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Critiques de Herbjørg Wassmo (461)
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Cent ans

A la fois épique et intime, Cent Ans est un livre de combattante et un très beau roman d'aventures.
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Cent ans

C'est une histoire de famille, de femmes, et de transmission, initiée par une narratrice qui remonte le temps, un siècle avant sa naissance, à l'année 1842 qui vit celle de son arrière grand-mère, la rousse Sara Susanne. Alternant entre la vie de cette aïeule combative et lumineuse, et celle de sa plus jeune fille Elida (grand-mère, donc, de la narratrice), le récit nous entraîne du Nord de la Norvège à Kristiana (qui deviendra Oslo).



La relation minutieuse et vivante de leur quotidien nous rend ces deux femmes proches et particulièrement attachantes, en même temps qu'elle nous imprègne avec force d'un environnement très présent, primordial pour ces familles tirant leur subsistance de la pêche et de l'agriculture, soumises aux caprices du climat et aux rythmes des saisons halieutiques.



C'est d'ailleurs un commandant de bateau qu'épouse Sara Susanne. Johannes Krog, jeune homme prometteur, entreprenant et sérieux, lui a fait une cour assidue, quelque peu compliquée par un sévère bégaiement qui a fait de lui un être réfléchi et souvent silencieux. La sixième fille de Mme Lind accepte cette union à contrecœur, non pas tant en raison de la personnalité de son futur mari, que parce qu'elle comprend qu'on ne lui laisse pas le choix. Sa mère, veuve, peine à subvenir aux besoins de sa nombreuse progéniture. Elle découvre pourtant le plaisir lors de sa nuit de noces, et il s'établira au fil du temps entre les deux époux une véritable tendresse et une solide complicité.

Johannes le travailleur tient ses promesses, rachète un domaine en bord de fjord qui devient rapidement prospère. Sara Susanne, infatigable, en assure la gestion, pendant qu'il part en mer ou en ville pour y mener des négociations commerciales. Puis c'est la ronde des grossesses, le corps toujours occupé, l'existence rythmée par les cycles de neuf mois et les enfants à allaiter, à élever, des enfants qu'elle a de plus en plus de mal à désirer. Sara Susanne déprime, peu à peu s'étiole, sous le regard désespérément coupable de Johannes qui se promet à chaque fois de se retenir, mais lui comme elle ne peuvent résister au désir violent qui parfois les prend. Alors elle subit, devient absente, et lorsque, servant de modèle à l'ange que peint sur le retable de son église un pasteur fasciné par la profondeur de cette femme, qui s'intéresse à ce qu'elle est, à ce dont elle rêve, elle mesure l'espace d'un instant l'ampleur non pas de ce qu'elle a perdu, mais de ce qu'elle a toujours su ne jamais pouvoir atteindre, avant de reprendre, ses espoirs d'émancipation en berne, le cours de son existence.



Elida, la dernière des enfants de Johannes et Sara Susanne, est celle qui a fait des choix inattendus, choquants même, pour sa petite-fille de narratrice qui finalement apprend à les comprendre en s'identifiant à elle, au fil du récit qu'elle lui consacre. En opposition avec sa mère, la cadette des Krog a mis plusieurs de ses onze enfants en nourrice pour suivre son mari Fredrik à Kristiana, où se trouvait son dernier espoir de guérir d'une grave maladie cardiaque. Ces deux-là se sont mariés par amour, Elida contrant les réticences maternelles vis-à-vis de cet intellectuel peu pragmatique. Peu importe, la jeune femme l'est pour deux, et le couple, soudé par une affection mutuelle, porté par sa force à elle, sa capacité à aller de l'avant, ne vacille jamais, Elida assurant la gestion de leur ferme, en plus de tenir avec ferveur la station télégraphique qu'elle abrite, ouverture sur la modernité et sur cet extérieur auquel elle aspire, et que la maladie de Fredrik lui permet d'atteindre, en dépit de la détresse qu'elle provoque. A Kristiana aussi elle est le pilier de la famille, se mettant à la couture leur assurer des revenus, soutenant Fredrik dans son décourageant parcours médical, ses aînés l'aidant à s'occuper des plus jeunes enfants qui n'ont pas été placés.



Centré sur ses portraits ciselés de femmes remarquables, "Cent ans" rend hommage à leur force comme à leur vulnérabilité, à l'amour aussi, qu'elles donnent, chacune à sa manière, à leurs proches, tiraillées entre leurs responsabilités de mères et leur besoin d'accomplissement personnel, plombées par la culpabilité et la frustration face au constat de la facilité avec laquelle les pères ont su gagner l'affection et la confiance des enfants qu'ils n'ont pas eu le fardeau de porter.



