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Critiques de Ian Rankin (550)
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Face à face

Sur le papier , le projet était prometteur, alléchant... Pensez donc : réunir 22 auteurs de Policiers/thrillers, leur proposer d'écrire en duo, une nouvelle , en y incorporant au moins un, de leurs personnages récurrents. Chacun devant composer avec l'univers de l'autre. Parfois les personnages n'habitant pas la même ville, il a fallu ruser, imaginer un prétexte qui tienne la route...

Sur les 22 auteurs réunis, J'en connaissais 11. (Et vraiment sur le bout des doigts : 3 ). Aussi quand j'ai vu l' association Ian Rankin/Peter James, je buvais du petit lait...

Mais j'ai été déçue, le format "nouvelle" a fait que je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, je l'ai trouvée pâle par rapport à ce que ces deux auteurs sont capables de faire habituellement, chacun de leur côté...

D'ailleurs , je me suis copieusement ennuyée pour beaucoup.

Seuls Dennis Lehane /Michael Connely , puis Raymond Khoury et Linwood Barclay ont su m'alpaguer. Et leur façon de faire était identique : une petite phrase un peu décalée, balancée l'air de rien au début, un milieu avec du suspens, et en chute finale, une réplique qui claque et qui fait sourire, destinée à boucler l'histoire...

Oui, vraiment, ces quatre là ont "fait le job", comme on dit...

Reste que les droits de ce livre seront reversés à l' ITW (association des auteurs de thrillers) , qui , ainsi, pourra promouvoir de jeunes talents. Alors merci aux "vieux" talents de s'être prêtés à cet exercice pour que de jeunes écrivains puissent un jour devenir de vieux talents ...
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Inspecteur Rebus, tome 23 : Le Chant des ténè..

Depuis 1998, Ian Rankin nous régale des aventures de John Rebus, le flic le plus "têtu, teigneux et divinement écossais" qui puisse exister.

Evidemment il a vieilli, il est même maintenant désormais à la retraite , pas spécialement en bonne santé, d'ailleurs ne vient-il pas de déménager pour prendre, dans le même immeuble, un appartement au rez-de chaussée ? Mais la vie ne lui laissera pas le temps de défaire ses cartons, de ranger ses disques ( des vinyles of course et nombreux ) , car sa fille lui téléphone : son compagnon , le père de sa fille a disparu depuis quelques jours.

Jouer les papas gâteaux, Rebus sait pas faire !

Jouer les papys gâteaux avec sa petite fille, Rebus sait pas faire!

Mais enquêter, remonter les pistes, récolter des indices, ça c'est dans ses cordes, Rebus est pratiquement le meilleur flic d' Ecosse...

D'ailleurs, vu l'age de Rebus, la série devait s'arrêter en 2007, pour cause de retraite du personnage . La DSP du Fife (Helen Eadie ), fan de Rebus émit l'idée , au parlement d'Ecosse , que les officiers de Police d' Ecosse puissent travailler jusqu'à 65 ans pour que Rébus puisse vivre encore quelques aventures... C'est vous dire qu'il "pèse" le "retraité !

Une fois encore, Rebus va se retrousser les manches et épauler un jeune policier , Rebus ayant bien du mal à s'empêcher de donner quelques conseils, des ordres . Il aurait même tendance à se prendre pour son supérieur hiérarchique , mais bon, on le comprend , il faut sauver Samantha : ne dit-on pas que la police soupçonne en premier lieu les proches ?

Pendant ce temps, sa fille spirituelle Siobhan Clarke flanquée de l'inspecteur Malcom Fox , fidèles parmi les fidèles, s'occupent de son chien et sont lancés eux aussi, sur un meurtre qui s'approche pas mal de l'affaire qui occupe Rebus. C'est que l'Ecosse n'est pas si grande et les propriétaires terriens pas si nombreux.

Mais les flics écossais ne lâchent rien, et nous, on se régale car ils écoutent toujours de la bonne musique...

Un Rebus, un peu différent qui renouvelle la série, puisque il est entre deux apparts, qu'il n'est même pas dans sa ville et ... que sa Saab l'a lâchée ! Certes temporairement , mais quand même, je vous le demande : où va le monde si Rebus ne peut plus compter sur sa bonne vieille bagnole ?

Nous, on s'en fout, tant qu'on peut compter sur ian Rankin, pour nous donner régulièrement des nouvelles de Rebus !...

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Inspecteur Rebus, tome 22 : La maison des m..

