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Citations de Katherine Pancol (3680)


Un type qui a tout perdu, qui se sait condamné à perpète et à qui on annonce que sa fiancée est foutue… il n’a plus de force pour gueuler. Il baisse la tête et encaisse. Il dit des choses toutes bêtes. Il n’avait qu’à se rappeler son regard à elle quand il avait dit « je pars ». Elle avait pas crié, pas pleuré
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C’est toujours comme ça. Quand on croit que ça va être dur, on obtient la permission tout de suite et, quand ça a l’air facile, on se la voit refuser. C’est imprévisible, les parents.
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L'amour demande tant de fines stratégies pour garder l'amoureux en son nid.
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D'où vient cet amour fou qui fond soudain sur nous ?
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La beauté, c'est le plus grand des pouvoirs humains. de Balzac
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Avez vous remarqué comme la vie se charge, souvent brutalement, d'opérer à notre place des choix que nous n'osons faire ?
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Ce qui est moins drôle, c'est que cet homme lui est soudain devenu indispensable.
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ceux qui ,sous leur petit bonheur accroché au mur,cachent la haine.La haine de l'élan,de la différence,du doute....
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Henriette Grobz était comme beaucoup de gens : détestable avec ses proches, aimable avec le premier venu. Comme elle pensait qu'elle n'avait plus rien à gagner auprès des personnes avec lesquelles elle vivait et qu'elle ignorait tout ce qui était don, amour, générosité, elle ne faisait plus d'efforts et exerçait sur ses proches une tyrannie brutale, impitoyable, afin de les maintenir sous son joug. Mais, remplie d'orgueil, il lui manquait ces douces flatteries chères à son cœur, flatteries qu'elle ne pouvait récolter qu'auprès de parfaits inconnus, qui, ignorant le tréfonds de son âme, trouvaient cette femme charmante, admirable, et la paraient de toutes les qualités. Qualités dont elle se vaporisait et qu'elle répétait à l'envi, mentionnant tous ces gens qui l'aimaient tant et tant, qui se feraient couper en mille morceaux pour elle, qui la jugeaient si distinguée, si méritante, si éblouissante... Aussi faisait-elle de louables efforts pour se gagner l'estime de ces gens-là, alors qu'elle soupçonnait ses proches, sa fille Joséphine en particulier, d'avoir sondé le vide de son cœur. Elle espérait ainsi gagner l'estime de ceux qui lui étaient étrangers et agrandir le cercle au centre duquel elle se plaçait. En rendant service à de parfaits inconnus, elle en recueillait un gain d'amour-propre qui la confortait dans la haute opinion qu'elle avait d'elle-même.
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Joséphine aurait voulu suspendre le temps, s'emparer de ce moment de bonheur et le mettre en bouteille. Le bonheur, songea-t-elle, est fait de petites choses. On l'attend toujours avec une majuscule, mais il vient à nous sur ses jambes frêles et peut nous passer sous le nez sans qu'on le remarque. Ce soir-là, elle le saisit et ne le lâcha pas. Par la fenêtre, elle aperçut les étoiles dans le ciel et tendit son verre vers elles.
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La vie des gens est terrifiante, aujourd'hui, se dit-elle en trempant ses lèvres dans son whisky. Il flotte dans l'air une angoisse épouvantable. Et comment en serait-il autrement ? On les prend à la gorge, on les oblige à travailler du matin au soir, on les abrutit, on leur inflige des besoins qui ne leur ressemblent pas, qui les égarent, les pervertissent. On leur interdit de rêver, de traîner, de perdre leur temps. On les use à la tâche. Les gens ne vivent plus, ils s'usent. A petit feu.
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Et l'idole ou tu mistant de virginité, ou tu divinisas notre argile, la femme, afin que l'homme put éclairer sa pauvre âme..
Et monter lentement dans un immense amour, de la prison terrestre à la beauté du jour..
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Hier, j'étais à la terrasse du restaurant de Josepha, et j'écoutais la conversation de deux filles qui parlaient des hommes. Je n'ai pas été déçue. Flaubert n'aurait pas pu les traiter de "monotones", ces deux-là ! L'une avait rompu à quinze heures de l'après-midi avec son copain et, à dix-neuf heures, elle couchait avec l'ami de sa soeur ! Elle sortait d'une histoire d'amour qui avait duré trois ans, avait le sentiment d'avoir été flouée et voulait prendre sa revanche ! Les bretelles de sa robe légère tombaient sur ses épaules, laissant entrevoir un décolleté rond et doré. Elle réclamait de l'homme, de la chair fraîche, du plaisir immédiat. Avec une telle crudité que j'en ai eu honte !
J'étais atterrée. Et, en même temps, je n'oublie pas : j'ai été comme elle, j'ai parlé comme elle, j'ai sauté dans des lits à peine refaits comme elle.
Que nous ont fait les hommes, pour qu'on ait si fort envie de les blesser ? De se venger ? De se comporter comme eux ?
Nous sommes toutes devenues des marquises de Merteuil...
C'est triste.
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- Raconte-moi, Louise, l'histoire de cet homme qui t'a humiliée devant tous, à la cafétéria...
- Oh ! cette histoire-là ... Je te l'ai racontée cent fois !
- Raconte-la-moi encore ! Tu ne racontes jamais pareil ! Et puis, j'apprends tant de choses quand tu parles...
- Tu ne seras jamais sage. On n'apprend pas comment se conduire en amour.
- Raconte-moi quand même...
Et je m'étends de tout mon long, près du magnétophone, sur le grand lit de Bonnie pour écouter sa voix et la mienne mêlées.
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"Mentir, mentir. Parce que la vérité détruirat tout et qu'elle ne se sent pas encore assez de courage pour affronter les décombres. Mentir aussi parce qu'elle est tellement perdue dans ses méandres intérieurs que, pour le moment, la vérité, elle ne serait pas où la mettre...
Mentir et oublier. Oublier le tapis de l'entrée aux roses fanées où il a jetée et enchantée, ses longues mains de magicien, ses yeux noirs et son sourcil gauche qui se casse en deux."
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Il existe toutes sortes de gens nuisibles.
Le nuisible d'occasion, le nuisible par distraction, le nuisible oisif, le nuisible persistant, le nuisible arrogant, le nuisible repenti qui mord puis se jette à vos pieds en implorant votre clémence... Il ne faut jamais sous-estimer le nuisible. Ne jamais croire que l'on s'en défait d'un revers de manche ou d'un coup de torchon.
Le nuisible se révèle dangereux car le nuisible est comme le cafard : indestructible.
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On a souvent tendance à croire que le passé est passé. Qu'on ne le reverra plus jamais. Comme s'il était inscrit sur une ardoise magique et qu'on l'avait effacé.
On croit aussi qu'avec les années, on a passé à la trappe ses erreurs de jeunesse, ses amours de pacotille, ses petits arrangements, ses forfaitures.
On se dit qu'on a bien tout balayé. Bien tout fait glisser sous le tapis.
On se dit que le passé porte bien son nom : passé.
Passé de mode, passé d'actualité, dépasse.
Enterré.
On a commencé une nouvelle page. Une nouvelle page qui porte le beau nom d'avenir. Une vie qu'on revendique, dont on est fier, une vie qu'on a choisie. Alors que, dans le passé, on ne choisissait pas toujours. On subissait, on était influencé, on ne savait pas quoi penser, on se cherchait, on disait oui, on disait non, on disait chiche sans savoir pourquoi. C'est pour cela qu'on a inventé le mot "passé" : pour y glisser tout ce qui nous gênait, nous faisait rougir ou trembler.