La narratrice, fille de Hjørdis, dernière-née de Fredrik et d'Elida, fait par intermittences entendre sa propre voix, évoquant son enfance parmi des tantes et des cousins trop nombreux et trop fugacement évoqués pour que l'on s'y retrouve, adoptant alors un style qui, enfantin, casse le ton de l'ensemble, et créant autour de sa relation avec son père un mystère dont elle ne donne jamais la clé. J'avoue que lors de ses passages, il me tardait de repartir aux côtés de Sara Susanne ou d'Elida...


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Cent ans

Cinq générations de femmes, tour à tour la narratrice, sa mère, sa grand-mère et son arrière-grand-mère nous racontent, sur une période de cent ans, leur histoire familiale parsemée de regrets, de désirs inassouvis et de lourds secrets non dévoilés, avec pour toile de fond, la région côtière du nord de la Norvège, un pays rude de pêcheurs et de petits commerçants. Très belle évocation du climat qui prend tant de place dans la vie de ses habitants.



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Cent ans

C’est moins l’envie d’obéir à la mode des récits nordiques que le plaisir de retrouver une vieille connaissance qui m’a fait lire Cent ans. Herbjørg Wassmo est un écrivain très attachant, le Livre de Dina et la Véranda aveugle sont d’excellents souvenirs de lecture.

La retrouver sur le deuxième versant de sa vie était une tentation à laquelle je n’ai pas résisté.

Comme dans ses autres romans les femmes ici ont la part belle, et même plus que belle puisque quatre d’entre elles animent tout le récit. Quatre femmes qui dessinent l’arbre généalogique de l’auteur. Un arbre généalogique vrai ou parfois rêvé, mais qu’importe. Nous allons donc de sa mère à son arrière grand-mère, ou dans l’autre sens de 1860 à 1960.



Quatre portraits de femmes et celui d’une région, un pays au nord du nord, une région dure, désolée, l’archipel des Lofoten, le Nordland objet de déconsidération par les Norvégiens du sud, dont on moque l’accent et le parler.



Par ordre de préséance voyons d’abord Sara Susanne, dotée d’un beau tempérament elle épouse Johannes Krog, un peu par obligation, un peu aussi parce que, bien qu’atteint d’un fort bégaiement, il est capable de sensualité et Sara elle a « un appétit scandaleux »

Avec elle vous vivrez la dure vie des femmes de pêcheurs, vous connaîtrez les jours de disette et ceux de pêche miraculeuse, les grossesses qui se succèdent, les bouches à nourrir. Mais sur cet archipel fouetté par les vents il y a des moments de pur bonheur comme ces séances de pose auprès du Pasteur parce que Sara sert de modèle à l’ange du retable de l’église des Lofoten « Elle rayonnait comme si Dieu en personne lui avait attribué le rôle de l’ange. »

Tenaillée par l’envie de prendre son envol elle va transformer à jamais les veillées de toute la famille, des voisins, des domestiques le jour où ouvrant un livre elle prend la parole.« les mots trouvaient leur voie dans la pièce comme les ruisseaux d’un lac de montagne débordant. Et elle entra au coeur du sujet »

Viendra ensuite Elida, fille de Sara, celle qui regimbe, qui se marie contre l’avis de sa mère, qui va voir aussi les enfants arriver plus vite que nécessaire et voir Frederik son amant, son époux, son ami, tomber malade. Frederik qui ne peut être soigner qu’à condition de partir à Kristiania la capitale.



Elida va prendre la plus difficile des décision « Elle partirait avec lui pour Kristiana. Plus elle y pensait, plus l’idée lui plaisait. Car n’était ce pas ce dont elle avait toujours rêvé ? S’évader »

Vite on vend la vache, mais il n’est pas question d’emmener la trop nombreuse famille et certains des enfants devront rester, placés, abandonnés.....



Hjørdis la mère de l’auteur, celle qui placée à 2 ans ne fera connaissance avec sa famille qu’à 6 ans, ce qui ne l’empêche pas de revenir vers le Nordland de son enfance une fois adulte.

Je vous laisse découvrir la dernière femme, Herbjørg et la naissance de son goût pour l’écriture grâce à ses petits carnets jaunes cachés sous le plancher de l’étable.



Un vaste tableau brossé que ces quatre portraits de femmes. Découvrez leur soif de liberté, leur inquiétude devant les sacrifices à consentir, leur peur face à la violence qui souvent leur est faite.

L’alternance entre les différentes histoires et les différentes époques rythme très heureusement le récit.

