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Critiques de Guillaume Le Touze (47)
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Attraction

Le résumé du quatrième de couverture ne rend pas justice au livre. On s’attend à une histoire assez sage et on se retrouve spectateur de scènes crues où l’indécence des corps frôle la spontanéité amorale.



« La réalité est une question de point de vue. » (149)



Effectivement… et il y a du flottement !



Irène entre dans une relation dans laquelle on ne peut « compter sur aucune forme de convenance », ce qui lui permet d’errer à sa guise entre fantasme et modelage de la réalité, jusqu’à entraîner avec elle son compagnon. La frontière s’efface. On ne sait plus ce qui est du récit et ce qui est de l’extrapolation.
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Attraction

A ce jour, j’ai lu tous les romans « pour adultes » de Guillaume Le Touze, et quelques-unes de ses œuvres pour la jeunesse. Le dernier roman « adulte », « Attraction », date de 2005. Huit années bien longues pour moi (je confesse avoir même contacté dernièrement les Editions Actes Sud pour savoir si une nouveauté allait bientôt paraître…), car je me suis attachée à la voix si singulière de cet auteur français qui ne ressemble à aucun autre, ni dans son écriture, ni dans son personnage d’auteur, car il est sans doute l’un des écrivains les moins médiatiques qui soit. Si vous voulez connaître Guillaume Le Touze, lisez ses livres. Point.

J’ai choisi de parler d’« Attraction », car, outre le fait d’être le dernier opus de l’écrivain, il prolonge le fil de soie débuté avec « Comme tu as changé » en 1992. Comme tous les auteurs précieux et talentueux, Guillaume Le Touze construit une œuvre sous la forme de « Thème et variations ». Les intrigues, les personnages, les époques, sont différentes, mais une mystérieuse familiarité dessine une sorte d’arbre généalogique dont les racines sont visibles et dont chaque livre est une branche qui ne demande qu’à engendrer d’autres branches.

Ce que j’aime par-dessus tout, dans cette œuvre particulière, est le fait qu’elle m’entraîne dans des mondes qui me sont souvent étrangers. En effet, comme dans « Attraction », les personnages engendrés par l’auteur sont souvent des marginaux. Ils portent en eux un monde qui n’obéit pas aux lois policées de la société. Lâchons le mot : ils sont différents. Cette sentence a été décrétée par leurs pairs, les condamnant à un exil intérieur dont ils ne peuvent s'échapper qu’au travers de miracles : miracle de rencontres, humaines, artistiques. Un tel est orphelin en mal de père, un autre homosexuel rejeté, celle-ci est une attardée mentale, celle-là une femme en mal d’enfant. Des maux assez banals, ou pour le moins courants, si ce n’est que chez Guillaume Le Touze chaque être porte en lui une soif d’absolu qui le rend ombrageux, rétif, indiscipliné, exigeant… On a envie de les aimer ces êtres blessés, on les aime, mais on ne sait comment les apprivoiser. Ils ne sont pas sympathiques au premier abord, et j’aime ce refus de racolage facile auprès du lecteur. J’ai toujours peiné à la lecture d’un roman de l’auteur, parce que je ne comprends jamais tout à fait ce qu’il me raconte, que les personnages m’échappent. Mais c’est précisément parce que je ne comprends pas mais que je sais qu’arrivant au bout de ma lecture j’aurai fait un chemin dans l’inconnu et que mon horizon se sera élargi, que je m’accroche aux pages et que je tiens à rester du voyage. La route tracée par l’auteur est constituée de phrases à la beauté âpre, sensuelles, captives, une beauté adolescente et insolente qui se refuse tout en vous allumant… On se surprend à fermer les yeux, suspendre son souffle, laisser la musique s’écouler et le suave poison se diffuser dans ses artères. C’est une littérature organique, mouvante, presque accessible mais qui se dérobe toujours un peu…

Guillaume Le Touze écrit beaucoup pour les enfants. Il y a chez lui quelque chose de pur, d’intact, que l’on retrouve au cœur et au corps de ses personnages cabossés. Les dialogues sont abrupts, violents quelquefois. Au moment où l’on s’y attend le moins, un trait d’humour vous cueille et vous rend le sourire. L’auteur aime ses personnages, il les défend, prend fait et cause pour eux.

