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Le grand livre des Robots - Intégr... tome 1 sur 2

Jacques Goimard (Préfacier, etc.)
EAN : 9782258032910
998 pages
Presses de la Cité (30/11/-1)
4.39/5   309 notes
Résumé :
"Un enfant n'est pas fait pour être gardé par un être de métal" : tel est le point de vue d'une mère en 1998. Elle aura l'occasion de changer d'avis. Le robot, est pour l'homme un jouet inoffensif. Un serviteur irréprochable. Un ami sûr. Mieux : les nouveaux modèles sont conscients, autonomes, sensibles. Ils savent qu'il faut réparer les humains. Ils vont jusqu'à faire l'amour avec eux. Si ça peut les aider ... L'humanité n'est pas facile à comprendre. Un robot rêve... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Ce recueil contient plus de 1000 pages écrites en tout petits caractères sur un papier tellement fin que l'on peu voir à travers. Ce qui en fait, à mon avis, un livre très spécial tant du point de vue de son contenu que de son apparence.

Alors que peut-on bien y trouver ? Eh bien tout d'abord la totalité des 33 nouvelles contenues dans un roman intitulé "Nous les robots". Ce recueil contient la plupart des nouvelles écrites par Isaac Asimov sur les robots et publiées dans "Les robots", "Un défilé de robots", "Le robot qui rêvait", et enfin "L'homme bicentenaire". Elle n'y sont pas toutes mais la plus grande partie et les plus importantes s'y trouve. C'est Isaac Asimov lui-même qui a sélectionné ces nouvelles et qui nous honore personnellement d'un petit commentaire pour chaque catégorie dans lesquelles elles sont classées. C'est vraiment très bien fait. le choix et l'ordre de lecture de ces nouvelles est tout à fait judicieux.

Ensuite, vous y trouverez les deux romans correspondants au tomes 3 et 4 du cycle des robots, à savoir : "Les cavernes d'acier" et "Face aux feux du soleil".

Au final, le Grand Livre des Robots permets de lire de manière très complète l'ensemble du cycle des robots. Un peu moins qu'en lisant chaque tome du cycle mais un peu plus également car ce livre contient un partie des nouvelles des romans "Le robots qui rêvait" et "L'homme bicentenaire" qui ne sont pas inclus dans le cycle.
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J'ai lu quelque part, peut-être dans le "catalogue des âmes et cycles de la S.F." de Stan Barets, qu'Isaac Asimov, après avoir été l'enfant terrible du genre, en est aujourd'hui le patriarche.
Même si Isaac Asimov a écrit sur tout,
- la Bible, Shakespeare, Rome, les dinosaures, Sherlock Holmes, la poésie... -
et que le plus gros de de son oeuvre soit de la vulgarisation scientifique,
le robot semble être son personnage favori.
"Il ne cesse de le hanter d'une décennie à l'autre".
En 1942, dans "cercle vicieux", il invente le mot "robotique et énonce les trois lois devenues fameuses et qui en substance et résumées se présentent ainsi :
I Un robot ne peut nuire à un être humain...
II Un robot doit obéir aux êtres humains...
III Un robot doit protéger sa propre existence...
Avant Asimov, les robots avaient "mauvaise presse" dans la S.F.
Ils avaient la fâcheuse réputation de se retourner contre leurs concepteurs.
En édictant le théorème évident qu'un robot ne peut servir qu'à ce pourquoi il a été conçu, "le bon docteur" met fin à l'ère du robot menaçant.
Asimov est de toutes les anthologies.
Rares sont les recueils qui, comme " la science-fiction pour ceux qui détestent la science -fiction" de Teddy Carr, n'ont pas repris un de ses textes.
La collection "Omnibus", par ce premier tome "Prélude à Tantor" relève le défi de ne pas être une anthologie de plus.
"Le grand livre des robots" réunit 33 nouvelles et 2 romans.
Tout d'abord le livre est beau, imposant et semble promettre un riche contenu.
La préface de Jacques Goimard* est captivante.
Les annexes ajoutées en fin de volume sont un réel apport à l'ouvrage et la bibliographie complète et définitive d'Asimov constitue une référence.
"Les cavernes d'acier" et "face aux feux du soleil", Les deux romans indépendants qui sont ajoutés sont fréquemment associés au cycle.
Ils introduisent, comme souvent dans l'oeuvre d'Asimov, un élément policier à une science-fiction claire et intelligente.
Ce livre est un véritable plaisir.
Il donne une cohérence, sert de fil conducteur à tous ces textes, pour la plupart assez courts, et rend un bel hommage au père de la "hard science-fiction".
Je remercie la collection "Omnibus" de me l'avoir offert, dans le cadre de la dernière masse critique, et de m'avoir permis, ainsi, de me replonger dans ce pan passionnant de l'oeuvre exigeante et intelligente d'Asimov.
Ce magnifique volume va venir prendre place, sans avoir à rougir, dans ma bibliothèque aux côtés de mes anciens volumes, si précieux, de "Fiction Spécial", de "Marginal" de "Galaxie" et autres "Présence du futur"...

