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Critiques de Isaac Asimov (2001)
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Le cycle des robots, tome 4 : Face aux feux..

Mais qu'es-ce qu'on s'ennuie sur Solaria ! La planète au cent millions de robots qui servent vingt mille êtres humains. La couverture pourrait laisser penser le contraire mais ce n'est pas le cas. D'ailleurs, les contacts entre humains sont inexistants et les gens se parlent uniquement par stéréovision.



Nous retrouvons donc notre cher enquêteur, Elijay Baley, qui se voit confier une enquête pour meurtre chez les spaciens. C'est la première fois qu'un terrien quitte sa planète pour se rendre sur un autre monde et il ne sera pas le bienvenu sur ces terres aseptisées, où la population craint d'être contaminée par les germes du terrien.



Il aura dès son arrivée la bonne surprise d'être accueilli par R. Daneel, le robot humanoïde avec lequel il avait partagé sa dernière enquête sur Terre. A partir de là, on va retrouver le même schéma que dans le tome précédent, Les cavernes d'acier. Trois, quatre personnages en tout et une histoire un peu trop basique. On se croirait dans un épisode de Columbo avec une aventure sans action, sans grands rebondissements et sans grande saveur, bref, l'histoire est peu passionnante jusqu'au vingt dernières pages ou Baley se livre à une implacable démonstration orale devant l'ensemble des personnages pour confondre le coupable. C'est finalement l'environnement, les descriptions et le contexte de vie sur Solaria qui rend cette lecture intéressante bien que quelque peu désuète de nos jours.



C'est quand même dommage que ce roman soit si plat et si peu captivant du point de vue de l'intrigue alors qu'Isaac Asimov à su, par ailleurs, faire preuve d'une incroyable imagination pour inventer les robots dans les années cinquante. Vingt ans avant l'invention des premier microprocesseurs. Isaac Asimov imaginait le terme de la robotique et commençait à écrire ses premières nouvelles. Il développait des idées visionnaires sur la vie quotidienne des humains utilisant les services des robots. Solaria en est probablement l'exemple le plus extrême. La démonstration d'un excès où l'homme ne fait plus rien de lui-même et est totalement assisté. L'imagination débordante d'Isaac Asimov lui a permis d'inventer des mondes étonnants et de nous mettre en avant les conséquences sociologie néfastes d'un mode de vie moderne et assisté vers lequel nous nous dirigeons inexorablement. Mais malheureusement quand il s'agit de trouver une histoire à raconter, un fil rouge, une intrigue, là très honnêtement c'est quand même un peu "léger".



Certified "Inspecteur Colombo dans l'espace" by Wiitoo Takatoulire.

www.wiitoo.over-blog.com

Note 4/6
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Le Cycle de Fondation : L'aube de Fondation

Et voilà, la boucle est bouclée.

Je viens de terminer « L’Aube de Fondation », qui était pour moi le dernier tome de la série créée par Isaac Asimov.

C’est à la fois avec un sentiment d’achevé mais aussi avec un zeste de regret que je viens d’achever cette excellente saga de science-fiction. Quitter ce petit monde n’est pas rien, surtout que j’ai aussi lu le cycle des Robots il y a peu de temps…

L’Aube de Fondation est la suite quasi directe de » Prélude à Fondation ». J’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Hari Seldon et son petit monde : que ce soient, Dors Venabili, Raysch et bien d‘autres encore.

Nous allons assister à l’ascension sociale de Hari Seldon, car il va occuper un poste important au sein de l’empire mais aussi à sa chute, ce qui laisse présager que ses prédictions vont bientôt se réaliser.

Un épisode qui permet clairement de boucler la boucle, de comprendre certains éléments du premier tome et une fois de plus de faire les liens avec le cycle des Robots.

Et une fois de plus, une mention spéciale pour le narrateur, Stephane Ronchewski, car j'ai écouté ce livre sous la forme d'audiolivre, et je ne peux que saluer son talent pour restituer avec un tel brio cette histoire



Challenge Mauvais Genres 2022

Challenge Pavés 2022

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Le Cycle de Fondation : Coffret en cinq vol..

Quand je me suis acheté ce coffret en cinq volumes, il y a plus d’un an, je sautais sur l’occasion de découvrir à moindre coût un pan entier de l’œuvre du fameux Isaac Asimov. Finalement, maintenant que je l’ai terminé, je me demande surtout où sont les deux tomes préludes à ce cycle !



En effet, à cause de droits sur ces deux tomes, appartenant à Pocket, qui détient aussi le cycle des Robots, et non à FolioSF, il me semble, ce coffret contient les trois tomes du cycle de Fondation datant des années 1950 et les deux des années 1980, mais aucun mot concernant les deux préludes, Prélude à Fondation et L’Aube de Fondation, qui insère d’autant plus ce cycle au sein de l’œuvre monumentale d’Isaac Asimov.

