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Critiques de Isaac Asimov (2000)
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Le Cycle de Fondation, tome 3 : Seconde Fon..

Isaac Asimov poursuit sa fresque galactique dans ce 3e tome de Fondation dont le style évolue quelque peu. Désormais, c'est sur un fond de recherche que l'auteur fait vivre son histoire, en quête de la Seconde Fondation, située "à l'autre bout de la galaxie" selon Hari Seldon lui-même, mais que nul n'a jamais trouvé jusqu'ici. Existe-t-elle seulement ?

On parcourt Trantor, cité galactique grandiose qui n'est plus que l'ombre d'elle-même, plusieurs batailles spatiales ponctuent cet épisode, des interrogations tenaces nous tiennent à haleine, bref, une réussite pour moi.
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Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation

Dans un futur lointain, l'Humanité a conquis les étoiles, et l'Empire règne depuis Trantor sur des milliards d'âmes éparpillées à travers la galaxie. Bien que sa puissance semble sans égale et faite pour durer éternellement, un mathématicien affirme que cette stabilité n'est qu'une façade. Grâce à la psychohistoire, un ensemble mathématiques permettant de prédire l'avenir non des individus mais des masses, Hari Seldon annonce en effet la chute de l'Empire suivie d'une ère de ténèbres de 30 000 ans.

Pour réduire cette période, il propose la Fondation, une organisation qui aura pour but de rassembler toutes les connaissances humaines afin de permettre un nouveau départ.

Inutile d'en dire davantage niveau histoire, mais le début de cette saga est à la hauteur de sa réputation pour moi ; on peut être surpris par le rythme au début, plusieurs décennies séparant parfois les chapitres ou les parties, enchaînant avec des personnages surgissant forcément de nulle part, mais on a tôt fait de reprendre ses marques et de voir si les prédictions de Seldon sont justes.

En fait il n'y a aucune révélation lors des apparitions holographiques de Hari Seldon dans la Crypte du temps. Le savant, mort depuis longtemps, ne veut et ne peut rien dévoiler à ceux qui l'écoutent pour ne pas fausser leurs propres jugements. Ainsi Salvor Hardin ou Hober Mallow ne peuvent se fier qu'à leurs propres convictions face aux différents obstacles qui se dressent devant eux. Car comme l'avait annoncé Hari Seldon, l'émiettement de l'Empire est de plus en plus manifeste, et les planètes faisant sécession sont de plus en plus nombreuses, amenant leur lot de despotes sans scrupule et de conquérants à la gomme. La technologie sombre elle aussi peu à peu dans l'oubli, et l'anarchie rampe de système en système.

L'univers est très bien mis en place, de même que son évolution lente mais inexorable vers l'anarchie, j'enchaîne illico avec la suite.
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Le Cycle de Fondation, Tome 5 : Terre et Fo..

Cet Asimov quand même ! Avec quelques livres il a réussi à faire de moi une véritable fan.

Il faut dire que même s’il me reste deux livres à lire pour clore son cycle de Fondation, pour l’instant je suis complétement accro.

Je me suis lancée dans la lecture (si l’on peut dire car, je ne sais pas si ce terme est le plus approprié, car c’est sous la forme audio que je découvre ce cycle) de « Terre et Fondation » avec pas mal de fébrilité, car j’avais beaucoup aimé le tome précédent : « Fondation foudroyée ».

Ce livre aurait aussi pu s’intituler « A la recherche de la Terre perdue », car cela va être clairement la thématique de cette histoire.

Nous retrouvons des personnages qui avaient déjà été présents dans l’épisode précédent : Golan Trévize , Janov Pérolat et Joie . Ils vont avancer dans leur quête et découvrir d’autres mondes, d’autres peuples, d’autres coutumes, tout en continuant à se demander si la Terre existe réellement ou si elle n’est pas juste un mythe.

Je ne peux que saluer l’imagination d’Asimov qui a cré des mondes très structurés et très crédibles…

J’ai beaucoup aimé la fin de cette histoire, quand le cycle de Fondation croise réellement celui des Robots grâce à la rencontre de nos trois héros avec …

Bon, vais enchainer très vite avec « Prélude à Fondation » et retrouver Hari Seldon.



Challenge Mauvais Genres 2022

Challenge Pavés 2022

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La Pierre parlante et autres nouvelles

C’est la critique de Latulu qui m’a amenée à m’intéresser à ce recueil qui comporte cinq nouvelles écrites entre 1955 et 1983.



J’ai surtout aimé deux nouvelles. Alors, par ordre de préférence…



« Hérédité » raconte la rencontre sur Mars de jumeaux séparés à la naissance. Allen a été élevé sur Terre et George sur Ganymède. Tout les oppose, rien de tel qu’une crise majeure pour faire connaissance. C’est aussi une réflexion intéressante sur le rapport hommes-machines.



