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Critiques de Karine Reysset (213)
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Comme une mère

L'Auteure décrit d'une manière émouvante l'amour profond qu'une mère peut éprouver pour son bébé. Et la fin tragique d'une femme en manque d'enfant. Les gestes de folie dictés par sa détresse, sa douleur sans remèdes nous force à la plaindre plutôt qu'à la blâmer. Un beau récit. JB
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Dans la maison d'été

J’enchaîne en ce moment les livres de bonne taille, ce qui n’est pas pour me faire peur. Le livre que je vous présente aujourd’hui est de ces pavés dans lesquels je m’éternise actuellement, un pavé pour la plage, un pavé d’été, une lecture qui demande du temps devant soi, ce qui n’est pas désagréable. Dans la maison d’été est le dernier titre de Karine Reysset, sorti depuis le 6 mars. Elle a repéré je crois que j’aimais beaucoup son écriture et m’a proposé de le recevoir en service de presse. Un grand merci à elle ! J’avais été extrêmement émue par son titre précédent Trois mois et un jour qui évoquait le décès de son petit frère quand elle était enfant. J’ai d’ailleurs mis un peu de temps à m’en remettre, il y a deux ans. Dans celui-ci, comme son personnage miroir le dit en fin de « roman », Karine Reysset joue sans aucun doute avec quarante ans de souvenirs, d’histoires entendues et racontées. Les noms ont été modifiés. Ce n’est pas un récit, mais une fiction, d’inspiration autobiographique. Je l’ai prise ainsi, comme une fiction, dans laquelle on décèle, si on y est attentif (et qu’on a lu son précédent livre), des accents de réalité… Comme l’écrit Léon Tolstoï dans Anna Karénine, “Toutes les familles heureuses se ressemblent, mais chaque famille malheureuse l’est à sa façon.” Lorsque Albert et Rose achètent, sur un coup de tête, cette villa balnéaire au Pouliguen, que tout le monde appellera dorénavant La maison d’été, en 1980, c’est pour fuir le malheur et donner une chance au bonheur. Les parents de Rose viennent de décéder tragiquement dans un accident de voiture. Les enfants, neveux, petits-enfants vont y séjourner, parfois tous ensemble, parfois individuellement, s’aimer, se détester, faire la fête, l’amour, pleurer, car le malheur n’épargne en fait personne. L’endroit devient essentiel pour tous, dirigé avec amour et fermeté par Rose… Karine Reysset commence son récit en 2022, donnant la parole à Barbara, son personnage miroir, mais ensuite, il s’agit de revenir en 1980, et de donner la parole à Rose, puis progressivement, en fonction des évènements, à chacun des protagonistes de cette grande saga familiale. J’ai encore une fois été très touchée par cette lecture. Elle donne à voir combien les histoires familiales peuvent être compliquées, pleine d’imprévus. Karine Reysset n’oublie pas aussi de parler du monde, de l’Histoire, qui viendra parfois frapper de plein fouet des membres de cette famille à laquelle on s’attache et dont on aimerait, en refermant ce livre, prendre encore des nouvelles.
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Dans la maison d'été

Rose et Albert décident d’acheter Les Hortensias en 1980, située dans une station balnéaire. Et pendant 40 ans , on va voir évoluer tous les membres de cette famille à travers cette maison avec les bons moments comme les mauvais.

J’ai aimé cette idée, de ne raconter la vie d’une famille que pendant les périodes de vacances, de ne les voir que lorsqu'ils sont dans cette maison secondaire.

Une famille qui tourne autour de la grand-mère Rose, personnage solaire et attachant.

Au début du livre il y a un petit schéma qui montre la généalogie de la famille et c’est important car il y a tellement de personnages que parfois, il faut s’y référer.

Bon, il y a quand même quelques longueurs, c’est un ouvrage très dense. Mais en même temps je comprends car raconter la vie de toute une famille sur plusieurs décennies demander forcément de l’espace.

C’est très beau, Karine Reysset écrit de manière très subtile, très poétique.