J’ai retrouvé dans ce roman tout l’art d’ Herbjørg Wassmo qui donner chair et vie à ses personnages, qu’elle sait nous rendre très proches. Un roman attachant qui vous lie pour longtemps à ces quatre destins de femmes.
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Cent ans

Une épopée formidable, un roman comme on n'en trouve plus à l'heure actuelle. La vie, pas après pas, de cinq femmes qui de générations en générations vont vouloir vivre la vie qu'elles rêvent de mener.

L'auteur sait nous captiver en décrivant le quotidien de ces femmes, de leur famille, de leurs espoirs et attentes de la vie tout en faisant des flash backs sur la vie passée des mères afin de mieux pouvoir comprendre celle de leurs filles.

Un très gros coup de coeur !
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Cent ans

J’ai lu ce livre dans le cadre du #ClublectureMS de Janvier organisée par Victoria de Mango&Salt. Ce fut pour moi un échec.



Je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire et j’ai finalement abandonnée le livre à la moitié. Je me suis ennuyée, je l’ai trouvé long et sans réelle histoire. Je trouvais intéressante la vie de Sara Suzanne, l’arrière grand-mère de Herbjorg mais elle n’est pas assez présente. Je me suis lassée et je n’ai pas réussi à accrocher aux autres personnages.



J’ai eu d’autre avis très positifs, une grande histoire de femmes et de famille, mais malheureusement je n’ai pas accroché.
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Cent ans

[...]je savais qu’il fallait de la concentration et un moment d’intense bonne humeur pour apprécier la prose si particulière de l’auteur norvégienne. Mais dès la première page, bien sûr, la magie a fonctionné de nouveau. Je me suis immédiatement sentie emportée par ces vies de femmes sur quatre générations,[...]
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Cent ans

Parce que j'avais pris un très grand plaisir à la lecture "le livre de Dina" je me suis offert celui-ci en attendant le même. Bin non, ce n'est pas pareil, même si il y a un clin d'œil, ce n'est que cela. La froideur et la violence y sont plus présentes, ce qui n'enlève rien au plaisir de lecture.
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Cent ans

Je ne peux pas dire que j'ai été captivé par 100 Ans, loin de là. Toutefois, j'ai apprécié l'exercice d'imagination par l'auteure de la vie et des pensées de ses aieules.

Au-delà de la question évidemment centrale de la place des femmes et des inégalités, j'ai beaucoup aimé comme le roman pouvait donner à voir l'arrivée rapide de la modernité. En l'espace de trois générations, on passe d'une vie dure, sans électricité ni chauffage central, sans nouvelles régulières du reste du monde, à notre époque moderne et à son confort et son immédiateté épuisante.
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Cent ans

Cette histoire s'étale sur quatre générations d'une famille tout en s'attardant principalement sur le sort et le point de vue des femmes qui la compose. L'auteure réussit avec brio à nous faire partager toute une gamme de sentiments éprouvées par ses personnages au fil de tranches de vie très diversifiées. Le récit met aussi en lumière les conditions de vie difficiles à cette époque en Norvège et aborde par la bande plusieurs problème sociaux. Bien que principalement axé sur la vie familiale au sens large, ce roman embrasse donc beaucoup plus large et touche des questions universelles.



La qualité de l'écriture ne se dément pas, que ce soit dans les descriptions de l'environnement rude de ce pays, ou dans les dialogues souvent percutants, ou encore dans l'échange épistolaire entre Hans et Hjordis. Bien que je n'ai pas retrouvé ici l'impétuosité omniprésente de la saga “Le livre de Dina” de la même auteure, j'ai apprécié la force tranquille qui émane des femmes de ce clan, leur résilience et leur droiture, conté d'une si belle façon.
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Cent ans

Cent ans c'est une saga qui se passe dans une famille norvégienne , c'est l'histoire de 4 générations de femmes dans un pays où la vie est rude , où les habitants sont ensevelis sous les nombreuses tâches , 100 ans c'est aussi l'évolution d'une société .

J'avais tellement entendu de critiques positives de ce roman que j'ai été étonnée d'être décue .

Ca commence pourtant de façon magistrale , le dépaysement est total puis c'est le début de la déception , j'ai attendu quelques jours et repris ma lecture , mais hélas rien ne se passe comme prévu , je suis définitivement décue .

J'ai aimé quelques passages bien sûr mais j'aurais aimé avoir eu plus de détails sur les différentes époques , il manque à ce livre un je ne sais quoi , de l'émotion ? J'ai eu du mal à comprendre Sarah -Anne qui rencontre , si ce n'est l'amour , en tout cas une personne comme on n'en rencontre qu'une par vie ,dans la personne du pasteur , comment peut-elle reprendre sa vie comme si rien ne s'était passé , après si peu de temps .