D'abord merci à #NetGalley et aux éditions #LeMasque pour ces retrouvailles avec Rebus. Toujours un plaisir de retrouver ce teigneux d'inspecteur euh pardon ex-inspecteur. Dans "La maison des mensonges", Rebus est réellement à la retraite. Malade en plus. Un truc respiratoire. Mais croyons-nous vraiment que Rebus pourrait rester chez lui, tranquille à promener son chien et à faire des mots croisés ? Voilà! Vous avez bien compris! Et de façon toute civile et à la demande de son amie l'inspectrice Clarke il revisitera un dossier, il retrouvera son double côté ombre vieil ennemi de toujours Cafferty, il se mêlera bien sûr d'une enquête en cours, il voudra tout savoir et ni Clarke et ni Fox ne sauront lui tenir tête. Bref je n'aimerais pas avoir une belle-mère comme lui ! Toujours là, à l'affût, avec ses secrets de policiers de la vieille école, toujours à prouver que ses méthodes d'ancêtres fonctionnent, à bousculer tout et tout le monde. Mais que voulez-vous, ça marche ! On le retrouve avec plaisir mais disons que dans mon cas, cette fois-ci, ce fut avec un peu moins de sympathie. Ian Rankin doit encore avoir quelques cartes dans sa manche car je crois que la police d'Édimbourg et nous n'en avons pas fini avec un Rebus retraité.
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Inspecteur Rebus, tome 24 : Un cimetière dans..

Cela fait combien de tomes que je te suis , Rebus ?

- 25.

Et je ne suis pas la seule...





Avant de commencer ce petit billet, sachez que le parlement écossais a parlé de reculer l'âge de la retraite des flics, afin que Rebus puisse encore enquêter longtemps ,de façon réaliste... On parle d'un personnage de fiction, qui apparemment, est tellement ancré dans le paysage écossais, qu'il en parait réel...

Car c'est ce qui ressort de ce roman (comme dans les tomes précédents), une impression d'immersion totale dans un commissariat . Une vraie enquête avec ses balbutiements, ses moments de stagnation, de recul, d'avancée brusque, de composition hasardeuse avec la loi, de franchissements de la ligne rouge, de policiers borderline, mais pas trop, de compromis entre ennemis -amis. La frontière est trouble entre le bien et le mal, et tout ce petit monde se fréquente à l'insu de leur plein gré...

Pour l'heure, Rebus est à la retraite , mais Rebus ne connait pas le sens du mot " retraite" et continue de fouiner pour notre plus grand plaisir. Donnant un coup de main à sa petite protégée, l'inspectrice Siobjan Clarke , chargée d'enquêter sur un flic auteur de violences conjuguales qui pourrait bien menacer tout son service.

Et c'est une des choses que je préfére dans cette série, c'est les rapports d'amitié et d'estime mutuelle qu'entretiennent Siobhan et Rebus. Des rapports, de vieux flic à jeune flic, de sachant à "apprenante" , presque des rapports pére/fille, à ceci près que Rebus a déjà une fille (et une petite fille).

Son vieil adversaire, le mafieux ( presque ) retraité, Cafferty, demande à Rebus de retrouver quelqu'un. ...

Et c'est parti dans un rythme un peu plan-plan...La "presque-fin" m'a un peu réveillée !

Le tout serait trop difficile à résumer,



Je conseille de commencer cette série par le premier tome " L'Etrangleur d'Edimbourg" , pour ne pas passer à côté des avancées de la carrière de Rebus, de sa vie privée, des rencontres ( rapports de force, inimitié avec ses collégues ), de ses problèmes de santé, etc...

Cette série est une longue balade dans les rues d'Edimbourg : ses pubs, ses pintes de bière, ses tourtes à la viande, ses truands, et sa bande-son (Rebus n'écoutant que des vinyls ).

Rebus le retraité le moins retraité de la littérature policière?
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Inspecteur Rebus, tome 15 : Fleshmarket clo..

Un violeur qui sort trop tôt de prison; la soeur de sa victime qui disparaît; un migrant assassiné et cerise sur le sundae, deux squelettes se pointent lors de l'enlèvement d'une dalle de béton.

Et c'est le retour d'un bon Ian Rankin et c'est le retour des enquêtes croisées dont il est le maître et c'est , bien sûr, le retour de notre fouineur par excellence John Rebus.

Je ne tenterai même pas de vous résumer ce récit, il est trop complexe. Il met toutefois en lumière le côté pas très joli d'une société face aux réfugiés, au travail au noir, à la vengeance et aux malfrats qui se disputent les territoires pour leurs trafics.

