Par la compilation de souvenirs de voyages en France, Jean-Christophe Bailly cherche à définir ce qu'est la France. A chaque lieu visité correspond un texte. Le tout crée un ensemble décousu, où Jean-Christophe Bailly accumule les poncifs. Sauf si vous connaissez une maison ou une rue décrite vous serez intéressé par quelques pages de ce livre, sinon le reste est d'un ennui mortel !
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Très subtilement jean Christophe Bailly sait faire émerger des paysages et lieux parcourus des idées qui nous rassemblent et constituent « une France ». À l’heure pour les idées identitaires font rage chez nous mais aussi dans toute l’Europe, l’auteur nous propose un autre point de vue sur nous-mêmes et sur les autres. Les balades, toutes non convenues, sont d’une finesse extraordinaire.
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J'ai acheté ce livre sur une erreur de casting, confondant Jean Christophe avec ..Jean Louis..bref ! Après un début étonné, donc (tiens, il s'est embourgeoisé ou c'est moi ?), j'ai très vite accroché car ces coups de coeur (et souvent de gueule ) sont d'un amoureux de Paris, celui de Brassaï et des surréalistes..livre très érudit que j'ai lu avec Google earth à portée demain..en attendant de me faire une opinion sur place lors d'un séjour à Paris.
Le style est cependant quand même assez alambiqué, on a même parfois l'impression que l'auteur s'est perdu dans sa phrase.. finalement à la troisième relecture, non, ça colle, mais c'est parfois un peu indigeste..
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Un petit livre pas facile à classer. Normal, il s'agit d'une compilation d'articles écrits pour différentes revues tout au long de la décennie 80. Au moment donc où l'insouciance et la confiance des trente glorieuses sombrent dans les duretés du libéralisme.
Une petite partie du livre est consacrée à une visite impressionniste de quelques villes: Salzbourg, Sienne, ou Lisbonne. Chacune illustre une déambulation dans un monde préservé, une sorte de négation du temps, et pourtant bien vivant.
Mais ce que j'ai trouvé de plus intéressant dans les propos de l'auteur concerne ses tentatives imparfaites, comme il le reconnaît lui-même, d'analyser ce qui fait l'essence d'une ville, ce qui fait que l'on s'y sent bien ou pas. L'échec des grands ensembles par exemple, ces machins conçus pendant les années fastes, délibérément construits à l'écart, pour parquer des habitants destinés à travailler ailleurs et, s'ils voulaient se distraire, à gagner le centre de Paris, ville-musée ainsi préservée.
Il convient ici de réfléchir à ce qu'est vraiment la ville: où est le Paris véritable? Provocateur, il soutient qu'ici, la vraie ville, est constituée par la banlieue. Après tout, ne concentre-t'elle pas 80% des "parisiens"? Et même si Paris intra-muros présente une façade homogène, une rupture très marquée avec ses banlieues avec la saignée du périph', Neuilly ou Boulogne lui ressemblent beaucoup, alors que certains arrondissements plus populaires, seraient tout à fait à leur place à Montreuil ou à Arcueil...
Mais la banlieue n'a pas de visage uniforme. Saint Denis par exemple peut être qualifiée de ville, Aubervilliers beaucoup moins, et Sarcelles pas du tout.
La question des frontières, de la répartition des fonctions (dormir, travailler, se divertir) entre ville-centre, banlieues, et zones périphériques, devrait être au centre de l'aménagement urbain. Cette frontière est de plus en plus floue, au point que l'on arrivera peut-être un jour à ce cauchemar: le monde réduite à une ville unique.
En attendant, on a droit à des projets mégalos de type NEOM en Arabie Saoudite, ou alors, le metaverse qui nous permettra d'habiter virtuellement n'importe où, sans avoir besoin de sortir de nos petites boîtes standardisées?
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Jean- Christophe Bailly est certes érudit, flâneur, observateur de paysages et de lieux éloignés des clichés touristiques, il tente ainsi de lier et de cerner ce qui fait la diversité de la France sans impatience. Son écriture est riche et complexe. : tant que je m'en suis rapidement lassée. Il ne faut sans doute pas tenter de lire cet ouvrage d'une traite sous peine de le trouver ronflant ou pédant. Je n'ai tenu, en me forçant, que 150 pages.
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Je m'attendais à un livre sociologique, une sorte d'état des lieux de la France à travers ses paysages et les rencontres de l'auteur. Ce n'est qu'une longue promenade fastidieuse, émaillée de rêveries sans intérêts pour moi.
Dommage!
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neuf auteurs, Jean-Christophe Bailly, Jean-Marie Gleize, Christophe Hanna, Hugues Jallon, Manuel Joseph, Jacques-Henri Michot, Yves Pagès, Véronique Pittolo et Nathalie Quintane (et voilà que je réalise que les deux femmes sont renvoyées à la fin, veux croire que c'est un hasard ou un honneur) - neuf parcours différents - neufs façons différentes, très, d'aborder le thème.
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Un livre qui ne m' a guère enthousiasmée... La petite préface traduite également en allemand et en anglais montre l' importande de la main, ses différentes fonctions, la valeur que certaines sociétés lui confèrent et la difficulté pour les artistes de la représenter sous toutes ses formes... Je m' attendais à trouver des explications, des exemples de croquis plus schématiques pour apprendre à dessiner les mains en particulier, puisque c' était le sujet.
Je n' ai trouvé que des dessins certes jolis à regarder, mais au final cela ne m' a rien apporté de plus...
Heureusement qu' il m' a été offert, j' en suis bien déçue...
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