La magie n'a pas opéré pour moi et c'est dommage , heureusement j'ai vu qu'il y avait quelques avis dans le même sens . L'écriture m'a fait un peu penser à Anne-Marie Garat dans son roman ' Dans la main du diable ' , les critiques sont aussi très différentes .



C
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Cent ans

Herbjorg Wassmo a eu l'idée d'écrire l'histoire de son arrière grand mère Sara Suzanne, sa grand mère Elida, et finalement sa mère Hjordis, en découvrant une photo du retable de l'église de Kabelvag, dans les iles Lofoten : Sara Suzanne a servi de modèle à l'ange qui tend le calice au Christ. Cent ans séparent Sara Suzanne de Herbjorg (1842-1942), les traits de cette lignée de femmes se ressemblant. Même si sa "propre vie ne peut se transformer en littérature", elle finit par décider de la raconter.







Six cahiers font donc découvrir la vie de ces femmes du Norland, ses joies, ses drames, les nombreuses maternités, les rêves non exprimés et/ou non réalisés, au fil d'un siècle qui verra pas mal de changements en Norvège, par exemple pour la pêche, les voyages le long de la côte, et même le nom de la capitale.







Herbjorg Wassmo eu l'excellente idée de ne pas suivre une simple chronologie, ce qui donne du dynamisme à l'histoire. Il est aussi vraisemblable qu'elle évoque avec ce "il" une partie douloureuse de son enfance, avec talent et pudeur. Elle a su brosser la vie de ses aïeules, sans les juger.







Ce qui manque pour en faire un coup de coeur, c'est l'incursion, même brève, de détails historiques, qui m'ont paru plaqués et n'apportent finalement rien à l'histoire. J'ajoute aussi que le confort de lecture est optimal quand on décide de ne pas retenir tous les noms des frères et soeurs et de se concentrer sur les personnages principaux.








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Cent ans

îles Lotofen en Norvège , tout là-haut , dans le grand Nord., la mer , les paysages , les odeurs sont très présents....



L'histoire de quatre générations , qui naissent , vivent , épousent , enfantent dans ces villages autant marins que paysans.



Des destins de femmes surtout, leurs hommes choisis ou non, les grossesses, les enfants , les maisons ... dans un univers où la parole est aussi rare que les devoirs sont lourds , où les non-dits imprègnent l'univers où elles évoluent .



Peu de place pour développer sa propre personnalité , et pourtant elles vont s'emparer de ce qu'elles trouveront pour s'autoriser à exister et à être ....



Ce roman au rythme lent, mélancolique et poétique fut un vrai plaisir , un voyage au coeur des femmes.....
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Cent ans

Une belle saga familiale qui suit plusieurs générations de femmes dans l'Europe du Nord. Le portrait de ces femmes est très touchant. On découvre au fil des pages le caractère de chacune d'elle : leurs amours, leurs enfants et leur vie quotidienne dans une région où il est souvent difficile de s'adapter. Chaque génération apporte son lot de joies et de difficultés, et il est très facile de s'attacher à ces femmes malgré leurs failles apparentes.
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Cent ans

Malgré une chronologie qui déroute parfois et une distance qui n'aide pas à éprouver de l'empathie pour les personnages féminins, j'ai bien aimé ce livre qui a le mérite immense de décrire un monde disparu, à la fois proche et lointain, dans le temps et dans l'espace : celui de la rude vie dans les îles septentrionales de la Norvège au siècle dernier.
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Cent ans

1842-1942, chronique d’une lignée de femmes norvégiennes sur plus de 100 ans. Herbjog Wassmo raconte, par un jeu de souvenirs croisés, la vie rude et forte de ses aïeules, Sara Susanne, Elida et Hjordis. A travers elles, on devine la beauté sauvage d’une nature qui modèle la psyché de ses habitants, leurs mœurs et modes de vie. Ainsi se déroule le quotidien d’une communauté unie autour de la pêche dont l’horizon se fracasse sur une mer souvent hostile et une géographie qui ne facilite pas les échanges. L’envie d’ailleurs, se transcender et vivre pleinement ses aspirations personnelles couvent dans le crâne des héroïnes et se transmettent de façon subtile de génération en génération.

L’écriture limpide et la solide construction du récit emportent le lecteur dans un lointain voyage dans l’espace et le temps, en compagnie de personnages complexes mais attachants.

