AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Isaac Asimov (1998)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Quand les ténèbres viendront

Recueil de 4 nouvelles dont celle "Quand les ténèbres viendront" qui prête son titre au livre. C'est la meilleure des quatre avec une planète et ses six soleils, entraînant des éclipses dont une meurtrière amenant une nuit noire. Chaque nouvelle a un petit avant-propos de Isaac expliquant comment l'idée du texte lui est venu. La parution en 1941 nous montre comment Asimov était en avance dans le domaine des sciences appliquées en écrivant sur les effets de la bombe atomique, qui la première en 1945 détruira des hommes et soulevant de graves questions auprès des scientifiques.
Commenter  J’apprécie          290
Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation

Mais pourquoi ne me suis-je pas lancée plus tôt dans l’aventure Fondation ?



Cela faisait pourtant quelques temps déjà que j’y pensais… Il aura fallu le challenge duo d’auteurs Asimov/G.G.Kay de Fifrildi, merci à elle, et aussi la perspective de la prochaine diffusion d’une série reprenant ce grand classique de la SF, pour le concrétiser.



Par contre pour le lire, moins de 48h m’auront été nécessaires ! Oui oui ! Les amis de babelio qui me connaissent un peu savent que c’est un record pour moi, « tortuelectrice » que je suis. ;-)

C’est dire à quel point j’ai été ferrée par cette lecture.



Depuis plus de 12 000 ans, l’Empire Galactique contrôle et dirige un nombre incalculable de systèmes interstellaires depuis sa capitale, Trantor. L’Empire est donc extrêmement puissant, mais le scientifique Hari Seldon sait que tout cela va s’effondrer d’ici 500 ans.

En effet, il a développé une science - la psychohistoire - qui, par des calculs statistiques et en se basant sur la psychologie et sur les phénomènes sociaux, permet de prévoir l’Histoire. Il sait aussi que le temps sera long, très long, avant qu’une nouvelle civilisation prospère puisse à nouveau émerger.

Pour réduire cette période intermédiaire qui prévoit des heures sombres à l’humanité, Seldon propose la création d’une Fondation qui aura pour mission de collecter toutes les connaissances de l’humanité. L’Empire va installer cette Fondation sur Terminus, une planète qui se trouve à l’extrémité de la galaxie…



L’ouvrage se découpe en 5 parties qui se déroulent à différentes époques. Dans la première partie, c’est évidemment la présentation de l’histoire. Les autres parties vont raconter un épisode de l’évolution de cette Fondation.



Qui dit époques différentes signifie naturellement des personnages différents. Ce format m’inquiétait un peu je dois dire car je redoutais de ne pouvoir être plongée dans l’histoire par ces successifs sauts dans le temps. Mais pas du tout en fait car la Fondation en est véritablement le fil conducteur.



Et puis les personnages qui incarnent chaque période ont une forte personnalité. J’ai apprécié les ruses et stratégies qu’ils mettent en place, chacun à leur manière, pour pérenniser la Fondation face aux nombreux dangers qui la menacent. Cela porte d’ailleurs à réfléchir sur notre propre survie en tant que civilisation…



Alors oui, du fait que l’ouvrage date des années 40/50, la technologie présentée peut prêter parfois à sourire, mais franchement cela ne m’a pas dérangée.



Je me suis régalée à lire ce premier tome du cycle de Fondation, les tomes 2 et 3 sont commandés. Hâte de lire la suite !



Challenge duo d’auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay
Commenter  J’apprécie          2913
Dangereuse Callisto

Le recueil Dangereuse Callisto réunit les 9 premières nouvelles d’Asimov (qui n’ont pas été perdues) écrites entre juin 1938 et décembre 1939. Ce recueil a été intégré en 2016 au livre Période d’essai qui revient sur ses 11 premières années d’écrivain (1939-1950).

Asimov ajoute au début de chaque nouvelle un commentaire, écrit 30 ans après, pour en raconter la genèse, ses démarches pour se faire publier, ses études et sa vie privée. Ces notes sont passionnantes, pour comprendre le début de la carrière de cet écrivain génial, et pour voir les débuts d’un genre nouveau, la science-fiction.



Ces premières nouvelles trahissent déjà un style prenant, sans l’hésitation du débutant, des idées originales, malgré quelques erreurs naïves, mais traduisent surtout une envie insatiable de raconter des histoires, avec des scénarios toujours si variés.

Il tente quelques prédictions, sur le dénouement de la guerre, la conquête spatiale (« On n’arrête pas le progrès »), la maîtrise de l’énergie atomique (« L’hybride »). Certaines nouvelles laissent transparaître les clichés SF de l’époque qui voulaient que Vénus, Mars et même Callisto soient habitées et dotées d’une faune et d’une flore (« Le sens secret », « Une arme trop effroyable pour être utilisée », « Dangereuse Callisto »).



« Le frère prêcheur, gardien de la flamme » est space opéra grandiose qui a cela de rare, que c’est l’une des seules nouvelles où Asimov inclut de l’action passant par les batailles spatiales. Quelques prémisses du cycle de Fondation sont ainsi visibles, notamment dans « Homo Sol », également un space opéra, qui pose les bases de la psychohistoire.



