosexuels rejetés par leurs parents.



Les textes sont compilés en deux tomes édités par les Éditions Textes Gais. Celui que je vais vous présenter est le « Volume Sven de Rennes » dans lequel vous trouverez ma nouvelle intitulée «Flocons de fer». Ce tome comporte dix-huit textes, répondant tous à la double contrainte thématique de Noël et de l’homosexualité.



L’amour et la haine s’y livrent un féroce combat. C’est presque une épopée. La victoire du bien est attendue car le message délivré par l’œuvre doit être positif mais le lecteur s’en moque. Ce qui l’intéresse c’est le déroulé de la bataille. Les péripéties traversées par les héros en proie aux affres d’un destin différent, parfois un peu lourd pour eux. Tous les avatars amoureux sont présents en première ligne : amical, fraternel, parental, romantique, homo-érotique, hétéro-érotique. En face, la haine en cortège de mépris, de rejet, d’abandon, de dépression et de suicide. Elle ne fait pas le poids dans ce monde-là qu’est la fiction. Elle ne devrait pas faire le poids dans notre monde non plus.



Le bien-fondé et la noblesse de cette entreprise ne sont absolument pas à démontrer. Le seul aspect que je me réserve le droit de juger est la qualité littéraire de l’œuvre. C’est un livre révélé au public, au lectorat, et en dépit de sa dimension humaniste, il s’expose de fait à la critique, aussi bien positive que négative.



À mon sens bon nombre de textes de ce recueil ont pêché par l’excès d’attention accordé par leurs auteurs à la finalité de la narration plutôt qu’à son déroulé. Ce n’est pas parce que l’on écrit pour le Refuge qu’il faut se cantonner à la simple et ô combien réductrice mise en scène de l’amour homosexuel qui triomphe des péripéties, bien insignifiantes au final, qui jalonnent son chemin. Faire converger toutes les énergies littéraires vers ce point terminal appauvrit la substance textuelle. C’est ainsi que le lecteur a le déplaisir de voir défiler devant ses yeux des personnages décharnés et creux, réduits à leur plus simple expression identitaire, dont les réactions convenues et artificielles prennent vie dans un univers si atrocement banal qu’il n’est est même plus réaliste.



Je vais présenter désormais les textes qui m’ont semblé être les plus aboutis, et qui ont suscité en moi une véritable émotion.



« Un cadeau de Noël » par H.V. Gavriel : Je n’avais jamais lu de romance M/M auparavant et je dois bien avouer que lorsque c’est bien mené, c’est extrêmement plaisant à lire. L’épaisseur des personnages tient à leur histoire émaillée de petites tragédies, et la relation entre eux est crédible car eux-mêmes sont tout à fait réalistes. Placer l’intrigue dans un décor qui a priori ne se prête pas à la romance est une très bonne idée. L’écriture fluide véhicule les images à la perfection et les moments érotiques sont décrits avec une telle précision qu’ils en deviennent émoustillants. Une très jolie lecture.



« Un week-end sur deux » par Magena Suret. La force de ce texte c’est son réalisme poignant. Il n’y a aucune péripétie sortie d’on ne sait quel chapeau. Les deux personnages principaux ne sont pas réduits à une simple et agréable apparence physique, ils sont humains tout simplement et non pas idéalisés, stéréotypés. Les quiproquos bien trouvés nourrissent la tension narrative. Le lecteur que je suis est conquis.



« Nathan et Alan. Un sacré père Noël ! » par V.D Prin. Voilà mon texte préféré du recueil. Tous les personnages y compris les secondaires sont épais, et la tension sexuelle entre les deux protagonistes est si bien décrite qu’elle en est suffocante. Mais le plus grand point fort de cette œuvre, c’est l’angle choisi par l’auteur. Le monde des enfants entre en collision avec celui des adultes. Ces petits êtres affranchis de toute morale sociale ou religieuse semblent voir la vérité partout où elle se trouve et le bonheur à portée de main. Je dois bien avouer que certains passages m’ont ému aux larmes.



« La marque rose » par Sébastien Monod. Un texte fort énigmatique. Une écriture parcellaire qui livre des bribes d’images formant un kaléidoscope urbain. Le choix de la focalisation interne place les réflexions du personnage principal au cœur du récit et s’opère une sorte de fusion entre l’extérieur et l’intérieur qui, par je ne sais quel mystère, parvient à susciter une véritable émotion.



« Dix ans et quelques mots après… » par Gilles-Milo-Vécéri. Ce texte aurait pu sembler basique à première vue. Mais c’était sans compter sur ce personnage de Bernard Lacaze qui traverse le récit tel un ange déchu, qui par pénitence de péchés passés, erre comme un fantôme à la recherche d’âmes à sauver. Il quitte l’histoire comme s’il était appelé dans une autre.