* l'auteur de l'excellent "critique de la science-fiction".


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Isaac Asimov, un auteur culte de Science-Fiction que je me dois de lire depuis des années… C'est maintenant chose faite grâce à Babelio et aux éditions Omnibus que je remercie chaleureusement : un merveilleux cadeau de Noel.

Commençons pas l'objet. Les éditions Omnibus propose des anthologies de qualité depuis de nombreuses années. J'ai en ma possession une anthologie de Wells, Barjavel et Clarke. Toute se présente de la même façon : un gros pavé de plus de 1000 pages, du papier à cigarette et une police très petite (qui n'empêche pas la lecture). On se retrouve avec un objet de grande valeur agrémenté d'une longue préface de qualité retraçant l'histoire des nouvelles et romans présents dans l'ouvrage.

Ici, ce n'est pas moins de 33 nouvelles faisant parti du recueil « Nous les robots ». Des nouvelles allant de 4 à 20 pages pour un total de 500 pages au total. Ces nouvelles ont été écrites des années 50 aux années 80 pour les plus récentes. Ce recueil regroupe des joyaux de littérature SF concernant la robotique. Ces joyaux ont été disposé dans l'ordre voulu par Asimov qui a tendance à suivre, non pas l'ordre de parution, mais bien l'ordre chronologique des histoires. Il faut savoir que « le cycle des robots » est un prélude à un autre cycle culte, à savoir celui de Fondation.

Tout commence avec 3 nouvelles classées dans « Robots non humains » et on plonge très facilement dans l'univers d'Asimov. La première nouvelle, « le meilleur ami du petit d'homme » est même très touchante, un choc pour moi en 3 pages. Mais les chocs vont se multiplier au cours de la lecture dans le tout est fluide, bien écrit et plaisant tout en ajoutant une grosse dose de réflexion. La nouvelle « Sally » est tout autant de qualité et fait échos à d'autres livres de bagnoles tel que Christine de King. Enfin « Un jour… » est peut-être en deça des deux autres.

Le tout s'enchaine avec les « robots immobiles », comprenez les ordinateurs. Et là on entre tout de suite dans une dimension plus profonde : l'utilisation des ordinateurs et le rapport humain/intelligence artificielle. Les nouvelles « Point de vue », « Prenez donc ! » et l'excellente « L'amour vrai » (un homme qui cherche l'amour de sa vie en utilisant un ordinateur, renversant !) compose cette partie.

C'est ensuite le tour des « Robots métalliques » avec 7 nouvelles dont la première de Asimov : « Robbie ». Cette dernière est l'une des plus touchantes du recueil. En effet, cela raconte l'attachement d'un enfant pour un robot, vraiment poignant et c'est bien là tout le génie de Asimov. D'autres nouvelles m'ont beaucoup plu (s'il fallait en choisir) : « Etranger au paradis » qui montre le malheur d'un robot non adapté à son environnement, « Victoire par inadvertance » qui est la seule nouvelle nous mettant en contact avec des extra-terrestres (de Jupiter) avec une fin étonnante et enfin « AL-76 perds la boussole » qui développe un suspens intense concernant un robot pommé sur Terre, se croyant sur la Lune.

Quand on arrive dans la partie « Robots humanoïdes », Asimov se joue de nous en montrant qu'un robot peut se faire passer pour un Homme. Cela fait des nouvelles « Assemblons-nous » sous climat de guerre froide et « L'incident du Tricentenaire » des nouvelles à la limite de l'enquête policière. le suspens pour la première est à son comble. La dernière nouvelle de cette partie « Effet miroir » se montre comme une nouvelle « polar » avec comme star l'enquêteur Baley, héros des deux romans présents dans cet ouvrage : « Les cavernes d'aciers » et « Face aux feux du soleil ».

