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Critiques de Herbjørg Wassmo (461)
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Cent ans

Sara Susanne, Elida et Hjørdis, sont respectivement l'arrière-grand-mère, la grand-mère et la mère de la narratrice. Cent ans est le roman de leurs vies.



Au cœur de la Norvège Septentrionale, dans un paysage rude mais grandiose, on vit de la pêche intensive, les hommes partent longtemps en mer, et les femmes restent à terre, trimant pour nourrir des tribus de six à dix enfants. Herbjørg Wassmo nous transporte dans ce quotidien rugueux où la vie est un perpétuel renoncement.



Ce roman intime est une très belle épopée scandinave. L'auteur nous dresse avec sensibilité trois magnifiques portraits de femmes.



Rachel (rayon littérature)
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Cent ans

Le destin de quatre femmes d’une même famille à travers les époques. Sara-Suzanne l’arrière grand-mère fait un mariage de raison. Malgré un mari bègue qu’elle aimera malgré tout, de nombreux enfants pas toujours désirés mais aimés, une vie rude sur une île du pôle nord en Norvège, elle est à l’écoute de son corps, de ses sens. Une femme beaucoup plus libre que sa fille ou sa petite fille. Elida sa fille se marie avec un homme charmant mais intellectuel et malade. Les grossesses se succèdent, l’amour est toujours là malgré la maladie de son époux et la pauvreté. Elida fera le choix d’abandonner ses derniers enfants pour accompagner son mari dans le sud du pays pour consulter des médecins. Grâce à la main tendue de Sara-Suzanne, son mari pourra revenir au pays pour mourir et Elida tentera de recréer un noyau familial en reprenant ses enfants placés. HjØrdis dernière des enfants d’Elida, placés puis reprise par sa mère va avoir du mal à se construire. Elle se marie par dépit avec un homme qui l’adore, du moins le croit-elle. Elle se retrouve avec un fainéant, pervers et manipulateur et leur première fille HerbjØrg va en payer le prix. C’est d’ailleurs par HerbjØrg que cette histoire commence. Ses peurs du lui, du il, et ses ressources pour échapper à ses regards. Une reconstruction à l’envers, en remontant le temps pour disséquer les personnalités de femmes et chercher là ou tout à commencer. Un beau récit captivant.
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Cent ans

Au cœur de ce livre, là encore, la honte. Longtemps, Herbjørg Wassmo l'a esquivée, racontant des histoires de femmes dures à l'ouvrage, prêtes à mourir par passion, à tuer par amour (1). Situées à l'extrême pointe septentrionale de la Norvège, là où les nuits sont infinies, ses grandes sagas, Le Livre de Dina ou L'Héritage de Karna, marchaient dans les pas de ces furies terriblement humaines. Cent Ans vient boucler la boucle, osant l'autobiographie à condition de la napper de fiction pour rendre la narration moins transparente, ou plus tragique. Cent ans, c'est le nombre d'années qui séparent Sara Susanne de son arrière-petite-fille, Herbjørg. L'une est née en 1842, sixième enfant d'une ­famille modeste, vite mariée à un commerçant. L'autre est apparue en 1942, par une nuit de tempête, chez une mère peu aimante et mal comprise.



Herbjørg Wassmo recompose ainsi quatre générations, se glissant dans ces aventures familiales, à la fois observatrice et sujet. Unions arrangées, ribambelle de bébés plus ou moins désirés, exils et deuils émaillent cette fresque somptueuse, qui décrit aussi un pays exigeant beaucoup des individus. Dans le Nordland, on vit de la pêche intensive, les hommes partent longtemps sur des bateaux de fortune, les femmes restent à terre, trimant comme des esclaves pour nourrir les enfants par dizaines. Herbjørg Wassmo nous transporte dans ce quotidien rugueux où le progrès met du temps à venir.



Sara Susanne est la figure de proue du roman, celle par qui le scandale arrive, quand le pasteur veut peindre son visage sur un retable pour représenter l'Ange à Gethsémani. Son portrait figure toujours dans la cathédrale de Vågan, sur l'une des îles ­Lofoten. Sara Susanne n'est pas, en réalité, l'aïeule de Herbjørg Wassmo. En se choisissant l'ancêtre qui lui convient - « mais la vérité pure existe-t-elle chez les humains ? », rétorque la romancière -, Wassmo peut désormais tout oser : le réel et la fiction, les joies et les douleurs de sa famille (y compris la honte tue jusque-là), ou celles de tous les habitants du Nordland.