Cette petite déception n’entame heureusement en rien le bonheur de découvrir l’aventure épique de la Fondation. À grands coups de nouvelles allongées et d’un diptyque final (cinq volumes cohérents sur beaucoup de points, mais certainement pas du point de vue du format !), Isaac Asimov décrit une idée captivante : la Fondation, faite pour réduire une période de troubles de trente mille ans à « seulement » mille ans et restaurer l’Empire. On découvre bien vite que la teneur de ces volumes ne tient pas qu’au simple rapport entre réalité et psychohistoire (science fictive créée par l’auteur). Sans détailler les événements que l’on peut trouver dans chaque tome, je dirais qu’Asimov a su, avec ce cycle, non seulement innover mais surtout s’adapter à son époque, conscient qu’il était que la vision du futur dépend forcément du présent dans lequel il est conçu. Même si on pourra toujours reprocher quantité de détails à ces volumes (la facilité de certaines découvertes ou conclusions, la mécanique de ses actions, la difficile nécessité qu’il s’est imposée en tentant de faire correspondre ses différents cycles, etc.), il n’empêche que l’ensemble reste culte, tout simplement.



Ce Cycle de Fondation a parfaitement rempli l’office que je lui demandais, il m’a transporté très loin et cette invitation au voyage ne demande qu’à rebondir avec les innombrables autres publications d’Isaac Asimov, le cycle des Robots en tête…



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Le Cycle de Fondation, tome 3 : Seconde Fon..

Avec Seconde Fondation, Isaac Asimov clôt le triptyque fondateur de son cycle de Fondation. Ce troisième tome poursuit l’histoire de la Fondation créée sur Terminus et focalise l’attention du lecteur sur la quête d’une possible chimère : la Seconde Fondation.

Par les deux « quêtes » réunies dans ce volume, Isaac Asimov capitalise sur les idées qu’il avait plantées dans le tome précédent et les fait habilement germer dans une première nouvelle centrée sur le Mulet et ses manigances, puis dans la deuxième qui s’intéresse, elle, aux descendants de l’héroïne du tome précédent qui vivent alors sur Terminus et se questionnent, puis agissent contre la Seconde Fondation. Avec ces deux scénarios un peu confus de prime abord, on peut déjà constater quelques risques pris par l’auteur et c’est toujours à saluer, malgré des effets pervers pas toujours maîtrisés comme de nombreux interludes, de plus longues descriptions très techniques des artefacts atomiques et cosmiques : les premiers changent franchement le ton de ces évocations historiques qui doivent nous conduire au fur et à mesure au sommet de l’ère de la Fondation ; les deuxièmes alourdissent au départ le récit, mais recèlent tellement de détails anecdotiques qu’ils donnent au style de l’auteur une profondeur incroyable, comme si on vivait véritablement dans ce monde de science-fiction.

Isaac Asimov s’est donc fait plaisir encore davantage, je pense, en nous faisant bénéficier au mieux de toutes ses recherches sur le sujet, et cela se ressent très agréablement, même si, bien sûr, tout cela recèle de la pensée d’un auteur des années 50 et donc de la société dans laquelle il vivait, c’est indéniable.



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Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation

Le cycle de fondation par Isaac Asimov chez folio SF

Je parcours un peu les commentaires à droite à gauche et je me rend compte que décidément les neurones de certains commentateurs sont en pleine surchauffe ( sourires ) à ce sujet : Celui d'Assimov .

Le débat du caractère prétendument dépassé de ce grand auteur .



Ne doutons pas qu'à ce compte-là on sous entendra aussi qu'une ribambelle d'auteurs contemporains le sont aussi .

Je choisis d'apporter ma modeste obole à l'ombre de fondation .



Le débat de savoir si Asimov a vieilli ou pas me semble aussi bizarre que oiseux et il est selon moi se reflet d'une certaine confusion intellectuelle .

Encore que concernant ce débat le mot intellectuel soit peut-être un peu fort ?



Le fait est que l'oeuvre d'Asimov est marquée par le talent que possédait l'auteur .

Son talent est toujours d'actualité car il repose sur des valeurs sures ....

Des personnages systématiquement solides , un rapport avec la démarche scientifique très prégnant et très ajusté ,un sens of Wonder sous control et à l'abris de tous dérapages délirants .

Enfin des univers de science-fiction raisonnés et des environnements palpables ...



La plupart des textes de l'auteur sont des textes pour jeunes adultes et il faut les aborder sous cet angle au lieu de pérorer sur leur vétusté qui est plus fantasmée que réelle .

Pour info Asimov n'est pas démodé simplement je soumet à votre sagacité le fait qu'il est un auteur de SF et pas de fantaisie ..