« Quelle belle journée ! » Dans le futur, les gens sont téléportés de porte à porte, ils ne se déplacent plus à l’extérieur. Suite à la panne de la Porte familiale, le jeune Dickie découvre ce qu’il y a dehors et prend goût à se rendre à l’école à pied. Cela inquiète son institutrice qui harcèle sa mère pour lui faire subir un « sondage » par un psychiatre.



Ensuite vient « La pierre parlante », une histoire un peu étrange sur une forme de vie minérale qui a des pouvoirs télépathiques et qui parle (comme indiqué dans le titre). Elle attire la convoitise (et des problèmes) et amène le T.B.I. (Terrestrial Bureau of Investigation) a enquêter sur le mystère caché derrière ses dernières paroles afin de localiser une source d’uranium.



« La dernière réponse » m’a un peu ennuyée. Un scientifique meurt et découvre l’au-delà. Paradis ou enfer ?



« Les yeux ne servent pas qu’à voir » est une nouvelle très (trop) courte sur des entités qui se souviennent de leur forme précédente quelques trillions d’années plus tôt. Je n’ai pas eu le temps d’avoir la curiosité éveillée que c’était déjà fini.



Cela reste petite lecture sympathique. Les deux premières nouvelles valent la peine d'être lues.







Challenge SFFF 2021

Challenge mauvais genres 2021

Challenge duo d’auteurs SFFF 2021
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A voté

A voté est une nouvelle qui a été écrite dans les années 50 et qui raconte l’élection présidentielle américaine du 4 novembre 2008.



Dans le futur imaginé par Isaac Asimov, plus personne ne va voter. Le choix du candidat est basé sur l’interrogatoire d’un seul citoyen américain (un homme) par une machine appelée le Multivac.



Ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est l’idée que même si un vote isolé ne vaut pas grand-chose dans la masse on a au moins eu la liberté de donner son avis. Après, et bien... advienne que pourra !



Je me pose des questions sur cette machine… existe-t-elle vraiment ? Et si elle n’existe pas, qui décide en fin de compte ?



La chute ne répond pas à mes questions mais il est clair que les électeurs sont les victimes d’un jeu de dupes.













Challenge mauvais genres 2021

Challenge duo d’auteurs SFFF 2021
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L'amour, vous connaissez ?

Asimov le dit lui même: il adore écrire. Mais on peut distinguer deux sortes de motivations qui le poussent à écrire: une écriture venant de sa propre volonté et une écriture encouragée par des évènements et/ou des individus extérieurs. Il prend du plaisir dans les deux cas mais il est étonnant de voir que ces deux contextes de rédaction coïncident avec deux styles très différents de ses nouvelles.



Lorsqu’il décide lui-même de se lancer dans l’écriture, ses nouvelles sont plus centrées sur la science que sur la fiction, avec un aspect de texte d’anticipation, et un récit crédible, plus sérieux, - plus rigoureux-, apportant une vraie réflexion et de véritables interrogations au lecteur. Cela donne naissance à des récits plus longs.

Lorsque ce sont des personnes ou des évènements extérieurs qui le poussent à entreprendre l’écriture d’une nouvelle, ses textes sont en général plus portés sur l’humour et la fiction, avec des situations et des scénarios plus légers, et ainsi des récits plus courts et moins sérieux, misant plus sur la chute que sur le scénario.



Ses meilleurs nouvelles restent celles issues de sa propre initiative, car elles donnent plus de matière littéraire au lecteur, et la science est un sujet dans lequel Asimov est roi puisqu’il est lui-même docteur en biochimie. Les autres nouvelles sont certes très amusantes et divertissantes, mais ce sont celles qu’on aura tendance à moins retenir.

Mais on ne peut évidemment pas généraliser cet aspect à toutes les nouvelles d’Asimov en les classant selon tel ou tel critère subjectif, car elles présentent toutes et chacune un caractère unique et sont animées de manière égale par la passion de leur auteur, et du plaisir qu’il a à les écrire.



« L’amour, vous connaissez? » regroupe 7 nouvelles écrites entre 1951 et 1961, alors qu’Asimov est déjà reconnu dans le milieu de la science-fiction. Ce recueil partie de la catégorie de nouvelles qu’Asimov a publié suite à son propre désir d’écriture. À travers de courtes introductions au début de chacune de ces nouvelles, le lecteur suit, entre anecdotes et secrets d’écriture, l’ascension d’un Asimov dont le travail est de plus en plus convoité par les magazines de science-fiction.

Il serait fastidieux de procéder à un éloge de chacune des nouvelles du livre (même si elles le méritent), d’autant plus que cela gâcherait le plaisir de futurs lecteurs.

Mention spéciale aux nouvelles « En une juste cause », « Et si… » et « Quelle belle journée !» .
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Le cycle des robots, tome 4 : Face aux feux..