Enfant, Herbjørg Wassmo se cachait pour écrire son journal dans de petits carnets. « Le contenu est terrifiant », précise-t-elle. Pour le dévoiler, elle avait besoin de revenir cent ans en arrière. Et si le début est une invention, il est aussi la preuve que la littérature est salvatrice. Les lecteurs n'y trouveront rien à redire : Cent Ans est une œuvre intime et charnelle autant qu'une épopée éblouissante et déchirante.
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Cent ans

Très belle saga familiale sur quatre générations de femmes que nous propose ici Herbjørg Wassmo. J'ai beaucoup aimé découvrir le destin de ces femmes fortes mais pas épargnées par la vie, leurs doutes et leurs difficultés, leurs peurs et leurs petits bonheurs.



Nous voyons à travers ces destins les difficultés rencontrées par les femmes : pas toujours la chance de pouvoir avoir une éducation, le poids d'une famille nombreuse à gérer, les grossesses à répétition, le fait de devoir tirer un trait sur certains rêves.



J'ai également apprécié découvrir les moeurs et une petite partie de l'histoire de la Norvège, notamment la vie de pêcheurs ou de marins dans les îles du Nord, la découverte de Kristiania (appelée Oslo par la suite), la vie pendant la deuxième guerre mondiale et sous occupation allemande (rapidement abordée pendant la dernière partie). J'ai été choquée par la discrimination ambiante envers les personnes venant du Nord du pays (notamment dans l'annonce à louer où il est dit que la maison ne sera pas louée à des gens du Nord).



Les personnages féminins sont particulièrement réussis, mais j'avoue avoir eu un faible pour certains hommes aussi, Johannes la bonté incarnée, heureux de bonheurs simples, et Frédéric, cet érudit au coeur tendre, toujours avide de connaissances et de partage.



Je dois avouer avoir eu besoin de quelques secondes parfois pour me repérer dans les personnages et les changements d'époque, mais la narration est très agréable et il est intéressant d'alterner les récits. J'aurais beaucoup aimé pouvoir continuer un peu à suivre l'histoire de ces femmes attachantes.
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Cent ans

Ce livre est composé de six cahiers, et on passe alternativement de la vie de Sara Suzanne (l'arrière grand-mère), à celle d'Elida (la grand-mère) puis celle d'Hjordis (la mère).



Au début de chaque cahier on découvre un peu de la vie de l'arrière petite-fille avec un lui qui a l'air terrible et qu'elle ne nomme pas, et ce n'est qu'à la toute fin du livre qu'on découvre qui est cette arrière petite-fille qui nous a raconté toute l'histoire de sa famille.



Mon avis est mitigé car j'ai adoré certains cahiers et j'ai beaucoup moins accroché aux autres. J'ai beaucoup aimé la vie de Sara Suzanne (l'arrière grand-mère) et notamment toute l'histoire concernant sa participation à une peinture comme modèle. C'est un pasteur qui la peint et ils en profitent pour parler, de la vie, des choix, du devoir, leur relation évolue peu à peu et ils se confient l'un à l'autre. C'est mon passage préféré de ce livre.



Pour le reste je suis moins enthousiaste, toutes ces femmes ont eu beaucoup d'enfants et je me mélangeais un peu dans tous ces prénoms, surtout en passant d'une partie à l'autre, je ne savais plus trop qui était qui.



J'ai moyennement aimé tout ce qui concerne la vie d'Elida (la grand-mère) et son mari Fredrick, il est malade et doivent quitter leur maison pour qu'il puisse se faire soigner.



Et je n'ai pas du tout aimé la fin du livre, il y a d'abord toute une série de lettres entre Hjordis (la mère) et son amoureux, d'une longueur...... enfin les lettres sont courtes mais il y en a beaucoup et cela n'apporte pas grand chose à l'histoire. Suite à ces lettres le livre se termine de façon un peu abrupte à mon goût, on apprend le prénom de celle qui nous a raconté toute l'histoire et puis voila, c'est fini. La boucle est bouclée mais je ne m'attendais pas à ce que cela se termine de cette façon.




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Cent ans

Herbjorg Wassmo nous offre une magnifique fresque familiale au féminin. Il ne s’agit toutefois pas d’une multibiographie mais d’une fiction, l’auteure invente et imagine ce qu’ont pu être les existences, les rêves et les espoirs des femmes de sa famille.

Quatre femmes, quatre générations qui se succèdent : Sara Susanne qui épouse un homme qu’elle connait à peine et qu’elle finira par aimer, Elida qui à dix-huit ans à peine épouse celui qu’elle aime passionnément, Hjordis qui comprendra très vite que l’homme dont elle est tombée amoureuse n’est pas celui qu’elle croyait, Herbjorg petite fille au lourd secret.