Un très beau roman sur les relations familiales.
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Dans la maison d'été

L'histoire d'une famille française à travers 4 générations.

La maison d'été, acheté en 1980 par les grands-parents Rose et Albert, sera le lieu de rassemblement mais pas seulement. Cette grande maison familiale est le théâtre des bons comme des mauvais moments, des naissances comme des deuils, des retrouvailles comme des séparations.

A travers cette famille, c'est l'évolution de la société française qui prend vie sous nos yeux. Les sujets abordés sont universels : deuil, séparation, dépression, crise d'adolescence, conflits.

Cette famille pourrait être la notre tant on peut s'identifier à ses membres. On les juge parfois mais surtout on essaye de les comprendre et on développe de l'empathie pour eux.
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En douce

J'ai un avis mitigé sur ce livre.

Le sujet, la manière dont le thème est traité, est une réussite.

Par contre, le rythme bref, l'écriture saccadée, abrupte m'a déplu.

Je ne garde dès lors pas un souvenir impérissable de ce roman, bien trop éloigné des espérances que j'avais nourries le concernant, après avoir lu "L'ombre de nous-mêmes" du même auteur.
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Je ne suis pas une fille facile

Je n'ai pas été emballée par la lecture de ce court roman. La thématique principale semblait pourtant prometteuse : une jeune adolescente en pleine quête identitaire. Malheureusement je n'ai ressenti aucune empathie pour cette jeune fille un peu tête à claques, mal dans sa peau et si prévisible. Tout comme l'intrigue..
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L'étincelle

Coralie est la narratrice de ce court roman. Sans filtre, elle nous raconte ce qu'elle a vécu pendant ce fameux été 1993, nous livre ce constat saisissant des adultes qui l'entouraient par rapport à ses propres parents. Mais, elle nous livre surtout sa deuxième naissance. C'est un livre sur l'apprentissage de la vie, ce basculement qui se fait parfois brutalement chez certaines personnes ou parfois en douceur chez d'autres. Coralie est un papillon qui sort de sa chrysalide, en pleine métamorphose avec tout ce que cela implique. Elle va assez loin dans son besoin d'être quelqu'un d'autre goûtant les interdits, la liberté, le sexe, ses sentiments en ébullition et exacerbés. Tout cela m'a laissé une certaine gêne qu'il a été difficile de me défaire même si j'ai aimé l'histoire et l'écriture. (...)



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L'étincelle

Étincelle ou baptême du feu ? Je ne sais que penser. Ai-je passé un mauvais moment de lecture ? Bien au contraire. Mais ai-je été enthousiasmé parce que j'ai lu ? Non plus. Je m'explique. L'intrigue n'a rien d'original : une jeune femme de dix-huit ans qui perd sa virginité pendant les vacances. Les amours d'été, un thème d'une grande banalité même si le dépucelage de « Coco » associe des expériences hétérosexuelles et homosexuelles. À la rigueur, si tout ça avait fini en triolisme, l'étincelle serait venue avec l'odeur du souffre. Mais non. Pendant tout le roman, je me suis demandé quand viendrait cette étincelle. Car même les premiers émois n'ont rien d'incandescents. La relation ambigüe avec la mère était électrique, prometteuse (en début de roman), mais elle tourne au règlement de compte attendu. le désir renaissant des pères, une initiation par le vieux mâle, eut été plus convenu mais pas dénué d'intérêt. Or, il n'est pas exploré. La mort de la petite hollandaise du camping pouvait déchaîner des cataclysmes émotionnels, qui ne se produisent pas. Quant à l'attirance pour le vagabond, elle n'est qu'un faire-valoir. Alors quelle étincelle ? « Éteint celle » qu'elle était avant les vacances, une petite bourgeoise de banlieue ? Ce récit, dont l'atmosphère rappelle parfois, à des degrés divers, des films comme « diabolo menthe », « la boum », « hôtel de la plage », « l'année des méduses » et plus récemment « swimming pool » ou « les petits mouchoirs », est assez conventionnel. Pour en mesurer la relative fadeur, il suffit de relire « Bonjour tristesse » de Françoise Sagan. Autre chose, le style : une avalanche de parenthèses en début de livre qui réapparaît subitement page 137. Quel était l'effet recherché ? Pour finir sur une note positive, je ne peux nier la douceur et la tendresse qui émanent de ce texte (autobiographique ?) La transformation de cette jeune fille à fleur de peau muée est remarquablement exprimée. Les retrouvailles avec sa mère, également, sont émouvantes, presqu'involontairement. Peut-être que ce titre était sur-prometteur, en laissant imaginer de grands incendies, alors qu'il s'agit d'un baptême du feu.
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L'étincelle

