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Critiques de Karine Reysset (213)
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L'ombre de nous-mêmes

Si l'histoire d'Alma aurait pu être touchante, la forme de ce roman semi épistolaire ruine le propos. Les lettres d'Alma passent encore, mais elles se seraient sans doute suffit à elles-mêmes.

En tous cas, les apparitions vidéos de l'ado sont vraiment peu crédibles et ne servent visiblement qu'à faire avancer l'intrigue en nous livrant ce qui n'est pas dit dans les lettres.

Quant à l'histoire de Lucinda, je me suis demandée ce qu'elle faisait là, sans réels liens avec l'intrigue principale.
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L'ombre de nous-mêmes

Cela fait à peine un an que la vie d’Alma se résume au quotidien de sa cellule et depuis peu à celui de la nursery, un quartier réservé aux jeunes mères. Incarcérée à la prison de Fleury-Mérogis, elle se raccroche comme elle peut à l’enfant qu’elle vient de mettre au monde et à ceux qu’elle sait dehors. Pour ne rien oublier de son existence en détention, Alma écrit. Elle rédige de longues lettres qu’elle destine à Samuel son ex-compagnon, le père de ses enfants, l’amour de sa vie. Des lettres qui restent sans réponses et qu’elle ne prend même plus la peine d’envoyer, mais qui lui permettent de ne rien oublier, de garder la tête hors de l’eau.

Parce qu’écrire est devenue une question de survie, Alma rédige également de petits textes autour de l’enfance en Argentine de Lucinda, sa voisine de cellule, tombée pour trafic de drogue et dont la vie s’est brutalement brisée. De l’autre côté des barreaux, à l’extérieur, Sarah, la fille d’Alma, secouée par le besoin urgent de se confier, se dévoile face à son ordinateur via un journal vidéo en ligne. Elle déroule ainsi le fil de son enfance, son quotidien bousculé d’adolescente, les visites au parloir et la vie qui continue malgré tout.



Autour de la correspondance d’Alma, Karine Reysset dessine le portrait de trois femmes. Trois vies entremêlées, trois destins brisés par l’enfermement qui malgré la détresse et face à l’adversité font preuve d’une véritable envie de vivre.

Ce texte est bouleversant et ne peut laisser insensible.

Une très belle lecture.







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L'ombre de nous-mêmes

L'ombre de nous-mêmes raconte l'histoire de trois femmes liées entre elles. Il y a Alma, en prison à Fleury-Mérogis pour un délit dont on apprendra la teneur vers le milieu du roman. Elle est incarcérée à la nurserie avec Anton son fils né en prison. Alma écrit des lettres à Samuel, son grand amour, un journal intime plus que des lettres qui nous permettent de partager son quotidien. Il y a Sarah, 15 ans, qui tient un vlog (journal intime sur internet) dans lequel elle parle de sa mère, de ses sentiments, de sa tristesse et de son sentiment d'impuissance surtout. Enfin il y a l'histoire de Lucinda, une jeune argentine immigrée, tombée pour trafic de drogue, avec qui Alma a tissé des liens d'amitié.

Le mélange des genres littéraires est intéressant et donne une certaine fluidité au roman, une certaine légèreté aussi pour traiter d'un sujet qui ne l'est pas. Les récits de ces trois femmes sont touchants, surtout celui de la jeune Sarah, les sentiments qu'elle éprouve sonnent très justes. Mais l'insertion du personnage de Lucinda est un peu maladroite, il arrive dans le roman un peu « comme un cheveu sur la soupe »...

En résumé, un bon roman sur un sujet délicat à traiter.
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L'ombre de nous-mêmes

Alma est incarcérée à Fleury Mérogis dans le quartier dédié aux mamans de nourissons. Elle écrit au père de son enfant et le lecteur comprend ainsi peu à peu ce qui l'a amené ici.



Un récit à trois voix : les lettres d'Alma, les confessions de sa fille Sarah, adolescente perdue, qui raconte sa souffrance en tenant un blog : video perso. Et Lucinda, voisine de prison, qui nous fait revivre les moments de bonheur dans sa jeunesse avec sa cousine en Argentine.



