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Critiques de Jean-Sébastien Blanck (94)
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La Légende véritable du roi d'Orient, tome 2 : ..

Merci à Babelio et aux éditions Alzabane pour ce livre reçu par l'opération Mass Critique qui m'ont permis de découvrir cet ouvrage.

Je suis entrée sans problème dans l'histoire de ce deuxième tome et ai été transportée dans le Moyen-Age en suivant les péripéties du héros.

On peut cependant regretter un style d'écriture un peu lourd et quelques répétitions (qui ne devraient pas gêner le public plus jeune de ces éditions) ; ce qui m'a davantage déplu sont les illustrations. Les traits des personnages sont un peu trop forcés et la mise en page ne les met pas en valeur.
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Les Maitres Parleurs

Avec un résumé aussi burlesque et décalé, j’avais espéré passer un agréable moment de lecture. Dommage, car Les Maîtres parleurs est un petit roman illustré peu intelligent.



L’auteur se perd dans une intrigue farfelue, mais pas drôle; avec des personnages caricaturaux, mais pas attachants. Une intrigue assez étrange dont on saisit pas très bien ni l’intérêt ni le message. Un conte qui ne tient pas la route, écrit avec un style un peu trop ampoulé et un manque de détails de l’univers créé ne nous permettant pas de nous immerger correctement dans l’histoire. Les personnages ne sont pas du tout exploités: il y en aurait eu moins et déjà l’histoire aurait été plus captivante.



On notera seulement de jolies illustrations avec un style assez original et des traits différents de ce que l’on voit actuellement dans la production jeunesse.



CONCLUSION



En aussi peu de pages, il était impossible de poser un univers fantastico-burlesque avec autant de personnages et un background aussi riche.
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Heureux qui comme Ulysse ou Le premier voyage

C'est le deuxième livre de cet auteur que je lis et je ne suis toujours pas déçue.



Ici c'est une histoire pour les enfants d'une centaine de page.

La composition des pages est bien faite, c'est a dire la moitié de la page raconte l'histoire, et l'autre moitié est une illustration en rapport avec ce qui vient d'être narrée.



Pour l'histoire en elle même, c'est l'histoire d'un chat qui veut découvrir autre chose que son village. Il se retrouve contre son gré embarqué dans un long voyage. L'histoire des marins est donc raconté à travers les yeux du chat Ulysse.

Ce voyage sera truffé d'embuches: monstres, accès de folie, tentation, trahison, mais la fin est heureuse et humaine : en effet, en rentrant le chat n'a qu'une envie, repartir en voyage!

Il y a un lien entre ce livre et l'odyssée : le voyage, le nom du héros (Ulysse), certains types de péripéties.



Personnellement, j'ai passé un bon moment lors de la lecture de ce livre reçue dans le cadre d'une opération masse critique de babélio.
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Alzabane, l'Oiseau de la Lune

Comme toujours un texte très poétique, une invitation au rêve et au voyage. Les illustrations, très douces, accompagnent joliment la lecture.
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Les Maitres Parleurs

Difficile de résumer une histoire comme celle-ci. A première vue, on pourrait croire que c'est un conte moralisateur, donc pas très agréable. Fort heureusement pour nous, les personnages sont ici drôles, plutôt vantards, trop bavards, et surtout persuadés de leurs compétences, alors que leur inefficacité est évidente...
Lien : http://parchmentsha.blogspot..
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Ils ne sont pas comme nous

Participer à Masse Critique de Babelio, c'est un peu comme jouer à la loterie. On ne sait jamais sur quoi on va tomber. Et parfois on tombe sur des livres uniques et originales. En partant d'un thème grave, l'élimination des malades mentaux en Allemagne lors de la Seconde Guerre Mondiale, l'auteur et l'illustrateur proposent un livre des plus intéressants et des plus courts. J'aurai d'ailleurs aimé qu'il soit plus long.

Dans une première partie, nous avons le point de vue d'un malade, et dans la deuxième partie le point de vue d'un des médecins de l'hôpital psychiatrique. Au fil des pages, on ne sait plus vraiment qui sont les plus fous dans l'histoire.

J'ai beaucoup aimé l'alternance de textes et de montages photographiques. Cela permet de mettre en avant des évènements peu connus, les test du gaz Zyklon en vu de l'élimination de masse des juifs, des communistes,...