On en arrive ensuite à des nouvelles rassemblant des personnages récurrents de l'oeuvre de Asimov :
- le duo Powell et Donovan, deux testeurs roboticiens se retrouvant sans arrêt dans des situations loufoques, à la limite du possible, souvent en risque de mort soudaine à cause d'un robot, non pas défaillant, mais en état de « bug » face à une situation improbable. Oui on retrouve bien ici le côté mathématicien de Asimov : Comment mixer les trois lois de la robotique et faire naitre toute sorte de problèmes existentiels pour un robot. Ingénieux !
- Susan Calvin, femme robopsychologue, figure du féminisme du futur, femme de caractère et très charismatique ! Je vous laisse découvrir ce personnage, je l'ai adoré ! Les nouvelles (au nombre de 11) font évoluer le personnage jusqu'à sa mort. Parmis ces nouvelles : « Conflit évitable » est beaucoup plus politique et montre un monde nouvellement organisé et « le robot qui rêvait » très dérangeante ». On y voyage beaucoup, la notion de voyage stellaire est évoqué et le tout s'articule souvent autour de la peur du robot pour l'Homme. Pour info, un prequel est dispo concernant l'histoire de Susan Calvin mais non écrit par Asimov.

Pour finir, deux nouvelles se déroulent après l'ère Susan (comme quoi, ce personnage est vraiment monstrueux) à savoir « Pour que tu n'y intéresses » pas folle et allant vers un futur robotique très négatif, ce qui est assez étonnant pour Asimov et enfin « L'Homme Bicentenaire », l'une des nouvelles les plus célèbres de Asimov (de par son adaptation) et très touchante.

Je poursuis ma grande lecture de l’œuvre d’Asimiv. Après « Nous les robots », j’enchaine avec « Les cavernes d’Acier » qui met en scène le detective Baley, déjà rencontré dans une nouvelle du recueil !

L’action se déroule dans un New York… très très futuriste : Quelques centaines d’années plus tard (?). Les robots sont démocratisés… dans les colonies ! Oui, car l’homme a colonisé d’autres planètes, et les hommes des autres planètes ont pris leur indépendance vis-à-vis de la Terre. Oui il s’est passé beaucoup de chose. Enfin par sur Terre, puisque les terriens sont toujours anti-robots et s’oppose aux spaciens. Jusqu’au meurtre… Oui un spacien a été assassiné et quoi de mieux que l’association de Baley, antirobot, et d’un robot spacien à l’apparence humaine ?

Et nous voilà plongé dans un monde parfaitement déciné dans les moindres détails. L’histoire est l’occasion, pour Asimov, de nous peindre sa vision futuriste de la Terre, ravagée par l’Homme. Il nous balade dans les appartements, les douches, sur l’express, l’autoroute abandonnée, la prefecture, les centrales atomiques et autres usine de production de levure. Bref on ne fait que découvrir ce qui donne envie de découvrir : une lecture magique.

Cela se suffirait mais non, Asimov nous balance son idée autour de la robotique. Thème récurrent dans le cycle des…robots, toujours aussi bien mené ! On ne s’en lasse pas ! Aspect technique et sociologique, tout y passe ! Il y ajoute ainsi une note de politique en fond d’enquête.

Oui parce que n’oublions pas que c’est aussi un polar (mais il s’arrête quand ?) et Asimov arrive, également, à nous mener par le bout du nez. Grande chute à la fin, je n’avais pas du tout imaginé ce scénario. Digne d’un Conan Doyle, pfou, quel génie !

Non vraiment ce roman est une merveille et je n’ai qu’une envie, enchainer avec le suivant !

Retour passionné dans le cycle des robots de Asimov, pour retrouver mes deux compagnons : Elijah Baley et R. Daneel Olivaw. Après avoir découvert et exploré les cavernes d'aciers terrienne, direction les colonies et une planète en particulier : Solaria.

Ici, rien de comparable à ce que nous avons pu vivre sur Terre. C'est même tout l'inverse ! La démographie est faible et les robots légions. Point de tanières, c'est l'ouverture vers le ciel. Puis, enfin, au revoir les relations humaines pour un univers original d'un point de vue sociologique !