3 beaux portraits, avec pudeur mais avec force Karine Reysset maitrise son récit, ses personnages. J'avoue avoir été complètement bouleversée par les récits d'Alma et Sarah. Alma ne se cherche pas d'excuses, elle accepte sa punition mais souffre d'être arrachée à ses enfants. Sarah lance des cris de détresse, se tracasse pour ses parents, ses frères et découvre l'amour.



J'ai lu tous les romans jeunesse et adultes de cet auteur, ses univers m'ont toujours attiré et captivé. Son dernier roman est une oeuvre aboutie, les personnages vivent des moments difficiles, souffrent (nous aussi), mais il reste toujours une note d'espoir et on veut y croire. Un roman qui ne vous laissera pas indifférent.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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L'ombre de nous-mêmes

Cela fait à peine un an que la vie d’Alma se résume au quotidien de sa cellule et depuis peu à celui de la nursery, un quartier réservé aux jeunes mères. Incarcérée à la prison de Fleury-Mérogis, elle se raccroche comme elle peut à l’enfant qu’elle vient de mettre au monde et à ceux qu’elle sait dehors. Pour ne rien oublier de son existence en détention, Alma écrit. Elle rédige de longues lettres qu’elle destine à Samuel son ex-compagnon, le père de ses enfants, l’amour de sa vie. Des lettres qui restent sans réponses et qu’elle ne prend même plus la peine d’envoyer, mais qui lui permettent de ne rien oublier, de garder la tête hors de l’eau. Parce qu’écrire est devenue une question de survie, Alma rédige également de petits textes autour de l’enfance en Argentine de Lucinda, sa voisine de cellule, tombée pour trafic de drogue et dont la vie s’est brutalement brisée.

De l’autre côté des barreaux, à l’extérieur, Sarah, la fille d’Alma, secouée par le besoin urgent de se confier, se dévoile face à son ordinateur via un journal vidéo en ligne. Elle déroule ainsi le fil de son enfance, son quotidien bousculé d’adolescente, les visites au parloir et la vie qui continue malgré tout.

Autour de la correspondance d’Alma, Karine Reysset dessine le portrait de trois femmes. Trois vies entremêlées, trois destins brisés par l’enfermement.

Au travers de ces voix, elle poursuit l’exploration de thèmes qui lui sont chers : la naissance d’un enfant, devenir mère, l’adolescence, l’épreuve d’un accident, la solitude, l’amour… S’y ajoute cette fois un très beau travail autour du quotidien de femmes en situation d’emprisonnement.

Malgré la détresse et face à l’adversité, ses héroïnes font preuve d’une véritable envie de vivre. C’est ici que réside la force de ce roman : recouvrer la vie après avoir été l’ombre de soi-même.



Par une composition subtile, Karine Reysset nous dévoile le quotidien d’une mère emprisonnée et de sa fille qui, au dehors, attend son retour. Un beau roman, marqué par des itinéraires bouleversants et chargé d’émotions.



Rachel.


Lien : http://librairielefailler.bl..
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L'ombre de nous-mêmes

J'ai trouvé ce livre très déprimant. Surtout au début, et puis on s'ennuie ferme. L'histoire ne commence à trouver un souffle que vers la moitié du livre, où l'on commence à comprendre pourquoi la narratrice est en prison, de qui elle parle, à qui elle écrit. Ce n'est pas facile de s'y retrouver. Je n'aime pas particulièrement la forme épistolaire, ici les lettres s'adressent plutôt à elle-même qu'à un tiers. On ne va pas raconter à une personne ce qu'elle sait déjà ?

La fin est bâclée, alors que l'on aurait bien aimé savoir comment une femme sortant de prison s'en sort sans trop de séquelles, tout semble aller bien pour elle, et ce "happy end traduit la hâte de mettre un point final.

Dommage, l'histoire est intéressante et Karine Reysset a du talent pour l'écriture. Il faudrait que je lise autre chose pour me faire une autre opinion.
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L'ombre de nous-mêmes

Mon avis :



J’avais très envie de me replonger dans un roman de Karine Reysset, et je ne suis pas déçue. Le thème de la maternité en prison m’intéressait fortement, ce roman nous fait découvrir trois femmes à travers des correspondances, des souvenirs et des vlogs (sortes de journaux intimes vidéos).



J’ai été touchée par Alma et par Sarah, le manque qu’elles ressentent chacune, séparées par des barreaux.