Une bien belle lecture, malgré un thème des plus sérieux. Merci à Babelio et aux éditions Alzabane pour l'envoi.
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La Vigne Qui Aimait un Lierre et Autres Fab..

C'est le titre du livre qui m'a attirée lors de la dernière opération de "Masse critique": "La vigne qui aimait un lierre" a tout de suite mis en marche mon imagination, mis en effervescence mes souvenirs de légendes grecques et latines et chatouillé ma fibre de lectrice de conte. Je voulais abolument savoir le pourquoi du comment de cette histoire étrange de vigne amoureux d'un lierre.

C'est avec un immense plaisir que j'ai lu les trois contes de ce recueil: dès les premières lignes, je me suis trouvée immergée dans un univers médiéval aux senteurs de garrigues et d'oliviers, aux effluves salées d'une mer proche, aux fragances d'une montagne un tantinet sauvage. Puis, plus loin, ce fut l'ambiance d'une ville lors de la Renaissance italienne où le tintinabulement des mâts dans le port scande le temps qui passe. Enfin, les monts de l'Olympe retentirent des rires et interrogations des dieux, de tous les dieux, au cours d'un banquet réservant bien des surprises.

Les trois contes sont imprégnés des légendes, écrites ou orales, qui courent dans les mémoires collectives.

Ainsi, le conte "La vigne qui aimait un lierre" évoque-t-il l'amour qui perdure au-delà de la mort: le tanneur d'un village cathare devient veuf et est à un tel point inconsolable qu'il perd goût à tout ce qui l'entoure. Au fil du temps, ce dernier parvient à surmonter son chagrin et s'en va chercher femme dans le voisinage. Or, à chaque fois qu'une possible union peut se concrétiser, quelque chose la fait échouer; et fait extrordinaire, la vigne vierge plantée par la défunte épouse, croît à l'aune des recherches infructueuses comme pour le consoler de ne pas trouver l'âme soeur: la vigne vierge devient tellement luxuriante qu'elle colonise toute la maison jusqu'à en devenir l'élément essentiel. Puis, notre tanneur vieillissant s'alite pour ne plus se relever si bien qu'on le retrouve, ô prodige, métamorphosé en lierre et étroitement enlacé avec la vigne dont le visage ressemble à celui de Ludine, l'épouse disparue. "La vigne qui aimait un lierre" est un écho de la mythologie greco-latine et on en peut que se rappeler des métamorphoses des amants désespérés qui jalonnent les récits d'Ovide. L'amour au-delà de la mort, le gage de retrouver, dans l'au-delà, l'être cher que l'on n'oublie pas: la mémoire est le fil invisible qui tisse les souvenirs, ceux qui ont leur place dans le coeur des vivants.

"La cité des sots" est un conte amusant, métaphore du désir inepte de suivre la mode jusqu'au ridicule. Les habitants d'une ville italienne s'ingénient à avoir des idées plus idiotes que celles de leur doge. Ainsi lancent-ils la mode des aquariums qui envahissent peu à peu les moindres recoins des intérieurs et organisent la vie quotidienne de chacun...comme la mode devient vite une loi, personne ne peut y déroger et comme souvent, certains amassent des profits qu'ils désirent toujours plus importants. C'est pourquoi, des citoyens, "gavés d'or" et jamais repus, proposent un jour au doge de promulguer une loi stipulant le sacrifice, pour banqueter, desdits poissons. Ce qu'ils ne savaient pas c'est que les habitants, las des lois ineptes et surtout fatigués de payer pour respirer, décidèrent de se rebeller....et ce ne furent pas les poissons les premiers sacrifiés! "La cité des sots" apporte une inestimable pierre à la construction d'un bon sens qui lentement s'érode sous les assauts du marchandising et du marketing outranciers; et est un appel à la vigilance de chacun: trop suivre les diktats de la mode, trop en tirer parti peut s'avérer être dangereux...aussi, le plus simple ne serait-il pas de ne pas y succomber, même si cela signifie être en dehors du groupe?!