Chez Asimov personne ne chevauche un balais brosse ou ne se fais sucer le sang par sa surprenante petite amie très spéciale certes mais certainement pas physicienne , ou encore , rares sont les personnages qui passent leur temps à compter les écailles sur le dos des dragons , après leur avoir mis du sel sur la queue !



Les textes d'Asimov sont bien d'actualité pour ce qui est de de sensibiliser les jeunes adultes à une approche rationnelle de leur environnement et de développer chez ce jeune lectorat le goût de la prospective et la véritable magie qu'il y a à imaginer le .... les ... : futurs et tout simplement de concevoir cette démarche (non ?).



Fondation par exemple est un superbe cycle très documenté , habité et d'envergure , avec des personnages palpables qui ont un sens romanesque .

C'est aussi un grand moment de space opera pour la jeunesse et un peu aussi , pour les moins jeunes qui savent que la SF est source de sagesse ( sourires ) .



Que la force soit avec vous d'abord et qu'ensuite Asimov vous éclaire OK ?



Ps : j'aime aussi les balais brosse ...

Le petit chaperon rouge , c'est aussi démodé , ?

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Le cycle des robots, tome 6 : Les robots et..

Les robots et l’empire clos le cycle des robots. Mais il clos surtout le cycle Elijah Bailey qui avait démarré dans les cavernes d’acier. Trois polars de Sf et ici, dans ce quatrième tome, un récit d’aventure mâtiné, comme toujours chez Asimov, de politique, de philosophie et de science. Je sais qu’en disant quatrième tome, je peux surprendre les puristes mais je maintiens que si vous êtes néophyte en science-fiction et néophyte en Isaac Asimov, la meilleure entrée de ces deux univers reste les cavernes d’acier, suivi de face aux feux du soleil et des robots de l’aube pour terminer le cycle par les robots et l’empire.

Ensuite, mais c’est facultatif, on peut se lancer dans la lecture des nouvelles (les robots et un défilé de robots), mais elles n’apportent rien à la compréhension globale de l’œuvre du maître. Autant poursuivre avec le cycle de Trantor ou même de suite avec celui de Fondation (dans l’ordre de rédaction).

Dans les robots et l’empire, 200 ans se sont écoulés depuis les événements des robots de l’aube. Elijah Bailey est mort, mais il hante nombre de passages de ce roman et son descendant est l’un des protagonistes principaux.

Les terriens ont colonisée d’autres mondes (et sont devenus les coloniens). Les spatiens, issus de la première vague de colonisation des milliers d’années avant et qui dominaient l’espace jusque là) sont partagés entre une position de laissez-faire et une volonté guerrière. Sur Aurora, la principale planète spatienne (lieu de l’intrigue des robots de l’aube), le docteur Amadiro, un des principaux leaders politiques, extrémiste raciste et agressif, souhaite mettre fin à cette expansion et ourdit un complot pour détruire la Terre (lieu d’action des cavernes d’acier).

Pendant ce temps, sur Solaria, une autre planète spatienne, (lieu de l’intrigue de face aux feux du soleil), la population humaine a disparu du jour au lendemain, sans qu’aucune explication ne soit vraisemblable.

Daneel et Giskard, les deux robots et Gladia, leur maîtresse, vont être embarqués dans une série de péripéties autour de ces deux trames narratives, auxquelles, on peut en rajouter une troisième, la volonté d’Isaac Asimov de relier son cycle à celui de Trantor (et notamment du roman Cailloux dans le ciel qui se passe sur Terre des milliers d’années plus tard) et de Fondation (l’effondrement de l’empire galactique qui aura lieu une dizaine de milliers d’années plus tard).

Le style d’Asimov est toujours aussi vif, alerte et rythmé par de nombreux dialogues. Ce sont, comme souvent chez lui, ces dialogues qui font avancer l’action, car, c’est une constante de l’auteur, les personnages, qu’ils soient animés de bonnes ou de mauvaises intentions, sont toujours intelligents. Les discussions sur la politique, l’avenir et la définition de l’humanité, le rôle de la Terre, etc. sont passionnantes et ne sont jamais lourdes car elles font parti intégrantes de l’intrigue qui se lit à la vitesse de l’éclair.

Les personnages principaux sont les deux robots. Ce sont eux qui font avancer l’intrigue et, de façon paradoxale, ce sont eux, leur interaction, et leurs souvenirs qui apportent à ce roman une dimension sentimentale et nostalgique intéressante. Les adieux entre Daneel et Bailey sont un des moments forts du livre, mais les adieux du lecteur avec les robots en toute fin d’ouvrage l’est tout autant.