Mais l’on décèle déjà l’humanisme d’Asimov qui laisse transparaître dans beaucoup de ces nouvelles (« Homo Sol », « L’hybride », « Une arme trop effroyable pour être utilisée ») un combat contre le racisme et les préjugés qu’il transpose à une échelle supérieure, entre les espèces de différentes planètes.



Toutes les nouvelles d’Asimov ne sont pas des chef-d’oeuvres, mais toutes sans exception maintiennent une qualité d’écriture et une exigence remarquables sur la durée, conséquences d’une passion bien réelle d’Asimov pour l’écriture.
Commenter  J’apprécie          290
Le Cycle de Fondation, Tome 5 : Terre et Fo..

Rien ne vaut une bonne quête, la recherche des origines. C’est ce que propose le cinquième et dernier tome du cycle de Fondation. Dans le livre précédent, la « lutte » entre les deux Fondations, chargées d’assurer éventuellement le rétablissement de l’empire galactique (soit par des avancées technologiques ou par le développement des habiletés psychiques) s’est terminée par une troisième voie : la Galaxia, une harmonie entre les individus, leurs planètes et toutes les formes de vie qui s’y trouvent. Mais cela ne fait pas le bonheur de tous. Dans tous les cas, Trevize reste préoccupé par une autre idée fixe : « Je dois retrouver la Terre. » (p. 20). Cette planète est à l’origine de tous les êtres humains de la galaxie (je rappelle que le cycle se déroule approximativement vingt mille ans dans le futur). Tout le monde, sur toutes les planètes, semblent en avoir perdu la trace et les archives sont morcelées, incomplètes – quand elles n’ont été supprimées tout simplement. Ainsi, avec son collègue Pelorat et la nouvelle compagne de celui-ci, Joie, ils se lancent à la recherche de la Terre. Cette quête des origines, ce voyage, constituera l’essentiel de ce cinquième tome et les mènera d’un monde à l’autre (Comporellon, Aurora, Solaria, Melpomenia, Alpha, etc.).



Comme dans mes critiques des tomes précédents, l’écriture d’Isaac Asimov est plutôt ordinaire. Si j’ai adhéré rapidement à l’intrigue qu’il proposait, j’ai été refroidi par la lenteur avec laquelle elle se déroule. En effet, si la mission est donnée rapidement, il faut attendre 126 pages (sur 674) pour que les explorateurs descendent sur la première planète. Et là encore, l’action ne s’enclenche pas rapidement. D’autant plus qu’elle est constamment retenue par des dialogues à n’en plus finir. Je pense entre autres à ces séquences interminables avec la ministre des transports de Comporellon. En fait, presque tout ce qui concerne cette planète est superflu ou, du moins, trop long. C’est normal que des protagonistes rencontrent des difficultés. Mais, dans une bonne histoire, ces obstacles trouvent éventuellement leur utilité, ne serait-ce que pour amener un des personnages à découvrir quelque chose sur lui-même. Eh bien, quelques uns des arrêts sur les différentes planètes me semblent ne servir que peu l’intrigue. Un mince indice sur la prochaine destination est justifié mais cela peut se faire de manière succincte. Par exemple, sur l’une d’elles, ils s’éternisent 150 pages pour, au final, sauver un enfant dont l’utilité est contestable.



Ceci dit, beaucoup des dialogues sont importants pour clarifier des éléments de l’intrigue et, surtout, pour expliquer des concepts scientifiques complexes. En ce sens, je salue le travail de vulgarisation d’Asimov. Comme dit l’expression : rendre à César ce qui est à César. Une des grandes forces de l’auteur, c’est de rendre claires, accessibles des choses qui ne le sont pas. Et je ne fais pas seulement référence à la psychohistoire. Plusieurs concepts astronomiques, géologiques, mêmes historiques. D’autres dialogues également ne sont pas sans intérêt. Par exemple, les échanges entre les deux explorateurs et Joie. La femme provient de la planète Gaïa dont l’organisation sociale est unique. C’est un peu un choc culturel entre eux. J’ai aussi beaucoup apprécié les échanges entre les hommes sur les types de planètes, les conséquences de la radiation, la terraformation, l’évolution des sociétés, leur histoire, etc. Mais c’est personnel, ce genre de trucs m’intéressent.



J’ai bien aimé la fin, elle me semblait appropriée. Les protagonistes trouveront-ils la Terre? Où est-elle? Dans quel état? Qu’y trouveront-ils? Pourquoi est-elle cachée? À vous de lire. Seulement, après sept tomes (eh oui, j’ai lu les préquels en premier), après avoir cru et m’être investi (en temps) dans la Fondation, je suis un peu déçu que l’émergence du Second empire galactique ait été abandonnée. Mais bon, c’est assurément mieux ainsi. Il faut dire que les deux derniers tomes ont été écrits tardivement, plusieurs années après la trilogie originale, alors l’auteur était rendu ailleurs dans ses réflexions, ses préoccupations.
Commenter  J’apprécie          290
Au prix du papyrus

En suivant toujours le même schéma habituel de ses recueils, Asimov regroupe ici 9 nouvelles qu’il a pris soin de préfacer par une courte (plus courte que dans ses autres anthologies) introduction sur les motivations de leur écriture. Et avec le même talent habituel, Asimov nous fait découvrir encore plus de ses innombrables nouvelles, écrites par centaines. Toujours plus novateur et inspiré, celui-ci est bien décidé à partager toutes les histoires qui lui passent par la tête.