Et comme toujours, nous retrouvons Edimbourg. Ses ruelles, son vieux et son neuf mais toujours cette beauté intemporelle que Rankin prend plaisir à partager avec nous.
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Inspecteur Rebus, tome 3 : Rebus et le Loup..

Merci à Myriam pour cette excellente pioche d'Avril qui m'a permis de renouer avec le style si particulier de Ian Rankin. Je l'avais découvert il y a une dizaine d'années avant d'arrêter pendant quelques temps de lire. Je l'avais acheté après avoir lu un ou deux livres de lui en bibliothèque, le personnage de l'inspecteur Rebus est assez atypique et change des « bons » flics habituels. Rebus est un bon flic, il résout ses enquêtes mais pas toujours dans les règles de l'art et il a une part d'ombre.



Le résumé de ce livre oublié depuis longtemps, j'ai failli me laisser abuser par le titre. Un loup-garou à Londres ? Mais non, point de fantastique dans cette histoire, juste le nom donné à un tueur en série à cause de l'emplacement de son premier meurtre répertorié. Pas trop imaginatif les flics des fois... Mis à part ça, Ian Rankin m'a bluffé de bout en bout malgré sa construction particulière qui nous permet de suivre Rebus la majeure partie du temps et par moments, de découvrir le tueur par le biais de ses actes et de ses pensées sans jamais nous dévoiler son nom. Une construction très réussie qui amène à essayer de résoudre l'enquête avant Rebus mais manque de bol pour moi, il est un peu comme Poirot, certains détails ne sont vus que par lui. J'ai imaginé tout un tas de scenarii pour le tueur et j'ai fait chou blanc. Je n'ai pas forcément lu les enquêtes de l'inspecteur Rebus dans l'ordre chronologique mais vu que cela remonte un peu, ce n'est pas grave car je ne me souvenais qu'un peu du personnage mais sans plus. Il est assez atypique en son genre : écossais, têtu comme une mule, a du mal avec l'autorité et résout les enquêtes à sa manière, donc pas toujours en finesse. Un flic comme on en rencontre peu dans les polars ou thrillers, bien que c'est en train de changer comme me l'a prouvé « L'affaire Isobel Vine ». La majeure partie des enquêtes de Rebus se passe dans son Écosse natale. Dans celle-ci, on l'appelle en renfort à Londres dans une enquête particulièrement ardue où les flics sont sur les rotules : 4 meurtres mais aucun indice ne mène au tueur, à part le scénario du meurtre, aucune similitude entre les victimes... Dur dur pour les flics londoniens...



Comme vous l'aurez compris, j'ai passé un agréable moment de lecture avec cette pioche qui m'a permis de me souvenir de cet auteur et de son personnage si particulier. Si vous êtes amateurs de polars avec un inspecteur taciturne et têtu, je vous conseille très fortement l'inspecteur Rebus et plus particulièrement cette histoire où il n'en fait qu'à sa tête en territoire « étranger ». Pour ma part, je compte bien renouveler l'expérience dès que ma PAL arrivera à se vider d'une centaine de bouquins.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Inspecteur Rebus, tome 21 : Le diable rebat..

Vingt- et unième enquête de Rebus, ( mais officieuse , l'enquête, hein ! ) , parce que le Rebus est RETRAITE. Mais la retraite, il connait pas ou plutôt, il ne veut pas connaître !



Aidant, s'incrustant, se rendant indispensable, Rebus va réussir à seconder et épauler ses copains de la Crim', car il y a du boulot à Edimbourg . A commencer par une cold case , vieille de quarante ans : une jolie jeune femme adultère étranglée dans une chambre d'hôtel , alors qu'une rock star locale était à deux pas .

Pendant ce temps à Edimbourg : le jeune caïd local s'est fait agresser, le vieux caïd local aimerait (re)prendre sa place. Bref, rien de nouveau sous le "soleil" d'Edimbourg, à part que Rebus a du mal à profiter de sa retraite, préoccupé qu'il est, par une ombre sur un poumon …



Ce n'est pas le meilleur Rankin, et pour dire la vérité, je me suis un peu ennuyée. Plusieurs histoires s'entremêlent, sans qu'une soit privilégiée , le rythme est lent et l 'auteur ne casse pas le côté fastidieux des enquêtes avec la vie privée des inspecteurs. Malcom Fox et Siobhan Clarke sont là sans être là…

Oui, j'ai eu beaucoup de mal à finir ce roman..
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Inspecteur Rebus, tome 20 : Tels des loups ..