En revanche le personnage de Lucinda m’a moins touchée au début du roman, mon intérêt est venue à la fin.



Le petit plus :



Vous pouvez retrouver une interview de l’auteure sur cette page :



http://www.leprogres.fr/sortir/2014/05/04/karine-reysset-je-me-suis-beaucoup-documentee-sur-la-prison
Lien : https://jelispourmoi.wordpre..
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L'ombre de nous-mêmes

Un peu de people pour commencer ce billet : Savez vous que l'épouse d'Olivier Adam, ce romancier dont j'aime énormément l'oeuvre (et dont j'ai parlé ici même) était également romancière certes moins connue, mais également bien talentueuse et elle s'appelle Karine Reysset.



J'avais lu un de ses premiers romans, Les Yeux au ciel, très jolie saga familiale autour de la mort d'une petite fille il y a quelques années (j'ignorais à l'époque son lien conjugal) avec notamment un très belle description du lien maternel.



Je me suis donc plongé dans son nouveau roman, son sixième, intitulé "L'ombre de nous même", paru il y a quelques semaines chez Flammarion, et qui nous livre encore de beaux portraits de femme, avec en filigrane la même thématique du rapport filial entre une mère et sa fille.



"L'ombre de nous même" est construit d'une jolie et plutôt singulière façon, presque exclusivement épistolaire. Les chapitres alternent en effet avec les lettres qu'Alma, emprisonnée à Fleury Merogis depuis un ans rédige à Samuel son ex-compagnon, le père de ses enfants, des lettres qui restent sans réponses mais qui lui permettent de tenir le cap; le récit d'une de ses codétenues, une jeune argentine tombée pour trafic de drogue et qui ne s'en remet pas, et enfin les billets et vidéos de blog de la fille ainée d'Alma, Sarah, qui fait transparaitre son mal-être d'avoir une mère en prison.



Bref, des techniques de narration différentes qui s'emboitent avec une belle fluidité et une belle cohérence- en dépit de quelques rares maladresses stylistiques- pour un joli roman sensible et émouvant de ces destins brisés par l'enfermement.



Pour en revenir à mon accroche people du début de billet, on est parfois pas loin d'Olivier Adam pour un même regard à la fois sans concessions mais non sans tendresse sur la société et la vie, mais avec un peu plus d'optimisme et un peu plus d'espoir sur le futur, malgré la detresse et les épreuves terribles de la vie.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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L'ombre de nous-mêmes

Un "presque" coup de coeur pour ce roman choral à 3 voix.

Nous suivons durant 2 années les vies d'Alma, Sarah et Lucinda. Trois femmes enfermées, au sens propre comme au figuré, au sein de leur vie.

Ca retourne les entrailles. On a parfois du mal à terminer les lettres qu'envoie Alma à son ex mari, tant on ressent sa tristesse, ses douleurs.

C'est criant, ça retourne, ça s'ancre en nous.

On ne sait pas terminer la lecture de ce roman en effaçant de nos mémoires les vies torturées de ces trois héroïnes.

On ne peut non plus terminer ce roman sans se dire que malheureusement, il relate de manière non romancée la vie de beaucoup de détenues dans nos contrées, en 2016.

On ne peut non plus clore les derniers chapitres sans vouloir serrer son enfant d'une force inconditionnelle fort contre soi.

Un roman magistralement rôdé malgré quelques longueurs (raison pour laquelle je n'ai pas pu me permettre de mettre 5 étoiles).

Une très belle découverte...

Un livre qui me marquera pendant bien longtemps...
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La fille sur la photo

La force du livre tient à sa voix qui vous enferme, vous agace parfois et vous bouleverse. La voix d'une adolescente de 35 ans, tôt abandonnée par sa mère et qui, toujours, craint d'être délaissée.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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La fille sur la photo

Il se lit... assez vite même et ce n'est pas forcément rassurant.

La narratrice revient près de l'homme aimé pendant de nombreuses années et de la famille qu'il avait formé un jour sans elle.

Ce sont ces errances, ses hésitations, ses blessures, sa quête d'identité qu'est censé décrire la narratrice lors de ce retour.

Mais tout devient relativement attendu, un peu ennuyeux. On se demande ce qu'elle fait dans son histoire et nous aussi.