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Cent ans

Cent ans, cela représente quatre générations. Dans cette auto-fiction, le lecteur découvre l'arrière grand-mère Sara Susanne, née en 1840, et ses descendantes : Elida, Hjordis et Herbjørg, l'auteur donc.

Dépaysement garanti en Scandinavie ! Cet ouvrage m'a beaucoup fait penser à la série culte du Suédois Möberg - que j'ai adorée. Cette histoire de femmes et de l'évolution de leurs modes de vie entre XIXème et XXème siècle promettait d'être passionnante, elle m'a captivée au début. Mais décidément, j'achoppe sur la construction : on alterne entre la première et la deuxième génération, et comme les familles sont très nombreuses, les prénoms difficiles à sexuer, je me noie au milieu de tous ces personnages. Le contenu me paraît en outre se diluer, perdre de sa densité, et partant, de son intérêt. Je traîne ce roman depuis trop longtemps, je l'ouvre sans plaisir, à reculons, alors j'abandonne page 251... J'ai aimé la faiblesse des hommes : Johannes et Fredrik sont fragiles, doux, aimants, bons pères et époux attentionnés malgré leurs maladresses. Ceux des générations suivantes, eh bien je ne les connaîtrai pas...


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Cent ans

Une saga, histoire de plusieurs générations de femme, que l'on lit d'une traite. La vie, les personnages, les paysages sont magnifiquement décrits.
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Cent ans

Ce roman retrace la vie de 4 femmes, Sara Suzanne, Elida, Hjørdis et Herbjøg, toutes issues delà même famille, vivant dans les fins fonds de la Norvège au climat rude et aux conditions de vie difficiles.



Dans ce récit intimiste et lent, on évoque l'univers des femmes entre espoir, rêve et gestion du quotidien rendu compliqué avec le grand nombre de maternités qui use, qui affaiblit.



Avec ce roman (biographie de l'auteur ?), on comprend que l'évolution a parfois du bon et que la vie des nos grand-mères, nos mères n'a pas été facile, agréable. L'homme qui avait la charge (est ce que cela a vraiment changé aujourd'hui ?) de trouver l'argent pour vivre est assez peu présent dans ce roman . Il est nécessaire à ses femmes et parfois en est aussi le bourreau.



On aime ou pas ce type de roman. Pour la part, j'ai apprécié l'atmosphère qui s'en dégage et ses immensités du grand Nord mais aussi chacune de ses femmes avec leur caractère propre mais tellement généreux.
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Cent ans

Pour être franche, j’ai aimé ce livre mais moins que mes attentes, c’est toujours quand on pense plonger corps et âme dans une lecture tant attendue qu’on mesure sa déception.



Toutefois j’ai aimé la plume de cette auteure et la découverte de la Norvège… Ainsi que le tableau de la condition féminine à travers cette saga familiale, cette quête de liberté de penser, d’agir, de pouvoir choisir son destin quand on est une femme et qui à cette époque n’avait pas encore la chance de pouvoir s’émanciper pleinement. Sur 100 ans, l’évolution n’est pas si probante qu’on pourrait le croire, même parfois un retour à la case départ. L’audace et la volonté sont, me semble-t-il plus les armes pour s’imposer en tant qu’être humain de sexe féminin que la lente évolution des mœurs.



J’ai moins apprécié tout cet entrelacs d’une vaste famille qui se croise entre le présent et le passé ; j’avoue : un peu de mal à garder mes repères…







Le début m’a d’emblée conquise et me laissait deviner une histoire toute autre avec ce mystérieux “Lui” qui revenait comme une ombre menaçante sur la vie de la petite fille, mais la suite s’est révélée moins prenante.



L’auteur pose le ton et trace l’esquisse du livre comme une tragédie, alors que je n’ai pas ressenti pleinement ou du moins le poids de ces mots cités ci-dessus.



Le livre se décline en 6 cahiers qui départagent soit une époque soit l’histoire d’un personnage. Des cahiers qui n’ont pas retenu tous autant mon attention et mon plaisir, des longueurs et moins d’intérêt pour certains.







J’ai beaucoup aimé par contre l’épisode de Sara Susanne Krog, l’arrière grand-mère de “l’auteur” avec ce tableau retrouvé d’un ange peint par un prêtre, l’histoire d’amour défendu qui se faufile, ces interdits et le confinement de toute une vie.



Ce qui est intéressant, c’est la découverte d’une époque donnée, ce pays que je ne connais nullement, leurs valeurs. Sur ce point cette lecture est fort enrichissante. L’ambiance parfois poétique m’a charmée, ce qui m’a permis de lire ce livre suffisamment attentionnée et avec plaisir malgré le moindre attrait pour certains épisodes.




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