Un bon John Rebus, ancré dans sa bonne ville d'Edinbourg dont il connaît tous les recoins et histoires, et dans laquelle il se meut tel l'acarien dans la poussière.

Tous le considèrent comme un "bon" parasite, des ex-collègues aux truands notoires, et tous reconnaissent l'indispensabilité de ses compétences conférées par ses profondes racines ancrées en ces lieux.

C'est ainsi que bien que retraité il se retrouve au coeur d'une affaire dans laquelle ses qualités d'enquêteur sont sollicités à la fois par Big G Cafferty, truand notoire et omnipotent d'Edinbourg et vieille connaissance de Rebus, et la hiérarchie policière de la ville.

Le style de Ian Rankin excelle dès lors que ses personnages évoluent dans les cercles d'une certaine misère sociale et sociétale, sans jugements apparents, et l'on ressent sa tendresse pour eux, même les pires.

Aux cercles de la truanderie locale, dont les compromissions avec et au service des puissants, se greffe les guerres et alliances nationales avec les big boss de Glasgow. Un Yalta de la pègre écossaise.

Rebus évolue avec un efficace flegme et son humour goguenard dans ces eaux troubles jusqu'à la vérité, obtenue par une alliance contre-nature avec la pègre. Bien que vieillissant, Big G Cafferty, connaissance ambivalente de Rebus, est flamboyant et trouve en ce roman un rôle central à sa mesure.

Le roman est surprenant par sa trame basée sur l'implication de truands établis à la résolution des enquêtes.

Comme d'habitude Rankin ménage différentes enquêtes imbriquées pour complexifier son histoire et intéresser son lecteur.

Comme écrit, un très bon Rebus.



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Inspecteur Rebus, tome 20 : Tels des loups ..

Quand Big Ger Cafferty échappe de peu à une tentative de meurtre, Siobhan Clarke, en toute logique, fait appel à John Rebus pour l’aider dans son enquête. Qui d’autre que son mentor peut faire parler le vieux gangster ? Rebus est certes à la retraite, mais il reste un policier dans l’âme et c’est en tant que consultant civil qu’il interroge son meilleur ennemi. Le caïd d’Edimbourg, désormais retiré des affaires, a reçu une lettre de menace, la même que Lord Minton qui, lui, n’a pas évité la mort. A priori, aucun rapport entre un avocat de la Couronne et le chef de la pègre. D’ailleurs, les Stark sont en ville. Les bandits de Glasgow viennent piétiner les plates-bandes de Big Ger et ont peut-être tenté de l’éliminer. C’est en tout cas, l’opinion de l’équipe spéciale à laquelle a été intégré Malcolm Fox, chargée de surveiller les Stark et d’éviter une guerre des gangs qui mettraient Edimbourg à feu et à sang. Mais Rebus suit une autre piste. Le retraité n’a rien perdu de son flair ni de sa ténacité et il saura dénouer les fils de cette affaire très compliquée.



John Rebus, l’éternel flic d’Edimbourg. On lui montre la porte, il revient par la fenêtre. Pas le genre à prendre sa retraite. Surtout si une occasion se présente de mettre Big Ger sous les verrous. Les deux hommes ont vieilli mais ne sont pas encore prêts à profiter d’une retraite paisible.

Désormais, le chef de gang doit composer avec ses successeurs et ses rivaux et le flic, lui, a laissé la place à Siobhan et Malcolm. Pourtant, c’est bien Rebus qui va fouiller, creuser et mettre à jour une vieille histoire de maltraitance, de gros sous et d’impunité des puissants, tout en essayant de renouer des liens avec sa fille et de peut-être devenir un bon grand-père après avoir failli dans son rôle de père.

Car, Ian Rankin ne se contente pas de nous servir une enquête tortueuse à souhait, il sait aussi donner de la profondeur à ses personnages, les confrontant à une vie privée pas toujours conciliable avec les exigences du métier de policier.

Encore un bon opus pour une série qui mérite le détour en Ecosse.

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Inspecteur Rebus, tome 1 : L'Étrangleur d'Édi..