La nature a un rôle important. La mer, un paysage de montagne, un sentier escarpé reflètent le paysage intérieur des protagonistes. Tout se gagne, exige un effort, un dépassement de soi. Le désir surprend les corps par la vision volée d’un espace de peau dans l’abandon du sommeil, un parfum de sueur âcre qui vous prend aux tripes. Rien n’est familier à ses êtres à la mémoire morcelée, tout est neuf et premier.

Si vous aimez une fin confortable aux histoires, vous ressentirez une frustration. Mais, au fond, le thème de l’apprentissage de la frustration est sans doute le thème fédérateur chez Guillaume Le Touze. Qui dit frustration, dit choix, qui dit choix, dit renoncement.

Grandir, semble nous dire l’auteur, est laisser en permanence une porte ouverte à l’inconnu qui peut bouleverser et emporter tout sur son passage. Vivre, c’est laisser la fenêtre ouverte même en plein hiver, pour renouveler l’oxygène. Ecrire, c’est porter un rêve comme un cerf-volant au-dessus de sa tête, dans le ciel aussi bleu que celui de la couverture d’ « Attraction », cette part de nous-même insoumise aux lois de la gravité, sauvage et rebelle, notre plus beau trésor.


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Attraction

Un court roman surprenant, poétique ou cru selon les moments, étonnant et dérangeant, dramatique et enfantin, bouleversant et un peu fou.
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Attraction

Encore un très bon roman de cet auteur. J'ai beaucoup aimé ce roman qui se lit vite et bien. C'est très bien écrit. Un roman qui nous parle de vérité, de mensonge et des petits arrangements que l'on fait avec l'un et l'autre...
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Comme ton père

Relecture à l’occasion du confinement. Plutôt bien écrit, mais sans rien de saillant, ce qui explique que cette relecture ne m’a absolument rien rappelé. Même impression qu’avec « tu rêves encore » , autre roman du même auteur. Déçu ( point de vue personnel), va faire de la place dans ma bibliothèque.
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Comme ton père

L'Afrique du Sud à la fin de l'Apartheid, une déchirure familiale
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Comme tu as changé

Premier roman pour adulte de Guillaume Le Touze, sorti en 1992,"Comme tu as changé" raconte l'histoire d'un adolescent qui descend en Espagne passer des vacances avec ses parents. Cet adolescent, Paul, le narrateur, va en quelques jours observer ce qui l'entoure et lui-même dans un regard sans concession et passif à la fois. Il est à ce moment de l'adolescence où l'ennui règne, où l'on voudrait grandir, accélérer le temps, quand certaines minutes semblent une éternité et qu'elles vous étouffent. Mais voilà que le père s'en va, la mère se détourne, perdue, et pour la première fois Paul tente d'être maître de sa vie et de ses désirs. Il fugue, part retrouver ce père alcoolique auquel il n'est pas si attaché, plus prétexte à justifier la fuite qu'autre chose.

C'est un roman d'apprentissage, un de plus pourrait-on dire, mais comme toujours avec Guillaume Le Touze (dont je connais les romans qui suivront) l'intérêt réside dans le style de l'écrivain, vraiment unique, qui ne peut que plaire ou déplaire, avec la même violence, mais jamais laisser tiède. En apparence, le texte est presque dénué d'affect. Pas de débordement, d'envolées lyriques. Une suite narrative au scalpel. Mais, et c'est ce qui m'ensorcèle dans ma lecture de cet auteur, la tension est permanente. Une des raisons que j'ai trouvées pour expliquer mon addiction est je pense que les phrases alternent la description de la réalité d'un paysage, d'un vêtement, d'un corps le plus frontalement possible, pour ensuite se déployer tels des cercles concentriques à la faveur d'un adjectif un peu incongru, d'un adverbe tranchant. L'inconscient du lecteur imprime la singularité de la prose, la complexité du monde intérieur de l'adolescent. L'action avance dans sa logique presque monotone mais les événements décrits sont tout sauf anodins. L'histoire peut sembler banale mais Guillaume LeTouze, et cela s'accentuera dans ses futurs romans, fait de la vie de son héros un destin. Il nous montre qu'une vie peut prendre son envol ou basculer pas nécessairement dans une action d'éclat ou extraordinaire, mais aussi dans le banal apparent d'un quotidien semblable à beaucoup d'autres. Seulement, et c'est ce qui fait toute la richesse du roman, quand Paul trouve enfin sa voix propre et unique, il fait acte de création en faisant de sa banalité un trésor rare à ne pas dilapider.