Si vous souhaitez vous lancer dans une vraie œuvre SF, intelligente, bien écrite, abordable pour un néophyte, compréhensible, humaine, ne cherchez pas plus loin, prenez les cavernes d’acier et lisez les quatre livres de ce cycle admirable.
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La mère des mondes

Ce livre constitue le quatrième et dernier tome des nouvelles de jeunesse regroupées en vo dans un seul volume « The Early Asimov ».

Petite histoire de l’édition française (pour ce que j’en sais) : les quatre tomes ont été publiés chez Denoël dans la collection Présence du Futur. Folio SF a repris au départ seulement le premier (Dangereuse Callisto) et le troisième (Chrono-minets). Récemment, la même maison s’est décidée à reprendre le volume vo complet sous le titre Période d’essai.



Je me suis demandé pourquoi Folio n’avait repris que le premier et le troisième tomes. A la lecture du deuxième, je me suis dit que c’était pour des raisons de qualité des nouvelles (je ne l’ai pas trouvé terrible) mais ça ne colle pas pour le quatrième que j’ai bien apprécié.



On y trouve des textes de valeur. Cul-de-sac, par exemple, nous installe dans l’Empire de Trantor en pleine gloire, et nous explique pourquoi la seule espèce extraterrestre intelligente que l’homme a trouvée dans la Galaxie n’existe plus. Un beau scoop non ?



La Mère des mondes nous installe quant à elle à époque des romans Face aux feux du soleil et Les Robots de l’Aube, avec ce conflit entre la Terre surpeuplée refusant la technologie des robots et les Mondes Extérieurs très peu peuplés, où chaque homme vit comme un duc sur un immense terrain avec des palanquées de robots à son service.

A noter que ce texte date de 1949, soit bien avant les romans en question. Il est précurseur. Les Mondes Extérieurs y ont aussi une composante profondément raciste avouée, limite nazie : ils n’acceptent l’immigration que de grands blonds bien portants et sont révulsés par les Terriens. Ce que ces derniers considèrent évidemment comme épouvantables. Je ne me souviens pas de ce trait dans les romans. Cela dit, en 1949 la folie nazie est encore proche.



Les deux autres nouvelles sont également intéressantes. « Aucun rapport » nous place des millions d’années après notre temps. Les continents ont dérivé et Amérique et Eurasie sont très éloignés. En Amérique, on rencontre une espèce intelligente qui semble descendre de l’ours (regardez la couverture du recueil 😊). Ses caractéristiques culturelles sont très éloignées des nôtres. Un géologue de cette civilisation essaie de comprendre pourquoi on rencontre autant de fossiles de primates sur le continent. Jusqu’au jour où un contact s’établit avec des Européens exilés, qui ressemblent à ces crânes de primates fossilisés. L’esquisse de cette civilisation nounours est très agréable.

La course de la Reine Rouge est une enquête policière sur la mort d’un prestigieux savant aux théories fantasques, du moins le croit-on. Ce décès est lié à la disparition de toute l’énergie nucléaire potentielle contenue dans une énorme masse de plutonium… C’est un peu longuet, classique des enquêtes asimoviennes faites de longs entretiens, avec un final percutant.

Je laisse de côté le pseudo article scientifique de chimie qui a, d’après l’auteur, fait son effet dans la communauté des chercheurs.



Mais encore une fois, le plus intéressant est ce que Asimov raconte de sa vie entre chaque nouvelle : la fin de la guerre, son incorporation dans l’armée, son doctorat et son premier poste, sa célébrité montante en tant qu’écrivain.

Rien que pour cela, je suggère de lire plutôt Période d’essai afin d’avoir l’autobiographie complète jusqu’à la fin des années 1940.



Encore un bon moment passé avec le prof.

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Le Cycle des Robots, Tome 2 : Un défilé de robots

Isaac Asimov poursuit son cycle des Robots à travers huit nouvelles hétéroclites.

Dans Un défilé de robots, l’auteur s’attèle à nous faire progresser dans la découverte des robots, et notamment des avantages et des inconvénients de ces fameuses Trois Lois de la robotique. Même s’il est moins uni que le premier tome où on voyait le docteur Susan Calvin nous racontait progressivement ses aventures robotiques, ce deuxième tome a au moins l’avantage de permettre à l’auteur de varier considérablement les angles d’approche et les procédés scénaristiques. Un robot peut-il aimer ? Un robot peut-il tuer ? Un robot peut-il choisir ? Un robot peut-il mentir ? Chacune de ces huit nouvelles répond à ces questionnements fondamentaux pour le devenir de la robotique.

Isaac Asimov progresse donc comme il convient dans ses réflexions. Toutefois, pourvu que le troisième tome soit un peu plus motivant et qu’il multiplie davantage les intrigues croisées, ou en tout cas plus complexes, car je commence à regretter les tournures du cycle de Fondation…



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Le Cycle de Fondation, tome 2 : Fondation e..