Tome 1 des tribulations de l’inspecteur Rebus. Ian Rankin nous fait découvrir l’univers du policier et un peu de son histoire. John Rebus a 41 ans. C’est un ancien para, membre des SAS qui, suite à un traumatisme et une dépression, a rejoint les forces de police et la section des affaires criminelles. Il est divorcé de Rhona et a une petite fille de douze ans, Samantha. Elle va se retrouver bien involontairement au cœur de cette enquête…

Edimbourg, on retrouve le corps de deux fillettes dans deux quartiers distincts. Elles ont été étranglées mais n’ont pas subi de sévices sexuels. La police pense à un sérial killer. L’inspecteur adjoint Rebus est appelé à se joindre à l’équipe chargée de résoudre l’affaire. En même temps, il reçoit plusieurs lettres anonymes dont le texte dactylographié est une énigme et dans lesquelles il y a soit une ficelle nouée, soit deux allumettes attachées en croix. Et si le passé de Rebus refaisait surface…

L’auteur mêle plusieurs histoires parallèles.

Ce premier opus vaut à l’auteur une renommée internationale méritée car c’est un bon polar qui se lit d’une traite.

Traduction de Frédéric Grellier.

Editions Le Livre de Poche, 286 pages.

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Inspecteur Rebus, tome 1 : L'Étrangleur d'Édi..

Nous voici en Ecosse, près d’Edimbourg, sous la pluie, pataugeant dans un cimetière où nous faisons connaissance avec l’inspecteur John Rebus, qui a quitté les forces spéciales de l’armée pour la police, venu se recueillir sur la tombe de son père. Son climat familial est autant chargé que le ciel pluvieux : père décédé, relations difficiles avec son frère hypnotiseur de métier, divorcé, fille de 11 ans, Samantha qu’il voit rarement. Dans ces contrées humides on boit beaucoup, bière et whisky coulent à flots et Rébus est un habitué des pubs où l’on croise une population plus ou moins fréquentable… Sans compter le trafic de drogue qui fait de certains quartiers d’’Edimbourg des lieux très éloignés des clichés touristiques. Sur lequel enquête un certain Jim Stevens, journaliste qui fourre son nez partout…et s’intéresse de très près à la famille Rebus.



Un mystérieux étrangleur sévit dans les rues de la capitale, rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles. Rebus reçoit par ailleurs des lettres anonymes menaçantes contenant des noeuds ou des croix. L’enquête s’enlise alors que les victimes se multiplient et que chacun craint pour son enfant. L’inspecteur Rébus est hanté par son passé, traumatisé par son expérience vécue à l’armée qui perturbe jusqu’à son histoire d'amour avec la charmante Gill Templer, chargée des relations avec les médias. Passé qu’il a enfoui au plus profond de lui-même mais qui pourrait bien fournir quelques indices…d’autant que lui-même a une fille de l’âge des jeunes victimes.



Un bon début, pour cette série policière écossaise que je ne connaissais pas, découverte en anglais chez Harrap’s, niveau de langue tout à fait abordable et quelques traductions en marge pour aider à la compréhension, ce qui permet de gouter le plaisir des jeux de mots dans la langue originale pour venir à bout de cette véritable énigme…entre jeu et perversité. Et même si le scénario est un peu tiré par les cheveux, ce fut un bon moment de lecture !

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Inspecteur Rebus, tome 22 : La maison des m..

Avec ce roman, j'en suis à mon vingt et unième tome ayant pour personnage principal l'inspecteur écossais John Rebus . Autant dire que je l'aime bien, on peut même dire qu'il est comme un poteau, un pilier de ma bibliothèque...

Toujours à la retraite, mais toujours un pied dans un commissariat... de préférence là où bosse son ancienne inspectrice , celle qu'il a formé, sa fille spirituelle, Siobhan Clarke.

Et quand elle est chargée d'enquêter sur un cadavre retrouvé dans une voiture, c'est tout naturellement (et en toute illégalité), qu'il va lui donner un coup de main. Et son aide est précieuse car la mémoire de Rebus concernant tous les crimes et délits de la ville d'Edimbourg sur les dernières décennies, est éléphantesque ...

Le bonhomme est INCONTOURNABLE, et d'ailleurs le chef de Clarke s'inclinera: les résultats de Rebus sont là, mais les méthodes pour les obtenir, un peu plus problématiques...

Police moderne et vertueuse / contre vieux flics pas toujours proprets ?

Dans ce Vingt et unième épisode, on parle du Brexit, les flics ne mangent plus de tourtes à la viande, moins d'alcool aussi ...Rebus se refait une santé, mais il écoute toujours de vieux vinyles ...