"Le dernier dieu" est le récit, conté, de la disparition des dieux, êtres suprêmes ayant oublié de penser au-delà de leur égoïsme et de leur égocentrisme tant ils sont accaparés par leur apparence, leur suffisance et leur sentiment d'importance. A ne recevoir qu'offrandes et hommages, les voilà délaissés, ne possédant plus l'oreille des hommes qui les oublient et les négligent. Comment remédier à la situation? En élisant un dieu parmi le Parnasse! Mais pour qui voter? L'orgueil, le mépris de l'autre s'en mêlent pour donner corps aux débats et attirer les foudres du Grand Cosmos: chacun est persuadé d'être le plus infaillible, le plus important et le plus craint! Or, si l'amour, la tempérance et la simplicité étaient l'essence même du message divin, est-il fondamental d'être "le plus" en tout? Clin d'oeil final: le dernier dieu, le petit Obonenbe, croque une délicieuse pomme, rescapée du divin banquet,...."Les hommes pouvaient revenir maintenant".





L'écriture, à la première personne, est le billet d'entrée immédiate dans l'univers du conte: le narrateur emmène, avec douce autorité, son lecteur, son auditeur, au coeur de ses histoires. La force suggestive des mots plonge l'imaginaire dans le dédale, organisé, des légendes et des époques, et laisse de petits cailloux pour retrouver son chemin grâce à la mémoire collective que chacun garde au fond de lui. Jean-Sébastien Blanck réussit à captiver par ses contes frais et pourtant graves, et à déposer, au creux des mains des lecteurs, des pépites permettant de regarder autrement le monde: aller au-delà des apparences, ne pas plier l'échine sous le fardeau de la peine et de la tristesse et ne s'en laisser trop conter pour ne pas être grugé. Le tout, servi par un style très agréable, très vif et coloré et surtout joliment illustré: l'image et le texte se complètent et s'interprêtent joyeusement.

"La vigne qui aimait un lierre" est un recueil de contes modernes aux judicieux accents d'autrefois....à mettre entre toutes les mains!


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Les Maitres Parleurs

es Maîtres Parleurs de l'écrivain français Jean-Sébastien Blanck est une merveilleuse et burlesque satire philosophique de notre société, servie par une écriture pleine d'inventions. Ce roman paraît en octobre 2009 aux éditions Alzabane, dans l'excellente collection de livres illustrés...



Suite : Cliquez sur le lien ci-dessous !!!
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La Vigne Qui Aimait un Lierre et Autres Fab..

« La vigne qui aimait un lierre et autres fables… » est un recueil de trois petits contes très joliment illustrés par Gaston Hauviller. L’auteur, Jean-Sébastien Blanck nous transportent dans des contrées d’un autre temps et nous livrent trois fables charmantes, dignes des fables d’antan...
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L'Oiseau des steppes

Il était une fois, dans une lointaine contrée un peu à l'écart de la route de la soie, un royaume que personne ou presque ne connaissait. Les habitants étaient très pauvres. Ils ne connaissaient pas l'agriculture -leur terre était balayée par les vents, très dure et aride. Il n'y avait pas de villes, pas de maisons, pas de richesses. Les hommes, les femmes et les enfants dormaient sous des tentes et survivaient comme ils le pouvaient. Un jour, le roi demande à Paladjan, un jeune homme qui avait déjà appris beaucoup de choses en écoutant les discours des cavaliers égarés dans cette contrée, de parcourir le monde pour le découvrir. Des années et des années plus tard, le rois est mort, son fils lui a succédé et Paladjan revient parmi les siens. Il fait partager à son peuple tout ce qu'il a appris.



L'oiseau des steppes est un conte merveilleux plein de poésie qui emmène le lecteur sur la route de la soie mais lui permet aussi de réfléchir aux bienfaits comme aux méfaits de la civilisation. L'influence orientale est indéniable tant du point de vue des thèmes (voyage, guerre, conquêtes, richesses, royauté, rencontres entre peuples, etc.) que de la narration.



J'étais très enthousiaste avant de lire ce texte car j'aime beaucoup tous les récits mythiques qui se déroulent en Asie centrale et permettent de partir à la rencontre d'anciennes civilisations. Malheureusement, j'ai décroché à partir de la deuxième moitié du récit. Les dialogues qui entrecoupent la narration -sans doute pour faciliter la lecture des plus jeunes- m'ont gênée et je crois que j'aurais préféré que Paladjan nous fasse partager un peu plus longtemps ses merveilleuses découvertes.