Pendant les vacances de ses dix-huit ans, Coralie passera de l’innocence de enfance à… à autre chose. Durant ces quatre semaine elle aura mis de côté ses peurs, oublié la culpabilité et laissé la place à la découverte, l’ivresse des corps, de l’alcool et des drogues.



Un livre qui n’est pas sans rappeler les ambiances lourdes et pesantes de Bonjour tristesse, de la chaleur de l’été, des transgressions et de la difficulté de sortir indemne des premiers émois mal négociés.



Un livre qui semble tellement coller à une réalité qu’on ne cesse d’y rechercher quelle en serait la part autobiographique.
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L'étincelle

Belle surprise avec ce livre qui me tentait depuis sa sortie.



L'étincelle est un roman d'atmosphère et d'apprentissage !



Cette combinaison est vraiment réussie et j'ai beaucoup aimé l'histoire que nous conte Karine Reysset.



D'une facilité déconcertante, le lecteur est projeté dans une aura sensuelle, exaltante et mystérieuse.



Une belle demeure en Dordogne, sous un soleil de plomb,

dans une ambiance oppressante et palpable où tous les sens sont exacerbés et les personnages énigmatiques,



Un été, sous le signe des interdits, des conquêtes et des tentations,

Entre découvertes amoureuses et relations passionnelles,

se côtoient l’innocence et la luxure.



Alors entre fascination et attraction,

trahisons, mensonges et secrets,

La chaleur monte crescendo.



Il sera aussi question des différentes classes sociales, de l'adolescence, des relations familiales et des choix de vie qui influeront inévitablement sur le futur.



Pour ma part, j’ai passé un très bon moment de lecture.



Un roman envoûtant et sensoriel !



J'espère maintenant lire prochainement d'autres romans de cette auteure.



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L'étincelle

Le temps d'un été incandescent, Coralie, jeune fille empêchée, va se découvrir dans le regard des autres, s'émanciper de son milieu et s'autoriser à espérer et à aimer. C'est le récit d'une mue, d'un passage à l'age adulte (avec ses désirs et désillusions) que narre l'auteure avec bienveillance. La fin de l'adolescence , avec son égoïsme forcené et ses sentiments exacerbés, y est décrit avec beaucoup de tendresse et de justesse. Une lecture très plaisante.
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L'étincelle

Coralie a 20 ans. Jeune fille discrète, elle rentre chaque soir dans sa banlieue morose, prisonnière de la tristesse et de la rigidité constantes de sa mère. Quand son amie Soline lui propose alors de la rejoindre pendant l’été dans sa maison de vacances du Périgord, c’est pour la jeune fille une véritable échappatoire, lui permettant de fuir l’étouffant conflit familial. Coralie ne se méfie pas, n’anticipe pas, ne sait pas encore que ce séjour bouleversera son existence.