Asimov sait diversifier les thèmes de ses nouvelles et le montre dans ce recueil, en prenant l’inspiration parmi tout les contenus imaginables, du plus sérieux au plus extravagant, avec des histoires s’inscrivant très bien dans la vie de tous les jours, loin de la science-fiction traditionnelle, plus proche du récit fantastique.



Il intéressant de noter que sur les 9 nouvelles, 7 furent écrites après 1976, prouvant que notre cher Asimov n’a jamais cessé d’en écrire. Et il en résulte d’excellentes nouvelle telles que: « Bon goût », « Certitude » et « De peur de se souvenir » qui font que le recueil vaut le détour (sans oublier les autres histoires de l’anthologie qui sont loin d’être à jeter), et qui par leur scénario original, une réflexion implicite sur des aspects de notre société ou encore leur humour, présentent tous les atouts d’une nouvelle réussie.



On a le bonheur de redécouvrir la façon indémodable d’écrire d’Asimov, toujours avec le style élégant qui le caractérise et souvent qualifié de « facile à lire ». Sa capacité à se faire comprendre des autres dénote de son génie et lui qui a fait un énorme travail de vulgarisation pour rendre des notions complexes accessibles à tous, prouve bien qu’un des enjeux majeurs de ses récits est de se faire comprendre des autres.



Les nouvelles du recueil ne représentent certes pas le succès qu’il a eu avec d’autres de ses oeuvres, mais elles constituent le gros du travail qui l’a occupé durant des dizaines d’années (avec la vulgarisation), elles sont le symbole de son travail quotidien, celui qui lui a pris le plus de son temps d’écrivain. Elles expriment son envie démesurée d’écrire, de sans cesse écrire et de raconter des histoires dans le simple et sincère but de divertir ou d'instruire. Asimov n’est que le reflet de son envie irrésistible de chanter le quotidien dans chacune de ses histoires.
Commenter  J’apprécie          290
Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation

La psychohistoire de Hari Seldon le prédit : le monde va à sa perte. Il demande qu'on lui confie une planète où conserver les archives du monde et aider à préparer le monde d'après. Mais est-ce là ces seuls vrais projets ? Ses prédictions sont-elles exactes ? Et qu'advient-il à ceux qui restent, leurs décisions contemporaines ont-elles une incidence sur le futur ou celui-ci est déjà tracé, quoi qu'ils fassent. Livre d'autant plus d'actualités qu'à travers les stratégies des uns et des autres, il questionne sur les relations entre l'inévitable, la crédulité, et l'obligation de choisir un camp : parce qu'il y a toujours des belligérants et d'autres qui espèrent, des avides de pouvoir personnel et d'autres pensant au bien commun (d'actualité non !?). Le succès de ce premier opus de la série tient à la fluidité des propos : ce n'est pas tant technique que politique, voire philosophique. En tout cas, intelligent. La science-fiction dans toute sa splendeur : questionner sur le présent. Et il y en a des questions... Et puis, cette phrase qui sonne comme un précepte : "la violence est le dernier refuge de l'incompétence" (jdcjdr)
Commenter  J’apprécie          280
Cailloux dans le ciel

Cailloux Dans Le Ciel vient clôturer le cycle de l'Empire, écrit dans les années 50, composé de trois livres indépendants se situant entre les Robots et Fondation.

Sur Terre, de nos jours, une expérience scientifique dérape et transporte bien malgré lui Joseph Schwartz, un tranquille grand-père de Chicago, plusieurs milliers d'années plus tard, à l'ère de l'Empire galactique. Il se retrouve, par la force des choses, au centre d'une situation explosive pour l'humanité entière, embrigadant dans ses tribulations quelques singuliers personnages.



Asimov nous gratifie d'une intrigue assez mal embarquée, mais qui pourtant prend en qualité au fil de la lecture, laissant de moins en moins de répit au lecteur. De premiers abords, un assemblage assez aléatoire de complots, de hard science, de coïncidences facheuses, vont se révéler au final composer une histoire assez solide.

Un peu déçu cependant, par les personnages, assez stéréotypés, et n'apportant pas autant au récit qu'ils pourraient.

Le style reste quant à lui fidèle à ce que nous propose généralement l'auteur, et se lit globalement avec avidité, malgré quelques écueils.



Bien qu'ayant apprécié ces trois lectures, je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir parcouru un quelconque cycle. Aucun personnage, aucune histoire ne permet de faire le liant, c'est assez dommage, mais pas vraiment préjudiciable à la qualité des différentes œuvres.

Il ne me reste plus qu'à m'attaquer enfin à ce cycle des Robots que j'ai mystérieusement évité depuis tout ce temps...
Commenter  J’apprécie          282
Le Cycle des Robots, Tome 2 : Un défilé de robots

Un deuxième tome qui est un aussi un recueil de nouvelles, plus ou moins bonnes. C'est le même principe que le premier : un robot n'a pas obéi ou a dysfonctionné et on apprend pourquoi après une petite enquête, souvent résolue par la robotpsychologue. C'est sympa mais ce n'est pas non plus passionnant. On m'a dit qu'à partir du troisième tome ça devenait plus intéressant, j'espère ! Je retiens tout de même la nouvelle "satisfaction garantie".