Après le troisième tome du Cycle des Robots qui laisse de côté l’intrigue au profit de l’univers dans lequel il nous plonge, Asimov revient à son meilleur niveau dans « Face aux feux du soleil » pour nous livrer un récit grandiose dont il a le secret.



Car en effet il ne manque de rien dans ce quatrième volet du cycle: du suspens, une véritable intrigue, une fin spectaculaire, une enquête qui n'est pas bâclée mais surtout un apport considérable à l’univers du Cycle des Robots qui semble déceler de plus en plus les liens avec le Cycle de Fondation et les autres œuvres de science-fiction d’Asimov.



On retrouve l’enquêteur terrien Elijah Baley, toujours en compagnie du robot humanoïde R. Daneel Olivaw, qui sont cette fois-ci chargés d’enquêter sur le meurtre du docteur Delmarre, survenu sur la planète Solaria faisant partie des Mondes extérieurs. C’est un fait exceptionnel car aucun terrien avant Baley n’a eut l’occasion de se rendre sur une des planète des Mondes extérieurs. Les mœurs y sont totalement étrangers à ceux de la Terre: les robots sont omniprésents, toutes les maladies ont été éradiquées, l’espérance de vie est beaucoup plus élevée et la population y est très faible.



Ces différences sont d’autant plus grandes que Solaria est la plus excentrique des planètes des Mondes extérieurs: la population s’élève à seulement 20 000 individus pour 200 millions de robots. Les habitants ont tous cessé de se voir physiquement et restent reclus chacun avec leurs robots dans d’immenses domaines. Ils se rencontrent désormais uniquement de façon virtuelle par « stéréovision ».



Malgré l’aide du robot Daneel Olivaw, pour mener à bien l'enquête, Baley doit faire face à ces étranges coutumes mais surtout à ses propres peurs: les Terriens qui vivent désormais dans des villes souterraines totalement isolées de la surface, Baley ne supporte pas de sortir à l'air libre.



L’enquête semble elle, être insoluble: les Solariens ne peuvent supporter la présence d’autrui à moins d’une dizaine de mètres et aucun robot ne peut commettre de crime: comment le meurtre du Dr Delmarre est-il survenu ?



L’enquête est beaucoup moins bâclée que dans le tome précédent et sa résolution beaucoup plus crédible et réaliste, mais surtout plus détonante, la chute du livre renoue avec le talent d'Asimov.



Asimov nous réserve dans ce livre une intrigue de grande classe et nous mène jusqu’à sa solution dans un récit très rythmé avec une écriture toujours aussi agréable à lire et efficace. L’histoire est absorbante dépasse cette fois-ci le cadre de la Terre pour mettre en scène des horizons inconnus.



En outre Baley semble de plus en plus s'accrocher à l'idée qu’il est nécessaire pour les Terriens de coloniser l’espace pour se libérer de la domination des Mondes extérieurs. Cela amorce l'idée d'une conquête spatiale à venir et qui sera à l’origine de l’Empire galactique présent dans le Cycle de l’Empire et de Fondation.



Toute la subtilité du récit vient du fait que l’enquête elle-même est entièrement corrélée à cette volonté de colonisation. Tout ce réseau complexe de liens que tissent peu à peu Asimov dans chacun de ses livres n’est pas anodin et dénote de la vue d’ensemble qu’il porte sur son œuvre. Il réussit même à le faire sur le fond d’une formidable enquête policière.



On ne louera jamais assez la qualité d’écriture d'Asimov et le plaisir qu’il peut procurer à nous faire découvrir le monde du futur. Le livre se hisse parmi les meilleurs d’Asimov tant sur le fond que sur la forme.
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Jusqu'à la quatrième génération

Ce recueil de nouvelles d'Isaac Asimov (le premier livre que je lis de ce célèbre auteur de science fiction et pris au hasard il y a maintenant plus de deux ans sur les étagères d'un cinéma qui mettait des livres à disposition) m'a vraiment plu. Les nouvelles, courtes, sont très accessibles à la lecture et présentent des thèmes variés. Certaines chutes sont surprenantes et d'autres plus ou moins attendues et logiques sans être néanmoins négligées. A noter que les préfaces de l'auteur sont très intéressantes puisqu'elles expliquent la genèse des différentes nouvelles. Un livre que je recommande!



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L'homme bicentenaire

Un recueil de 11 nouvelles (et un poème) qui datent d’entre 1966 et 1976 :

*La fleur de jeunesse (1969) : un poème humoristique, un peu étrange et décalé dans un recueil de Science-Fiction

*Intuition féminine (1966) : une nouvelle très structurée sur le thème de la création d'un robot « féminin », plus intuitif, avec une vraie logique et du suspense. Et une chute amusante.

*Trombes d'eau (1970) : récit sur les problèmes de survie sur une base lunaire lunaire et sur une base sous-marine, et leur mise en concurrence pour obtenir des subventions. La chute est inattendue.