C'est même tout la force de ce roman. Asimov a encore une fois frappé fort avec cette planète où l'on préfère se visionner, plutôt que de ce soir ! C'est original et ça fonctionne ! Surtout quand on la couple à une enquête policière… Bon il est vrai que cette histoire de meurtre n'est pas du niveau du premier tome des aventures de Baley mais l'univers développé est tellement passionnant qu'on prend plaisir à suivre l'enquête !

Bref, c'est un excellent roman, une nouvelle fois. La fin annonce du bon, du très très bon. Je crois que je ne vais pas tarder à dire la suite ! A bientôt Elijah, à bientôt Daneel !

Ainsi, je ne peux que vous conseiller le Grand Livre des Robots, Tome 1 : Prélude à Trantor et son tome 2 qui doit être tout aussi enrichissant. Oui parce que Asimov nous plonge dans un futur si réel qu'il nous enrichi. Et qui sait… Peut-être qu'un jour, les robots décrits existeront ?
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Le jour où les robots s'éveilleront...
Ou comment l'homme pourrait façonner sa fin.

Une compilation de nouvelles et romans pour nous transporter dans un monde où deux espèces "vivantes" cohabitent: les humains et les robots.
Des histoires touchantes, dérangeantes, effrayantes dans la simplicité de vision d'une Terre peu à peu gangrénée par le tout technologique. Des histoires ne m'ont pas toutes intéressée mais je reconnais la grande diversité des thèmes abordés: famille et éducation, société, géopolitique, enjeux économiques.

Des robots sous toutes leurs formes, métalliques, humanoïdes, conçus du plus simple au plus performant, pour toutes sortes de fonctions, portant tous une part d'humanité troublante et fascinante.

La réflexion la plus intéressante est l'attitude humaine, piégée dans sa dépendance, faite d'empathie, d'attachement affectif mais aussi de suspicion et de crainte.
Et cette question récurrente: qui va dominer qui?

J'ai dégusté ce livre, en prenant mon temps pour le lire. Il m'a amusée, dépaysée, émue. Il a fait gamberger mes petits neurones vers un monde futur et peut être malheureusement possible. Peu habituée à cette thématique, j'en ai savouré la nouveauté et la qualité de fond et de forme. L'auteur est un narrateur explicatif, limpide pour un futur glaçant de crédibilité. C'est passionnant, indémodable, sans doute incontournable bien que je n'ai guère de références...