Challenge Mauvais genres 2021

Challenge séries 2021
Commenter  J’apprécie          280
Cher Jupiter

Ce recueil de 14 courtes nouvelles publiées de 1957 jusqu’à 1973 et classées chronologiquement, livre une transition délicate entre les nouvelles d’un Asimov à l’aube de sa carrière avec les nouvelles de celui ayant déjà fait ses preuves. Et entre les deux rien ne change dans le plaisir qu’il met à écrire.



Qu’on lui impose le thème, le titre, le scénario de la nouvelle, ou qu’il soit totalement libre, Asimov écrit avec la même passion, le même enthousiasme et lorsqu’il avoue ne pas être inspiré c’est presque là qu’il livre ses meilleurs récits.



Assouvir sa soif d’écriture. C’est ce que cherche à tout prix Asimov, car celui-ci ne refuse littéralement jamais une commande qui lui ai faite d’une nouvelle. Ce qui explique leur nombre immense et témoigne d’une envie d’écrire qu’il ne parvenait à étancher qu’en écrivant parfois 8 heures par jours.



Les nouvelles du recueil sont beaucoup plus courtes que dans d’autres et moins centrée sur l’émotion et la science fiction mais sur des situations comiques, des chutes et de courtes intrigues donnant à réflexion. Asimov a le don de gâter ses lecteurs et de les rendre très exigeants face à la qualité des récits qu’il propose. En habituant le lecteur à sans cesse lire des textes d’une immense qualité, il en vient à faire passer le génie pour une banalité, comme une bonne habitude prise et jamais perdue.



Même si l’ensemble de ses recueils de nouvelles tels que Cher Jupiter ne font office que de lecture subsidiaire s’inclinant devant le génie de ses deux chef-d’oeuvres, le Cycle de Fondation et des Robots, leur dimension divertissante rend leur lecture agréable. Ironiquement, Asimov s’éclipse lui-même par son propre talent, faisant passer chaque nouvelle exceptionnelle qu’il a écrit parmi les centaines d’autres pour un récit simple. Ouvrir un Asimov c’est sûrement passer un incroyable moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          282
Flûte, flûte et flûtes !

Dans ce recueil de 10 courtes nouvelles écrites entre 1950 et 1957 (classées dans l’ordre de parution) , Asimov nous livre l’étendue de sa créativité en partageant pour ses lecteurs des récits datant du début de sa carrière, chacune introduite par une anecdote sur son contexte d’écriture, permettant de découvrir Asimov au quotidien, en même temps que la lecture de ses histoires.



Celui-ci a choisit de regrouper des nouvelles très différentes, majoritairement écrites suite aux commandes des différents magazines de science-fiction de l’époque, avec pourtant parfois peu de science fiction, mais dans presque toutes un questionnement, une réflexion faite sur le devenir de l’humanité qui a, à l’époque où Asimov a écrit les nouvelles, entre les mains une arme destructrice: la bombe atomique. Le risque d’une guerre nucléaire qui menace alors la Terre a le don de rendre ce pauvre Isaac amer mais sait aussi l’inspirer comme en témoignent différentes nouvelles qui trahissent son violent dégout pour la stupidité des hommes capables de tout et du pire: on retrouve ce thème dans « Le jour des chasseurs , « La pause » ou encore « Le billard Darwanien ».



Asimov s’essaye aussi à l’humour avec « Flûte, flûte et flûtes » et « Le doigt du singe », dont il est très fier et salue la réussite comique, à juste titre. On retrouve ainsi pour notre plus grand plaisir le style du bon docteur, toujours avec autant d’inventivité et de créativité et surtout sa capacité à entraîner le lecteur dans chacune de ses histoires, avec si peu de mots.



Pour retenir l’attention, un des moyens d’Asimov est de s’appuyer sur le début de ses récits, qui en est quasiment la clé de voûte. Il tente différentes approches, et témoigne du grand travail qu'il fournit et de la grande difficulté du métier de nouvelliste. Il peut choisir de laisser planer le mystère au début pour ensuite faire grandir la tension dramatique et amener le lecteur jusqu’à la chute qui viendra finalement faire écho au début. Il peut aussi dévoiler totalement l'histoire dès le début. Asimov a l’art de cultiver le mystère autour de ses scénarios, n’en dévoilant que le nécessaire, assez pour donner naissance dans l’esprit du lecteur à des intrigues dépassant le cadre de sa nouvelle. Certaines fins sont très énigmatiques.



Mention spéciale à « Shah Guido G. » ou encore au « Doigt du singe » qui témoignent de la profondeur des sujets qu’Asimov aborde dans ses nouvelles même si le but initial est toujours de divertir: il ne tombe jamais dans la fainéantise d’une histoire facile.