*Pour que tu t'y intéresses (1974) : nouvelle classique, sur les robots ou plutôt sur ce qui distinguer un être humain d’un robot. Le robot doit obéir aux êtres humains et les protéger, mais à quoi reconnaît-il un être humain ?

*Étranger au paradis (1974) : une nouvelle qui croise robotique, colonisation de l'espace, génétique et autisme dans un univers où les fratries sont rares , j’ai trouvé ce texte assez hermétique et peu prenant.

*La vie et les œuvres de Multivac (1975) : Un super-ordinateur tient l'humanité sous sa coupe après lui avoir rendu de nombreux services. L’humain cherche à se libérer. C’est classique mais la nouvelle est très bien construite et sa chute très réussie.

*Le triage (1976) : Le triage médical, système par lequel on choisit qui sauver quand les conditions ne permettent pas de sauver tout le monde, appliqué à l'échelle de l'humanité en période de faim dans le monde et de pénurie de ressources. D’un cynisme absolu. La chute est prévisible mais excellente quand même.

*L'homme bicentenaire (1976) : nouvelle qui donne son titre au recueil, mutiprimée (prix Hugo, Nébula et Locus), c’est la plus longue et la meilleure. Sur le thème classique du robot qui voulait être un homme. La thématique est assez proche de celle de « Pour que tu t'y intéresses », mais traitée de façon très différente. Le robot est attachant, c’est une nouvelle intense, émouvante et aussi très belle.

*Marching in (1976) : Comment soigner les dépressions à l’aide d'ondes musicales. Nouvelle sympathique mais un peu décevante.

*Démodé (1976) : Deux astromineurs dans la ceinture d'astéroïdes, coincés en orbite à proximité d'un trou noir. Un vrai scénario catastrophe, dans lequel ils vont devoir faire preuve d’ingéniosité (façon Mac Gyver) pour s'en sortir. Simple, mais très efficace.

*L'incident du tricentenaire (1976) : un texte à la logique imparable sur le thème de la doublure d’un président des USA par un robot. Politique, bonne communication ou paranoïa complotiste ? Excellent !

*La naissance d'une notion (1976) : sympathique nouvelle de commande, très courte mais très sympa autour d’un voyage dans le temps qui permet la rencontre d’Hugo Gernsback, auteur de SF, au moment où il est en train de créer d'Amazing Stories, célèbre magazine, le premier à ne publier que des histoires de science-fiction.

Ce qui m’a frappée c’est la modernité foncière du propos : les problèmes de robots sont au fond nos problèmes par rapport aux véhicules autonomes et à l’Intelligence Artificielle, les problèmes écologiques sont très largement présents même s’il n’est jamais question de réchauffement climatique. On peut sourire dans les passages qui ont vieillis (les dates en particulier), mais les questions éthiques, philosophiques et existentielles restent très actuelles et pertinentes.
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Quand les ténèbres viendront

Quatre nouvelles de Asimov, incluant Quand les Ténèbres Viendront, l'une de ses plus connues.



Dans celle-ci, nous découvrons une planète à six soleils qui s'apprête à connaître sa première nuit en 1500 ans. Les cinq premiers soleils seront couchés et le sixième en éclipse. Les scientifiques craignent donc la fin du monde. Les habitants de cette planète ont tous peur du noir et risquent de tout brûler dans l'espoir de faire un peu de lumière. Pendant ce temps, un vieux culte gagne en popularité : ses adeptes croient même que s'ils observent le ciel pendant l'éclipse, ils verront des millions d'étoiles.



Les autres nouvelles sont oubliables, bien que j'ai apprécié l'une des rares histoires d'extraterrestres de Asimov.
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Le Cycle de Fondation, tome 4 : Fondation f..

Gros bond dans le temps pour moi avec cette lecture de « Fondation Foudroyée » car si j’ai quitté « L’Aube de Fondation » lorsque Seldon est à la fin de sa vie, on se retrouve ici environ 500 ans plus tard.



On est sur Terminus, La Fondation poursuit son travail d’expansion « pacifique » pour devenir, dans encore 5 siècles, un nouvel empire galactique. Ils ont eu des sueurs froides avec le Mulet et la découverte de la seconde Fondation (je conseille fortement la lecture de la trilogie originelle pour ces évènements), mais tout semble rentré dans l’ordre et suivre son cours.



Sauf que le jeune conseiller Golan Trévize émet de gros doutes là-dessus. Il est convaincu que la Seconde Fondation agit toujours dans l’ombre. Je ne vous dirai pas s’il a tort ou raison, faudra lire le bouquin pour savoir. Mais je peux vous dire en revanche que pour ses déclarations, Trévize se retrouve exilé de Terminus et missionné d’accompagner un historien, Pelorat, qui mène depuis des décennies des recherches sur une planète mystérieuse qui serait celle des origines de l’humanité, la Terre… (je ne dévoile rien, on l’apprend très tôt).