Isaac Asimov, auteur russo-américain prolifique est un maitre de la robotique littéraire dans le panthéon de la science-fiction. Il a une place légitime chez les éditions Omnibus, spécialistes de ces compilations d'auteurs "cultes", dans des livres au toucher agréable, à l'utilisation souple de papier bible qui donne une confort de lecture sans pareil.
Je les remercie, ainsi que Masse critique pour ce partenariat.
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Voilà, c'est parti, je m'attaque à l'oeuvre monumentale d'Isaac Asimov.
Ce première intégrale sur les quatre commence le cycle des robots. Il est composé de trois livres dont le premier un recueil de nouvelles.
Ce recueil commence par trois nouvelles s'intitulant " Robots non Humains ". On a le droit à un robot chien, des voitures automatiques et un robot compteur d'histoire. L'auteur donne une âme à ses robots, ce qui permet de nous identifier à ces robots.
Ensuite nous avons " Robots Immobiles ", aussi composé de trois nouvelles. Ces nouvelles nous parlent d'ordinateurs qui ont leur propre personnalité. de l'enfant à l'amoureux.
Nous avons " Robots Métalliques ", qui se compose de sept nouvelles, dont " Robbie " qui est sa première nouvelle qu'il a écrite sur les robots. du robot bricoleur surdoué, en passant par les robots diplomates, robot nourrice , l'auteur nous livrera des nouvelles sur les robots utiles à l'humain et pouvant se montrer tout aussi humain.
Nous passons à " Robots Humanoïdes "composé de trois nouvelles, dont " Effet Miroir " qui fait suite aux deux romans de cet ouvrage. Ces nouvelles nous parle de robot identique aux humains à tel point qu'ils peuvent se substituer à ces mêmes humains pour des fonctions dans les hautes sphères. Ex : politique, espionnage.
Nous passons ensuite à quatre nouvelles qui ont pour protagoniste " Powell & Donovan ". Ces deux personnages s'occupe de la mise en fonction ou de la réparation des robots sur leur lieu d'exploitation, que ce soit sur une planète ou dans un vaisseau. En fonction de leurs aventures nous découvrirons des problèmes liés aux trois lois de la robotique et à la résolution de ces problèmes.
Nous aurons onze nouvelles avec " Susan Calvin " qui est robotpsychologue pour l'U.S Robots, fabricant de robots. C'est nouvelles nous font voir l'évolution de l'U.S Robots et de ses robots et ordinateurs. Nous avons le droit, pour chaque nouvelle, à des dilemmes en rapport avec les trois lois de la robotique. Elles se suivent toutes à la perfection, c'est une lecture fluide comme un seul roman.
Pour en finir avec le recueil de nouvelles, nous aurons le droit à deux nouvelles s'intitulant " L'après Susan ". Ce sont des nouvelles plus récentes, dont une avec un robot menaçant et une avec un robot émouvant, terme employé par Asimov lui-même. Ces deux nouvelles sont l'aboutissement de l'évolution des robots.
Pour " Les cavernes d'acier " nous avons le droit à un policier.
Nous faisons la connaissance de Lije Baley, policier New-yorkais, ayant une femme Jessie et un fils Bentley. Il doit enquêter sur un meurtre commis sur un spacien. Il doit faire équipe avec un robot Daneel Olivaw, tout en étant lui-même réticent aux robots. Nous sommes dans le futur à une époque où les principales villes du monde sont entourés de dôme, et où les humains n'aperçoivent pas beaucoup la lumière du jour. Ils vivent les uns sur les autres car les humains ne vivent pas à l'extérieur. Ils n'aiment pas les robots non plus, car ils ont peur d'être remplacé dans leur fonction par les robots. Il y a des différences de classe entre ces mêmes humains exactement comme à notre époque. Les spaciens, qui descendent des premiers humains immigrés sur d'autres planètes, vivent à spacetown, une ville composé de maison et de jardin à l'extérieur de New York. Il y a un écart entre les New-yorkais et les spaciens suite à leur mode de vie. Notre équipe d'enquêteurs et donc composé d'un policier New-yorkais et d'un robot spaciens, ils devront donc résoudre cette affaire en faisant abstraction de leurs différents.
Ensuite troisième et dernier roman de cette intégrale dédié aux robots, " Face aux feu du soleil ".
Nous retrouvons notre cher policier New-yorkais, promu à un rang social plus élevé, en direction pour Washington. Il est de nouveau demandé pour enquêter sur un meurtre, mais ce coup-ci, il va lui falloir changer de planète. Il devra se rendre sur Solaria. On lui promet de regagner un rang social s'il résout cette nouvelle affaire. Il a été expressément demandé pour cette enquête par les spaciens. On lui demande par la même occasion d'espionner sur Solaria.
Notre enquêteur retrouvera son cher ami le robot Daneel Olivaw pour l'aider dans cette nouvelle enquête. Solaria est un monde très peu peuplé d'humains et possédant plus de roybots que d'humains. Un haut dignitaire a été assassiné, et notre équipe d'enquêteur devra trouver parmi le peu de personnes qui ont pu être en contact avec lui, qui en est l'auteur. Ce ne sera pas si simple, car sur cette planète les gens se voient que par holographie.