On prend autant de plaisir à la lecture de ces nouvelles qu’a pris Asimov à les écrire. À l’origine les récits de ce recueil n’ont jamais été intégrées à ses anthologies. Certaines ont même eu du mal à être édité et à trouver preneur. En effet on y retrouve pas les nouvelles les plus connues d’Asimov mais on y retrouve bien le talent du bon docteur, sa plume délicate et son génie.
Commenter  J’apprécie          280
Le cycle de Fondation : Prélude à Fondation

J’avais lu I, Robots il y a longtemps et, depuis, je me promettais de me lancer dans la série Fondation. Quand j’ai décidé de m’y mettre – enfin ! – j’ai hésité entre commencer par le premier tome écrit ou y aller dans l’ordre chronologique. J’ai opté pour ce dernier et je l’ai regretté un peu… un temps. Parfois, les préquels servent à approfondir, à expliquer des univers qu’on a apprécier mais, séparément, ils ne tiennent pas autant la route.



Pendant ma lecture des premiers chapitres, je n’arrivais pas à visualiser cet univers futuriste que proposait Isaac Asimov. Je comprenais que les protagonistes se trouvaient sur une planète lointaine, cœur d’un empire galactique, peuplé d’une quarantaine de milliards de personne. Mais, et après ? À quoi ressemble la vie à cette époque ? Je suis resté un peu sur ma faim. Heureusement, quand Seldon et Dors voyagent sur Mycogène puis Dahl, l’auteur a un peu corrigé le tir en proposant des civilisations distinctes aux caractéristiques uniques.



Puis, j’ai été intrigué par cette intrigue de psychohistoire, inventée par un obscur scientifique, Hari Seldon. Cette nouvelle discipline servirait à prédire le futur à l’aide de calculs mathématiques. Voilà qui pourrait intéresser l’empereur et ses proches conseillers, qui souhaitent éviter le déclin et la chute de son empire, mais également des personnes mal intentionnées. Avec un protagoniste en danger, ça fait un peu thriller.



Ainsi, Seldon, menacé de tous les côtés, décide de poursuivre ses travaux et des pistes le mènent de planète en planète. J’avais de la difficulté à imaginer cet homme de science se transformer en aventurier. Mais bon, si ça a fonctionné avec Robert Langdon, pourquoi pas avec lui ? Et que dire de Dors, cette historienne qui abandonne tout pour le suivre ? Cet élément de l’intrigue, et quelques autres, je les ai trouvé un peu gros à avaler. Je m’attendais à beaucoup mieux de la part d’un auteur à succès. Mais j’ai continué ma lecture. Heureusement !



Tous ces éléments qui me déplaisaient, la grande finale les a ramassés et les a expliqués. Tout était clair, désormais, et ma confiance en Asimov a été restaurée et je suis décidé à continuer cette série de ce pas. J’ai beaucoup apprécié comment il créait des liens avec la série des robots, jumelant deux univers de manière si fignolée, logique… parfaite ?



Je termine avec cette citation qui m’a fait sourire. «- Réfléchissez un peu : quarante milliards d’individus utilisent une énorme quantité d’énergie et chaque calorie utilisée dégénère en chaleur et doit finalement être évacuée. Cette chaleur résiduelle est canalisée vers les poles […]» (p. 276) C’est incroyable qu’un scientifique comme Asimov y ait pensé il y a une trentaine d’année et que certains de nos politiciens n’y croient toujours pas alors que la Terre montre de pareils signes pour ses sept milliards d’habitants…
Commenter  J’apprécie          280
Le cycle des robots, tome 3 : Les cavernes ..

Après deux tomes sous forme de recueils de nouvelles, le cycle des Robots fait plus que poser des bases désormais avec un troisième tome composé d’un seul roman, Les Cavernes d’acier, où Isaac Asimov poursuit son chemin créatif autour des fameuses Trois Lois de la robotique et toutes leurs contradictions possibles.



Les Cavernes d’acier suivent l’aventure du détective Baley, policier de New York, chargé d’enquêter sur l’assassinat du docteur Sarton. Toutefois, ce meurtre n’a pas eu lieu sur Terre à proprement parler, mais bien à Spacetown, la ville qui domine New York et qui est un comptoir terrien pour les Spaciens, humains bénéficiant de privilèges car partis à la conquête de l’espace. La différence entre Terriens et Spaciens réside d’abord dans leur rapport aux androïdes qu’ils ont créés : les premiers s’en méfient et s’en servent comme main-d'œuvre, les deuxièmes voient en eux bien plus que de simples exécutants et cherchent à les intégrer dans la société. Or, le détective Baley voient arriver au-devant de lui deux obstacles : d’abord Spacetown est une cité aérienne ultrasécurisée où les premiers suspects seront donc les androïdes (mais c’est censé être impossible, car ils sont programmés pour ne pas nuire), ensuite on lui assigne d’office un collègue androïde de Spacetown, R. Daneel, qui semble le surpasser en tout point.

Avec Les Cavernes d’acier, Isaac Asimov garde le principe du cycle des Robots, c'est-à-dire étudier au plus près les contradictions des lois qui régissent la construction d’androïdes, ainsi que leurs relations avec l’évolution humaine. Toutefois, il crée à cette occasion un véritable polar de très bonne facture. L’enquête de Baley est passionnante dans le sens où elle se développe au rythme qu’il faut, avec des indices qui nous conduisent à soupçonner un certain nombre de personnages chacun leur tour. Cela change clairement des nouvelles précédentes des tomes 1 et 2 où chaque élément des Trois Lois de la Robotique pouvait être étudié séparément ; ici, il s’agit de faire avec un environnement potentiellement hostile et avec un acolyte androïde dont nous ne pouvons jamais sûrs à 100% qu’il est fiable.