Je me suis régalée dans cette lecture avec les recherches et déductions de Trévize et Pélorat, un duo bien sympathique. On cherche la seconde Fondation et on s’interroge sur cette Terre, planète oubliée par les hommes, mais aussi par toutes les bases de données reconnues de la Galaxie, comme c’est étrange…

Mystères et spéculations vont mener bon train, mais toujours avec cette logique implacable que sait si bien développer monsieur Asimov dans ses récits. Et plus on avance, plus on a de nouvelles surprises. Hi hi, je n’en dis pas plus.



J’avoue cependant que les descriptions scientifiques de l’auteur m’ont parfois un peu perdue, je pense en particulier à ses théories développées concernant la singularité de la Terre sur sa diversité écologique, seul berceau d’une espèce « intelligente » (apparemment faudra que je lise La Fin de l’Eternité qui mentionne ces fameux Eternels).



Ce n’est pas mon tome préféré, mais j’ai passé tout de même un bon moment de lecture. La fin appelle clairement à lire la suite « Terre et Fondation », dernier opus du cycle pour moi, je le lirai avant la fin de l’année à mon avis.
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Le cycle des robots, tome 6 : Les robots et..

Vraiment excellent !



« Les Robots et l’Empire » constitue le 6ème et dernier tome du cycle des Robots d’Isaac Asimov qui clôture magnifiquement ce cycle.



Deux siècles se sont écoulés depuis la résolution de l’enquête par Elijah Baley sur Aurora (c’était le sujet du tome 5 : Les Robots de l’Aube). Bien sûr, Elijah Baley n’est plus de ce monde, mais on retrouve avec plaisir miss Gladia, toujours bien entourée de ses deux robots Daneel et Giskard.



Grâce à Baley et au Dr Fastolfe, les Terriens ont pu explorer l’espace et commencer à coloniser différents mondes. Cela plonge le Dr Amadiro dans une haine profonde envers Baley et tous ceux qui étaient plus ou moins proche de lui, dont miss Gladia évidemment. Les spatiens n’évoluent pas aussi rapidement que ces nouveaux coloniens, et même s’ils demeurent encore en avance sur ces derniers du point de vue technologique, Amadiro voit bien que cela ne durera pas. Alors, avec l’aide du jeune scientifique Mandamus, ils élaborent un stratagème pour demeurer les plus puissants. Heureusement, les robots Daneel et Giskard se doutent de quelque chose et vont tout mettre en oeuvre pour découvrir et contrer la menace…



Si j’ai été triste au début de ne plus suivre Baley, j’ai vite apprécié de suivre le duo Daneel/Giskard qui sont vraiment les héros de cet opus. Ils gagnent une dimension supplémentaire ici, par la nature de leurs échanges qui sont de plus en plus humanisés. Certes, à certains moments, je me suis dit : bah, Asimov pousse un peu beaucoup les capacités de réflexions de nos deux robots. Mais en vérité, ça marche quand même, la pilule est passée facilement tant c’était captivant.



Et cette loi zéro… Asimov est génial. Il arrive à la fois à m’enthousiasmer pour cette évolution de nos robots, mais à m’inquiéter aussi.



Beaucoup de rebondissements, j’ai été accrochée tout au long de ma lecture par les coups de théâtre et revirements de situation… jusqu’à la dernière page.



Ce cycle à présent terminé, ma prochaine lecture d’Asimov sera « Prélude à Fondation ».



Challenge duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay
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Le Cycle de Fondation, tome 2 : Fondation e..

Aaah ! Trop bien !!!



Ce second volume intitulé « Empire et Fondation » est totalement dans la continuité du premier tome. Je me suis encore une fois régalée !



Celui-ci est découpé en deux parties :



-Le Général :

Dans le premier volume, les différentes nouvelles nous racontaient comment la Fondation parvenait à surmonter les différentes crises Seldon au fil du temps (des crises sociales et politiques importantes qui auraient pu stopper l’évolution de la Fondation). Il fallut bien qu’à un moment donné la crise soit un face à face avec le vieil Empire qui décline. C’est ce qui se passe dans cette nouvelle avec en premier plan ce général qui souhaite tant incarner l’orgueil et la fierté de l’Empire…



-Le Mulet :

Je ne sais pas si on peut qualifier ce récit de nouvelle car plus de 250 pages quand même dans mon bouquin. En tout cas un super moment de lecture ! L’avenir de la Fondation est bien incertain cette fois-ci avec ce Mulet, personnage mystérieux que rien ne semble pouvoir arrêter dans sa conquête territoriale de toute la Galaxie… Je ne veux pas trop en dire sur cette histoire mais seulement que j’ai adoré suivre les personnages et cette course contre la montre qui incarne le récit. Et puis un dénouement qui n’incite qu’à une chose : lire la suite !