Avant la musique était Foooormidable, j'ai comme l'impression que pour John Rebus , alias,Ian Rankin , celle d'aujourd'hui est fort minable ... ;-))



Challenge mauvais genres.

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Inspecteur Rebus, tome 20 : Tels des loups ..

Tremblez pauvres gangsters Ecossais : John Rébus is back !

On le croyait à la retraite , mais non, il revient par la fenêtre s'imposant dans l' enquête de Siobhan Clarke , qu'il a lui même formée .

Un juge retrouvé étranglé , le vieux caïd d'Edimbourg menacé de mort , une famille mafieuse de Glasgow qui débarque , Malcom Fox , du service des Plaintes ne sera pas de trop pour les aider .



J'ai été ravie de retrouver Rébus et sa bande même si j' ai un peu cafouillé parmi tous ces gangsters et tous les flics pour savoir qui était qui et faisait quoi . (Des Christie, Chrissy , Christine ...) . Il y a un peu trop de personnages à mon goût ...L'enquête est un peu laborieuse et met beaucoup de temps (à réellement) démarrer ; Rébus n'écoute plus trop de musique , c'est dommage .

Vous aurez compris que ce n'est pas mon tome préféré dans cette série (qui reste de qualité) ...

Mais une petite ballade à Edimbourg en si charmante compagnie ne se refuse pas .

Pour cette lecture, j'ai dû absorber PAR PROCURATION ET A MON CORPS DEFENDANT ... : moult curry, bières , quelques verres de Laphroaig, deux ou trois Appletizer, et une centaine de cigarettes ...

Faut que je me ressaisisse ...
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Traqués

Ian Rankin délaisse l'inspecteur John Rébus pour un ersatz de John Rambo.



La patte de l'auteur est toujours là et porte la lecture d'une histoire par ailleurs ni très bien ficelée ni très aboutie.



Peut être un roman exutoire pour Ian Rankin qui lui permet d'exposer sa large connaissance des techniques des SAS, en particulier celles traitant du comment bien assassiner avec une dague en milieu naturel.

Pour ma part, ça ne joint pas l'utile à l'agréable.



Un peu déçu donc par cette incartade, je retrouverai avec presque d'autant plus de plaisir l'inspecteur Rébus.

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Rien que le noir

J'imagine bien dans quel état de fébrilité a pu être Ian Rankin lorsque l'épouse de William McIlvanney lui a demandé de terminer le manuscrit en cours lors de son décès. Il a dû être trop honoré car on sait que Rankin est un fan, un grand admirateur du père de ce que l'on nomme le Tartan Noir, les romans policiers écossais. Et terminer une espèce de préquel aux enquêtes de Jack Laidlaw, enquêteur fétiche de McIlvanney, ça ne doit pas être une mince tâche. Tâche ici exécutée, à mon humble, avis avec le plus grand des respects, ça se sent, et tout à fait dans la lignée de McIlvanney. Pour ma part, je ne saurais dire ce qui a été écrit par l'un ou par l'autre.

Donc nous avons Laidlaw, jeune inspecteur, jeune père de famille, déjà électron libre, impertinent, à la limite de la condescendance et du mépris, bref une forte tête pas nécessairement des plus sympathiques comme personnage mais intelligent et persévérant, qui doit enquêter sur un meurtre.

Un avocat associé à un gang pégreux, bras droit d'un truand bien connu, se fait assassiner et bien sûr on craint une guerre des gangs dans les rues de Glascow.

Nous sommes donc à sillonner les quartiers/clans de la ville à une époque enfumée et alcoolisée comme j'aime me l'imaginer. Chapeau sur la tête, regard sombre, toujours prêt à cogner, cigarette au coin de la bouche, verre de whisky pas très loin, Humprey Bogart quoi !

Ian Rankin a su poursuivre le travail entamé par McIlvanney avec brio et nous livrer un polar noir, classique dans sa forme et dans son intrigue. Un antépisode des enquêtes de Jack Laidlaw très efficace.

McIlvanney et Rankin, le maître et l'élève. Deux grands du Tartan Noir.

J
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Inspecteur Rebus, tome 24 : Un cimetière dans..