[...]

C’était ma première lecture de cette auteure et j’ai été totalement séduite.

Ariane
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Cent ans

excellente épopée de femmes courageuses. on se perd un peu dans ces vies parfois mais le souffle épique et l'écriture sont riches.

j'ai essayé de le relire : déçue ! la première histoire extra mais les autres ennuyeuses.
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Cent ans

Cent ans de la lignée de Herbjørg Wassmo dont j’ai lu il y a 20 ans l’extraordinaire « Livre de Dina » que je n’ai jamais oublié.

Nous sommes toujours à l’extrême nord de la Norvège donc avec un climat et des conditions de vie très rudes.

L’auteure, dernière de la lignée nous raconte le quotidien de sa famille ou plutôt de ses femmes car dans ce récit, les hommes même s’ils sont aimés, ne font que les accompagner.

Ces femmes sont toutes fières, courageuses, dures à la tâche avec leurs ribambelles d’enfants qui arrivent sans être désirés mais aimés.

Sarah Suzanne, Élida et Horjdis sont des femmes charnelles, aux caractères bien trempés avec aussi un grand besoin d’indépendance..

C’est un tour de force de nous captiver durant 600 pages avec leur quotidien un peu répétitif, je pense qu’elle aurait pu réduire un peu le récit car par moment ça devient fastidieux.

Un arbre généalogique en début du roman aurait été le bienvenu car l’on s’y perd un peu par moment.

En tout cas c’est une auteure à lire, une véritable conteuse originale.

Si je vous ai donné envie de la lire, commencez par « Le Livre de Dina »
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Cent ans

Une saga Norvégienne qui nous fait voyager dans le grand nord norvégien.

On découvre un peuple aimant, tourné vers le large, un peuple qui s'est adapté aux rigueurs d'une région ,une tribu de maitresses femmes.

Pas d'histoire exceptionnelle, on s'attend parfois à ce que le livre "décolle" un peu, mais non, c'est juste le quotidien avec ses joies et ses peines. Mais on s'attache à ces personnages,et une fois le livre refermé on se sent un peu orphelin.

On n'a qu'une envie, prendre son sac à dos et un billet pour les Lofoten, découvrir par soi même les vastes étendues, les fjords, sentir la caresse vivifiante du vent et l'odeur des embrums

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Cent ans

C’est un roman totalement dépaysant qui se déroule dans le grand nord norvégien, et qui commence à la fin du dix-neuvième siècle. On suit les personnages avec intérêt, on se prend à souffrir avec elles, à comprendre ce qu’elles ressentent, à s’épuiser pour elles de devoir mettre au monde autant d’enfants, à se passionner pour leur vie dure et âpre, à admirer leur courage et leur ténacité.





Qu’est-ce qui fait de ce roman un chef d’œuvre ? (Si, si, je vais jusque-là !)



Un art de raconter, indéniable.



Et aussi, une façon de le raconter.



Le roman est partagé en six cahiers, et dans chacun d’eux, on suit le parcours de l’une ou l’autre des trois ascendantes de Herbjorg. Mais, et c’est ce qui fait le charme de ce livre, pas dans la continuité. L’auteure nous malmène dans le temps, mais sans nous perdre.



Quant à Herbjorg, elle distille des bribes de sa propre existence tout au long du roman, avec délicatesse et subtilité. Un vrai travail d’orfèvre ! On devine, on soupçonne, on comprend ce qui est dévoilé à demi-mot.



Un beau roman sensible et profond, intime et épique, mais toujours d'une grande sensualité.



Le reste sur mon blog.
Lien : http://krol-franca.over-blog..
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Cent ans

Herbjorg Wassmo raconte dans ce livre cent ans de son histoire familiale, une histoire qu'elle centre sur quatre femmes, son arrière grand-mère, sa grand-mère, sa mère, et elle même, née en 1942;

L'idée de ce récit est née par hasard d'une brochure touristique sur la cathédrale des iles Lofoten qu'un jour sa propre fille lui apporta. Sur cette brochure apparaît la photo du retable accompagné d'un texte expliquant qu'il avait été peint entre 1869 et 1870 par le pasteur de l'époque, et que une jeune femme, Sara Susanne Krog née en 1842 lui avait servi de modèle. Ce nom et cette date furent des révélateurs pour Herbjork Wassmo, puisqu'il s'agissait de son aïeule, née juste cent ans avant elle.