Lorsqu’elle arrive enfin, Coralie est subjuguée par la vaste maison, demeure bourgeoise meublée avec goût, avec vue sur la rivière et plage privative. Mais ce qui la surprend davantage, c’est bien l’ambiance joyeuse qui règne. Loin de l’atmosphère familiale corsetée à laquelle elle est habituée, la famille de Soline est vive et aime l’excès. Chaque soir, les repas tournent à la fête. Les invités, véritables intellectuels et artistes, débattent, rient, fument et boivent sans retenue. Au milieu de leur compagnie, Coralie se sent renaître. Avide de découvertes, la jeune fille se plonge dans une frénésie de lectures, pour s’intégrer à ce milieu cultivé. Et puis surtout, cet été sera l’occasion pour la narratrice, si sage, de découvrir les premiers frissons amoureux. Comme délivrée de sa carapace, Coralie découvre l’éveil des sens. Elle plonge, tête baissée, sans se douter la moindre seconde du bouleversement à venir quelques semaines plus tard, sans comprendre que derrière les apparences, se cache le pire.



Vous le savez peut-être, j’aime beaucoup les romans sur la thématique de l’adolescence. J’aime voir le personnage se chercher, se construire, sortir du carcan de l’enfance et s’affranchir de son milieu. J’ai tout de suite été happée par l’histoire de Coralie, et le roman est si bien rythmé qu’il est difficile de le lâcher avant d’en avoir découvert la fin. Si Coralie évolue un peu trop vite à mon goût, et si certains personnages m’ont paru un peu outranciers, j’ai pourtant lu avec beaucoup de plaisir L’étincelle.
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L'étincelle

Hier je sortais de ma lecture de Françoise Sagan sous un air de vacances méditerranéenne. Cette fois ci, ma lecture m'a embarqué en Dordogne, sous la chaleur de l'été. (Autant dire que j'ai déjà envie de booké mes vacances d'été). .

Été 93. Une grande maison familiale au bord d'une rivière, une famille, des amis, des grandes tablées nocturnes. A presque dix-huit. La liberté.

Coralie, mariée et mère de famille, reçoit un faire part de mariage et se replonge dans ce fameux été.

A l'aube de ses dix-huit ans, elle rejoint Soline, une amie de la fac, pour passer quelques semaines en Dordogne. Elle ne se doute pas encore que cet été restera à jamais gravé en elle... Soline l'impressionne. Elles sont si différentes. Comment peuvent-elles être amies ? Elle se pose toujours la question.

Et Thomas. Mystérieux. Distant. Un savoureux trio se forme.

Le monde « des adultes » ne ressemblent en rien aux idées qu’elle peut en avoir. Amours, désillusions, mensonges, trahison.



Dans ce roman d'apprentissage, Coralie se remémore son passage de l'enfance à l'adolescence. Le découverte des plaisirs charnels, des premières libertés. Entourée d'adultes désinhibés, totalement libérés. Ce milieu opposé à tout ce qu'elle connait, elle, enfant de milieu modeste et de parents séparés. Elle va évoluer dans cette sphère, en prendre les codes, jusqu'au jour où les réalités la rattraperont.

L'auteur nous détaille avec précision les émotions, les sentiments qu'une jeune fille peut ressentir à ce moment charnière de la vie. Un moment de découverte, de doute, d'amour, de remise en question.

Une écriture envoûtante, sensible pour ce roman d'émancipation.
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L'étincelle