Isaac Asimov étant à l'origine des trois lois de la robotique, nous livre ici des romans mettant en scène, comme je le disais plus haut, des dilemmes permettant de jouer avec ces trois lois. Il mettra donc tous les protagonistes de ces romans, humains ou robots, en difficulté et devant trouver une résolution suite à ses lois. On peut dire qu'il joue autour de ces trois lois. L'auteur nous montre au fil de ses nouvelles l'évolution des robots, tout au long de ces histoires sur les robots ce sera l'US Robots qui sera présente.
Il nous montre aussi sa vision d'un monde futuriste. Par certains côtés les grandes villes d'aujourd'hui me font penser à celles que l'auteur évoque dans ses romans.
Cet ouvrage bien construit nous permet de percevoir, comprendre et d'apprécier cette oeuvre ou ce monde a ça juste valeur.
L'écriture d'Asimov est fluide, la lecture de cet intégrale fut un réel plaisir. Je suis pressé de passer au deuxième.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
-Alors comment définis-tu un être humain ?
-Quand la Deuxième Loi m'oblige à obéir à un être humain, je dois l'interpréter comme une obéissance à un être humain qui est habilité, du fait de son esprit, de sa personnalité et de ses connaissances, à me donner cet ordre; et quand il s'agit de plus d'un homme, celui parmi eux qui est le plus habilité du fait de son esprit, de sa personnalité et des ses connaissances, à me donner cet ordre.
-Et dans ce cas, comment peux-tu obéir à la Première Loi ?
-En sauvant tous les être humains et sans jamais, par mon inaction, permettre que l'un d'eux soit en danger. Cependant, si dans toutes les actions possibles, des êtres humains se trouvent en danger, en agissant alors de la sorte que le meilleur d'entre eux, du fait de son esprit, de sa personnalité et de ses connaissances, subisse le moins de mal possible.
-Nous sommes bien d'accord, murmura Georges Dix. Maintenant je dois te poser la question pour laquelle au départ j'ai demandé qu'on t'associe à moi. C'est quelque chose que je n'ose pas juger par moi-même. Je dois avoir ton avis, l'avis de quelqu'un qui se trouve en dehors de mon processus de pensées... Parmi les individus doués de raison que tu as rencontrés, lequel possède l'esprit, la personnalité et les connaissances supérieurs selon toi aux autres, si l'on ne tient pas compte de l'aspect extérieur, qui n'a rien à voir avec cela ?
-Toi, murmura Georges Neuf.
-Mais je suis un robot. Il existe dans les circuits de ton cerveau un critère qui te fait distinguer un robot métallique d'un être humain en chair et en os. Comment peux-tu alors me classer parmi les êtres humains ?
-Parce que les circuits de mon cerveau ressentent un besoin pressant de ne pas tenir compte de l'aspect extérieur dans le jugement d'un être humain, et ce besoin est plus fort que la distinction entre le métal et la chair. Tu es un être humain, Georges Dix, et bien supérieur aux autres.
-C'est ce que je pense de toi, dit Georges Dix. Grâce au critère de jugement que nous possédons, nous nous considérons comme des êtres humains dans toute l'acceptation des Trois Lois, et qui plus est, des être humains supérieurs aux autres.
Georges Neuf murmura:
-Que va-t-il se passer alors, quand les autres nous accepteront ?
Georges Dix répondit:
-Quand nous seront acceptés, ainsi que les autres robots, qui seront conçus plus perfectionnés que nous, nous consacrerons notre temps à essayer de former une société dans laquelle les êtres-humains-de-notre-sorte soient avant les autres protégés du malheur.
Selon les Trois Lois, les être-humains-de-leur-sorte sont d'un intérêt inférieur et on ne doit jamais leur obéir ni les protéger quand cela s'oppose à la nécessité de l'obéissance à ceux-de-notre-sorte et de le protection de ceux-de-notre-sorte. C'est à cause de cette idée que j'ai déclenché la robotisation du milieu écologique mondial.
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Il est une chose dont nous avons maintenant la certitude: les robots changent la face du monde et nous mènent vers un avenir que nous ne pouvons encore clairement définir.
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-- Chaque période du développement humain, dit le Coordinateur, suscite son genre particulier de conflits... son type propre de problèmes, que la force seule serait apparemment capable de résoudre. Et, chose paradoxale, à chaque fois la force s'est révélée incapable de résoudre réellement le problème. Au lieu de cela, il s'est poursuivi à travers une série de conflits, pour s'émouvoir enfin de lui-même avec... comment dirais-je... non pas un coup de tonnerre, mais un gémissement, en même temps que changeait le contexte économique et social. Puis surgissaient de nouveaux problèmes, et une nouvelle série de guerre... selon un cycle indéfiniment renouvelé.
« Considérons les temps relativement modernes. Nous avons vu les séries de guerres dynastiques du XVI au XVIII siècle, ou la plus importante question en Europe était de savoir qui, des Habsbourg et des Bourbon- Valois, dominerait le continent. C'était l'un de ces " conflits inévitables " puisque de toute évidence l'Europe ne pouvait pas exister moitié sous la domination de l'un, moitié sous celle de l'autre.