John Rebus est un ancien militaire, puis un ancien flic. C’est donc un Polar et mon premier Ian Rankin. Comme il y a beaucoup de monde qui gravite ici, j’ai pris des notes pour situer chacun à sa place. Au temps PRESENT : John Rebus est appelé à comparaître… Ce qu'il s’est passé AVANT : C’est ainsi que se déroulent les faits… sachant que, personne n’échappe à la justice. Pas même John Rebus. Eh bien voilà. Bon, je reviens à mes notes. Brillo c’est le chien de John, on le cite souvent, c’est normal il est un fidèle compagnon. Puis, sa fille Samantha. Cafferty Morris Gerald alias big Ger un grand truand au repos lui demande de rechercher un type, Jack Oram lequel a disparu. Tommy Oram est son fils. Andrew, le bras droit de Cafferty qui est handicapé. Laura Smith correspondante aux affaires criminelles. Alan Fleck le sergent. Siobhan Clarke inspectrice, Christine Esson coupe au carré à la Jeanne d’Arc et Ronnie Ogilvie, Debs la caissière. Elisabeth et Frazer Makenzie qui lui, a repris l’affaire Cafferty. Michaël Leckie assistant avocat. Malcom Fox inspecteur qui lutte contre le crime organisé. Puis Francis Haggard, le flic accusé de violences domestiques ; bref, il frappe sa femme et c’est là que l’histoire commence. Francis témoigne des faits de violence perpétrés par ses collègues des forces de l’ordre à Edimbourg. Il dit qu’il a perdu les pédales, victime lui-même des brimades et de l’emprise de son chef, Alan Fleck. Tout ça chamboule l’unité du commissariat de Tynecastle. Et, au fait, qu’est-il arrivé à Tony Barlow ? Francis Haggard avait-il comme qui dirait : Un cimetière dans le cœur ? C’est enlevé. On ne s’ennuie pas une seconde et en plus c’est bien écrit. J’aime beaucoup Rebus, tant mieux, c’est le personnage principal, mais j’aime bien aussi l’inspectrice Clarke qui reste bien droite dans ses bottes. Merci à Babelio pour cette opération masse critique et aux Éditions du masque. C’est une série, j’y reviendrai donc, avec plaisir.
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Inspecteur Rebus, tome 21 : Le diable rebat..

Un très bon polar écrit dans les règles de l’art.

Ian Rankin atteint son but avec brio dans cette histoire pleine de surprises et de rebondissements, pleine de tiroirs secrets qu’il ouvre méticuleusement un à un au fil des pages.

On retrouve heureusement cette pointe d’humour « so british » (ou devrait-on plutôt dire « so scottish ») qui pimente agréablement le récit.

L’inspecteur John Rebus est à la retraite, il a arrêté de fumer, ne boit pratiquement plus, a une tâche sur un poumon et tourne en rond comme un chien malade. Autant de raisons pour qu’il sorte de ses cartons une affaire vieille de quelques décennies, une affaire jamais élucidée, celle de Maria Turquand, épouse volage d’un riche financier, dont le corps sans vie a été retrouvé dans la chambre d’un palace cinq étoiles. Pendant que Rebus dépoussière son vieux dossier, à Edimbourg, Darryl Christie, petit truand en pleine ascension est tabassé dans son garage. Rajoutez un réseau de blanchiment d’argent et l’inspecteur retraité Rebus a son lien entre ces affaires : l’argent.

« Le diable rebat les cartes » fait partie des bons opus de cette saga Rebus. A découvrir sans aucune retenue !

Traduction de Freddy Michalski.

Editions du Masque, 382 pages.

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Inspecteur Rebus, tome 8 : L'Ombre du tueur

Avec Ian Rankin, on tutoie les anges déchus des bas-fonds de l’Ecosse et on n’est pas déçu.

Un sérial killer en est à sa troisième victime, toutes des femmes kidnappées, violées et tuées. Les journalistes l’ont surnommé Johnny Bible car il utilise le même modus operandi qu’un autre sérial killer de la fin des années 60, Bible John. L’inspecteur Rebus est sur la piste de ces deux psychopathes mais une troisième affaire lui tombe dessus. On a retrouvé le corps d’Allan Mitchison empalé sur une grille après s’être défenestré du second étage d’un immeuble. Il était employé sur une plate-forme pétrolière en mer du Nord. L’or noir semble être le lien entre toutes ces affaires…

Ian Rankin a un admirable sens des dialogues. Les échanges entre ses personnages percutent. Il donne à son personnage principal, l’inspecteur Rebus, le sens de la réparti et beaucoup de seconds degrés qui ne peuvent empêcher le lecteur de sourire même dans les situations les plus tragiques. A la différence de beaucoup d’auteurs de polars, il ne tombe pas dans la facilité du sensationnalisme « hémoglobiné », bien au contraire, il apporte de la matière grise à l’histoire qu’il raconte. Son récit est dense et l’enquête que mène son héros est charpentée par un raisonnement intelligent.