Karine Reysset est de ces auteurs dont je surveille l’actualité, et j’avais hâte de lire son nouveau roman en cette rentrée de janvier, certaine d’y retrouver ce qui me plaît, ce qui m’est familier dans ses productions (A ta place, Les yeux au ciel, Comme une mère et La fille sur la photo). Et je ne pensais pas si bien tomber… Nous sommes à l’été 1993. Coralie, toute juste majeure, est étudiante. Et elle est ravie de quitter pour quelques semaines sa mère, nouvellement divorcée et le triste pavillon dans lequel elles vivent avec son jeune frère. Elle accompagne exceptionnellement Soline, cette meilleure amie rencontrée pendant l’année scolaire, dans la maison secondaire familiale. Pour la jeune fille, c’est l’occasion de côtoyer un autre monde, des gens cultivés, dont l’aisance l’émerveille. D’ailleurs, elle n’a de cesse de prendre des notes et de s’imprégner de cette atmosphère à la fois légère et très codifiée. Tout vole cependant en éclats lorsque une petite fille disparaît dans le camping que surplombe la villa. La légèreté abandonne les lieux. Coralie est très affectée par cette disparition et s’y intéresse beaucoup, sans doute de trop, car sa curiosité n’est pas sans conséquences parmi les estivants. Pour autant, peut-être poussée par cette ambiance troublante, elle devient l’amante de deux des habitants de la grande maison, trompant l’attention de tous, pensant être seulement transparente, et persuadée de vivre simplement là sa vie telle qu’elle doit la vivre, de la manière la plus intense possible… Je dois dire que le sentiment de familiarité pendant la lecture de ce roman a été immédiat. J’étais également étudiante en 1993, et il m’arrivait de passer l’été à garder des enfants dans de grandes maisons telles que celle décrite dans ce roman, pas en tant qu’invité certes, mais évidemment en tant qu’employée, et jeune-fille transparente. J’ai trouvé beaucoup de points communs entre Coralie et moi, en dehors de son expérience sensuelle, ses désirs d’écriture, sa manière d’exister, et cela m’a plu de me replonger dans cette époque si bien reproduite par Karine Reysset. Et effectivement cet âge là est celui de tous les apprentissages et de toutes les premières expériences de l’âge adulte, de ces expériences dont on se souvient en général toute sa vie. Ce roman est donc à la fois un roman d’atmosphère, où les vacances, la chaleur moite, et la détente des corps semblent rendre tout possible, et à la fois aussi le roman d’une adulte qui regarde du haut de ses quarante ans la jeune fille qu’elle était, avec distance et étonnement. J’ai beaucoup aimé.
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L'étincelle

J'ai lu ce livre dans le cadre du Prix littéraire des campings https://prix-litteraire.homair.com/

- j'ai joué le jeu jusqu'au bout en lisant le livre jusqu'au bout sinon il me serait tombé des mains. C'est le récit des étonnements d'une grande banalité d'une jeune fille qui sort de son milieu familial pour la première fois. ET le récit détaillé façon porno soft de ses émois sexuels qualifiés d' "amoureux". Beaucoup de clichés et de platitude dans le contenu et le contenant.
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L'étincelle

A la fois roman d'initiation et roman social L'étincelle m'a séduite par son côté intemporel propre à toucher la plupart d'entre nous. Qui n'a pas le souvenir d'un été éblouissant, celui de tous les possibles, des premières fois, que l'on garde bien précieusement au fond de soi. Premier baiser, première cuite, premier amour... parenthèse enchantée des vacances.

En nous racontant celles de Coralie l'été de ses 18 ans, Catherine Reysset en recrée la magie avec sa belle sensibilité qui me touche toujours autant. Je ne me lasse pas de la rondeur, de la vivacité et de la fluidité de son écriture qui semble couler comme une rivière qu'aucun obstacle ne vient contrarier. Elle sait toujours rester fraîche malgré le côté trouble de l'histoire dévoilée dans ce roman qui à mon avis est le meilleur de ce qu'elle a écrit jusqu'à présent. Tout en gardant la tendresse qui la caractérise, elle y fait preuve d'une audace assez surprenante.

Lire L'étincelle, c'est un peu comme écouter une amie qui nous raconte sa vie. C'est passionnant mais parfois aussi légèrement ennuyeux. Alors l'esprit décroche, part dans ses propres souvenirs réveillés par l'évocation d'une odeur, d'une atmosphère estivale. Avec une amie, c'est gênant, on ne peux pas lui demander de répéter tandis qu'avec le livre aucun souci pour revenir en arrière ☺.