Je l'ai fini malgré tout, sans doute parce que j'avais un peu d'espoir c'est tout !
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La fille sur la photo

Je remercie tout d'abord les éditions Flammarion et Babelio, pour ce livre que j'ai eu la chance de recevoir via les masses critiques.

Ce livre nous fait plonger dans l'histoire de Anna. On a l'impression qu'Anna nous raconte son histoire directement, comme elle pourrait parler à un ami ou tout simplement qu'elle réfléchit et nous avons un point de vu omniscient.

Cette histoire nous montre la vie d'une femme un peu perdue, qui s'est laissé portée d'histoire en histoire et qui a du mal jusqu'à la fin de l'histoire à prendre ses propres décisions.

Ce livre se lit très bien, cependant je suis un peu restée sur ma fin. Au final on ne sait pas vraiment ce qui s'est passé pour elle avec sa dernière histoire.

Autre point un peu négatif, trop d'histoires qui s'entrecoupent et parfois on a un peu de mal à se remettre dedans et à savoir de quel moment de sa vie elle parle.

Pas un coup de coeur, pas non plus un coup de gueule. Une lecture facile qui ne me laissera pas un très grand souvenir.
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La fille sur la photo

Bon, c'est l'histoire d'une fille qui est sur la photo...La photo de famille d'un grrrand réalisateur avec les trois enfants qu'il a eus de deux femmes différentes, et une troisième, sur la photo, qui n'est pas la mère des enfants, qui est sa nouvelle copine, et qui fait surtout la nounou pour pas cher : la fille sur la photo, donc. Vous me suivez ?

La fille sur la photo, Anna, est un peu en perdition. Elle ne sait pas trop qui elle est, ce qu'elle fait, où elle va. Alors elle va chez le grand réalisateur, comme ça, boum, et lui, qui travaille avec de grandes et superbes actrices, il reste avec elle...Mais elle se sent un peu complexée, dans l'ombre...Donc, pour se rendre utile, elle élève quasiment seule les trois enfants du grand réalisateur, qui ne sont pas les siens. Sympa, la fille sur la photo. Elle est aussi romancière, mais le grand réalisateur ne la prend pas très au sérieux. Alors, un jour, au bout de dix ans (tenace, la fille, quand même), elle se barre avec un de ses lecteurs ...Euh, tellement bizarre que moi, perso, j'aurais pas tenu une heure. Mais bon, on ne m'a rien demandé. Et puis un an après, le grand réalisateur l'appelle parce que la petite dernière fait des crises de nerfs et de l'anorexie...

J'ai oublié de dire que tout le monde dans ce roman a été abandonné par sa mère. Et que ça se passe au bord de la mer, à Saint Malo puis dans le Sud. Et que la mer, la fille, elle en peut plus. Grrrosse métaphore, limite allégorie.

Le grand réalisateur est insupportable. Les enfants sont trop beaux et trop sympas pour être vrais, la fille de la photo est, pfffou, on sait pas ce qu'elle veut et elle non plus, mais ce n'est pas très bien traité. Les autres personnages sont dessinés à gros traits.

Ca me rappelle un sketch des Inconnus "Ca te barbera (Santa Barbara) qui te dira pourquoi tu regardes ça ? ". Je l'avais dans la tête pendant toute ma lecture : La fille sur la photo, qui te dira pourquoi tu lis ça...Beh je l'ai lu quand même, l'écriture est fluide, mais pfffou...
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La fille sur la photo

Selon l'INSEE, un enfant sur dix vit dans une famille recomposée. Un tel phénomène de société vaut bien un roman... Qu'à cela ne tienne, Karine Reysset consacre justement son dernier roman, La fille sur la photo, aux relations entre belle-mère et enfants. L'attachement, puis lorsque les amants se séparent, vient le délitement des sentiments. Que reste t-il alors de cette jolie famille d'adoption ?



Quand elle accourt au chevet de Garance, la fille de son ancien compagnon, Anna doit faire face à tout ce qu'elle a cru laisser derrière elle. Le foyer qu'elle a fui et la place incertaine qu'elle y a tenue pendant dix ans. Son histoire d'amour avec le "grand homme", réalisateur de renom, qu'elle a quitté pour un admirateur plus inquiétant qu'il n'en avait l'air. Les trois enfants qu'elle a "abandonnés", après les avoir aimés comme s'ils étaient les siens. Les raisons de son départ, dont elle-même a fini par douter, et les traces qu'il a laissées dans le cœur des uns et des autres. Est-il trop tard pour recoller les morceaux ? Est-ce seulement souhaitable ?