Les illustrations de Rodrigo Lujan -aquarelles et techniques numériques- manquent de chaleur à mon goût. Les aquarelles à l'état brut, non retravaillées, ça a plus de charme !



L'oiseau des steppes est tout de même un conte qui peut plaire à ceux qui ne connaissent pas beaucoup les contes orientaux et les romans du Moyen-Age qui racontent la période antique. Je pense notamment aux jeunes lecteurs... Si je n'ai pas vraiment accroché, c'est sans doute parce que je connais bien cette abondante littérature.
Lien : http://saxaoul.canalblog.com
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Ils ne sont pas comme nous

Glaçant est le premier mot qui me vient à l'idée après avoir refermé ce livre. Il va être difficile d'en parler sans trop en dire, mais de toute manière c'est une partie de l'Histoire, le début des atrocités commisent par les Nazi....(suite sur mon blog)
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L'Oiseau des steppes

C'est avec L'Oiseau des steppes que je découvre les éditions Alzabane, et je dois vous avouer que je suis séduite. Le livre, ne serait-ce qu'en tant qu'objet est magnifique, soigné et très agréable. Pour ce qui est du contenu, je suis tout aussi enthousiaste. C'est un très beau conte que nous offre Jean-Sébastien Blanck, admirablement illustré par Rodrigo Lujan. Quel dépaysement! On est entrainé dans un conte initiatique où l'on découvre de magnifiques contrées pleines de richesses, où l'on se pose justement la question des vraies richesses. Est-ce la soie? les diamants? l'armée? le savoir? On s'interroge également sur les fondements des civilisations de toutes époques : la philosophie, la guerre, l'écriture, les lois,... Les personnages de ce livre sont à la recherche d'un monde meilleur. Ils voyagent, en vrai ou en rêve, et font partager leurs découvertes à leur peuple. C'est un conte agréable à lire, mais qui doit l'être encore plus lorsqu'il est lu à voix haute. C'est un récit plein de rêves, de merveilles et d'imagination qui enchantera les plus grands comme les plus jeunes. Partez à la découverte de la légende de l'Oiseau des steppes, vous ne serez pas déçus!
Lien : http://mya.books.over-blog.c..
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Ils ne sont pas comme nous

le titre par ses premiers mots m'interpelle...Ils ? qui ça? ...comme quoi, comme qui?... nous qui ?. Les illustrations de José Ignacio Fernandez ne me laissent pas de marbre non plus, des grosses têtes sur des petits corps, ça me fait penser aux Têtes à claques Canadiennes. L'histoire commence, on ne sait pas trop où on est, qui parle, à qui...on ne sait pas où l'auteur nous mène ! Mais en quelques pages tout s'éclaire, des fous dans un asile, proies faciles pour les nazis qui du jour au lendemaine les déloges...pour aller où ? Ils vont vite le savoir. Blank met parfaitement en exergue l'un des nombreux crimes contre l'humanité perpetré pendant la Seconde Guerre Mondiale, en montrant la folie dont on fait preuve ces hommes à la recherche d'une allemagne "pure". Livre d'une cinquantaine de pages, il se lit vite et facilement, avec des pointes d'humour... malgré un sujet dramatique !
Lien : http://lafarfalla.canalblog...
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Un ver sous les étoiles

L'histoire : Un ver creuse. Ainsi est sa vie. Parmi les vers, on parle du Grand Blanc mais personne ne sait exactement ce qu'il est. Jo le rencontrera-t-il ?

Notre avis : Ce livre a un format original. À mi chemin entre le roman et l'album, il se prend facilement en main et offre aux lecteurs de grandes illustrations. Ainsi, l'œuvre convient parfaitement aux jeunes lecteurs.

L'histoire est simple et fonctionne bien. Suivant des schémas classiques de présentation de l'intrigue, de péripéties et de dénouement, nous pouvons regretter quelques longueurs et maladresses même si l'histoire est plaisante à lire. Mais le conte amuse : certaines non-dits sont drôles et faciles à interpréter.

Les illustrations, mélanges de collage, de peinture et de numérique, ajoutent de la symbolique au récit et laissent rêver le lecteur. Aussi, certains détails laissent l'interprétation libre, ce qui est appréciable.

Bilan : une histoire un peu simple mais les illustrations et le format lui donnent du charme.

Mirabilia
Lien : http://123otium.canalblog.co..
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