Ça tombe bien, je l’ai !

En route pour « Seconde Fondation » !



Challenge duo d’auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay
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Le Cycle de Fondation, tome 2 : Fondation e..

Fondation et empire commence bien des années après les événements relatés dans le premier tome du cycle. Ainsi, une nouvelle génération de personnages (encore !) prend le relais. Cette fois-ci, la nouvelle crise qui s’annonce est différente des autres. En effet, jusqu’à maintenant, la colonie, l’espoir de la civilisation intergalactique a survécu aux précédentes crises grâce à l’ingéniosité de personnalités fortes qui ont favorisé l’essor d’une caste religieuse et d’une domination commerciale. Et, pendant tout ce temps, l’Empire est resté en retrait et a regardé les choses aller. Maintenant, quelques dirigeants s’inquiètent de la véracité de la psychohistoire et jètent un regard inquiet vers Fondation, prospère et puissante. Peut-être est-il temps de mettre fin à tout cela ? Le général Riose et le conseiller impérial Brodig (des personnages forts et complexes comme on les aime) se lancent à l’assaut de la colonie.



Le génie d’Asimov et de son roman, c’est la psychohistoire. Comment prédire le futur à l’aide des mathématiques, des statistiques. Ça avait bien fonctionné dans le premier tome. Ici aussi, la théorie s’applique. Seulement, l’effet de nouveauté a disparu et le lecteur comprend que, quoique les personnages fassent, tout se déroulera comme prévu. Incidemment, ils semblent passifs, à la remorque des événements. J’éprouvais un sentiment de fatalité alors que je lisais. Ducem Barr, Lathan Devers et tous les autres peuvent bien mourir, la psychohistoire est en marche et absolument rien ne peut l’arrêter. De toute façon, ces personnages céderont leur place à d’autres assez rapidement.



Dans ce cas, qu’est-ce qui m’a poussé à continuer ma lecture ? Je suis trop curieux, j’ai vraiment envie de savoir comment l’Empire s’effondrera et comment Fondation sortira de tout cela, permettant l’éclosion d’une nouvelle civilisation galactique. Il faut bien avouer que l’originalité de l’intrigue d’Asimov surpasse les petits défauts de son style d’écriture. Par exemple, il essaie bien de relier quelques uns des personnages à d’autres au premier tome. L’un est le fils de Mallow, un autre un lointain descendant. Mais ces liens ne sont pas davantage exploités.



La deuxième partie s’ouvre quelques siècles plus tard. Il faut s’habituer à de nouveau protagonistes (encore !) et, surtout, à une nouvelle menace. Finalement, de la nouveauté, peut-être imprévue et impossible à vaincre cette fois. Après tout, la psychohistoire se base sur des statistiques et tient peu compte des individus eux-mêmes. Il suffit que l’un sorte du lot, acquiert suffisamment de pouvoir et tout s’effondre. C’est ce qui arrive : le mutant Le Mulet, avec des dons psychiques, devient le nouveau maître de la galaxie et parvient à envahir la Fondation. Tout espoir est perdu, alors ? Non. Il existe une Seconde Fondation, dont le secret fut longtemps tenu. Bayta (enfin, une femme !), Toran, Mis et d’autres se sont donnés pour mission de la retrouver. De l’aventure et un peu de romance !
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Les vents du changement et autres nouvelles

Cette anthologie de 20 nouvelles dont 17 furent publiées après 1977, regroupe deux anciens recueils plus petits: Au prix du papyrus et Les Vents du Changements.



Un Asimov pas flamboyant? Il serait injuste de penser cela malgré le fait qu’après avoir lu des dizaines de ses nouvelles on y retrouve plus le même plaisir et le même émerveillement que lors des premières lectures. Cependant avoir produit autant de scénarios diversifiés avec à chaque fois une histoire différente et originale en dit long sur l’inventivité et la créativité d’Asimov et nous ouvre les yeux sur l’immensité de l’oeuvre qu’il nous lègue. Derrière cette production colossale on devine l’auteur de grand génie qu’il fut.



D’autant plus que cette incroyable productivité a su forger chez Asimov un style unique, d’une beauté exceptionnelle. Le fait d’écrire autant au quotidien a forgé toute sa richesse littéraire et est sans doute à l’origine de ses plus grands succès car toutes ces expériences lui ont donné un formidable terrain de jeu pour s’adonner aux plaisirs de l’écriture, lui permettant de s’exercer, en explorant toutes les formes littéraires imaginables. Mais bien plus qu’un entraînement, ces nouvelles représentent un plaisir quotidien passer à écrire.



Il est donc historiquement intéressant de se pencher sur ces nouvelles, si anodines soient-elles, mais qui font la véritable essence littéraire de l’oeuvre d’Asimov.