Karine Reysset suit son héroïne dans sa quête d'identité et d'indépendance. Elle nous dévoile au fil des pages et au gré des retours en arrière comment Anna a débarqué dans la vie de Serge et de ses trois enfants, pourquoi elle a fui ce bonheur familial d'adoption. Les problèmes de santé de Garance avec laquelle Anna entretenait une relation fusionnelle, la conduisent à reprendre contact avec les membres de cette famille. C'est empreinte de doutes et de culpabilité que l’héroïne refait surface. Alors que sa vie sentimentale est en déshérence, Anna se demande si elle ne devrait pas revenir vivre avec ceux qui ont finalement fait son bonheur ?



Karine Reysset nous livre un roman intimiste, introspectif, une histoire de famille recomposée, de famille décomposée comme il en existe tant de nos jours. Mais au milieu de ces histoires, des hommes, des femmes et des enfants qui même s'ils ne sont pas liés par le sang, partagent un bout de vie ensemble. Ils forment une famille jusqu'au jour où ils doivent affronter le déchirement de la séparation. C'est à travers le parcours sentimental d'Anna que ces thèmes sont abordés.



L'écriture de Karine Reysset est fluide, limpide. La multitude de personnages et la description des liens familiaux des uns et des autres peut perdre le lecteur. Mais une fois que l'on situe qui est le fils de l'ex-belle-mère de la nouvelle belle-mère des enfants du père, on se laisse bercer par ce conte familial des temps modernes, même si une fois refermé La fille sur la photo ne laissera pas un souvenir impérissable.



Quoi qu'il en soit, je remercie Babelio pour cette Masse critique ainsi que les Éditions Flammarion. Grâce à vous, j'ai découvert une auteure que je ne connaissais pas. Une chose est sûre, j'y reviendrai.


Lien : http://the-fab-blog.blogspot..
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La fille sur la photo

Une quête sur l'identité, constamment parasitée par l'entourage, compagnon, ami, ex, belles-filles, sœur ou parent...



Qui est Anna, un reflet, un fagot, une ombre, un bibelot ?
Lien : http://noid.ch/la-fille-sur-..
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La fille sur la photo

J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman. Il m'a un peu déconcertée au départ avec l'annonce de tous les personnages mais il est très bien écrit et aborde le thème des familles recomposées sur plusieurs générations.
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La fille sur la photo

Difficile pour une très jeune femme d'exister lorsqu’elle vit avec un conjoint riche et célèbre, qui a déjà trois enfants de deux mères différentes et la toise de sa maturité avec ses vingt ans d'écart d'âge, ses désinvoltures travesties en certitudes parce qu’assumées.



Difficile pour elle d'exister dans l'univers d'une famille décomposée, plus que recomposée. Difficile pour Anna, cette romancière dans le roman, de faire émerger une parcelle de talent en quête de succès personnel, quand les ouï-dire l'attribuent à un favoritisme intéressé.



Seulement voilà, de sentimentales les errances du cœur sont devenues plus restrictivement émotionnelles, tant la versatilité coupe court à toute velléité de persévérance. Les émotions sont elles-mêmes en danger tant la surenchère en artifices de notre vie moderne rend l'être instable. La déprime devient finalement la compagne la plus fidèle d'une vie terrestre qui a perdu tous ces repères.



A la lecture de cet ouvrage, j'ai eu l'impression d'assister à quelques séquences de cette désormais trop célèbre téléréalité croqueuse d'audience quand l’homo-numericus vient faire ses pauvres confidences à la caméra dans son langage d’idiomes modernes.



J'ai eu du mal à m'intéresser à ces atermoiements. Je n'y suis même pas parvenu. Trop futile. Trop superficiel, trop quotidien désormais. On a du mal à y extraire une sensibilité. Et pourtant …



Je remercie Babelio et les éditions Flammarion pour l'intérêt qu'ils m'ont porté en m'adressant cet ouvrage.