En conclusion, Les Cavernes d’acier ce que j’attendais enfin dans le cycle des Robots : un bon roman, policier en plus, qui use des ressorts des Trois Lois de la Robotique, sans plus seulement chercher uniquement à les tourner dans tous les sens (même si c’est toujours plaisant aussi).



Commenter  J’apprécie          280
Le grand livre des Robots - Omnibus 01 : Pr..

J'ai lu quelque part, peut-être dans le "catalogue des âmes et cycles de la S.F." de Stan Barets, qu'Isaac Asimov, après avoir été l'enfant terrible du genre, en est aujourd'hui le patriarche.

Même si Isaac Asimov a écrit sur tout,

- la Bible, Shakespeare, Rome, les dinosaures, Sherlock Holmes, la poésie... -

et que le plus gros de de son œuvre soit de la vulgarisation scientifique,

le robot semble être son personnage favori.

"Il ne cesse de le hanter d'une décennie à l'autre".

En 1942, dans "cercle vicieux", il invente le mot "robotique et énonce les trois lois devenues fameuses et qui en substance et résumées se présentent ainsi :

I Un robot ne peut nuire à un être humain...

II Un robot doit obéir aux êtres humains...

III Un robot doit protéger sa propre existence...

Avant Asimov, les robots avaient "mauvaise presse" dans la S.F.

Ils avaient la fâcheuse réputation de se retourner contre leurs concepteurs.

En édictant le théorème évident qu'un robot ne peut servir qu'à ce pourquoi il a été conçu, "le bon docteur" met fin à l'ère du robot menaçant.

Asimov est de toutes les anthologies.

Rares sont les recueils qui, comme " la science-fiction pour ceux qui détestent la science -fiction" de Teddy Carr, n'ont pas repris un de ses textes.

La collection "Omnibus", par ce premier tome "Prélude à Tantor" relève le défi de ne pas être une anthologie de plus.

"Le grand livre des robots" réunit 33 nouvelles et 2 romans.

Tout d'abord le livre est beau, imposant et semble promettre un riche contenu.

La préface de Jacques Goimard* est captivante.

Les annexes ajoutées en fin de volume sont un réel apport à l'ouvrage et la bibliographie complète et définitive d'Asimov constitue une référence.

"Les cavernes d'acier" et "face aux feux du soleil", Les deux romans indépendants qui sont ajoutés sont fréquemment associés au cycle.

Ils introduisent, comme souvent dans l’œuvre d'Asimov, un élément policier à une science-fiction claire et intelligente.

Ce livre est un véritable plaisir.

Il donne une cohérence, sert de fil conducteur à tous ces textes, pour la plupart assez courts, et rend un bel hommage au père de la "hard science-fiction".

Je remercie la collection "Omnibus" de me l'avoir offert, dans le cadre de la dernière masse critique, et de m'avoir permis, ainsi, de me replonger dans ce pan passionnant de l’œuvre exigeante et intelligente d'Asimov.

Ce magnifique volume va venir prendre place, sans avoir à rougir, dans ma bibliothèque aux côtés de mes anciens volumes, si précieux, de "Fiction Spécial", de "Marginal" de "Galaxie" et autres "Présence du futur"...



* l'auteur de l'excellent "critique de la science-fiction".





Commenter  J’apprécie          280
Le Cycle de Fondation, tome 2 : Fondation e..

Asimov promet une destinée où la route s'élève sûrement. Il ferait passer n'importe quel autre écrivain du genre pour un besogneux des massifs. Par la galaxie, le cycle de Fondation est un récit d'envergure dans le temps et dans l'espace!



De 1950, année de l'écriture Fondation, à aujourd'hui, la technologie n'a pas pris une once de ridicule. Asimov a envisagé bien des découvertes pour voyager d'un bout à l'autre de la galaxie pour faire un soleil à son prochain: des bonds dans l'hyperespace, des vaisseaux de plusieurs km, l'énergie atomique miniaturisée, des pistolets désintégrateurs. Tout cela est pionnier et a été repris.

Ce cycle est une belle réussite. Mon préféré est le premier tome car il est étonnamment rythmé avec les 5 nouvelles qui le composent avec autant de rebondissements. Quand la Fondation se sortait des traquenards prédits par la psychohistoire de Hari Seldon.

Dans ce deuxième tome, Bel Riose et le Mulet sont des adversaires redoutables. Pour déjouer les prédictions scientifiques du savant Seldon, ces méchants usent d'une puissance technologique, et même psychique, redoutable.



La Fondation est donc en danger. Pas sûr que la colère d'une foule criant "Haro sur le baudet!" suffise. La Fontaine n'aurait pas prévu le retournement final.