« Le tipi-refuge » par Lanto Onirina. Ce qui m’a fait apprécier ce texte c’est son souci de la nuance. L’homosexualité n’y est pas décrite frontalement mais apparaît par petites touches artistiquement appliquées. L’homoparentalité qui est abordée est au final presque secondaire car le message de cette œuvre n’est-il pas qu’un enfant avec deux papas a les mêmes angoisses et les mêmes rêves que celui élevé par un père et une mère ?



En guise de conclusion je dirai qu’ « Un cadeau de Noël pour le Refuge » est un recueil agréable à lire. L’émotion est au rendez-vous, soyez-en assurés ! Je suis fier d’avoir apporté ma modeste pierre à ce noble édifice. Et puis j’ai noté certains noms, certaines plumes dont je suivrai l’actualité avec intérêt !



Je présenterai le "Volume Félix d'Eon" lorsque je l’aurai lu. Mais il vaut assurément la peine. Alors si vous le pouvez, commandez donc les deux. D'autant que je le rappelle, pour les petits budgets, le Refuge gagnera le même montant que ce soit pour la vente d'un livre broché ou d'un ebook.
Commenter  J’apprécie          40
Ex Tenebris, tome 1 : La lumière vient des ténè..

Cela fait bien longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un thriller. Reprendre ce genre sous la plume de Gilles Milo-Vacéri était pour moi une évidence. Je sais ne jamais être déçue de ses romans qu'ils soient thriller ou autres.

Avec Ex Tenebris, j'avoue avoir repris fort. Un crime ignoble est commis sur un prêtre dans une église de Rouen. Ce sont là les premiers instants de lecture dans lequel nous plonge l'auteur. Outre l'ambiance qui est là, les émotions terribles de la victime et plus horribles encore du bourreau nous rendent la scène quasi visuelle. Bref de quoi bien débuter un thriller et sauter dans l'eau froide sans préparation.



Sur place l'équipe de la commandant Cécile Leprince est sur des charbons ardents, ils ont déjà quelques enquêtes en cours et ce meurtre promet des difficultés vu son déroulement et les indices relevés. Quand quelques jours après toujours sans avancée un enlèvement est commis en pleine journée dans la rue, c'est le désarroi et la colère qui atteint le service. Priorité à la jeune femme enlevée car dans ce genre de situation c'est la vitesse de réaction qui change toute la donne.

Dans cette ambiance complexe et tendue arrive le capitaine Malone Casey. Son dossier est clean et même presque trop beau pour débarquer ainsi à Rouen après une carrière à Paris. Ca interpelle Cécile qui émet des hypothèses car aucune réponse ne lui ait donné par l'homme lui-même ni son divisionnaire.

Comme le flic est bon elle met ça de côté mais ne va pas en rester là.

Ces deux-là c'est une sacrée équipe, têtus comme des mules, accrocs au boulot, ils ont la même façon de réfléchir et de voir leurs missions. Malone est un poil plus sanguin cependant et la présence de Romain Prudhomme dans le service fait des étincelles autant chez Cécile que Malone ou le reste de l'équipe.

On va ainsi avoir en plus des enquêtes en cours, le droit de subit le harcèlement d'un collègue lourd, des ripoux, une vengeance de la mafia russe et une coopération géniale de toutes les forces de l'ordre afin de retrouver ses pauvres femmes enlevées.

Comme d'habitude avec Gilles, j'ai été prise dans le roman , j'ai eu du mal à le lâcher et j'ai adoré les interactions entre ses personnages. Cécile et Malone en premier lieu mais aussi les personnages secondaires comme la médecin légiste, le duo Morgane/ ou les collègues d'autres services venus en renfort. On voit ici toute la symbiose entre les différents services afin de ne laisser aucun crime impuni. Mais aussi cette ambiance de camaraderie, presque fraternelle qui relie les personnels.

Ce roman est sombre et douloureux par les faits énoncés. Cependant ces liens y apportent un peu de lumière et de joie dans un contexte terrible de disparition, torture, viol et harcèlement. C'est un texte dur mais la plume de Gilles le rend vivant et prenant aux tripes. J'ai eu peur pour les personnages, j'ai ressenti leur colère, leur désespoir, leur folie parfois, j'ai essayé de souffler des indices aux policiers, j'ai parcouru Rouen à leurs côtés, bref j'ai vécu ma lecture comme un bon thriller au cinéma.

Cela me redonne envie de ressortir toute la série des commandant Gerfaut pour 2024 ;) et pourquoi pas aussi mes vieux classiques comme Pendergast ou Antoine Marcas. Alors n'hésitez plus ce thriller est pour vous.
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gilles Milo-Vacéri (684)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

Arsène Lupin
Hercule Poirot
Rouletabille
Sherlock Holmes

13 questions
86 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , enquêteursCréer un quiz sur cet auteur

{* *}