Un type, grand amateur de whisky et de bonnes musiques, est forcément l’auteur de bons polars et un écrivain à découvrir ! S’il est le maître incontesté du roman policier au Royaume Uni, son talent a dépassé les frontières de la perfide Albion et il est certainement bien au-dessus de beaucoup de ses confrères à grand tirage.

Pour l’anecdote, dans « L’ombre du tueur », Ian Rankin fait souvent référence au groupe punk les Dancing Pigs qui est le nom du groupe auquel il a participé dans sa jeunesse pendant six mois, pensant qu’il serait une rock star.

Traduction d’Edith Ochs.

Editions Gallimard, Folio Policier, 640 pages.

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Inspecteur Rebus, tome 24 : Un cimetière dans..

J’aime beaucoup la série John Rebus et j’ai toujours plaisir à en lire un nouveau mais ce plaisir s’accompagne d’un brin de tristesse, le héros commence à se faire bien vieux, des pages se tournent dans ce volume et ça sent la fin !



Le roman démarre avec Rebus au Tribunal mais à la place de l’accusé ! Il était évident depuis de nombreux tomes qu’un jour ou l’autre il allait s’y retrouver, après avoir flirté si longtemps avec la pègre, l’illégalité et avec un code d’honneur très personnel ! Sans parler de sa relation amour/haine avec Big Ger Cafferty, fortement sur le déclin mais qui refuse de laisser totalement la main à d’autres malfrats !



Dans un flashback, l’auteur raconte la dernière “affaire” de Rebus, celle qui l’a mené à cette situation et les raisons pour lesquelles il s’y est investi !



Il y a de nombreux intervenants, déjà connus pour la plupart, mais oubliés et parfois j’ai été un peu perdue dans le récit de leurs passés communs ! Une plongée sans garde-fou dans la police pourrie, achetée, criminelle même !



Même si pour moi ce n’est pas le meilleur volume, il est incontournable pour clôturer un jour la saga John Rebus ! Que j’ai d’ailleurs entrepris de relire !



#Uncimetièredanslecoeur #NetGalleyFrance



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Inspecteur Rebus, tome 19 : On ne réveille pa..

John Rebus est de retour à la Criminelle sous l'autorité de Siobhan Clarke , qu'il a lui même formée et qui est comme qui dirait ,sa fille spirituelle et adoptive.... Il faut dire qu'il a rétrogradé , rapport à son manque de respect des procédures et de l'autorité , il est maintenant sergent, mais son flair est toujours au top et ses éclairs d'intuition toujours géniaux , Rébus, c'est un flic à l'ancienne comme on en fait plus, un type qui connait autant d'indics que de flics , un policier qui ne lâche rien tant qu'il n'est pas remonté à la source.

Lui et Siobhan doivent enquêter sur un accident , une jeune femme a été blessée alors qu'elle était au volant . Mais pour Rebus, cette affaire n'est pas claire, il est sûr qu'elle n'était que passagère et que le conducteur s'est enfui.

Qui ?

Pourquoi?

Alors que notre sergent remonte le fil de la pelote de laine... un certain Malcom Fox (que nous avons déjà croisé dans d'autres romans ...), du service des Plaintes , enquête sur des faits vieux de 30 ans , qui pourrait incriminer Rebus ou ses anciens collègues et amis.

On ne balance pas des amis de 30 ans .

[ Enfin, peut-être en politique mais pas dans la police... ].



Rentrer dans un roman de Ian Rankin (moult fois récompensé ), c'est y rentrer pour l'atmosphère.. Ses romans "respirent" l'Ecosse et sa ville d'Edimbourg. On y mange des tourtes à la viande et on y boit des bières dans des pubs. Ses enquêtes y sont soignées et besogneuses , ici ,pas de suspens à couper le souffle.

Si vous ne connaissez pas cette série , je vous conseille de commencer par le 1°:"L'étrangleur d'Edimbourg".

Si je devais décrire l' inspecteur Rebus , je dirais qu'il est plutôt taciturne, solitaire ... hum...légèrement alcoolique et obsédé par son travail . Il conduit une Saab, et écoute des vinyls, mais attention, hein... Que du bon !



- " Hey ,ça fait combien de temps qu'on se connait, John? "Tu dis ,19 tomes?

- "Ouais , ça doit être ça."

[Je les ai tous lu. Lui et moi on s'entend bien... ]

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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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