Plus construit que son prédécesseur et peut-être déjà plus mature, ce deuxième tome du Cycle de Fondation, intitulé Fondation et Empire, axe toujours son propos sur les débuts balbutiants de la Première Fondation.



Alors que l’Empire bat cette fois-ci franchement de l’aile, Isaac Asimov réussit à éluder cet événement captivant pour la mythologie de son univers, mais peu déterminant pour le présent de son histoire. En effet, l’auteur réussit ici une très bonne construction de son intrigue, avec seulement deux nouvelles ce coup-ci (au lieu de quatre, pour mémoire, dans le premier tome), mais très bien organisées, aussi motivantes qu’intrigantes. Avec Le Général et Le Mulet, il renouvelle avec force et maturité ses personnages pour nous imposer deux figures fortes, en rapport avec la Fondation, évidemment, mais qui pourraient tout à fait disparaître au tome suivant sans que l’on y voit quelque chose d’invraisemblable : c’est sûrement cela la force de cette saga.

En plus du scénario et de l’enrobage, Isaac Asimov parvient encore une fois à distiller des bons mots en pagaille, un des bons points déjà présent dans le premier tome, et il suffit de voir la liste des citations marquantes pour s’en convaincre très rapidement. De plus, Asimov se permet déjà de prendre des risques dans son cycle de Fondation, puisque la deuxième nouvelle n'est ni plus ni moins qu'une inversion totale des dynamiques mises en place depuis la première nouvelle. Et puis une fin, mes amis ! une fin !... à ravir ! Voilà ce que j’aime chez Asimov : de la simplicité dans un monde compliqué ! Ce n’est pourtant pas bien compliqué, que diable ! Un scénario intéressant reposant sur une base simple, des bons mots à profusion et une fin digne de ce nom, voilà la recette qui marche !



Un deuxième tome dans la même veine que le premier et donc toujours très bon, un tome qui fait mûrir autant l’histoire que les personnages et surtout les lecteurs avec ! Du très bon Asimov selon moi (et donc cela en fonction de ma pauvre connaissance de la science-fiction, je préviens !).



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Le cycle de Fondation : Prélude à Fondation

Et encore un tome du cycle de Fondation dégusté avec beaucoup de gourmandise.

Retour en arrière du point de vue chronologique avec ce sixième tome intitulé « prélude à fondation ». En effet, nous allons retrouver le personnage clef de ce cycle, à savoir Hari Seldon. Fraîchement débarqué sur Trantor, il est encore loin du spécialiste en psychohistoire que nous connaissons, et ses compétences se résument principalement aux mathématiques, même s’il entrevoit d’autres possibilités à exploiter.

Nous allons suivre Hari dans sa découverte des différents arcanes de cette planète géante qu’est Trantor. Je ne peux que saluer l’imagination et la plume d’Isaac Asimov qui a su me transporter avec brio dans ces différents endroits.

J’ai été agréablement surprise de découvrir les liens plus que réels avec le cycle des Robots que je viens de terminer il y a peu de temps. Ce qui me donne qu’une envie, lire très vite la suite, « L’Aube de Fondation » afin de clore ce cycle de Fondation, que j’aime beaucoup, il faut le dire.

Et une fois de plus, une mention spéciale pour le narrateur, Stephane Ronchewski, car j'écoute ce livre sous la forme d'audiolivre, et je ne peux que saluer son talent pour restituer avec un tel brio cette histoire.





Challenge Mauvais Genres 2022

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Le cycle des robots, tome 5 : Les robots de..

Je poursuis tranquillement ma lecture de la série « Robots » d’Isaac Asimov, en parallèle de Fondation.

Me voici arrivée au tome 5 , « Les robots de l’aube »qui est devenu, je l’avoue, un de mes tomes préférés.

J’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Elijah Bailey, et surtout R. Daneel Olivaw, l’un des robots les plus sophistiqués qui existe. Il va, une fois de plus, seconder Elijah dans une affaire policière.

C’est en effet grâce (ou à cause de ? ) à ses talents de détective que Elijah Bailey va être convié à venir enquêter sur la planète Aurora. Un meurtre y a été commis, mais est ce qu’on peut vraiment le qualifier en tant que tel ? En effet, la victime était un robot qui avait le même profil humaniforme que R. Daneel Olivaw. Et quelle ne va pas être la surprise de Elijah quand il va découvrir qui était propriétaire de ce robot.

Ce tome amène à réfléchir à beaucoup de thématiques, et non des moindres. Le statut des robots est abordé avec beaucoup d’à propos et de finesse et je ne peux que saluer le talent d’ASIMOV. J’ai beaucoup aimé la description de ce monde et les différentes interactions entre les protagonistes.