Chaque histoire nous transporte même sans être exceptionnelle, il faut être indulgent avec les histoires d'Asimov, sans essayer de toujours s’accorder avec lui en prenant simplement ses récits comme des histoires qui ont pour simple but de divertir.



Asimov a écrit tellement de nouvelles dans sa vie qu’il ne peut certes écrire un chef d’oeuvre à chaque fois mais à force de lire ses oeuvres on en devient de plus en plus exigeant avec le bon docteur, plus on est habitué à son écriture unique et géniale, plus la demande est grande.

Le recueil reste un très agréable moment de lecture, comme il en existe de si simple mais si bon.
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A voté

Les éditions le passager clandestin ont réédité, fort à propos, la nouvelle d'Isaac Asimov, « A voté », fin 2016, alors que la campagne des primaires de la Droite et du Centre en France se concluait par l'élection d'un candidat qui n'était pas le favori des sondages.

La nouvelle d'Asimov, écrite en 1955, propose une vision futuriste de l'élection du 4 novembre 2008 (celle d'Obama) dans une Amérique livrée pieds et poings liés aux sondeurs et autres spin doctors.

Performance remarquable de l'écrivain qui nous projette dans un monde pas si éloigné que ça de celui dans lequel nous vivons.

Les élections traditionnelles n'existent plus en 2008 aux USA. Un ordinateur scientifique surpuissant, Multivac, ingère toutes sortes de données et désigne chaque année un électeur unique qui après une batterie de tests concoctés par la machine désigne le candidat vainqueur.

A tel point que l'on parle davantage de l'électeur que de celui qui a été élu :

« Quand on parle du gouvernement Ridgely de 1996 (…) On parle du « Maudit vote Mac Comber, comme si Humphrey Mac Comber était le seul responsable parce que c'est lui qui a dû affronter Multivac. »

La famille Muller vit à Bloomington, Indiana, Sarah Norman et leur fille Linda, 10 ans, hébergent le père de Norman, Matthew Hortenweiler.

Ce dernier a du mal à faire comprendre à Linda, excitée par la perspective de voir son père désigné comme électeur, qu'il a connu une époque où tous les citoyens votaient :

« Vois-tu, parfois il fallait toute une nuit pour compter les votes, et les gens s'impatientaient. »

Nouvelle visionnaire qui traduit, bien longtemps avant qu'elle ne survienne, la crise de la représentation politique, l'effet d'attraction répulsion de l'opinion et des politiques vis-à-vis des sondages, depuis le 21 avril 2002 et l'échec sondagier du Brexit et de l'élection de Trump.

Je crois les sondages lorsqu'ils me sont favorables et je les nie lorsqu'ils ne le sont pas, me retranchant derrière ces études d'un nouveau genre mesurant le buzz sur les réseaux sociaux et attestant de l'existence d'un vote ou d'un électeur caché…

Avec sa nouvelle, A voté !, Asimov pousse à peine le bouchon un peu loin, suggérant que l'analyse des données sociétales du corps électoral pourrait remplacer une élection nécessitant que chacun exprime son choix dans les urnes.

Qui n'a jamais eu la tentation de penser, si je n'allais pas voter, est-ce que cela changerait fondamentalement le sens du vote ? Tentation dont on nous dit aujourd'hui qu'elle guette de 35 à 40 % du corps électoral.

Si elle est visionnaire, la nouvelle d'Asimov est aussi une mise en garde contre cette tentation de penser que le vote n'a plus aucune utilité.

A lire et à méditer dans le contexte actuel. Cela vaut les 4 euros que vous avez économisés en n'allant pas voter aux primaires de la Droite et du Centre et de la Belle Alliance Populaire.

En annexe du texte, une étude intéressante sur le contexte dans lequel a été écrit la nouvelle et notamment une chronologie de l'histoire des succès et des ratés des sondages prédictifs aux USA. Ceux-ci voient le jour dès 1936 avec l'institut Gallup qui s'illustre en annonçant le succès de Franklin Roosevelt…depuis, de l'eau a coulé sous le pont des instituts de sondages.


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Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation

Un homme, Hari Seldon, va obtenir la jouissance exclusive d’une planète afin d’y créer une étrange fondation qui prétend rassembler toutes les connaissances humaines, mais dans quel but exactement ?

Bienvenue donc sur Terminus, la planète la plus éloignée de la galaxie.

Et qu’est-ce que c’est que cette science bizarre appelée “Psychohistoire” inventée par ce même Hari Seldon, une vraie science ayant le pouvoir de sauver le monde ou une filouterie ?

Nous voila immergés dans un univers bien mystérieux, où la science, la politique, la connaissance des foules et la philosophie sont liées, créant une intrigue riche, mais absolument pas compliquée à comprendre, ni du point de vue scientifique et technique, ni par la diversité des thèmes abordés.

J’ai dévoré ce premier volume d’une traite et j’en redemande.