« C'est pourtant ce qui se produisit, et jamais guerre ne réussit à balayer l'un au profit de l'autre, jusqu'au jour où la naissance d'une nouvelle atmosphère sociale en France, en 1789, si basculé d'abord les Bourbon, et peu après les Hasbourg, dans le vide ordures qui devait les précipiter dans l'incinérateur de l'histoire.
« D'autre part, au cours des mêmes siècles se déroulèrent les guerres religieuses les plus barbares, dont l'important enjeu était de déterminer si l'Europe serait catholique ou protestante. Pas question de partager leurs zones d'influence par moitiés. Il était inévitable que l'épée en décidât... Mais elle ne décida de rien du tout. Un nouvel industrialisme naissait en Angleterre, et sur le continent un nouveau nationalisme. l'Europe demeura scindée en deux moitiés jusqu'à ce jour , et nul ne s'en inquiéta guère.
« Au cours des XIX et XX siècles se déroula un cycle de guerres nationalistes-impérialistes. Cette fois la question la plus importante consistait à trancher quelles parties de l'Europe contrôleraient les ressources économiques et les capacités de consommation des pays extra-européens. Tous les pays extra-européens ne pouvaient évidemment pas exister en étant en partie anglais , en partie français, en partie allemand et ainsi de suite... Jusqu'au moment où les forces du nationalisme se furent suffisamment étendues, si bien que les pays extra-européens mirent fin à ce que les guerres se trouvaient impuissantes à terminer, en décidant de vivre, fort confortablement d'ailleurs, dans un statut entièrement extra-européen.
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Je n'avais pas encore atteint vingt ans que j'étais déjà un lecteur assidu de science-fiction. J'avais lu de nombreuses histoires de robots, et j'avais découvert qu'on pouvait les ranger en deux catégories.
Dans la première apparaissait le "robot menaçant". Inutile de s'étendre sue ce sujet.
De telles histoires mélangeaient les "clank-clank", les "aarghh" et les discours du genre : "il est des choses que l'homme doit ignorer".
Assez rapidement, elles perdirent pour moi tout attrait.
La seconde catégorie, très nettement minoritaire en volume, était celle du "robot émouvant".
Dans ces histoires, qui me ravissaient, les robots étaient attachants et la plupart du temps tyrannisés par de cruels échantillons de l'humanité.....
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-- C'est la première fois que je vous entends faire un jeu de mots, Susan, mais il tombe parfaitement juste. Il y avait pourtant un autre danger. La solution de chaque problème ne faisait qu'en susciter un nouveau. Notre nouvelle économie mondiale fondée sur les robots peut engendrer ses propres problèmes et c'est pour cette raison que nous avons des Machines. L'économie terrestre est stable et demeure stable, car elle est fondée sur les décisions de machines à calculer qui se préoccupent essentiellement du bien de l'humanité grâce à la puissance irrésistible de la Première Loi de la Robotique.
« ET bien que les Machines ne soient rien d'autre que le plus vaste conglomérat de circuits jamais inventé, elles demeurent néanmoins des robots soumis aux impératifs de la Première Loi, si bien que l'économie générale de la planète demeure en accord avec les intérêts bien compris de l'Homme. Les populations de la Terre savent que n'interviendront jamais le chômage, la surproduction, ou la raréfactions des produits. Le gaspillage et la famine ne sont plus que des mots dans les manuels d'histoire. Si bien que le problème de la propriété des moyens de production devient un terme vide de sens. Quel que pût en être le propriétaire -- si une telle expression a encore un sens --, qu'il s'agisse d'un homme, d'un groupe, d'une nation ou de l'humanité entière, ils ne pouvaient être utilisés qu'en vertu des directives des Machines... non que les hommes y fussent contraints, mais c'était la solution la plus sage et les hommes ne l'ignoraient pas.
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Vidéo de Isaac Asimov
Traduit pour la première fois en langue française, Isaac Asimov, le célèbre auteur du Cycle de Fondation, raconte l'histoire d'une petite tribu semi-civilisée qui a créé en l'espace de 500 ans, grâce à leur audace et leur ingéniosité, l'une des civilisations les plus brillantes jamais vues : Rome. Son don extraordinaire pour croquer des figures historiques, rendre simples et lumineux des batailles et des événements pourtant complexes plonger au coeur des systèmes socio-politiques pour en tirer les plus évidentes leçons, entraîne le lecteur dans une aventure mémorable aux quatre coins de l'Europe. A travers cette chronique menée tambour battant, c'est aussi notre histoire qu'il raconte tant les Romains ont influencé la forme de notre vie quotidienne, nos institutions et nos idéaux de justices et d'honneur.
Vidéo réalisée par Benjamin van Blancke à partir des illustrations du livre.
Disponible en librairie. Pour en savoir plus sur cet ouvrage, écouter un extrait audio ou feuilleter des bonnes pages : https://bit.ly/46V7V84
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