J’avoue qu’ayant selon commencé à découvrir cet auteur cette année, je ne peux que me féliciter de savoir que j’ai encore plusieurs de ses livres dans ma PAL , ce qui me laisse envisager encore de belles lectures avec cet auteur.





Challenge Mauvais Genres 2022

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A voté

Dans cette nouvelle écrite en 55, soit 3 ans après l’élection d’Esienhower, 1er candidat à avoir utilisé des spots télévisés lors de sa campagne, Asimov imagine un processus électoral dystopique basé sur la logique des sondages d’opinion. Ce qui est amusant, c’est qu’il pousse son concept jusqu’à l’absurde. En effet, dans la société dépeinte dans la nouvelle, il n’y a qu’un seul électeur, choisi par un grand ordinateur central, et qui est censé être l’individu le plus représentatif. La nouvelle est intéressante et aborde des thèmes toujours plus d’actualité : les sondages d’opinion, l’omnipotence de la technologie… La nouvelle est assez savoureuse, très agréable à lire, le récit étant bien mené. Mais malgré tout, cela reste très anecdotique. La nouvelle est trop courte pour pouvoir évoquer ces thèmes de façon approfondie, on reste vraiment en surface. Je suis donc un peu restée sur ma faim.



Quant au petit dossier thématique qui suit la nouvelle, il est vraiment très bon. Il est très, très court, dans ce volume mais vraiment passionnant et donne envie de creuser davantage le sujet de l’histoire des sondages d’opinion.



« A voté » est loin d’être le meilleur récit d’Asimov mais cette nouvelle, même si elle reste trop en surface pour convaincre totalement, reste très agréable à lire et a le mérite d’aborder un sujet intéressant et toujours d’actualité.

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Jim Spark, tome 2 : Les Pirates des astéroïdes

Jusqu'ici, j'ai lu très peu d'Asimov, seulement quelques nouvelles lues il y a bien longtemps. Je sais, c'est honteux. Je suis bien décidée à combler cette lacune. Mais, pour mon 1er roman d'Asimov, j'ai choisi de ne pas faire comme tout le monde. Je ne me suis pas attaquée à un récit qui compte parmi les grandes œuvres mais à un petit roman d'action destiné à un public adolescent. J'étais tombée sur ce bouquin dans une boîte à livres et j'ai tout de suite craqué pour la couverture et le titre qui annoncent un roman de pur divertissement. Promesse tenue ! "Jim Spark et les écumeurs de l'espace" est une lecture, certes anecdotique dans l’œuvre d'Asimov, mais très sympathique tout de même.



Ce "Jim Spark et les écumeurs de l'espace", aussi sorti sous le titre "les pirates des astéroïdes", est en fait le 2ème volet d'une série mettant en scène le héros Jim Spark (en VO il s'appelle David Starr) mais il n'est pas nécessaire d'avoir lu le 1er. Ce personnage créé en 1952 m'a très vite fait penser au Capitaine Futur d'Edmond Hamilton (créé au début des années 40). La parenté me semble tellement évidente que ça ne m'étonnerait pas qu'Asimov ait voulu donner vie à un personnage du même genre. Ils ont tous les deux le même genre de background (des parents tués par des vilains), il sont tout aussi infaillibles l'un que l'autre, ils sont accompagnés d'un side-kick rigolo... Jim Spark, comme le Capitaine Futur, est un personnage très lisse, on ne craint jamais pour sa vie mais le plaisir d'un tel bouquin n'est pas là. Quand on lit ce genre de roman c'est pour profiter d'une histoire dynamique pleine d'action. Le contrat est rempli, "Jim Spark et les écumeurs de l'espace" est une série B très généreuse qui réserve même des passages très réussis tel un combat dans l'espace où les 2 belligérants sont armés de répulseurs.



J'ai donc passé un agréable moment avec ce roman pulp qui, s'il n'a pas la grandeur des œuvres importantes d'Asimov, n'est pas dénué de charme.

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Némésis

Némésis de Isaac Asimov est un superbe récit de space opera assez hard-science . Un texte aussi bien pour la jeunesse que pour les adultes .



Le système solaire est colonisé de longue date et certains colons se sont lancés encore plus loin dans la nuit inconnue . Une de ces colonies , assez isolationniste est bien placée pour repérer et prévoir le passage d'un énorme géo croiseur aux abords du système solaire .



Ce corps céleste devrait bouleverser les subtiles lois de la gravité de notre système en menaçant de bouleverser irrémédiablement la mécanique céleste des planètes du système .



