Jimmy Guieu

A défaut de comprendre par quels moyens – psychiques ou mécaniques – cette influence fut exercée, on peut valablement penser que la suggestion s’opéra en nous par un phénomène, encore assez mal connu, appelé perception inconsciente ou subception. Cette propriété de notre cerveau démontre l’existence d’une conscience inconsciente, qui se manifesta, pour mon compte, lors de notre sommeil. Mais la subception apparaît aussi chez des sujets aptes à sombrer volontairement ou involontairement dans une sorte de schizoïdie. J’entends par là, pour des sujets sains d’esprit et non pas des schizophrènes, la faculté de s’isoler de l’ambiance extérieure et de perdre tout contact avec elle.

Début septembre 1984, Richard Glenn, un ami canadien, m'appela pour me proposer cinq ou six conférences, assorties d'émissions à la radio et à la télévision. Cela venait vraiment à point nommé dans la rédaction du présent ouvrage. Un mystérieux «téléguidage» — j'en avais soudain l'intime conviction — s'était mis en marche... J'acceptai la proposition. Je n'étais plus retourné à Montréal depuis 1978 où, durant le deuxième trimestre, j'avais donné soixante et onze conférences à travers la Belle Province; un périple de 16 000 kilomètres. Le mercredi 24 octobre, je débarquai à Mirabel. Le lendemain, Richard me présenta l'éditrice Louise Courteau qui avait récemment publié Contact 158, l'ouvrage documentaire de François Bourbeau, l'ex-président de la CCUQ (Centrale de Compilation Ufologique du Québec). La lecture de ce livre — combien attachant — me conduisit de surprise en surprise...

Depuis la fracassante déclaration de John Lear (fin 1988), confortée par celles de Milton William Cooper et de Bill English, nous savons qu'une espèce extraterrestre (les «Gris»ou «Petits Gris»), fin des années 40, a conclu un accord avec le président Harry Truman et, ultérieurement, avec Staline. Moyennant leur hébergement dans des terriers à grande profondeur, sous des bases militaires, les Gris offraient en échange aux Américains des transferts de technologie. Un leurre qui précéda ou suivit la création du Majestic 12 ou MJ 12, véritable gouvernement secret à l'échelle planétaire exerçant sa mainmise sur la drogue, la géopolitique et la géoéconomie. Cette super-mafia sut habilement, dès le début, s'assurer le concours d'une part importante de la communauté scientifique destinée à exercer un véritable terrorisme intellectuel sur tous ceux qui oseraient discuter son infaillibilité, ses fondements, ses méthodes, ses ukases. Ces naïfs scientistes n'eurent aucun mal à convaincre les médias à coups d'affirmations péremptoires: les soucoupes volantes (on ne les appelait pas encore OVNI) et les prétendus Extraterrestres (plus tard ridiculement surnommés les «petits hommes verts») ne sont que fariboles, canulars ou hallucinations.

Les descendants des rares rescapés de la grande catastrophe atomique (cf. "La mort de la vie" du même auteur) confinés depuis quelques deux siècles dans une enceinte protégée, tentent, ayant mis au point un traitement contre les radiations fatales, une sortie vers le monde extérieur.
Celui-ci a évidemment subi des transformations, des mutations. Si certaines espèces animales ont disparu, d'autres se sont adaptées, changeant de taille, d'aspect, de couleur, etc.
Mais y a-t-il aussi des hommes ?
C'est ce que va essayer de découvrir une expédition sur super-camions dont les explorations et pérégrinations sont dignes d'un excellent roman d'aventures du genre d' Edgar Rice Burroughs, à ceci près que la jungle africaine ou sud-américaine y est remplacée par le monde post-atomique.
Extrêmement constructif.
(article de "Ici, on désintègre - la revue des livres" signé Igor B. Maslowski et extrait du numéro 49 de "Fiction" paru en décembre 1957)

Floutard prit un air apitoyé :

— Voyons, madame Audibert, vous m'avez dit que j'étais censé embrasser une femme au bas de l'escalier, dans le couloir, donc et vous prétendez maintenant que j'ai tiré sur elle depuis le haut de ces marches ? Comment expliquez-vous cette contradiction ?

— Ça va, ne te fatigue pas, d'Harmelins. Tu as autant — si ce n'est plus — d'imagination que nous. Un sous-marin, ça ! Et pourquoi pas une sorte de taupe mécanique pour voyager sous la terre ?

— Pardon ? s'étonna-t-il. Oh ! oui, mon lacet ? Il est encore dénoué ! maugréa-t-il. Il faudra que je pense, demain, à en acheter de plus longs.

— Vous étiez au courant, Barclay ?

— Pas du tout, mais je ne connais évidemment pas tous les spécialistes qui travaillent pour le compte du Comité de Coordination Scientifique.

— J'aurais moi aussi besoin de tranquillisant, grommela le chef de la base en faisant quelques pas. Je suis impatient d'interroger Burns.