Cette lecture m'a rappelé le film de Nina Companez " Faustine ou le bel été " dont sensualité lumineuse m'avait subjuguée. J'avais 16 ans quand je l'ai vu la première fois, à sa sortie, mais lorsque je l'ai revu quelques trente ans plus tard, il m'a paru bien ringard. Rien ne vaut les souvenirs que l'on garde en tête. Même si les couleurs s'estompent, ils ne se démodent jamais et peuvent ressurgir des limbes de l'oubli, comme s'ils dataient d'hier, au détour d'un mot, d'une phrase.
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L'étincelle

J'ai été projetée dans ce moment de vie de fin d'adolescence de Coralie. L'écriture audacieuse, juste et sensible de Karine Reysset favorise cette immersion totale. Durant un été c'est le passage à l'âge adulte, le rejet ou l'acceptation de la vie qui nous guette. Une étincelle qui surgit et embrase Coralie durant cet été initiatique. J'ai savouré pleinement cette histoire comme un fruit bien mur et juteux. Une histoire qui tient chaud et nous ramène à soi et à ces moments de notre adolescence où tout peut vaciller pour se rencontrer...
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L'étincelle

Coralie, nous raconte son été avec son amie dans une maison de famille où toute une faune de gens riches, oisifs et très libres, passe leurs vacances au gré des arrivées et des départs.

Elle est d'une famille plus modeste, assez timide et découvre un monde qui l'ébloui sans doute. L'histoire est longue, sans vraiment d'intérêt, entre coucheries, soirées très alcoolisées et drogues. On nage, on boit, on couche, on s'engueule.

L'Etincelle ne m'a pas vraiment convaincu. Cette roman d'apprentissage ne démarre jamais vraiment. La disparition d'une fillette au camping d'en face ne sera qu'une anecdote dans ce roman que j'avais hâte de finir.

Les personnages nombreux, comme souvent chez Karine Reysset, nous perdent dans leur histoire. L'intérêt de ce livre est peut-être le regard de Coralie adulte sur cette époque et sur la vie qu'elle a mené ensuite.

Un peu juste pour accrocher le lecteur.

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L'étincelle

Quand j’achète un roman, avant même de lire le synopsis, j’essaie de trouver une couverture attrayante qui me donne envie de prendre l’ouvrage en main. Je ne suis pas donc un lecteur assidu des Editions Flammarion. Comme disait l’autre, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et si je n’avais pas eu cette chance de le recevoir dans ma boite aux lettres, je serais passé à côté d’une pépite de la littérature.



Je ne m’attendais vraiment pas à un coup de coeur pour un texte aussi « classique », dont l’action se déroule dans notre réalité. Et effectivement, après une vingtaine de pages, je me suis vu contraint de reposer L’Etincelle et reprendre mon souffle. Je me suis laissé totalement surprendre par une immersion inattendue.



L’auteure possède un véritable don pour l’écriture et nous propose un texte authentique. Elle parvient à nous plonger totalement dans les pensées de Coralie qui, après avoir reçu une invitation de mariage, se remémore un été très particulier.



Il s’agit d’un livre qui se lit très facilement, très rapidement. Et pourtant, Karine Reysset nous propose un texte riche (vocabulaire, références à d’autres oeuvres, …). Derrière l’histoire d’une jeune fille en vacances auprès de sa meilleure amie, on assiste au passage de l’enfance à l’âge adulte. Derrière cette histoire d’enfant disparu, des amourettes, des déboires, … l’auteure nous apporte une vision innovante de la transformation de l’innocence aux déceptions de l’âge adulte.



Je me suis surpris à être directement touché par les sentiments de l’héroïne, comme si j’étais concerné personnellement. J’avais une irrésistible envie de lui hurler ce qu’il fallait faire, de prendre part à l’histoire, personnellement. Cette histoire Son histoire était, en quelques sortes, devenue la mienne.
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L'étincelle

Août 1993, Coralie quitte le modeste pavillon de banlieue de sa mère pour la splendide maison de famille de Soline, peuplée d’amis, de parents et d’enfants dont l’aisance et la culture l’émerveillent. Mais derrière les apparences, les amours débutantes virent à la passion, les secrets inavouables des adultes se révèlent, alors qu’au camping voisin une enfant disparaît. Dans cette atmosphère lascive et trouble, ce sera l’été de tous les apprentissages.
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