Autour de cette menace l'auteur anime un univers assez riche avec des personnages tangibles qui se confronteront de façons crédibles à cette menace redoutable . Pour se faire, certains colons devront dépasser les rapports personnels ambigus qu'ils entretiennent avec la terre mère ,qui est loin d'être une société parfaite et exemplaire .



Némésis , la justice vengeresse des grecs , est un bon titre pour roman où l'auteur pose ce concept de justice aveugle et le place au cœur de sa fiction .



Donc ; de la bonne vieille science-fiction de derrière les fagots ..

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Mortelle est la nuit - Chante-cloche

Ce petit bouquin réunit « Chante-cloche » et « mortelle est la nuit », 2 nouvelles mélangeant policier et science-fiction. Les 2 récits mettent en scène le Professeur Urth, un extra-terrologiste qui va résoudre les énigmes grâce à ses connaissances des astres extra-planétaires.



Ce petit recueil offre un rapide moment de lecture plutôt sympathique mais qui ne va pas me marquer. Il faut dire que le registre du roman policier à énigme je l’apprécie à petite doses, ce n’est vraiment pas ce que je préfère. Et ces récits relèvent principalement de ce genre, l’aspect résolution d’un mystère est le cœur de chacune des histoires. Du coup, d’un récit à l’autre on retrouve la même construction narrative et le même principe d’exposé d’hypothèses pour finir par l’exposé de la résolution par l’enquêteur. Je dois dire que ce n’est pas vraiment le genre d’histoires qui m’enthousiasme. Mais Asimov parvient à donner une touche originale à ces intrigues policières avec l’aspect science-ficion qui n’est absolument pas anecdotique ni artificiel dans les récits. Le contexte, les motivations et les moyens des personnages relèvent de la science-fiction. Cet aspect science-fictionnel m’a permis d’être davantage intéressée par la résolution des énigmes que s’il n’y avait pas eu ces éléments. Autre réussite des nouvelles : le personnage de Urth qui est assez amusant avec sa phobie des transports. Habituellement, je ne suis pas fan de ce genre de protagonistes ultra-perspicace, quasiment omniscient mais celui-là je l’ai trouvé sympathique.



Ces deux nouvelles ne vont pas m’inciter à lire le recueil « histoires mystérieuses » qui réunit des récits à énigme. Il y a de nombreuses années, j’avais lu « le club des veufs noirs » qui ne m’a laissée aucun souvenir. Je pense que ce sera un peu pareil avec ces 2 récits. C’est une lecture sympathique et distrayante, qui se lit vite mais qui ne va pas me marquer.



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Le Cycle de Fondation, tome 2 : Fondation e..

Apres avoir lu et apprécié le premier tome de cette série que l’on pourrait qualifier de mythique, je me suis lancée avec beaucoup de plaisir dans ce second tome que j’ai franchement adoré.

Deux personnages vont se démarquer dans la deuxième parte de ce tome intitulé « Fondation et empire » : Bayta , une jeune femme originaire de la Fondation et Le Mulet.

J’avoue avoir été ravie de voir qu’il y avait enfin un personnage féminin à la hauteur, car il faut avouer que dans le premier tome, les rares femmes évoquées étaient vraiment des écervelées décérébrées.

Et puis le Mulet. Celui qui crée la surprise. Celui dont Hari Seldon n’avait jamais envisagé l’apparition. Le grain de sable qui va enrayer le processus de la psycho histoire tellement bien prédite par Seldon. Celui qui veut conquérir la galaxie et prendre la place de la Fondation en la détruisant …. Il faut dire qu’avec ses pouvoirs mentaux hors normes, il a toujours une longueur d’avance sur tout le monde.

J’avoue que j’ai suivi cette partie de l’histoire avec beaucoup d’intérêt, même si j’ai très vite deviné l’identité du dit Mulet.

Au vu du rebondissement final de cette histoire, je vais très vite me lancer dans la suite de cette saga.



Une mention pour le narrateur, Stephane Ronchewski, car j'écoute ce livre sous la forme d'audiolivre, et je ne peux que saluer son talent pour restituer avec un tel brio cette histoire.



Challenge Mauvais Genres 2022

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Le Cycle de Fondation - Intégrale, tome 1

"Par l'espace !" une très belle surprise.



Me voici arrivée au troisième tome sans même m'en être aperçue. Politique, économie à l'échelle des galaxies sur des centaines d'années.



L'idée : un empire s'écroule et pour éviter des millénaires de barbaries, prendre les devants pour que cette étape soit la plus courte possible. Anticipation. Un homme, Seldon, s'y emploie. Et par les sciences, il espère que ses pronostiques seront justes car il ne sera plus là pour voir si ses calculs se révèleront exacts.

Des personnages typés qui ont du charisme, des enjeux bien pensés, des stratégies finement mises au point, un livre en plusieurs tomes qui accroche le lecteur qui se demande comment un cerveau a réussi ce tour de force.