Ainsi en est-il de la littérature de Guillaume Le Touze : la recherche d'une voix pudique et sensible, qui ne se donne pas à entendre facilement dans le brouhaha du monde littéraire actuel, mais qui, une fois le lecteur prêt à l'écouter, résonne en lui comme un chant millénaire.
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Derrière le rideau de pluie

Lecture jeune, n°122 - Achille mène une « existence sans histoire, voire heureuse » en compagnie de sa mère, discrète, plongée dans ses traductions, occupée à choisir le bon mot. Son quotidien frise l’ennui et la solitude jusqu’au jour où, surpris par la pluie, il pénètre dans une galerie d’art. Aux murs sont exposées des photographies de paysages nocturnes que traversent des personnages aux allures de fantômes. Avec cette découverte s’annonce la promesse de nouvelles rencontres, d’une nouvelle vie. Ce roman est écrit à deux mains, l’une accrochée au stylo, l’autre à l’appareil-photo. Deux styles d’écriture artistique qui se combinent habilement. Les photographies de Michel Séméniako ne sont pas de simples illustrations, mais s’intègrent au récit en tant que sujet. Quant à Guillaume Le Touze, il nous offre une belle réflexion sur l’art, et la manière dont il influence nos vies. La nouvelle collection des éditions Thierry Magnier, servie par des textes sensibles, offre une voie d’accès originale à l’art photographique. Elise Hoël
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Dis-moi quelque chose

J'ai emprunté ce livre par hasard à la médiathèque dont c'était un coup de coeur facilement repérable sur le commentaire collé sur la couverture.

Moins fouillé que d'autres livres sur une amitié intergénérationnelle, j'ai quand même été séduite par ce livre très court qui se lit très facilement.

Et j'ai beaucoup apprécié deux citations qui illustrent à merveille ce que je peux ressentir quand des personnes qui me sont chères sont confrontées à la perte d'une personne aimée que je ne connaissais pas. Je suis touchée par ce deuil même s'il s'agit d'une personne qui m'était inconnue.
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Dis-moi quelque chose

Ce livre m'a paru juste et touchant.



Il raconte surtout l'histoire d'Igor ; dans la première partie il est :

enfant inquiet

fils presque abandonné par ses parents partis vivre leurs passions (altruistes, mais passant leurs enfants au second plan !)

collégien interne qui découvre l'amitié

adolescent marqué par la beauté des paysages, des animaux et des hommes d'Afrique

frère initié à la vie à Paris, à ses côtés frivoles et à sa désespérance

jeune homme qui vit pleinement sa passion pour la mer, son métier de plongeur, son homosexualité, puis apprend qu'une relation intime n'est pas forcément symétrique

orphelin qui perd en outre tout point commun avec le reste de sa famille



La deuxième partie est une histoire d'amitié entre Igor, beau trentenaire et Mathilde, qui a presque soixante-dix ans. Beaucoup de pudeur, de tranquillité, de confiance. Je reviens sur mon premier adjectif : tout paraît juste mais j'ai assez raconté.



Le récit est linéaire, la langue simple, tout coule facilement. Ce qui ne veut pas dire que le livre est superficiel et inconstruit. La première partie se lit comme un roman d'apprentissage, Igor découvre l'amitié masculine, les amours difficiles entre hommes, Guillaume Le Touzé nous prépare à cette magnifique amitié hétérosexuelle, non dépourvue d'admiration pour les corps, profonde et désintéressée, bien sûr inexplicable.