Il faudra bien alors un troisième tome.
Commenter  J’apprécie          272
Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation

J'ai dévoré Fondation d'Asimov. Un grand classique de la science fiction. 5 nouvelles composent le récit cohérent d'une humanité traversée par des dangers prévus par la psychohistoire. Une science prédictive élaborée par le savant Hary Seldon qui évalue le moment des crises. J'ai trouvé l'installation de ces crises et leurs résolutions d'une grande réussite. La répétition des dangers produit un personnage providentiel qui promet une paix durable. Récurrence qui renvoie aux précédentes nouvelles. Quelle belle rencontre!



J'ai dévoré Asimov. Un grand type qui travaillait dans les fondations. 5 morceaux composant cette humanité m'ont traversé de façon classique. A chaque crise de foie, un providentiel renvoi a permis l'installation d'une paix durable. La recette d'Hari Seldon est une grande réussite. La répétition de ces événements a même permis d'élaborer une cuisine prédictive. Quelle belle rencontre!
Commenter  J’apprécie          272
Le cycle des robots, tome 5 : Les robots de..

Je l’ai déjà écrit lors de deux précédentes critiques, il faut commencer à lire Asimov par ce cycle d’Elijah Baley. On nous explique que c’est le tome 5 du cycle des robots, mais, lire Asimov en débutant par les nouvelles risque d’en rebuter plus d’un et ces nouvelles n’ont pas forcément d’intérêt pour la suite. Donc, lancez-vous plutôt avec Les cavernes d’acier, puis Face aux feux du soleil et ensuite dans un troisième temps avec Les robots de l’aube, la troisième enquête d’Elijah Baley.

Isaac Asimov a rédigé ce troisième opus trente après le deuxième, mais l’histoire se passe seulement deux ans plus tard. Rétablissons d’abord le contexte. Dans un futur assez lointain, des colons terriens ont colonisé une cinquantaine de mondes avec l’aide de robots. Ces mondes se sont développés et sont devenus plus puissants que la Terre. Les Terriens sont concentrés dans des cités souterraines, les cavernes d’acier du premier livre et sont incapables de quitter ces villes climatisées pour se rende en extérieur. Et ils haïssent les robots. Les planètes colonisées, les mondes spatiens, vivent eux dans le confort grâce justement aux robots et à un contrôle strict de leur population. Pourtant, dans le plus puisant de ces mondes spatiens, Aurora, un meurtre a été commis. Enfin, un meurtre, l’élimination d’un des deux seuls robots humanoïdes. Le deuxième étant R. Daneel Olivaw, l’adjoint (ami?) de Baley. Or, comme toujours chez Asimov, ce meurtre est impossible, car les chances de réussir à produire un « gel mental » chez ces robots très sophistiqués est quasi nulle. Seul, le professeur Fastolfe en serait capable et il a demandé à Baley de venir prouver qu’il n’est pas coupable tout en lui avouant que personne d’autres de le serait.

La dramaturgie de ce roman ressemble aux deux premiers. Un meurtre impossible, une enquête qui permet de se familiariser avec les coutumes, les mœurs, la politique, les rapports sociaux du monde spatien et des indices qui sont placés ça et là que l’on ne voit pas forcément, mais qui prennent tout leur sens dans l’explication finale, très réussie ici. L’écriture d’Asimov étant toujours un délice de fluidité et de simplicité, que l’on est pris dans l’intrigue dès le début. Rien que ces éléments là font des robots de l’aube un très bon roman de sf.

Mais ce qui le rend exceptionnel à mon avis, ce sont deux ingrédients supplémentaires. D’abord, comme toujours chez Asimov, les dialogues sont très nombreux et passionnants sur des sujets très variés, philosophique, sociologique, politique. Je l’ai déjà dit dans une précédente critique, mais chez l’auteur, les personnages sont intelligents et il n’y a pas de bons et de méchants. Chacun a des arguments valables pour faire ce qu’il fait et la confrontation de ces arguments sont toujours un vrai plaisir pour le lecteur.

Ensuite, ce livre a une place à part dans l’œuvre d’Asimov. Avec lui, commence son ambition de relier tous ses univers entre eux dans une grande histoire du futur. Avec lui, le cycle des robots, le cycle de Fondation et celui de l’Empire vont enfin pouvoir former un tout cohérent. Dans les robots de l’aube, Asimov fait s’affronter les visions de l’avenir. Qui va coloniser le reste de la galaxie, les spatiens avec leurs robots ou les terriens avec leur multitude ?

Si vous voulez lire un jour Fondation, il serait inspiré de commencer par ces livres du cycle des robots. Il y en a quatre et celui-ci est le troisième. Les nouvelles sont dispensables pour comprendre l’œuvre mais sont passionnantes à lire si vous aimez le style d’Asimov et les intrigues liées à l’application des trois lois de la robotiques.

Pour découvrir de la sf classique, intelligente et bien écrite, lancez vous dans ce cycle, vous ne le regretterez pas !
Commenter  J’apprécie          270
Espace vital

Je viens de faire une relecture de ce livre que j'avais beaucoup apprécié la 1ere fois, et cela s'est confirmé.

Des nouvelles à chaque fois différentes. Bien-sur, la qualité varie un peu mais globalement, on a un très bon recueil.

Un bon livre d'Asimov qui m'a fait passé un très bon moment et le fait que ce soit des nouvelles rend la lecture d'autant plus facile puisqu'on peut l'arréter et le reprendre quand on veut.
Commenter  J’apprécie          270
Le Cycle de Fondation, tome 4 : Fondation f..