"...il me semble que l'essence même du plan de Seldon était de créer un monde meilleur."
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Quand les ténèbres viendront

Les quatre nouvelles de ce recueil laissent transparaître dans toute sa simplicité, l'inventivité et l'imagination débordante d'un Asimov encore jeune, qui introduit, pour notre plus grand plaisir, chaque nouvelle par une anecdote sur les raisons, le déroulement et le contexte de leur écriture.



On y retrouve la plume d'un futur grand de la science-fiction, dans un style très marqué par le scientifique qu'il est, chacun des scénarios tournant autour de la science.

Asimov frappe par l'inventivité de ses histoires, construites dans un récit simple et direct. Il recherche ici la création et le divertissement littéraire dans son plus pur état, sans s'encombrer du style ou d'une dimension dénonciatrice comme il le fera dans beaucoup de ses oeuvres plus tard.



La nouvelle « Quand les ténèbres viendront » qui donne son nom au recueil est celle qui a fait connaître Asimov du grand public alors qu'il n'a que 21 ans. Il s'étonne d'ailleurs de son succès, car malgré le génie du scénario, de la tension qui y règne tout le long, et de la beauté des décors, les trois autres nouvelles du recueil sont toutes aussi géniales. Mais c'est sûrement la plus touchante, par l'émotion que nous transmet ses personnages, et par sa capacité à toucher et émouvoir le lecteur.



Ces quatre nouvelles offrent un grand plaisir et une grande satisfaction à être lues.

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Le grand livre des Robots - Omnibus 01 : Pr..

Ce recueil contient plus de 1000 pages écrites en tout petits caractères sur un papier tellement fin que l'on peu voir à travers. Ce qui en fait, à mon avis, un livre très spécial tant du point de vue de son contenu que de son apparence.



Alors que peut-on bien y trouver ? Eh bien tout d'abord la totalité des 33 nouvelles contenues dans un roman intitulé "Nous les robots". Ce recueil contient la plupart des nouvelles écrites par Isaac Asimov sur les robots et publiées dans "Les robots", "Un défilé de robots", "Le robot qui rêvait", et enfin "L'homme bicentenaire". Elle n'y sont pas toutes mais la plus grande partie et les plus importantes s'y trouve. C'est Isaac Asimov lui-même qui a sélectionné ces nouvelles et qui nous honore personnellement d'un petit commentaire pour chaque catégorie dans lesquelles elles sont classées. C'est vraiment très bien fait. Le choix et l'ordre de lecture de ces nouvelles est tout à fait judicieux.



Ensuite, vous y trouverez les deux romans correspondants au tomes 3 et 4 du cycle des robots, à savoir : "Les cavernes d'acier" et "Face aux feux du soleil".



Au final, Le Grand Livre des Robots permets de lire de manière très complète l'ensemble du cycle des robots. Un peu moins qu'en lisant chaque tome du cycle mais un peu plus également car ce livre contient un partie des nouvelles des romans "Le robots qui rêvait" et "L'homme bicentenaire" qui ne sont pas inclus dans le cycle.
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Le cycle des robots, tome 6 : Les robots et..

Et voilà, avec ce sixième tome intitulé « Les robots et l’empire » se clôt le cycle des Robots du talentueux Isaac Asimov.

J’avais il y a quelques mois débuté ma découverte de cet auteur en lisant quelques tomes du cycle de Fondation. Puis, suivant les conseils avisés de certains Babelionnautes (encore merci à eux, j’espère qu’ils se reconnaîtront), j’ai fait une petite pause dans la lecture de cette saga pour me lancer dans celle des Robots.

Je dois reconnaître que la sauce n’a pas pris plus que cela lors de la lecture des premiers tomes qui se déclinent sous forme de nouvelles. Cependant, avec l’arrivée d’Elijah Bailey et surtout celle de R. Daneel Olivaw, la série a pris pour moi un virage différent. C’est vraiment à partir des « cavernes d’acier « (c’est-à-dire le tome trois de cette série) que je me suis mise à apprécier pleinement ce cycle, incontournable selon moi dans l’œuvre d’Asimov.

Dans ce dernier tome, bien des années ont passé, et si j’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir les deux robots R. Daneel Olivaw et Giskar ainsi que Gladia, l’ancienne Solarienne devenue résidente à Aurora.

Même si Elijah n’est plus la, son ombre plane et un de ses descendants va d’ailleurs croiser la route de Gladia.

J’ai beaucoup aimé ce tome, les liens avec le cycle de Fondation sont bien présents et vont permettre une meilleure compréhension de cette saga. Beaucoup de thématiques sont abordées, et ces robots si humains (je parle de Giskar et de Daneel) sont vraiment très touchants.





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