Il y a beaucoup de personnages dévoués et intelligents ; capables de sacrifices, mais ce n'est pourtant pas un monde sans mauvais, sans souffrance, loin de là. Les ruptures, les deuils, les trahisons et même la bêtise sont tissés dans le décor.



Belle lecture, qui rend heureux plus que joyeux, et m'a causé une nuit courte : pas moyen de le lâcher avant la fin.
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Dis-moi quelque chose

C'est l'histoire d'une amitié improbable mais qui s'avérera néanmoins forte et profonde entre Igor qui a 30 ans et Mathilde, une femme imprévisible de 70 ans. Leur rencontre va leur permettre de comprendre et accepter les événements de leur vie. Le texte est subtil et très agréable à lire.
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Dis-moi quelque chose

prêté par Nadia
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Dis-moi quelque chose

Voilà un livre qui a au moins 20 ans mais qui reste actuel par son propos. La belle histoire d’amitié improbable entre Igor, 30 ans, et Mathilde, 67 ans. Une histoire de filiation, de fraternité, d’amitié. L’auteur décrit très bien les sentiments de perte, d’abandon, d’amour et d’évidence de la rencontre. Un joli moment de lecture !
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Dis-moi quelque chose

C'est un très beau livre, sensible et généreux qui célèbre une amitié rare autant qu'improbable entre Mathilde âgée de soixante- dix ans et Igor âgé de trente ans.

Rien ne le laissait présager ,sa force, dans ce cas est de l'ordre du choix affectif, en dehors des liens familiaux.

L'empreinte des années ne va jamais intervenir dans ce lien absolu, c'est la puissance de leur rencontre à des moments de deuil pour lui, de la maladie grave d'un ami cher pour elle ,qui vont les faire vibrer à l'unisson.....

La première partie retrace l'enfance d'Igor, petit garçon qui a horreur de l'école, auprès de parents enseignants, très unis et attentifs, pour eux , chaque matin, le réveiller est un nouveau déchirement ...

Il a un grand frère,Laurent,avec lequel, les liens ne sont pas très forts, envoyé en pension, il découvre progressivement son homosexualité....ses parents partent en mission humanitaire en Afrique, la rencontre avec Mathilde l'aidera à retrouver ses marques affectives grâce à l'amitié complice de cette vieille dame , passionnée par la vie.

On pourrait dire que le thème de l'ouvrage est l'amitié, mais à partir de quand glisse t- elle vers l'amour?

Faut - il un baiser ou un attachement?

Igor est comme un funambule,son équilibre il le doit à une intériorité profonde et des rencontres hors du commun, sa fragilité le rend vibrant....

"Mathilde et Igor se serrent longuement la main.

Leurs regards se croisent déjà, ils n'écoutent plus Pierre.

Pour le moment, le silence leur convient parfaitement.

Ils se sont reconnus, les mots viendront plus tard.

Ils ont tant de choses à se dire qu'il vaut mieux prendre son temps."



Naturellement, je ne dévoilerai pas la fin.....
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Dommage que ce soit un secret

J'ai été assez attendrie par cette petite histoire de vengeance entre enfants. Mais c'est surtout la découverte d'un passé inconnu d'une personne proche qui peut être très intéressante à analyser pour les petits. Tomber sur les souvenir de jeunesse de la grand-mère, une merveilleuse découverte quand on l'a toujours connue avec des rides au coin des yeux...
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Étonne-moi

Très beau roman léger et profond. La plume est fine, discrète. On suit, partant d'un début assez sombre sépulcral, le parcours de trois amis d'enfance qui se retrouvent autour de l'un d'entre eux devenu écrivain. Qui aime qui ? Les genres s'entremêlent sans complexe. Certes la tolérance a ses limites mais on goûte des joies du temps d'avant internet. Le marais à Paris, le Havre, le Maroc, on voyage avec cette brochette de joyeux personnages en ne se demandant pas comment on faisait avant : on faisait tout simplement. La vie était dehors, pas derrière les écrans. C'est rafraîchissant et mélancolique à la fois, comme une chanson de Daniel Darc (j'ai oublié le titre c'était dans "Crève coeur"). On a tellement besoin de tout cela en ce moment. A-t-on régressé à ce point ?
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Étonne-moi

Pris par hasard à côté des deux Christophe Honoré aux éditions l’Olivier « étonne moi » de Guillaume Le Touze qui a reçu le prix Renaudot, et se complait du coup dans son rôle d’écrivain : Dans les années 90, A baise B qui baise C, et D couche avec B & D, et Marin (l’auteur, déguisé en marinière) couche avec A au début et C à la fin. Il y a plus de garçons que de filles. Voilà, voilà.