— Encore un peu de patience, Bob. Dans une heure trente vous redeviendrez normal et pourrez aller retirer votre permission. Pour une expérience inoffensive d'une durée de cinq heures vous bénéficierez d'une perm' de quinze jours ; avouez que cela valait bien la peine de jouer les cobayes !

— Nous avons encore trois jours pour faire cette petite enquête. Tu t'en occupes, David ? Au fait, tu es venu comment, ici ?

— En voiture ; elle est garée à cent mètres d'ici. Je vais la prendre et faire vin saut au village pour téléphoner...

— Vicky ! Où est Linda, ma chérie ?

L'enfant regarda autour d'elle, sembla découvrir la forêt touffue puis remua la tête, sans comprendre :

— Elle... Je ne sais pas, maman. On s'était couchées. On dormait sur les matelas gonflés... Et qu'est-ce que je fais là, dans le bois, toute seule ?

Une heure plus tard, fiers d'arborer sur leurs épaulettes l'un le grade de capitaine, l'autre celui de lieutenant, les deux amis se présentèrent au poste de garde du Centre Disciplinaire de Transition : une enclave ceinturée de hauts murs et flanquée de miradors. A l'intérieur, disposés en carré et percés d'innombrables petites fenêtres, quatre blocs longs de deux cents mètres chacun dressaient leurs huit étages. Entre ces quatre locaux disciplinaires, une immense cour avec, en son milieu, un bâtiment de dix étages abritant les services administratifs de tous les camps de concentration.

Il n'était pas du tout inquiet ; le type qui le filait était probablement un poulet de Flavier mais, comme le dit la vraie sagesse : "une désagréable certitude vaut mieux qu'un doute même rassurant".

Des triangles, les uns la pointe en bas, d'autres la pointe en l'air. Les triangles se juxtaposent pour former une étoile à cinq branches...avec des lettres d'un alphabet que je ne connais pas, une lettre domine, qui ressemble à un petit dolmen.
Ces signes dont vous parlez sont des Authioth, des caractères hébreux, utilisés par les kabbalistes et celui que vous décrivez comme un petit dolmen est la lettre Hé.
Dans certains pentocles, ou figures employées en magie, l'authioth Hé symbolise la vie...

- tu penses qu’il existerait d’autres Mondes Parallèles où nous ... je veux dire d’autres sosies de nous-mêmes pourraient vivre simultanément.
- oui, Bob, je le crois. Quelque part dans ces Univers Parallèles mais dans des temps différents doivent exister une Terre N° 3, une Terre N° 4, une Terre N° 5, etc.

Sur Eileena, lointaine planète au-delà de la Confédération Interstellaire du XXIVe siècle, la ville-champignon d'Owens Town s'édifiait peu à peu. Les Bn'angahoons, humanoïdes bleus de cette planète vierge, vivaient en harmonie avec les pionniers jusqu'au jour où, inexplicablement, ils manifestèrent des signes d'inquiétude. Se pouvait-il qu'il existât, sur ce monde, d'autres humanoïdes déployant de mystérieuses activités relevant d'une haute technologie ? Des êtres en mesure de pénétrer à bord du Maraudeur au cours d'un vol orbital ? Capables aussi (à la stupeur de Blade, Baker Owens et Sherwood) de dérober les bandes-mémoires du trajectographe et de bloquer dès lors le cosmonef au sol !...

" Si vous m'accordez votre confiance, jouons cartes sur table. Notre organisme détient quantité d'informations rigoureusement confidentielles émanant de personnes diverses et de V.I.P. même. Informations concernant les O.V.N.I. et leurs activités dans notre pays et ailleurs. Ces renseignements, nous ne les avons jamais rendus publics. Sans l'autorisation formelle de ceux auxquels nous les devons, ils resteront top secret.
" Si, donc, vous pensez que je puisse vous être utile dans votre problème, n'hésitez pas à vous confier à moi.

— Andy ! Pourriez-vous cesser de jouer les gobe-mouches, je vous prie. Je suis en pleine expérience, ne l'oubliez pas ! On n'est pas ici à la foire.

Après une minute d'indécision, il actionna de nouveau le premier curseur et, comme il s'y attendait, le cube reprit sa position à cinquante centimètres au-dessus du sol. La manoeuvre du troisième curseur resta sans effet visible, le cube demeurant fixe.
- Essayons le quatrième, propose Raynal. Ah ! Enfin ! Le champ sustentateur ne conserve plus une direction privilégiée ; le cube peut être déplacé dans tous les sens et c'est le principal. Nous allons pouvoir l'emmener avec nous et le confier à des techniciens. Devant ce solide "gravitateur ", ils seront capables de faire un complexe d'infériorité !
" Voyons maintenant le cinquième curseur... Il y en a encore sept. quelle idée d'avoir fait des commandes de trois millimètres ! Tiens, celle-ci a l'air coincée... Peut-être fut-elle faussée par l'explo...
Dégagé, le curseur glissa jusqu'à la butée, et aussitôt, un rayon fulgurant d'un vert insoutenable jaillit du cube pour fuser verticalement avec un grondement assourdissant.