Avec "Fondation foudroyée", Isaac Asimov, livre une digne continuation, à son grand cycle, de Fondation ! Et, malgré les réticences, parfois exprimées, pour ma part, ça ne fait aucun doute : "Fondation foudroyée", c'est du grand Asimov, et il faut, plus que jamais, mettre un A majuscule, en initiale du nom de famille, du célèbre auteur de science-fiction américain, car celui-ci nous prouve ici qu'il est capable de créer une oeuvre majeure, une oeuvre majuscule, encore, alors qu'on croyait que tout était fini.

Isaac Asimov, a toujours, ce don pour créer un univers complexe et original, soutenu par un grand don de raconteur d'histoires.

C'est vrai que cette suite n'était pas indispensable ; c'est vrai qu'elle ne s'intègre, pas toujours bien, avec les tomes précédents du cycle ; et pourtant, c'est toujours un plaisir, que cette langue d'orfèvre, ce don de conteur, cet univers subtilement créé, par le grand auteur américain. Isaac Asimov, nous livre ici un roman, avec un grand R, plein de mystères, de surprises, d'idées, de révélations, tout ceci avec une trame narrative, originale, complexe, et tout à fait bien choisi.

En outre, Isaac Asimov, a écrit, avec ce quatrième tome du cycle, une oeuvre pleine d'émotions, avec des personnages extrêmement bien créés, auxquels on s'attache, très facilement.

Qui plus est, Asimov complexifie, ici, considérablement son univers, y introduisant de nouveaux éléments, essentiels. Leur découverte, crée d'ailleurs, la surprise...

Et ce roman est extrêmement addictif-comme tout Asimov, se respecte... En bref... Je suis dithyrambique, ce roman est une digne continuation, pour cette oeuvre essentielle, qu'est le "Cycle de Fondation" !
Commenter  J’apprécie          270
Le Cycle de Fondation : L'aube de Fondation

L'aube à Fondation est le septième roman de la série à succès mais le deuxième dans l'ordre chronologique. Un préquel qui suit un autre préquel. Ouf ! J'ai préféré commencer à lire dans cet ordre plutôt que dans celui de parution des livres et je le regrette un peu. Je suppose que ça jette les bases à pleins de trucs qui ne seront peut-être pas aussi bien expliqués plus tard mais la charge émotive n'était pas là… ou presque pas. Je lis, un peu tardivement, qu'on suggère aux lecteurs de ne pas commencer par les préquels d'Asimov. Trop tard pour moi, j'espère que vous ferez différemment.



D'abord, il y a ce protagoniste Hari Seldon, idéaliste, qui travaille à sa fameuse théorie de la psychohistoire qui permettrait de prédire l'avenir. Mais, à voir comment vont les choses dans l'empire galactique, pas besoin de dons pour se rendre compte que la chute est tout près. Ça paraît beaucoup à la façon dont les proches de Seldon disparaissent les uns après les autres. La nostalgie risquait de me prendre à la fin (je suis sensible aux «fins de règne»). Je l'ai été un peu mais autant que je l'aurais cru. Peut-être parce que je ne me sentais pas suffisamment investi des personnages secondaires.



Ensuite, il faut dire que la bande de Seldon est engagée, du début à la fin, dans une multitude de péripéties continuelles (et certaines que je juge inutiles) sans qu'il y ait vriament une explication à la fin, comme c'était le cas dans le tome précédent. J'avais l'impression que le récit n'était porté que par l'action et c'est un peu dommage. Peut-être l'auteur a-t-il voulu trop en mettre, condenser toutes ses idées ? (40 années à évoquer, c'est beaucoup!) Mais je ne suis pas certain du résultat. Toutefois, ce qui m'a surtout déplus, c'était les dialogues qui n'en finissaient plus de finir. À croire que tout le monde dévoile tout ses plans en parlant, parlant et parlant.
Commenter  J’apprécie          276
Les vents du changement et autres nouvelles

Déception pour cette série de nouvelles, écrite pour différentes revues, dont Asimov’s, sur commande avec le plus souvent la contrainte d’un thème. Chacune est préfacée par l’auteur, afin d’expliquer les circonstances de la création. Les thèmes restent classiques, voyage dans le temps, rencontre du troisième type, menace virale d’origine extra-galactique….

Curieusement l’auteur semble s’adresser au lecteur en lui contant une bonne histoire, sur le ton de l’anecdote, et de ce fait, on y prête un oeil distrait, prêt à se saisir d’un autre point d’intérêt. On ne rentre pas dedans. Question de style, de longueur, de thème? On est loin des romans quasi-mythologiques du cycle de Fondation.

Cela évoque plus à un inventaire de fond de tiroir, la renommée de l’auteur étant une promesse de vente soi

Aussi vite lu,aussi vite oublié…
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          270




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Isaac Asimov Voir plus

Quiz Voir plus

Fondation d'Isaac Asimov

De combien de parties est composé ce premier livre ?

Trois parties
Quatre parties
Cinq parties
Six parties

10 questions
129 lecteurs ont répondu
Thème : Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation de Isaac AsimovCréer un quiz sur cet auteur

{* *}