A travers les trois femmes qui l'ont précédée, l'auteur(e) évoque la vie difficile des îliennes du Nordland qui se mariaient jeunes avec des hommes qu'elles connaissaient à peine, travaillaient durement, et mettaient au monde de nombreux enfants. Des maternités souvent rapprochées et indésirées qui limitaient l'horizon de leurs vie. Elles aussi, dans leur jeunesse, avaient rêvé d'amour, de lectures, de voyages....

La 4ème héroïne de l'histoire, Herbjorg elle même, née en pleine guerre mondiale alors que la Norvège était occupée par la Wehrmacht, connut une jeunesse difficile au coeur de paysages dont l'austère beauté ne parvenait pas à adoucir son drame à elle.

"Cent ans" est un beau livre.

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Cent ans

100 ans séparent l'auteur de son arrière-grand-mère Sara Suzanne. Dans un roman à la chronologie heurtée, elle rapporte tous les évènements marquants de la saga familiale. Car c'est bien d'une petite saga dont il s'agit au vu des multiples rebondissements, tristes ou joyeux, que vit cette très grande famille du nord de la Norvège.

La chronologie éclatée rend parfois la lecture un peu ardue : chaque carnet commence par un épisode de l'enfance de l'auteur puis se poursuit brusquement par la vie d'une de ses aïeules, pas toujours la même. Mais avec un peu de temps, on parvient à tout remettre dans l'ordre. Et à s'attacher à ses femmes à la vie rude, fortes par nécessité et caractère, qui semblent venir en droite ligne des Vikings.
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Cent ans

Le cadre est rude, hostile, froid, désert ; c’est le nord de la Norvège, les hivers sont longs et sombres. Mais la mer y est généreuse : elle nourrit et donne du travail aux hommes. Et les femmes ?

Dans ces contrées, elles font des enfants, sans se poser de questions, parce que c’est comme cela, c’est la vie. Leur vie, elles la vivent librement. Elles épousent contre l’avis de leurs mères, donnent leurs enfants en nourrice quand il faut s’en aller faire soigner l’homme plus au sud.

1842-1942 : cent ans séparent la naissance de Sara Suzanne et celle d’ Hjørdis. Entre les deux il y aura Elida, Hjørdis. Quatre femmes pour presque 600 pages qui défilent, qui se laissent apprivoiser sans qu’on s’en aperçoive vraiment malgré ce foisonnement de personnages, malgré ces fratries nombreuses où parfois l’on se perd pour mieux se retrouver plus tard.

Quatre femmes pour 6 cahiers qui constituent ce livre. Les cahiers qu’ Herbjørg, enfant griffonnait dans le grenier, en secret ?

Six cahiers qui commencent par la narratrice relatant ses souvenirs, sa famille avec le « je » de celle qui s’implique, et puis qui se poursuivent avec l’évocation de l’une d’entre elles, dans le désordre….Certes il faut suivre…mais qu’à cela ne tienne c’est bien pensé, bien écrit. Il y a dans cette histoire, dans la façon d’offrir au lecteur une lumière qui manque dehors.

L’histoire de la Norvège n’est jamais loin, l’ambiance y est particulière. J’ai aimé le livre de Dina avec lequel je faisais la connaissance de cet auteur. Et c’est comme chez « Felix Potin », on y revient !! Gaïa a la bonne idée de rééditer, en un seul volume le fils de la providence d’une part, et l’Héritage de Karna d’autre part. Nul doute que j’y reviendrai un de ces jours…


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Cent ans

Je n'ai pas réussi à apprécier totalement ce roman, trop lent, trop long, trop décousu...

Je partais à la rencontre de ces femmes avec curiosité et intérêt, mais je me suis perdue dans l'écriture sans relief, dans les changements de narrateurs inattendus, et dans les prénoms que je n'arrivais pas à mémoriser !

Dommage, ces norvégiennes méritaient mieux !
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Cent ans

beaucoup de mal à entrer dans ce roman. de nombreux personnages, qui vivent à des périodes différentes mais qui se mélangent. A la fin du livre, une fois les personnages enfin bien situés, j'ai reparcouru tout le début pour essayer de comprendre. Ce "lui", qu'a-t-il fait?

Des tranches de vie intéressantes, mais je n'ai pas vraiment accroché.
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Cent ans

Des femmes courageuses qui ne s'oublient en tant que femmes malgré les grossesses... Des histoires fortes. Longtemps, elles resteront dans ma mémoire. Un roman qui invite à en savoir plus sur l'Histoire de la Norvège.