Et puis un jour, il revient.
Il emboutit le présent. S'installe. Pollue.
Et finit même par obscurcir le futur.
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Mais la tendresse, l’amour que je lui porte depuis qu’elle est née… Elle ne le voit pas. Pourtant elle en est pétrie ! Cet amour que je lui donne depuis qu’elle est toute petite, cet amour qui me faisait me relever la nuit quand elle faisait un mauvais rêve, qui me nouait le ventre quand elle rentrait triste de l’école, qu’on lui avait mal parlé, qu’on l’avait mal regardée ! Je voulais prendre toutes ces souffrances pour qu’elle n’ait pas de peine, qu’elle aille de l’avant, insouciante et légère… J’aurais donné toute ma vie pour elle. Je le faisais avec maladresse, mais c’est parce que je l’aimais. On est toujours maladroit avec les gens qu’on aime. On ne sait pas y faire. Elle croit que l’argent donne tout.(….) Mais ce n’est pas l’argent qui donne tout. C’est l’amour. L’amour qu’on verse sur un enfant et qui lui donne sa force. L’amour qu’on ne compte pas, qu’on ne mesure pas, qui ne s’incarne pas dans des chiffres…Mais elle ne le sait pas. Elle est trop petite encore. Elle le comprendra un jour…

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Joséphine était repartie en promettant de revenir la voir. Elle est comme une fleur coupée, s’était-elle dit en partant. Il faudrait la replanter… Qu’iris prenne racine. Les racines, on n’y pense pas quand on est jeune. C’est vers quarante ans qu’elles se rappellent à nous. Quand on ne peut plus compter sur l’élan et la fougue de la jeunesse, quand l’énergie vient à manquer, que la beauté se fane imperceptiblement, qu’on fait le compte de qu’on a fait et de ce qu’on a raté, alors on se tourne vers elles et on y puise, inconsciemment de nouvelles forces. On ne le sait pas, mais on se repose sur elles.
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Aurais-je tourné la page ? Je n’ai rien à lui reprocher, pourtant. Beaucoup d’hommes doivent m’envier. Certains mariages sécrètent un ennui si doux qu’il en devient anesthésiant. On reste parce qu’on n’a pas la force ni l’énergie de partir. Il y a quelque mois, je ne sais pas pourquoi, je me suis réveillé.
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