C’est écrit d’une main, l’autre occupée à on ne sait quoi…



Imbuvable et prétentieux.



(N'est pas Easton Ellis qui veut même si "les lois de l'attraction" écrit en 1987 dix ans avant cet "eastonne moi" dont Le Touze tire son inspiration poussive, n'est pas son meilleur titre)
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La mort du taxidermiste

Au crépuscule de sa vie, Bernard marié à Louise, se retrouve en présence de ses enfants dont les liens affectifs sont fragiles. Marianne et Antoine ne réagissent pas de la même façon à la mort imminente de leur père et chacun cherche des réponses aux questions qu'ils se sont posés tout au long de leur vie...

Taxidermiste, Bernard a eu la possibilité de rendre l'apparence de la vie; cette passion devenu son métier, lui a permis de survivre à la violence humaine...

Peu à peu les non-dits se révèlent, le rythme est lent, les propos et attitudes empreintes de nostalgie, avec en filigrane les senteurs de la Corse et la description du métier de taxidermiste... et bien sur le thème principal est la filiation.

Pas mal !
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La mort du taxidermiste

Rencontrer un auteur en tête à tête alors que l'on vient de lire son livre ça n'arrive pas souvent. Alors j'ai savouré cet échange avec un grand plaisir. En effet il était invité dans la librairie de mon quartier et comme à chaque fois je me fais un plaisir de partir du boulot pour aller assister aux rencontres organisées dans ce lieu proche de mon domicile. Et ce fameux jeudi, est-ce à cause de la pluie, de l'horaire ou tout autre chose mais je me suis retrouvée en face à face avec Mr Le Touze et la libraire, sans oublier une spécialiste des livres. Autant dire que les échanges furent très chaleureux autour de ce quatuor que nous avons formés pendant un petit instant. Ma lecture a pris alors un tout autre sens car j'ai pu poser mes questions en direct et comprendre certains passages qui m'interrogeaient. ce livre évoque de nombreuses thématiques autour de la famille et de la filiation mais il nous invite aussi à nous pencher sur l'histoire et ici c'est la guerre d'Algérie qui apparaît en filigrane au fil des pages. Ce fut pour moi une surprise que de découvrir ce pan de l'histoire mais comme c'est un évènement qui me touche de près j'ai beaucoup apprécié. Par petite touche, sans jamais s'attarder Mr le Touze nous livre sa vison de l'histoire, des histoires comme la construction d'un barrage et la résistance opposée par les habitants des villages engloutis. Puis nous plongeons aussi au coeur de la Corse, de ses habitants et de leur histoire. Au final une belle découverte que cet auteur et je pense que je vais aller voir du côté de ses autres livres.
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La mort du taxidermiste

La mort du taxidermiste, c’est l’histoire de Bernard et de sa famille, du secret familial, du déracinement, de l’exil, de la reconstruction, de l’amour, de la quête d’identité, tout cela à la fois.



Tout est mélangé, un peu décousu, mais l’histoire est tellement bien amenée qu’on a envie de savoir ce qui se cache derrière toute cette attente, cette recherche de la place de chacun au sein d’une famille.



Quel est mon ressenti ? Je cherche encore. Tout se télescope dans mon esprit. Ce roman ne laissera personne indifférent. En tout cas, moi, il m’a bouleversé.



Si vous voulez en savoir plus, lisez la critique de Fanfanouche54, elle en parle tellement mieux que je ne saurais le faire. C’est d’ailleurs elle qui m’a donné envie de lire ce livre  et la couverture aussi m’attirait tout particulièrement.

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