Un grand merci à Didjmix, qui, par son avis concis et intelligent, m’a donné très envie de me jeter à l’eau et de commencer cette aventure, alors que je connais cette série de romans depuis des décennies sans jamais avoir été tentée de la découvrir.

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Le Cycle de Fondation, Tome 5 : Terre et Fo..

C'est avec un réel pincement au coeur que je quitte l'Étoile Lointaine, Trévize, Pelorat et Joie.

La fresque de science-fiction que constituent les 5 tomes du cycle de Fondation sont en effet largement à la hauteur du mythe créé par Asimov.

Dans ce dernier épisode, on poursuit cette quête de la Terre, planète quasi mythologique d'où serait originaire l'Humanité...

On parcourt ainsi plusieurs planètes, chacune avec ses particularités, mais c'est surtout cette recherche fragile de la Terre, dont presque toutes les informations ont mystérieusement disparu, qui s'annonce bien compliquée à mener. D'ailleurs cela en vaut-il la peine ?

La plume d'Isaac Asimov met parfaitement ce décor galactique en place, amenant ici et là des éléments qui paraissent anodins au début, mais qui distillent leurs indices au fur et à mesure.

De la science-fiction à découvrir sous peine de passer à côté d'un monument.
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L'Enfant du temps

Encore un concept de voyage dans le temps. Des scientifiques trouvent le moyen de ramener des choses du passé. Arrive alors le moment où ils ramènent un être humain pour pouvoir l'étudier. Le choix se porte sur un enfant Néanderthalien qui sera pris en charge par une infirmière.

La thématique principale qui traverse le roman, c'est la compatibilité entre la curiosité scientifique et l'éthique morale. Jusqu'où peut-on aller pour apprendre ? Est-ce que tout est permis lorsque la science avance ? A une époque, on pratiquait des autopsies en cachette car ce n'était pas accepté. Mais ça a permis de sauver des vies et c'est aujourd'hui autorisé et encadré. Alors peut-on tout encadrer juridiquement ? Je me suis posée toutes ces questions pendant la lecture. Et même si je me suis offusquée assez souvent, je n'ai pas non plus de réponse à tout ça.

En dehors de toutes ces questions existentielles, j'ai bien aimé ce roman de Science-Fiction. C'est une lecture rapide, agréable qui me laissera un bon souvenir.
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Le Cycle des Robots, Tome 2 : Un défilé de robots

Un second tome tout à fait dans la continuité du premier et, ma foi, tout aussi sympa à lire.



Comme dans Les Robots, le livre s'ouvre sur une préface de l'auteur I. Asimov qui explique ses choix et partis pris concernant ses nouvelles sur les robots. Il parle également de ses personnages « humains » et en particulier Susan Calvin qu'il a beaucoup aimé mettre en scène dans ses nouvelles. Cela m'a surprise car, si elle est fortement intelligente, on ne peut pas dire qu'Asimov cherche à nous la rendre très sympathique.



Huit nouvelles sont rassemblées dans ce second opus. Elle ont été écrites dans les années 40 et 50 et traitent de différents aspects de l'utilisation des robots. Si certaines se déroulent dans l'espace sur un astéroïde ou sur Jupiter, d'autres en revanche développent le contact de robots avec des êtres humains ordinaires sur Terre.



J'ai trouvé intéressant cet angle de vue qui met en avant cette inquiétude de l'être humain face à une machine. Depuis le tome 1, la méfiance de la population à l'égard des robots interdit l'utilisation de ces derniers sur Terre. Cela n'empêche pas l'US Robots de mener tout de même plusieurs expériences.



On a ainsi des situations assez cocasses comme dans « Satisfaction garantie » - où l'on demande à une femme d'accepter un robot chez elle en tant qu'employé domestique - ou dans « Le robot AL-76 perd la boussole » lorsqu'un robot destiné à travailler dans l'espace se retrouve accidentellement dans la campagne à rechercher sa station spatiale…



J'ai beaucoup apprécié « Risque », elle m'a glacée le sang. Cela se déroule sur une hyper-base où un problème technique survient dans une expérience menée à distance dans un vaisseau spatial qui doit franchir l'hyper-espace. Pour résoudre le dit problème, Susan Calvin impose l'envoi d'un homme plutôt qu’un de ses robots, bien que le danger soit réel pour l'homme. Effrayant quand on se met à la place du pauvre personnage concerné et de constater que sa vie puisse avoir moins de valeur que celle d'une machine…



Toutes les nouvelles imaginées par l'auteur explorent diverses situations qui pourraient survenir avec ces robots. L'auteur a beaucoup d'imagination et essaie de représenter à travers elles les nombreux cas de figures possibles. Mais il est vrai que ce sujet est tellement vaste !



Ce recueil, comme le précédent, est très agréable et facile à lire, on est plongé rapidement dans chacune de ces histoires. Je me demande ce qu'Asimov nous réserve pour la suite…



Challenge duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay
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