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La fille sur la photo

Une famille recomposée un peu décomposée, tant c'est compliqué de se retrouver dans ces fratries et ces couples car l'auteur nous balance des prénoms sans vraiment les relier les uns aux autres. D'ailleurs elle nous le signale, qu'elle écrit dans le désordre. Bon il m'aura fallu arriver aux 3/4 du roman pour situer tout ce petit monde. Plus simple aussi de comprendre que Marlène ce n'est pas seulement la mère de Romain, son demi frère , mais aussi la sienne, comme elle ne l'appelle que par son prénom on ne le comprend pas tout de suite.

Ce roman c'est aussi un livre de souffrance. Des enfants trimballés, peu aimés, abandonnés. Anna en a bavé, sans doute la raison de son attitude souvent incohérente.

Sinon j'ai bien aimé ce roman qui ne m'a pas ennuyée. Si le fil du départ, l'anorexie de Garance n'est vraiment que l'amorce de l'histoire et pas plus, et c'est assez décevant, j'ai aimé me glisser dans cette histoire de famille.

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La fille sur la photo

Anna, la narratrice, est séparée depuis quelques temps de son ancien amant, un célèbre réalisateur. Serge, plus âgé qu’elle, avait trois enfants d’unions précédentes. L’un de ses enfants, Garance, va mal et est hospitalisée. Serge appelle Anna à la rescousse. Anna retourne alors dans la maison de Serge, l’occasion pour elle de se remémorer les moments passés en famille.

Alors que je m’imaginais une belle histoire de relation entre Garance et son ex belle-mère, l’hospitalisation de Garance et son mal-être deviennent assez vite accessoires. Le livre n’a finalement pas grand-chose à voir avec son résumé et j’ai été déçue. De plus, j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à l’héroïne qui se regarde un peu trop le nombril. J’ai aussi eu du mal à m’attacher à l’histoire que j’ai trouvée un peu désordonnée, difficile de comprendre qui est qui quand il y a trop de personnages.

En bref, un avis mitigé…

Je remercie Babelio et les éditions Flammarion.

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La fille sur la photo

Grâce à Babelio (masse critique), je découvre l'auteur Karine Reysset et son nouveau roman. Il s'agit d'un roman d'inspiration nettement autobiographique où l'on découvre une héroïne emprise avec ses relations sentimentales, en quête d'une vie de femme accomplie.



Anna, jeune trentenaire, s'est séparée de son compagnon depuis un an. Ce dernier la contacte pour lui demander de l'accompagner au chevet de Garance, une des filles de son ex-compagnon. Elle accourt aussitôt, et fait alors face à un flot de souvenirs et de sentiments enfouis.



Anna est une personne attachante qui se cherche. Tandis qu'elle renoue avec une étape de vie antérieure, Anna se retrouve emmêlée avec ses souvenirs où les états émotionnels se bousculent. Tout au long du roman, le lecteur chemine avec l'héroïne en quête d'une identité. La première partie du récit est centrée sur une rétroaction sentimentale orientée sur son enfance. Elle revient sur des instants de vie, des relations qui ont déterminé la femme qu'elle est devenue. Puis une seconde partie révèle son passé proche notamment dans sa relation sentimentale. Par moment, le lecteur peut parvenir à identifier l'auteur derrière un sentiment, une pensée, une réflexion cela rend le récit humain et attachant.



Au départ, j'ai apprécié la proposition. Anna (l'auteur) délivre une part d'elle-même dans laquelle le lecteur peut être amené à se reconnaître. Puis, vient le sentiment où le récit tourne en rond. C'est dans sa seconde partie, que le récit retrouve de son intérêt.



Le style littéraire est fluide, ponctué par des phrases courtes. La narration est assez descriptive mais tout en légèreté et assez suffisante pour décrire un lieu et une ambiance. J'ai notamment apprécié les ambiances en bord de mer. Les personnages féminins sont davantage dépouillés que leurs protagonistes masculins, à l'exception de Serge, évidemment, qui incarne un personnage clé dans la construction identitaire d'Anna.



Je craignais une fin édulcorée et trop romancée. Ce ne fût pas le cas. Celle-ci me semble logique, on peut regretter que ce soit la fin d'un récit, on aimerait encore prendre des nouvelles d'Anna. Un roman sans grande prétention mais avec un réel plaisir de lecture.

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