Entre terre et mer. Du nord au sud. D’une génération à l’autre. Partir, se sauver. Abandonner les siens. Les retrouver… plus tard. Être rejeté(e). Aimer. S’offrir, s’ouvrir à lui. Et vivre. Vivre…



Et moi ? Être captivée, aimer. Me sentir proche d’elles. Imaginer ma grand-mère, sa mère, sa grand-mère… ces femmes basques. Une autre histoire, une autre Histoire…
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Cent ans

Gros coup de coeur sur cette grande fresque familiale et féminine sur fond de Norvège du XIXe, XXe



C'est le genre de roman dans lequel on trouve absolument tout : Un background riche, des personnages bouleversants et si... humains, un style puissant, réaliste et sans fioritures, une construction fine qui fait alterner les époques avec virtuosité... (Et même une belle couverture, que demander de mieux ?)



J'ai été complètement emporté par ces vies de femmes ; Sara Suzanne (L'arrière-grand-mère), et Elida (La grand-mère) en particulier, Hjørdis (La mère) mais personnage mineur, traitée surtout à travers sa mère et sa fille, et la petite dernière, Herborg (La narratrice) qui débute chaque cahier (6 au total)



A travers Sara Susanne et Elida, on est plongé dans l'Histoire et la culture norvégienne. Enrichissant.



Sara Susanne, c'est aussi la vie dans le Nord de la Norvège, l'apprentissage de l'amour, de la vie de couple, de famille... de la vie tout court, mais aussi la rencontre et le mariage avec un homme bon et bègue, une relation forte avec un pasteur...

Elida c'est la vie avec un mari amoureux et malade, la découverte des différences Nord/Sud, et tout un tas d'autres thèmes...



Et au milieu de tout ça des tas d'enfants !



Et finalement, Herborg, la petite fille qui subit sa présence, et nous emporte dans un univers bien différent de ses aïeules... Différent et fort.



Cent ans foisonne de tellement de thèmes et de personnages différents, le style et l'ambiance du livre sont tellement prenants, voilà un livre que j'appelle volontiers un chef-d'oeuvre !
Lien : http://blogameni.wordpress.c..
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Cent ans

J'y ai surtout vu une histoire d'abus sexuel sur une petite fille qui ne sera jamais exprimé mais qui jalonne tout le récit Celui-ci semble autobiographique au moins en partie. Les personnages féminins sont attachants dans leur complexité et dans leur volonté farouche de faire face aux difficultés de la vie conjugale, de l'amour, des trop nombreux enfants qui arrivent tout au long du livre comme une vague de fécondité de génération en génération. La solidarité des femmes aussi absolument vitale dans une Nord du Nord très éprouvant et où la vie ne tient qu'à un fil. Un beau livre mais l'enchaînement des chapitres qui passent sans crier gare d'une génération à l'autre est parfois problématique. Je vais lire ses trilogies.
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Cent ans

C'est Herbjorg qui commence et termine le livre; jeune fille au début de l'histoire, elle dit être à la recherche de ses aïeules et de leur famille; c'est elle qui raconte les vies de ses ancêtres, intercalant régulièrement des chapitres sur son malheur d'enfance et la honte qui en résultait ... Les "cent ans" sont ceux qui la séparent de son arrière-grand-mère Sara Susanne Krog, née Bing Lind dans le Nordland (Norvège); font également partie du récit, sa grand-mère Elida et sa mère Hjordis; elles furent des femmes fortes et courageuses, au quotidien souvent difficile; leurs vies étaient soumises au climat rude, à la solitude quand les hommes étaient longtemps partis à la pêche. La figure principale du récit, hormis la narratrice, est sans nul doute Sara Susanne, belle et intelligente - elle fait la lecture à sa famille le soir - dont il reste un superbe portrait effectué par le pasteur-peintre Fritz Jensen; elle et sa fille Elida eurent de nombreux enfants, pas toujours désirés. De très beaux portraits de femmes, qui se démènent avec la vie, font des choix, tombent amoureuses, cherchent un idéal. Une grande saga nordique, passionnante et émouvante.
Lien : http://www.les2bouquineuses...
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Cent ans

livre qui m’a été offert… si je n’avais pas eu d’autres livres en attente, peut-être que je l’aurais terminé ? je me suis arrêtée à la moitié. Je n’ai pas envie de poursuivre ce livre ne m’a pas trop apporté… peut-être d’apprendre que les femmes scandinaves étaient robustes physiquement et psychologiquement et que le climat scandinave est rude…
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